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 E-books et piratage

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Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


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marroon
   
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marroon  /  Homme invisible


Salut,

Un livre piraté c'est pas un livre qui sera lu en entier. De toute façon, comment voulez-vous lire sur ces liseuses et autres tablettes :mrgreen:

J'allais oublié : merci pour le partage de l'article.
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Marc Anciel
   
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Marc Anciel  /  Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre


Je me posais la même question, hé ben j'ai changé d'avis, maintenant j'en ai une de liseuse et c'est encore plus confortable qu'un bouquin. Essaie, tu verras.
Et une liseuse n'est pas DU TOUT une tablette. Moi aussi je faisais la confusion à la base.
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Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


J'ai aussi une liseuse...
Parole d'épileptique = c'est confortable, pas fatigant pour les yeux, et on peut très bien y lire un bouquin en entier.

Je n'y trouve pas le plaisir tactile du papier, mais c'est tout de même rudement pratique pour balader de la lecture dans le sac à main...
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Lo.mel
   
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C'est pas si simple en fait. L'offre pirate d'ebooks en français est très très réduite. Enfin, non, de plus en plus, les grands succès "têtes de gondole" et autres Prix Goncourt se retrouvent très vite sur la toile, victimes de leur succès. Il y a aussi une team bien connue de "numériseurs" qui sévit aussi sur des succès plus modestes, mais ils sont très orientés SFFF, notamment sur des trucs qui ont un peu vieilli...

En gros, pour la littérature "non-genrée" - hors domaine public - PODEBALLE ou presque.

Du coup pour le moment, c'est peu problématique. Ce qu'on pirate, ce sont les œuvres largement rentabilisées, ce n'est pas dramatique. Et numériser un livre prend du temps (scanner page par page, corriger, relire...). Je doute que l'offre s'élargisse vite.

Ensuite, écartelez-moi : quand je trouve un livre que j'apprécie dans le catalogue pirate, je me sers. Sans scrupules. Il y en a si peu. C'est un peu ma bibliothèque perso.

L'an passé, année où je me suis mis à lire en numérique, j'ai lu (hors poésie) un peu plus de 50% de livres papier.
Dans la moitié restante, il y avait 6 œuvres du domaine public, 4 œuvres numériques achetées légalement (dont deux achetés au prix du papier, c'est à dire aux alentours de 15€...), et 11 ebooks pirates. Je ne crois pas m'avancer en disant que parmi ces 11 ebooks pirates, au moins 8 n'existent pas sur le marché numérique légal.

Je ne dis pas que c'est bien de leur pirater la gueule à ces pauvres auteurs (et/ou traducteurs) mais je suis un assez gros lecteur. J'ai payé la plupart de mes livres, un sacré budget, mis bout à bout. Je ne vais pas en bibliothèque (trop loin), mais l'offre pirate est un peu ma bibliothèque, un appoint limité, pour mon budget limité. Je n'aurais peut-être pas lu ces livres si je n'étais pas tombé dessus en version pirate. En plus, ils m'ont fait découvrir des auteurs que j'achète maintenant en version papier. Au bilan, je n'ai pas ruiné l'industrie du livre, bien au contraire. J'imagine que je reste dans la moyenne haute, question budget livres.
Et comme j'ai lu en priorité les livres que j'avais envie de lire, je trouve de moins en moins mon bonheur parmi l'offre pirate. En 2013, j'en lirai certainement en proportion moindre.

Encore une fois, le problème n'est pas le téléchargement, mais la mentalité de ceux qui téléchargent. Si l'on veut conserver / façonner de nouveaux gros lecteurs, il est essentiel de faciliter l'accès aux œuvres, même à ceux qui ont des moyens limités, c'est à dire les jeunes. Du coup, pour le moment et globalement, je ne pense pas que le piratage joue un rôle négatif pour les intérêts du livre.
 
marroon
   
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marroon  /  Homme invisible


Marc Anciel a écrit:
Et une liseuse n'est pas DU TOUT une tablette. Moi aussi je faisais la confusion à la base.

Ne t'inquiètes pas, je ne fais pas de confusion entre les deux.

[Petite parenthèse]
C'était juste une petite pique envers le livre électronique en général mais également envers les liseuses en particulier qui sont, à mon sens, une totale hérésie. Les liseuses sont pour moi, au pire morte-nés, au mieux obsolète dans quelques années. Tout comme l'ont été des dizaines et des dizaines d'objets depuis ces dernières années : tattoo, tam-tam, walkman, baladeur CD, etc. C'est un appareil de transition. Il n'y qu'à voir les chiffres de ventes qui se casse totalement la gueule en 2012 et au 1er trimestre 2013.

Voilà, je ferme la parenthèse puisque ça n'est pas le sujet.
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e-bou
   
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C'est un problème, mais peut être aussi un épouvantail sécuritaire de plus.

Imaginons que dans un monde idéal, les pirates réagissent quatre ou cinq ans après la sortie du livre qu'on trouve depuis longtemps en prêt gratuit dans la bibliothèque du coin. L'éditeur a vendu ses livres papiers et ses e-books à ceux qui de toute façon les auraient achetés ; Plaisir de l'objet livre, volonté de contribuer à la survie de l'édition française, impatience, éthique... un mélange de ces motivations-là.

Dès lors, le livre est financé par ces premiers acheteurs. Il n'y aura plus beaucoup de ventes après, juste un roulement de fond de stock.

Si l'histoire du texte s'arrête là, le livre meurt et tombe dans l'oubli. Il sortira peut-être un jour de la poussière dans la rubrique "rétroSF" de Philippe Héttuin dans le blog d'ActuSF (très bonne rubrique).

Si en revanche, on le trouve gratuitement passé un délai raisonnable, je ne vois pas bien quel est le réel préjudice pour qui que ce soit. Un livre s'emprunte et se prête, un livre s'achète d'occasion, tout une circulation qui ne rapporte rien ni à l'auteur ni à l'éditeur. Qu'un lecteur télécharge illégalement au lieu de passer chez sa frangine pour emprunter le livre, je ne vois pas la différence.

De plus, on ne peut pas en même temps râler car le prix des livres fait obstacle à la lecture et critiquer les circulations alternatives. Et puis, si le livre circule largement en pirate, qui dit que parmi ceux-là, quelques-uns n'auront pas envie de le posséder en vrai, ou aimeront assez ce qu'ils ont volé pour ne pas accepter d'attendre le prochain, passant ainsi à la caisse pour le nouveau livre de l'auteur ? Et si... rêvons un peu, le livre circule très très largement sous le manteau numérique car il est très très bon, peut-être que les lecteurs auront à coeur de rémunérer l'auteur pour participer à des tables rondes, des rencontres, lui fournissant ainsi, comme pour les musiciens, une rémunération pour du "live" qui compenserait les pertes en vente de produits ?

Le problème, en mon sens n'est pas tant les pirates que leur réactivité. Ils vont trop vite parfois pour que leur activité illégale soit également éthique, et scient la branche de la création actuelle.

Les éditeurs devraient aussi penser autrement la tarification et la qualité. Un prix de livre ordinaire pour un très beau livre papier, et un prix bas pour le livre numérique. À 2 euros le livre numérique, il ne faut pas avoir beaucoup d'estime de soi pour le pirater. À 9 euros, ce n'est pas pareil, c'est lire le livre ou pas qui est en jeu.

Les éditeurs devraient aussi penser une dégressivité du livre numérique avec le temps. Imaginons qu'il sorte à 9 euros, et que son tarif baisse d'un euro par an, comme la décote d'une voiture. Au bout de 9 ans, le livre serait gratuit (ou admettons à 1 euro), et le piratage n'existerait plus, pour les livres anciens.

En dehors de ce souci de temporalité et de délai, je pense que le piratage rend service aux auteurs, comme le marché du livre d'occasion, les bibliothèques et le prêt entre amis. Un lecteur, c'est un lecteur, il vaut mieux un livre gratuit qu'un livre mort. study



Dernière édition par e-bou le Mer 3 Avr 2013 - 11:04, édité 3 fois
 
e-bou
   
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Les liseuses se sont effondrées car les tablettes ont explosé. Le livre numérique est promis à un bel avenir, mais ne nuit pas tant que ça aux ventes de livres papier. C'est un autre marché qui s'ouvre. Very Happy
 
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Citation :
juste une petite pique envers le livre électronique en général mais également envers les liseuses en particulier qui sont, à mon sens, une totale hérésie. Les liseuses sont pour moi, au pire morte-nés, au mieux obsolète dans quelques années. Tout comme l'ont été des dizaines et des dizaines d'objets depuis ces dernières années : tattoo, tam-tam, walkman, baladeur CD, etc. C'est un appareil de transition.

Pas sûr. Je pense, pour ma part, que c'est au contraire le format papier qui va disparaître, au moins pour des raisons économiques et écologiques évidentes. Tous les supports matériels (comme le CD pour la musique) sont voués à disparaître pour le téléchargement (légal ou pas). Bien sûr, il y aura toujours des nostalgiques résistants, mais ils ne feront pas le poids.

Quant à la qualité des tablettes elle n'ira - techniquement - qu'en s'améliorant avec un coût de plus en plus bas. Je peux témoigner qu'il est très confortable de lire un livre entier sur une tablette (il existe actuellement des tablettes sur le marché qui ont la qualité des liseuses) et, parce qu'il est plus facile de trimballer une tablette que toute une bibliothèque de volumes lourds et encombrants + un ordinateur, je pense que ce produit est destiné à un bel avenir.

Citation :
Les liseuses se sont effondrées car les tablettes ont explosé.

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Si on examine l'évolution du marché du disque :

Phase 1 pré-numérique : vente de produits de qualité médiocre à moyenne (je parle de la fabrication, pas de la qualité du contenu)

Phase 2 numérique : division du marché en 2. Fabrication matérielle moins importante mais de bien meilleure qualité (inventivité des pochettes, retour au vinyl comme disque-objet...qaulité des cartonnages... ) et dématérialisation de la consommation courante.

Je serais surpris que le livre ne suive pas la même voie.
 
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Et bien sûr, développement de l'expérience immédiate, au sens non médiatisée : le concert redevient la source de revenu essentielle pour les artistes, le disque servant surtout à faire venir les gens dans les salles.

On vend alors des produits dérivés avec une poignée de main de l'artiste et quelques mots échangés, tant que la notoriété ne pose pas de problèmes de sécurité.

Pour les auteurs, ce développement est plus complexe car la littérature n'est pas un art du spectacle. Mais pour les très bons, il y a les adaptations séries et TV.
 
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Giratempu a écrit:
le format papier qui va disparaître, au moins pour des raisons économiques et écologiques évidentes.

Je serais curieux de connaître tes arguments écologiques évidents.
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marroon a écrit:
Giratempu a écrit:
le format papier qui va disparaître, au moins pour des raisons économiques et écologiques évidentes.

Je serais curieux de connaître tes arguments écologiques évidents.

Moi aussi, ayant travailler en tant que techno-imprimeuse, je peux te garantir que le format papier n'est pas prêt de disparaître au contraire... Les clients préfères mille fois le format papier que le numérique. Tant qu'il y aura des clients qui aiment la version physique réel, ce n'est pas prêt de s'effondrer. On avait prédit la fin des livres physiques, étrangement, il y a encore.
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Effectivement, j'ai lu je ne sais plus où que le bilan du livre électronique est plus négatif que celui du livre papier. Pas dur à comprendre.

Il faut beaucoup d'énergie pour fabriquer des tablettes et autres liseuses, des terres rares qu'on ne sait que difficilement recycler, de l'énergie pour faire tourner 24/24 les serveurs informatiques, pour recharger les batteries... Alors qu'un livre demande, certes, de l'énergie pour la fabrication et le transport, mais après il peut rester 30 ans sur une étagère tout en ne coutant rien et en s'offrant à de multiples lectures.

En plus, le livre papier stocke le carbone, et le livre électronique en produit au quotidien.

Les arguments économiques tombent, eux, sous le sens, ainsi que le côté pratique. Combien fait-on entrer de livres papiers dans un sac à main ? Et dans une tablette ? Rolling Eyes
 
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C'est vrai, mais le pire c'est le numérique pour moi, cela n'existe pas dans le monde réel. C'est du pure virtuel inexistant dans notre société. Tandis qu'un livre fabriqué dans une imprimerie (que ce soit artisanal ou non) tu as la preuve qu'il existe puisque tu as au final un produit fini et que tu peux toucher, sentir, malmené enfin faire ce que tu veux avec. Tandis que, le numérique, tu ne peux faire cela. Sentir la bonne odeur de l'encre, du papier, voir le savoir-faire du techno-imprimeur/techno-imprimeuse.

Mais ce qui me rend folle, c'est que le numérique explose les yeux. Même en grossissant les lettres, c'est une horreur pour notre vue. Tandis qu'un livre normal, tu n'as pas cet effet qui au bout de 5 minutes te piquent les yeux.

Mais le prochain qui vient dire que la version papier est mourrante, cette personne ne connaît rien au monde de l'édition et de l'imprimerie. Aller faire un tour dans une vraie imprimerie (de préférence artisanal) pour se rendre compte que la version papier a encore de beau jour devant lui !
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