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 [EC - Texte du 10 octobre 2014]

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Lohengrin
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  1687
   Âge  :  13
   Date d'inscription  :  21/11/2011
    
                         
Lohengrin  /  Chevalier au Pancréas





Séance d'écriture collective du 10 octobre

Ont participé :


Mikaroman
Pandémonium
Thomas
Constantine
Lohengrin



Avertissement : Des scènes ou des propos peuvent heurter la sensibilité de certains lecteurs.



La chasse



La luminosité est étrange. L'odeur aussi. On ouvre les paupières, les narines ensuite, car les yeux sont trop lents et l'odeur... L'odeur du linge moisi, oublié depuis des mois. On ouvre les yeux. Et avant même de penser à respirer – nos muscles se contractent, et nos poings se resserrent. C'est devenu un réflexe, à force : le premier geste de la journée est un instinct de survie. Les corps s'écartent. L'odeur de linge moisi se répand, elle caresse la brume qui flotte à la canopée de la forêt.

Le silence dure longtemps. Le lieu semble convenir à cette distorsion temporelle : enfin le pays des morts ? demande l'un des gars. Mais personne ne lui répond. Evidemment non, connard ! serait une réponse acceptable, mais pas la force pour ça. Je lève la tête. À l'orée du campement, un type très sale se tient encore debout, planté comme un piquet, dressé comme une vigie à l'affût des traqueurs. Ça devrait me rassurer, je devrais me réjouir que les tours de garde aient duré jusqu'à l'aube, et d'avoir pu dormir, enfin, une nuit complète... Mais rien à faire : ça m'agace prodigieusement.
Quand je vois nos gueules d'animaux traqués, nos bouches qui tremblotent, nos dos voûtés, je ne pense plus qu'à une chose, nous frapper, encore et encore, jusqu'à atteindre quelque chose, n'importe quoi, la moelle, l'autre côté du crâne ou, idéalement, le réveil. Ding !

Je contemple nos futurs morts. Machin blessé à la jambe depuis trois jours... Lui... Hmph... Ils n'auront même pas à venir le cueillir. Machin sera comme un champignon pourri demain matin, et ils le laisseront là : c'est de nous qu'ils s'occuperont, comme on s'occupe des pommes encore brillantes sur le pommier, et non de celles déjà gâtées au sol.


***


Le soleil sera bientôt là, et avec lui une nouvelle journée de râles, de courses et de racines à enjamber. Rien que d'y penser, j'ai envie de me blottir à nouveau contre le sol, de creuser mon trou dans la terre molle et de m'y laisser pourrir. Ils me laisseront alors tranquilles. Fruit gâté, champignon, truc sans importance, sans valeur, rien en guise de trophée ! Pourtant mes muscles se gorgent de sang et d'adrénaline, incapables d'abandonner.

Les nouveaux tremblent encore à provoquer des tsunamis à l'autre bout du monde. Les anciens comptent les doigts et les dents qui leur restent. Ceux-là, ceux qui savent encore compter, ont remarqué les trois personnes manquantes ce matin. On dresse un bref bilan : X, Y et O nous ont quitté cette nuit. Encore des gonzesses, évidemment. Une chose est sûre, c'est pas moi qui vais les chialer. Elles nous ralentissaient. Ça peut paraitre odieux, mais à vivre comme des bêtes on se faufile vite dans la peau d'un monstre. À penser à sa gueule, avant et contre tout ; ceux qui pensent autrement ont tendance à crever plus vite que la moyenne. Moi, j'ai fait mon choix : je veux sortir vivant. Et si ça implique de bouffer des cadavres, d'être sourd et aveugle et de faire semblant d'ignorer ce qu'il se passe, la nuit, quand tout le monde dort, eh bien, qu'à cela ne tienne. Je me fiche pas mal de qui peut disparaître ; tant que je n'en suis pas. 

Dina se tourne vers moi et pose une question que je ne comprends pas. Dina est dégueulasse, une bouche qui chevauche ses dents et frotte contre son nez, mais Dina reste la plus jolie fille de cette vilaine assemblée, alors contre toute attente, je lui demande de répéter. A quelle heure ils arrivent ? flatule-t-elle. Je remue la tête. Je ne dis rien. Je crache par terre. Je tuerai pour une pute de cigarette et à la place je dois entendre ça. Finalement, je remue les sourcils d'un air moqueur, et ça veut dire, tu le sauras bien assez tôt pupute !

"Ils nous rabattent, dit XX. Ils nous rabattent sans qu'on s'en aperçoive, sans quoi nous aurions déjà trouvé une fin à cette forêt. C'est pas l'Amazonie ici, bordel. Aujourd'hui, je pars tout seul.

- Faites ce que vous voulez, mais grouillez-vous. Il va bientôt faire jour. 
- Pas besoin d'attendre davantage. D'autant qu'ici les nuits sont aussi dangereuses que les jours, hein. Allez, tchuss les blaireaux !

Bientôt le soleil. 
Bientôt les bruits.
Les billes de salives qui remontent le long des gorges, je les entends, et les miennes, ils les entendent aussi. Un odeur de peur rance noie tout le campement.
Bientôt la chose sans nom que l'on place au-delà de la terreur dans l'échelle des maladies humaines. Bientôt... Une autre journée de chasse.

Et le gibier, c'est nous.

*****

- Les arbres c'est bien : on peut pas utiliser de voiture, ça rend le sport plus intéressant. Et puis les pauvres ont une chance, ils peuvent s'en sortir. Les hommes en bonne santé, du moins. Les enfants, c'est moins drôle : quand ils ont peur, ils pleurent alors on les repère plus facilement. Ils valent moins de points, mais ils ont tendance à rester groupés entre eux. Souvent, on peut avoir une mère quand on traque les enfants. Les mères valent plus.
- Mais tu es affreux!
Si t'aimes pas le sport, fallait pas venir. C'est ma quatrième chasse. Au début, j'avais un peu de scrupules, comme toi, mais quand tu les verras courir, je te jure que tu vas aimer. Et puis c'est une chance pour eux : en partant on laisse du fric derrière nous. Ils n'ont qu'à  ramasser et se casser. Ils peuvent se faire plus de dix ans de salaire s'ils tiennent juste une journée. Ils tueraient père et mère pour ce blé. Et comme c'est nous qui payons...

J'espère trouver un gros, aujourd'hui. Ou une grosse, éventuellement. C'est rare chez les pauvres, les gros. Comme ils ne courent pas vite, on n'est pas obligé de les tirer de loin. On peut y aller au corps à corps. Ils soufflent comme des bœufs et on peut se les faire au couteau de chasse. Si j'en trouve un beau, je ramène un souvenir. Si t'en descends un, n'hésite pas à demander à Thomas comment prélever le bout que tu voudras. Il sait y faire avec les carcasses. Hein, Thomas ?


***


- Ferme-la, Math.

Je grogne. Bouscule la nouvelle.

Et :

- Courez pédés ! J'arrive.

Dans ma main mes poings, je rentre dans le jeu, me coule entre les troncs. Quelques pas dans une poussière encore trop vierge, je me caresse à la ceinture mon coutelet
voilà, je bande.

C'est au flair que je les chienne ces sales bêtes-là, que je les chasse : surtout les femmes. Je les sens ces fiasses pisser de loin. Couchées sur les seins, elles s'allongent nues, vertes de feuilles elle débordent jaunes de sous les ventres, pour ne pas faire de bruit. Elles pleurent et s’étouffent de pleurer : pour ne pas mourir.

Inondées.

Un talon un pied une hanche cachés-planqués derrière un arbre.

_     Dieu, faites qu'elle ne soit pas morte encore.


***


- Ha, Thomas a trouvé son bonheur. Laissons-le. Il aime être seul dans ces moments-là. Suis-moi. T'aimerais pas regarder de toute façon. T'as l'air trop sensible. C'est ta première chasse ?
- Oui
- C'est Victor qui t'a proposé ?
- Oui.
- Pareil. Tu vas voir, c'est un truc de fou une fois que t'as commencé. Tu t'appelles comment ?
- Sophie.
- Enchanté Sophie. Moi c'est Mathieu. Mais tu peux m'appeler Math. T'es là pourquoi ?
- L'entrée en école de management. C'était ça ou vivisection pour avoir le droit de m'inscrire.
- T'as bien fait. La chasse c'est mieux : au moins les pauvres ont une chance ici. C'est les psychopathes qui vont en vivisection.
- On risque quelque chose ?
- Ça dépend ce que tu traques et comment. Thomas, par exemple, il prend des risques : il s'isole. C'est un vrai chasseur. Il a un rapport bestial avec ses proies. Il parait que de temps en temps il en boulote un peu.
- C'est dégueulasse !
- Bien d'accord avec toi : on sait jamais ce qu'ils ont mangé avant, c'est plein de parasite et de maladie les pauvres. Mais une fois que tu les as tués, ou trouvés, ils sont à toi. T'en fais ce que tu veux.
- Ils se défendent pas ?
- Non, tu risques rien. Si tu restes avec nous. Les accidents sont rares. Le plus souvent, c'est des chasseurs qu'il faut te méfier. Un fusil qui tombe et qui part tout seul... Mais t'es une fille, alors méfie toi. Des fois les pauvres se disent qu'ils ont plus de chance avec les filles, que vous êtes plus tendres, plus sensibles. T'en croises un, tu hésites à tirer, tu le vois qui trébuche, tu le suis, il tombe il est pathétique... tu t'approches pour l'achever et pendant qu'il te regarde avec ses grands yeux presque humains, t'as deux de ses compères qui te chopent par derrière. Faut pas avoir pitié. Hé, ça va ? T'es toute blanche ?
- C'est rien, ça va passer.
- Y'a moins de risque dans la vivisection, mais c'est moins intéressant. Ceux qui réussissent dans la vie c'est ceux qui prennent des risques.
- Je sais. C'est ce que m'a dit mon père. Il voulait que je choisisse la chasse.
- T'inquiètes, tu vas adorer. Le soleil se lève. Les chasseurs de nuit vont nous passer le relais, ça va être à nous. On attend que Thomas nous rejoigne et on y va. Il va avoir bientôt fini.


***


Elle est enterrée blanche dessous des couches de bois de mousses, et d'animaux crevés : les fourmis qui gueuletonnent.
Elle pue la moche, à l'air le cul depuis des jours.
A prendre la poussière : trophée lourdé

dans un coin, les lambeaux les restes.

Silhouette sans vie sans tête, elle me regarde la regarder et s'offre mignonne à mon zgeg. 

_   Je vous attendais, maître.

Je lui dessine un corps à la machette, encercle rouge ses seins : les agrandis. Lui découpe une nouvelle taille, lame dans la chair, pour la faire belle. Elle saigne et je la bois comme je la lèche, contre ma langue oui toute ses fesses, et dans ma bouche avale son tronc.

Je la quitte, jaloux de celui qui le premier, dans ce bois, l'a touché. L'a tronché l'a tranché.


*****


Ils arrivent brillants comme l'aube, brillants comme des pommes au sommet de l'arbre, parfumés de l'ombrelle jusqu'aux pieds. Ils chahutent gaiement, ce qui trouble un peu le jeu, ce qui nous fait penser l'instant d'une seconde que tout ceci n'est qu'une comédie. Mais non ! En aucun cas ! Nous sommes seulement les jouets ! Leurs jouets.
Le premier hurlement résonne. La chasse a repris, et inexorablement, elle mange notre vie, à chaque respiration brûlante, chaque pas précipité, chaque réflexion bestiale, elle ne fait qu'avancer l'heure où nous nous retrouverons face à l'un deux.

On se met à courir, et les branches des arbres nous saignent les épaules, le ventre, les cuisses, les mollets ; et on se casse la gueule sur les racines, et les cailloux nous rentrent dans la peau, mais on se relève, mais on continue, la respiration lourde et suffocante, de plus en plus heurtée, chaotique... Ils sont juste derrière nous. Je les sens plus que je les devine ; c'est à peine si j'entrevois parfois un bout de tissu flottant entre les arbres, le cuir luisant d'une chaussure fouillant la terre humide - humide de nos larmes, de nos morves, de notre sang qui n'en finit pas de nourrir le sol ; mais cette densité de l'air autour de nous, ce quelque chose qui enfle et rugit en silence, c'est la bête à mille yeux qui nous suit à la trace.


*****


- Chut Sophie. Ne fais pas de bruit. Y'en a deux juste là bas. C'est des mômes, mais des malins. Y'en a peut-être d'autres dans le coin. Quand ils survivent longtemps, c'est souvent qu'ils sont organisés. Les adultes les bouffent sinon. Faut faire gaffe à nos arrières.
- Qu'est ce qu'on fait ?
- On approche doucement et on observe. Si c'est des mômes isolés, on les descend. S'ils sont organisés, on appelle Thomas. Il a un don : il en isole un et il s'en occupe. Les cris, ça déstabilise les autres. Ils commettent des imprudences et ils sortent de leurs cachettes. Certains se pissent dessus. Tu les repères au petit nuage de vapeur d'urine quand il fait frais. C'est très drôle de les sortir de leur terrier ceux-là. Tu vas voir...


***


Une gueule de merde cassée se cogne contre mon poing.

Je traîne entre mes bras du gosse de pauvres par les mamelles.

Le petit con gueule-de-larmes braie. Fort, il pleure : se tord, ma main dans sa bouche traviolée.

_ Papapapapapapapapapapapa

Il chiale rouge ses derniers mots.

_ Il ne viendra pas ton père te sauver. Dis bonjour à Papa.

Devant ses yeux flotte un père-marionnette, une tête de père-gâteau, périmée grise et dure : papa-mortier.

_ PAPAPAPAPAPAPA…

_ Ferme-là.

Et il la ferme.

_ Embrasse ton père, sale gamin.

J'approche mon Guignol contre ses lèvres. Et le force à la galoche :

_ Et met la langue, sale pédé.

Il le lèche son papapapa, l'aime et le baise une dernière fois.

Dans sa nuque est fiché-planté mon coutelet, dans son cou son sang coule
doucement.

Il meurt aimant.


*****


Les bottes dans la boue ne font plus le bruit des bottes dans la boue, plus le bruit qu'on attend de putain de bottes dans la boue.
On se fait attraper, disparaître. Dans nos dos les hurlements, les numéros qui s'effacent, la forêt qui se referme.
Courir tout droit. Ne pas dévier. Tout droit, courir, courir dans notre immense cage sphérique.
Courir pour rien, courir au devant des bruits métamorphosés de la vie. Mourir, ou pire survivre et encore attendre le petit matin, l'ouverture de la boucherie.

Une main décharnée m'agrippe par la manche ; par le haillon crasseux qui me sert encore de manche, et je me débats pour m'en débarrasser, mais elle agrippe, sort les ongles, me les plante au creux du poignet. Je me retourne : c'est encore elle, cette salope de Dina, le visage ravagé par les larmes et le nez suintant de morve qui lui barbouille la bouche et le menton.
- J'en peux plus, putain, j'en peux plus... qu'elle halète, ses gros yeux révulsés me supplient du regard, aide-moi...
Mais c'est trop tard. Les aboiements des chiens éclatent derrière nous, trouent l'épaisseur opaque de la forêt, et c'est l'urgence qui coule dans mes veines, les pulsations de l'angoisse qui me vrillent les tympans ; je n'ai pas le temps de m'apitoyer, maintenant c'est marche ou crève, crève sur place ou tire-toi, et chacun pour sa peau ; ma main libre s'écrase entre ses yeux, je lui explose l'arcade sourcilière et elle me lâche, enfin. Je reprends la course.


****


- Sophie ? Sophie ? Oh, t'es où ? Je t'ai dit de pas t'éloigner. Je déconnais, reviens. Je voulais pas te faire peur. C'était pour rire. Sophie ?
- T'es toujours emmerdé quand elles bougent !
- Thomas, tu m'as fait peur. Tu sors d'où ? Je croyais que t'étais plus loin. Je...Je cherche Sophie. Tu sais, la nouvelle. Tu l'aurais pas vue ?

Qu'est ce qu'il a entendu ce con ? Il était où quand j'ai...

- Pas vue. Rien entendu.

Rien entendu, mon cul ! Ce mec repère les cadavres qu'il saute au bruit des gaz dans leur intestins.

- Qu'est ce que tu sais ?
- Que dalle ! On l'a perdue. C'est mieux. 
- Comment ça, c'est mieux ?
- Un accident de chasse. Ce serait pas la première. Salauds de pauvres !

Pas faux : un accident, pas de malentendu à expliquer, pas de poursuites inutiles, pas de procédures...

- Oui, t'as raison. Salauds de pauvres. Je lui avais dit de pas s'éloigner.
- Clairement, Tu lui avais dit. Je t'ai entendu. Tu criais.

Il ne dira rien. Il m'aime bien. Enfin je crois...

- Elle criait aussi.
- Et si je paye le repas ?
- Elle criait pas. Disparue. Salauds de pauvres !
- Oui, salauds de pauvres. T'as raison.
- Je prends mon repas au champagne...

Salaud de Thomas !


****


D'une manière ou d'une autre, une fois la nuit tombée et l'urine sur nos pantalons presque séchée, nous nous retrouvons tous, comme des riens attirés vers le bas, aimants réunis pour se tenir chaud ou courage.
Ensuite et jusqu'au matin, le silence reprend la forêt... sauf ce soir. L'un des nôtres revient victorieux, un bruyant trophée traînant au bout du bras.

Mon ventre gronde de plaisir.

Une tranche pour servir d'assiette. Une autre en guise de serviette. Quelques politesses, un bénédicité ponctué de flatulences, et qu'on chante, qu'on coupe avec les dents, qu'on lève un morceau d'viande en l'honneur de machin. La boue qui gicle dans nos assiettes et sur nos dents joyeuses. Le vin noir sirupeux qui nous tapisse la langue. Partout le divin repas gicle, glisse et croustille. Nous le célébrons par tous nos orifices. Nous dévorons la nuit avec nos dents de loups. 

L'aube nous digérera.


****


Pendant qu'il se goinfre, je le regarde. Il ne parlera pas. Il est content. Il pourrait se payer le restaurant, mais il se satisfait d'un repas gratuit. Il aime l'idée que j'aie peur qu'il me dénonce. Ça le fait bander j'en suis sûr, et l'idée me débecte. Il a choisi ce qu'il y avait de plus cher, pour me faire chier. Je ne suis pas pauvre, mais quand même... Le silence a un prix qu'il vaut mieux payer comptant.

Je crois que je vais éviter la chasse pendant quelques temps, histoire de me renflouer. Je ne suis pas Thomas, moi.

Il y retourne demain. Comme tous les jours... Il est vraiment riche, ce salaud. Il avait presque l'air content de ma mésaventure : en nous quittant, il m'a confié qu'il comptait bien la retrouver demain.
FIN



Sommaire des textes écrits au cours des séances d'écriture collective

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Dernière édition par Lohengrin le Lun 13 Oct 2014 - 19:03, édité 1 fois
 

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