Nombre de messages : 57 Âge : 32 Localisation : rennes Date d'inscription : 14/09/2014 | tropikk / Clochard céleste Dim 22 Fév 2015 - 14:59 | |
|
Dernière édition par tropikk le Mer 25 Nov 2015 - 20:59, édité 2 fois |
|
|
Nombre de messages : 684 Âge : 47 Localisation : Il est vilaine... Date d'inscription : 28/06/2012 | Kylie Ravera / Hé ! Makarénine Dim 22 Fév 2015 - 23:35 | |
| Pour ceux que le sujet intéresse, le Labo de l'Edition organise une table ronde sur "l'auteur-entrepreneur": http://www.labodeledition.com/contenu/337/table-ronde-l-auteur-entrepreneur-est-il-l-avenir-du-livre
Le 3 mars à 18h30, à Paris. |
|
|
Nombre de messages : 42 Âge : 31 Localisation : Le cul mal posé Pensée du jour : À l'oral je dévale à l'écrit je construis Date d'inscription : 21/04/2015 | Orgia / Petit chose Mer 22 Avr 2015 - 17:18 | |
| Kylie Ravera, je me penche doucement mais sûrement sur le sujet que tu évoques. J'ai parcouru un peu ton site, viens de télécharger Vous êtes tous des rhinocéros, ai lu le début - oui je fais beaucoup et très peu à la fois - : c'est fou je trouve d'écrire aussi bien en troisième, d'avoir autant de vocabulaire, d'être déjà engagé. Ou alors c'est moi qui trouve les ados de 14 ans trop mignons pour être révolutionnaires.
Je donne tout de même un bref avis sur tout cela : pour moi c'est évident qu'auteur c'est un métier. Comme dit plus haut, est métier quand il y a rémunération. Tout projet construit bénévolement est de l'ordre du loisir, du passe-temps, voire de la passion - et on ne fait pas toujours le métier qui nous passionne. Mais on s'épanouit quand même.
On chante (photographie, dessine, etc.) mais si on n'est pas payé pour : on chante, on n'est pas chanteur : qui est un "mot-métier". Tout comme on peut être ingénieur. Écrire des dissertations en cours par exemple ne fait de personne un auteur. Écrire un article dans un journal non plus. |
|
|
Nombre de messages : 5683 Âge : 42 Localisation : En confinement dans moi-même. Pensée du jour : La solitude est la patrie des forts. Date d'inscription : 23/04/2010 | Orcal / Déesse du foyer à la retraite Jeu 23 Avr 2015 - 20:50 | |
| Cet article posté sur la page Facebook de JE donne quelques infos supplémentaires sur la rémunération de ce 'métier', si considéré tel. |
|
|
Nombre de messages : 7093 Âge : 43 Pensée du jour : Zut Date d'inscription : 27/05/2012 | Manfred / Pouyoute (© Birdy) Ven 24 Avr 2015 - 0:19 | |
| Et pour les paresseux qui n'arriveraient pas au bout de l'article très complet posté par Orcal, en voici un plus court. Moins de détails mais le message est le même. |
|
|
Nombre de messages : 2922 Âge : 33 Localisation : Corbeille Pensée du jour : Curb your enthusiasm. Date d'inscription : 21/02/2011 | Mha / Chose simple Ven 24 Avr 2015 - 12:02 | |
| - Ombelle a écrit:
- Il y a quand même une différence, mettons avec les arts du spectacle : les auteurs, en France, ne sont pas sous le régime des intermittents (alors qu'il me semble que c'est le cas pour la Belgique).
Tout le système des intermittents n'existe pas en Belgique. |
|
|
Nombre de messages : 87 Âge : 58 Date d'inscription : 18/12/2012 | Nagio / Pippin le Bref Ven 24 Avr 2015 - 16:44 | |
| - Orgia a écrit:
- Tout projet construit bénévolement est de l'ordre du loisir, du passe-temps, voire de la passion
Le problème, c'est que lorsque tu écris un roman, tu n'es jamais sûr qu'il sera édité (sauf si tu l'auto-édites et là, tu devras en plus assumer d'autres casquettes-métier que celles d'auteur). Donc, fondamentalement, l'écriture est du bénévolat - qui peut éventuellement si tu as de la chance, aboutir à une rémunération. Laquelle rémunération ne te permettra généralement pas de vivre. Pour l'anecdote : un fonctionnaire a interdiction d'exercer un autre métier en parallèle du sien (maçon, fabriquant de bijoux, coiffeur...) En revanche il a le droit de toucher des droits d'auteur. |
|
|
Nombre de messages : 2395 Âge : 24 Pensée du jour : Notre père qui êtes aux cieux restez-y. Date d'inscription : 18/01/2015 | Jezebeth / Guère épais Ven 24 Avr 2015 - 16:57 | |
|
|
Nombre de messages : 7093 Âge : 43 Pensée du jour : Zut Date d'inscription : 27/05/2012 | Manfred / Pouyoute (© Birdy) Ven 24 Avr 2015 - 17:13 | |
| Par "on", il faut comprendre "les masses". [/snob] |
|
|
Nombre de messages : 3195 Âge : 49 Localisation : Devant le PC Pensée du jour : 50 nuances d'earl grey Date d'inscription : 05/12/2012 | Mikaroman / Jeune et fringant retraité Ven 24 Avr 2015 - 17:34 | |
| [Précision ON] - Nagio a écrit:
- Pour l'anecdote : un fonctionnaire a interdiction d'exercer un autre métier en parallèle du sien (maçon, fabriquant de bijoux, coiffeur...) En revanche il a le droit de toucher des droits d'auteur.
Il a l'obligation statutaire d'obtenir l'accord de sa hiérachie pour avoir une activité professionnelle annexe, mais pas une interdiction absolue. (cette activité ne doit pas nuire à la qualité de son travail, ni à la respectabilité de la profession, ni entrer en concurence ou en conflit d'intérêt avec la strucutre de service public dont il dépend) [Précision OFF] |
|
|
Nombre de messages : 3872 Âge : 119 Pensée du jour : ;gloireàmay; Date d'inscription : 24/01/2009 | Le Condor des Andes / Rapace du monde Sam 25 Avr 2015 - 3:57 | |
| - Orgia a écrit:
- Je donne tout de même un bref avis sur tout cela : pour moi c'est évident qu'auteur c'est un métier. Comme dit plus haut, est métier quand il y a rémunération. Tout projet construit bénévolement est de l'ordre du loisir, du passe-temps, voire de la passion - et on ne fait pas toujours le métier qui nous passionne. Mais on s'épanouit quand même.
Bof. Je ne suis pas spécialiste, mais il me semble qu'il y a un peu de mélange dans les termes, là : - On peut exercer un métier bénévolement (c'est mon cas). Quelqu'un qui perd son emploi, ne perd pas son métier. Il perd simplement l'occasion de l'exercer contre rémunération, dans un cadre régit par le droit du travail. Être écrivain, dès lors qu'on écrit en suivant une certaine pratique, en s'appuyant sur un savoir-faire littéraire, une expérience, c'est donc un métier (écrire un rapport de stage ne fait pas du stagiaire un écrivain). - Les droits d'auteur sont une rémunération, mais ils ne sont pas un salaire. Ils n'ont rien à voir avec la rémunération d'un travail. A vrai dire, ils sont sans doute plus proches de la rémunération que perçoit un propriétaire foncier pour la location de sa terre à un agriculteur, par exemple. Le lien entre l'activité "écrire" et la rémunération de l'écrivain est donc très, très ténu... Donc à mon avis, il n'est pas légitime de classer un individu comme "écrivain bénévole" ou "auteur par passion" d'une part, et "écrivain de métier" ou "auteur de profession" d'autre part, sous un prétexte de rémunération ou non. PS : "ingénieur" n'est pas un métier, mais un titre, il me semble. |
|
|
Nombre de messages : 508 Âge : 66 Date d'inscription : 11/03/2015 | Nyzette / Gloire de son pair Sam 25 Avr 2015 - 8:51 | |
| Ce débat étant devenu passionnant, je me permets d'apporter une pierre à l'édifice. Sur ce lien, j'y apprends que les métiers existent DANS une classification. Et j'y apprends aussi que le métier d'écrivain existe comme un métier à part entière mais aussi que les AUTEURS sont une catégorie à part entière. Ce lien est destiné aux lycéens, il est donc sans prétention et a le mérite d'être clair. Le métier d'écrivain n'est donc pas soumis aux revenus mais peut-être faudrait-il envisager, dans ce cas, la piste des impôts ou celle des taxes professionnelles ? Quand devient-on un écrivain, par ce qu'on écrit, par ce qu'on verse en taxes ou, la plupart du temps, parce qu'on est décédé, les héritiers touchant les revenus de la vente des oeuvres ou des produits dérivés? Peut-on dire des écrivains qui exercent un autre métier annexe pour vivre décemment qu'ils usurpent le titre d'écrivain?
La question sous-jacente au débat : L'écrivain lambda est-il exploité par une industrie qui génère beaucoup d'argent?
http://www.onisep.fr/Premiers-pas-vers-l-emploi/Decouvrir-le-monde-professionnel/Statuts-professionnels-14-facons-d-exercer-un-metier |
|
|
| Invité / Invité Sam 25 Avr 2015 - 10:30 | |
| Pour moi un vrai métier c'est une activité rémunérée qui est utile à la société. Et pour moi un roman ce n'est pas UTILE à la société. Donc être auteur pour moi ce n'est pas un vrai métier.
Par rapport à ce que dit guillaume.gribane : faire une thèse cest rémunéré et pourtant "faire une thèse" ce n'est pas un métier. |
|
|
Nombre de messages : 2075 Âge : 33 Localisation : Entre deux eaux. Pensée du jour : ♫ Date d'inscription : 08/01/2011 | @now@n / @n, bête @lph@ Sam 25 Avr 2015 - 11:19 | |
| Alors là on est parti dans un débat de trolls économistes de fou.
Fut un temps où je pensais que créer et vendre des applications pour intelliphones n'était pas un vrai métier. Après tout, jouer à Candy Crush n'est pas utile à la société, n'est-ce pas ? Mais de quelle société parle-t-on ? Et de quelle utilité ? Et je vais en rester là parce que ce n'est pas le sujet.
Je plussoie Condor. D'ailleurs ça devrait être ma pensée du jour parce que j'attends encore le post que je n'aurais pas envie de plussoyer, c'en est presque agaçant.
Je tiens un blog d'écriture |
|
|
| Invité / Invité Sam 25 Avr 2015 - 11:42 | |
| Pourquoi tu traites de trolls les gens qui donnent leur avis sur un sujet sur lequel tu donnes également ton avis ?
Moi perso je parle de l'utilité pour qu'une société fonctionne... un métier étant utile quand tu te dis "si je l'enlève ça marche plus pareil et ça entraîne que la société telle qu'elle est pensée aujourd'hui ici ne fonctionne plus et qu'il faut la repenser" .
je ne parle certes pas de l'utilité au sens "han Marc Levy me divertit donc il m'est utile"... |
|
|
| |
|
| Auteur, c'est un vrai métier ? | |
|
|
Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
|
|
|