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 [Divers] Écriture : vos perfectionnements

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Reka
   
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Reka  /  Barbare en mousse


Bonjour,

Depuis que j'ai renoué avec l'écriture fictionnelle (après des années sans toucher à autre chose qu'à l'écriture "scientifique" pour la réalisation de travaux, mémoires, articles et autres joyeusetés), une question me taraude : est-il vraiment possible de se perfectionner dans une discipline aussi éthérée et subtile que l'écriture de fiction ?

Quand j'ai posé cette question sur la ChatBox, un soir de cette semaine, les réponses ont fusé, toutes les mêmes, comme s'il s'agissait d'une évidence.
Comme les "oui" sont unanimes et qu'ils me laissent néanmoins infiniment perplexe*, ...
*:
... j'ai songé à proposer ce questionnement d'une autre manière :

Quels apprentissages vous ont concrètement permis d'améliorer votre plume entre le moment où vous avez commencé à écrire et aujourd'hui ?
Quelles erreurs faisiez-vous avant, et comment avez-vous réussi à rectifier le tir ?

Soumettre à l'appréciation d'autres lecteurs vos propres écrits est une chose, mais je cherche plus précisément à savoir :

  • ce que ces lecteurs ont pu vous apporter comme conseils personnellement,
  • si vous avez été en mesure d'appliquer les pistes d'amélioration suggérées,
  • si voyez une différence entre l'avant et l'après.


Merci pour vos retours, ils m'intéressent grandement ! Smile
 
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Invité  /  Invité


Tu penses trop règles, erreurs, raisonnement.

Il faut penser sincérité, justesse, subtilité.

Tu prends une guitare. En jouant 3 ans, tu n'auras pas le même niveau que lorsque tu as commencé. Le solfège apporte une rigueur, tu vas plus loin, plus vite, mais tu progresses aussi sans. On appelle ça le feeling. Je te laisse traduire :-)

Je n'ai pas appris grand chose des règles de français en écrivant, pourtant je me suis amélioré. J'ai plus de feeling.

Les règles, ça ne fait pas tout. Et ton discours me désole un peu à vrai dire :-) Tu as un discours analytique. On sent le besoin de preuve...  Rolling Eyes

Par exemple, j'ai appris à analyser le rythme des phrases et à le construire. Je fais désormais attention aux allitérations et assonances, choses dont je n'avais même pas conscience. Je m'améliore dans l'utilisation des participes présent ou passé, de sorte, notamment, qu'ils ne donnent pas l'impression de rallonger ma phrase en y pendouillant. Je ne vais pas citer tout, les domaines de progression sont nombreux. Je n'ai atteint le niveau ultime d'aucun et j'en suis loin mais j'ai progressé et je progresse encore en prenant conscience de nouvelles exigences à atteindre. Ensuite, j'essaye d'en faire des habitudes, avec le temps.
 
Hobbes
   
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Hobbes  /  Attention : chat méchant


Déplacé au bon endroit.

Reka a écrit:
Mais après, qu'est-ce qu'on fait ? : nous ne sommes pas en mathématiques. Si le résultat obtenu n'est pas celui attendu, il ne suffit pas de dire que tu as foiré entre l'étape X et l'étape Y !

Tout est question de dosage : pas trop de sujet-verbe-complément, pas trop de relatives, plus de ceci, moins de cela... Une once de théorie (laquelle ?), un monstre de subjectivité pour générer le plaisir attendu chez le lecteur, mais avec combien d'incertitudes malgré tout... !

Le clivage intuition/technique a peu de sens. Il faut quand même peser que l'instinct n'est jamais que la reconnaissance, même impensée, de règles appliquées partout ailleurs, ou, inversement, que les recettes de cuisine — pas de verbes faibles, pas de redondances : ce genre de choses un peu bécasses qui se baladent chez les professeurs de français de secondaire — ne sont que la systématisation de préférences qui traînent déjà dans l'air et que tout le monde reconnait sans concept. Je ne dis pas que c'est la même chose, mais l'objectif est le même : écrire ce qui ressemble et qui se reconnaît, soit par l'étude ou par l'exemple — qui, de toute façon, fonctionnent toujours main dans la main —, comme une image du « beau français ».

Je ne crois pas qu'il y ait d'écoles exclusives l'une de l'autre ou de voie royale. C'est plus complexe, et dans un sens beaucoup plus simple que ça. Le moyen le plus organique et le plus commode d'y arriver restant sans doute de lire.
https://premierdegre.com/
 
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Invité  /  Invité


Hobbes a écrit:
Je ne crois pas qu'il y ait d'écoles exclusives l'une de l'autre ou de voie royale. C'est plus complexe, et dans un sens beaucoup plus simple que ça. Le moyen le plus organique et le plus commode d'y arriver restant sans doute de lire.

Tout à fait d'accord. Lis, lis, et relis !!

Je suis aussi passé par une formation universitaire, où mes professeurs ont exigé de moi une écriture scientifique, c'est-à-dire sans fioritures, terne, chirurgicale... chiante. L'écriture est un art, il faut lire de tout, et surtout les grands auteurs, ceux qui ont su bousculer les codes, pour en savourer les subtilités et la toute-puissance. Il ne s'agit pas de copier, mais de s'imprégner, s'inspirer, trouver la mélodie qui te parle le plus.
A toi de trouver ton style.
 
Cygfa
   
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Cygfa  /  Tycho l'homoncule


Je suis bien d'accord, il faut absolument lire, sans quoi on reste prisonnier de son style et de ses faiblesses.
Le processus est à la fois conscient et inconscient : tu peux te dire "ah Balzac/Proust/Flaubert/je ne sais pas qui a fait une jolie tournure, je pourrais m'en inspirer" (j'ai une amie qui note toutes ses trouvailles dans un carnet) ; en parallèle, ton cerveau assimile des choses sans que tu t'en rendes forcément compte, et ça rejaillit dans ta manière d'écrire. Bien sûr, il ne s'agit pas de se contenter de pasticher, mais c'est formateur.

Après, il y a tout le travail personnel sur les tics d'écriture. Je sais que comme beaucoup, j'ai tendance à avoir la main lourde sur les adverbes. Du coup, en écrivant j'essaie de me restreindre. C'est une sorte de travail auto-critique, et ça marche avec toutes les faiblesses qu'on peut te faire remarquer. Exemple de la vie courante : quand tu apprends à conduire, on peut te signaler que tu ne vérifies pas assez tes rétroviseurs ; en conséquence, tu t'appliques toutes les 10 secondes à y jeter un petit coup d'oeil. Et à force, miracle, ça devient un automatisme  :rainbow:
(Par cette démonstration passionnante, en fait j'essaie de répondre au deuxième point, à savoir "si vous avez été en mesure d'appliquer les pistes d'amélioration suggérées"... mais je suis peut-être à côté de la plaque par rapport à tes attentes)

A force de travailler l'écriture, de se relire, d'affiner, on finit par progresser. Ce n'est pas forcément tangible pendant la rédaction ; mais en comparant quelque chose qui a été écrit à un moment T, puis quelque chose écrit à un moment T+10, personnellement oui, je m'aperçois que les phrases sont moins maladroites, que j'ai davantage réussi à exprimer ce que j'avais en tête...
 
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Invité  /  Invité


Hobbes a écrit:
pas de verbes faibles, pas de redondances : ce genre de choses un peu bécasses qui se baladent chez les professeurs de français de secondaire
La coïncidence est belle, parce qu'étant prof dans le secondaire et au-delà, hier, j'ai justement signalé la chose suivante sur le nouveau travail de groupe sur la description :
Akëdysséril a écrit:
Je trouve que c’est un faux problème de pointer du doigt les verbes d’état et les verbes dits « faibles », parce que les verbes être ou faire sont d’une force prodigieuse. C’est l’usage que l’on en fait qui importe, autant que l’usage que l’on fait de mots qui de riches deviennent trop sophistiqués entre de mauvaises mains.
Donc, disons que ça valait à l'époque où tu étais élève ! Et certainement pas pour tous les enseignants. Une autre chose, aussi, qui mérite qu'on y prête attention, c'est qu'il faut parfois consentir à quelques sacrifices dans les apprentissages, ce qui peut amener à enseigner "par l'erreur" pour mettre sur la bonne voie. Par exemple, j'ai toujours entendu mes professeurs (de primaire, du coup) me dire qu'on n'associait pas une virgule et la conjonction "et". En réalité, on sait tous que c'est beaucoup plus compliqué que cela. Donc si un professeur vous dit d'éviter les verbes d'états ou jugés "faibles", c'est sans aucun doute qu'ils veulent vous amener à réfléchir sur votre vocabulaire pour enrichir votre lexique, pas que ce sont des "bécasses".

En ce qui concerne de manière plus précise ta question, Reka, je dirais que la lecture représente la moitié du travail, et l'écriture l'autre moitié. Tu peux écrire tout ce que tu veux, si tu ne lis pas, tu risques de manquer de référents, que ce soit pour t'approprier des outils ou même pour t'en dégager. À l'inverse, tu peux bien lire tous les bouquins du monde, si tu n'écris pas, il te manquera l'expérience. Ce serait un peu comme un critique de film qui n'essaierait jamais de réaliser, il lui manquerait quelque chose : l'expérience pratique.

Pour prendre le cas plus précis de la poésie, avaler des milliers d'alexandrins, ça donne définitivement le sens du rythme. Ça permet aussi d'éviter les mauvaises accentuations de mots, de découvrir des possibilités d'agencement, et même de retenir certaines rimes. Du coup, un passage intéressant peut carrément être le pastiche, et c'est en tout cas une chose à laquelle je crois ! Proust aussi Very Happy
 
Alphonsine
   
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Alphonsine  /  Tentatrice chauve


Je note aussi les phrases qui me marquent dans un carnet, et je les relis de temps en temps. Ca fait même de belles épigraphes.
A côté de ça, j'ai des défauts, c'est sûr. J'en prends conscience quand je me relis. Les critiques sur JE m'ont aussi aidée à les mettre en lumière, beaucoup plus que les remarques ailleurs (je vous aime, bisounours, blabla I love you ). Je noterai parmi ces défauts remarqués :

- Trop d'implicite, pas assez d'explications. Je ne réfléchis pas assez à ce que mon lecteur sait / ignore puisque c'est fixé et cohérent dans ma tête. Donc je le perds en voulant ne pas trop alourdir mon texte d'information.
- Dans le même ordre d'idées, l'ajout de détails pittoresques dans mes nouvelles historiques, pour mieux faire sentir l'époque - idem, évident pour moi, pas pour le lecteur.
- Des notions de construction : mes premiers textes de la Roulette russe n'étaient pas tous scénarisés, et j'ai de plus en plus, même pour les mini textes de jeu littéraires, privilégié une structure début - milieu - fin (bon, c'est la base, mais voilà).
- Un vilain tic avec les points de suspension. Je m'amuse depuis à les supprimer presque d'office. Laughing
- Des petits soucis de concordance des temps.

Je ne sais pas encore s'il y a une différence avant-après, mais je fais davantage attention à mes défauts, c'est déjà pas mal. Very Happy
https://nolwennpamart.wordpress.com/
 
Lohengrin
   
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Lohengrin  /  Chevalier au Pancréas


Les défauts ont parfois aussi leur charme.

(Ce sera ma contribution du soir, je reviendrai peut-être développer plus tard.)
 
Manduleen
   
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Manduleen  /  Tapage au bout de la nuit


Ce que mes lecteurs m'ont apporté ?

Les retours des lecteurs... et bien ils m'ont surpris ! Car les côtés vraiment mauvais de mon livre, enfin tout ce que moi je trouvais mauvais, n'est pas ressorti. Mes lecteurs en avaient rien à secouer des répétitions qui me faisaient saigner les yeux à la relecture du BAT... Ils ont aimé l'histoire les personnages... le reste... RAF

Donc apprentissage numéro 1 : nous sommes très mal placé pour juger notre propre écrit.

Deuxième chose que j'ai appris de mes lecteurs : si ils apprécient ma "concision" pour certains, je peux en perdre qui ne comprennent pas tout de suite de "qui je parle" quand j'attaque un nouveau chapitre. De même, certains personnages secondaires ne sont pas assez "détaillés". C'est tellement évident pour moi auteur qui fait naître l'histoire... mais ça n'est pas toujours aussi limpide pour le lecteur. En tant que lectrice j'aime me poser des questions et ne pas avoir tout d'écrit et de prémâché... donc j'écris comme j'aime lire, même si ça ne plaît pas forcément.

Apprentissage numéro 2 : écris comme tu aimes lire.

Et sinon ? Et bien je dirai que le feeling est le truc le plus important. Une fois mon premier livre édité, j'ai eu une grosse période où j'étais incapable d'écrire, parce que je trouvais toute ma production trop nulle... même mon livre édité... Alors j'ai laissé tombé l'écriture, j'ai relu un auteur que j'adore, et là, horreur, je ne voyais que les lourdeurs, les "défauts"...

Apprentissage numéro 3 : ne jamais oublier de "rêver" et d'écrire par plaisir.

Donc voilà, maintenant j'écris de nouveau, même si je n'ai pas retrouvé un super rythme, et tant pis si c'est de la merde, je retravaillerai dessus plus tard !

Voilà comment je "m'améliore", écrire c'est déjà laisser transpirer des sentiments, la mise en forme c'est "accessoire" si je puis dire, tu peux revenir dessus, si tu n'as pas l'essence, tu n'as rien.
 
Ars
   
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Ars  /  Gloire de son pair


Plus tu lis et plus tu acquières du vocabulaire. Celui-ci te permets à la fois de rendre ton récit plus fluide et agréable, parce que tu évites beaucoup de répétitions, plus réaliste, parce que tu emploies un jargon adapté (je pense notamment aux récits de piraterie, c'est beaucoup plus sympa de voir "bâbord", "tribord", "mât de misaine", "amure", "baderne"... Enfin bref tu m'as comprise). D'ailleurs plus tu écris et plus tu apprends à faire des recherches (histoire, vocabulaire, géographie...), et tu te familiarises aussi avec une façon de travailler qui te convient et que tu réajustes au fur et à mesure.

Mais tout cela tu l'apprends seul. Pour ce qui est des lecteurs, ils t'apportent un regard neuf et t'apprennent à prendre en compte ce qu'un regard extérieur pourrait penser. C'est quand tu te confrontes à la critique que tu réalises vraiment que, même si tu l'écris, tu n'es pas tout à fait maître de ton récit. Personnellement mes premiers lecteurs, ma famille, m'ont aussi aidée à retravailler mon défaut majeur : les phrases trop longues et trop ampoulées avec 36 000 subordonnées. Si si.
 
Reka
   
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Reka  /  Barbare en mousse


Je vous lis avec attention et plaisir, même si je réagis peu.

Firenze a écrit:
Tu penses trop règles, erreurs, raisonnement.

Il faut penser sincérité, justesse, subtilité.
[...]
Les règles, ça ne fait pas tout. Et ton discours me désole un peu à vrai dire :-) Tu as un discours analytique. On sent le besoin de preuve...  Rolling Eyes

Je n'ai pas prétendu que les règles faisaient tout. Je pointe juste du doigt la difficulté d'exercer une discipline qui est à ce point liée au feeling, comme tu dis.
Je suis certainement très analytique (je ne crois pas que ce soit une tare), mais c'est juste une réflexion que j'entendais exposer ici. La subjectivité est une chose tellement inintelligible !

Il est des jours où le territoire de l'écriture me semble super glissant. Tellement glissant que, personnellement, il m'arrive d'avoir le vertige et de ne plus avoir envie de m'y risquer.
Pourtant, je suis créative. Peut-être pas championne du lâcher-prise, mais créative ! Laughing

Lire, bien sûr... Pour l'enrichissement du vocabulaire, la lecture est un atout indéniable. Et pour se documenter aussi, bien sûr. Mais j'ai peur de ne pas savoir m'affranchir du style d'un autre, si je lis un livre en alternant avec des phases d'écriture, personnellement.

En vous répondant, ce qui est bien, c'est que j'entrevois les liens qui me paralysent. La peur est partout. Firenze a peut-être raison : mon discours a quelque chose de désolant (ça fait peur ! (comment? Quel cercle vicieux? Razz ))

Les commentaires d'Alphonsine et de Manduleen me permettent de voir les points concrets sur lesquels il est possible de progresser / il faut être attentif. C'est super intéressant. Merci pour vos réponses !
 
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Me désole dans le sens où on ton doute sur une possible progression de l'écrivain est assez perturbante. Ça m'a fait penser à une opposition Talent/Travail où la balance pencherait d'un côté. Comment je fais pour garder espoir devant mes phrases ?

*Enterre sa tête dans le sable.*

Sinon, on a tous des passages que l'on trouve mieux écrit que d'autres dans nos nouvelles ou nos romans. Le top du top, ça serait de glisser des périodes d'illumination temporaires à l'état d'illuminé perpétuel. On voit bien un potentiel de progression avec ces écarts de qualité. C'est pas non plus le fossé, hein, mais c'est réconfortant.


Dernière édition par Firenze le Lun 2 Fév 2015 - 14:59, édité 1 fois
 
Lohengrin
   
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Lohengrin  /  Chevalier au Pancréas


Quitte à enfoncer des portes ouvertes, je pense que l'important est moins de se rapprocher d'un modèle du bien/beau préétabli que de faire en sorte que nos textes nous ressemblent le plus possible (impliquant pillages divers chez nos auteurs fétiches, tics de langage etc.) Comme dit une amie, mon auteur préféré, c'est moi quand je parviens à faire ce que je veux. L'intransigeance c'est bien, mais il faut prendre garde à ne pas devenir trop lisse, je pense.
 
sakurajima
   
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   Pensée du jour  :  " je reprendrai des nouilles avec mon ketchup"
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sakurajima  /  Tapage au bout de la nuit


Pour répondre à la question posée, loin au début : Oui, on peut !!! C'est comme la dentelle ou la chirurgie cardiaque , plus on pratique plus on s'améliore. Un bon truc, que j'ai dit plusieurs fois, c'est de se relire soi-même à haute voix. Les erreurs et les imperfections apparaissent tout de suite.
 
Rulae
   
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   Pensée du jour  :  Accueille
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Rulae  /  Le bruit et la pudeur


La forme est un outil : c'est grâce à elle que tu forgeras ton style, que tu l'approfondiras. La grammaire française n'est pas un style à elle seule (bien que ça débute par là) Smile 
Peut-être qu'un jour, tu te rendras compte qu'une grosse répétition, une allitération ou toute autre "erreur" de ce genre sert finalement ton style, qui sait ?

Bref, on commence par apprendre les règles du jeu. Et après, on jongle avec.
 
   
    
                         
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