Nombre de messages : 14272 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Ven 11 Juil 2014 - 22:45 | |
| - Citation :
- Et je retiens l'adresse du sujet pour ma prochaine crise post daubesque Very Happy ; c'est moins triste de s'auto flageller en bonne compagnie !
Tout à fait ! Et pour moi qui suis en plein néant, ce soir, ça tombait à pic |
|
|
Nombre de messages : 383 Âge : 70 Localisation : Sur la ligne RER A Pensée du jour : " je reprendrai des nouilles avec mon ketchup" Date d'inscription : 18/06/2014 | sakurajima / Tapage au bout de la nuit Ven 11 Juil 2014 - 22:56 | |
| A mon humble avis, le rythme que tu veux imprimer à ton roman, par rapport à ce dont auquel on cause ici ( oui, je sais , il commence à se faire tard !) c'est du hors sujet. Quand tu auras rendu tes arbitrages comme un simple premier ministre et que ton histoire tiendra debout, le reste viendra totu seul ( enfin presque ) Ca passera sûrement par des ruptures douloureuse : Cette scène magnifique où Igor déclare son amour à Priscilla sous les magnolais en fleur n'a aucun interêt pour l'intrigue.
La description poétique de Jouy en Josas sous la neige qui t'a donné tant de mal pour trouver des synonymes, finalement, ils y vont plus à Jouy en Josas. Et ainsi de suite..... je suis de tout coeur avec toi en ces pénibles instants |
|
|
Nombre de messages : 2944 Âge : 119 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Sam 12 Juil 2014 - 10:30 | |
| - Séléné.C a écrit:
- Il n'est pas agressif... Il essaye d'être encourageant.
Pardon si ça a pu passer pour de l'agressivité. J'essayais effectivement d'être encourageant, mais on dirait que ça a raté. Ce qu'il faut (ou faudrait, facile à dire!) est de rebondir et j'essayais de te mettre sur une voie comme ça. On peut laisser reposer son roman complètement pendant 1 ou 2 mois et quand on le relit c'est différent. Je suis sûr qu'il est pas "tout pourri" ton roman comme tu dis mais que c'est l'effet de déceptions suite à l'envoi à des éditeurs et leurs critiques (ils ne sont pas toujours très tendres, des fois cependant oui ou simplement neutre) ou un accueil mitigé de la part d'amis (es) à qui tu l'aurais fait lire. Dis-toi (je sais c'est limite prétentieux) que si Rimbaud, Proust ou Kerouac ou Beckett ou Jules Vernes avaient dû se fier aux critiques, la littérature y aurait certainement perdu quelque chose, quelques-uns de ses + grands auteurs qui ont malgré tout persévéré. Certains comme Rimbaud n'ont véritablement été publié qu'après leur mort. Laisse reposer ton roman et reviens-y quelque temps après. |
|
|
Nombre de messages : 186 Âge : 47 Localisation : Devant mon PC Pensée du jour : Si un problème a une solution, s'énerver ne sert à rien. S'il n'en n'a pas, s'énerver ne changera rien. Date d'inscription : 17/06/2014 | Seb17 / Tycho l'homoncule Dim 13 Juil 2014 - 14:32 | |
| Hello. Je me souviens d'un demi chapitre de mon roman qui ne me plaisait pas. Une heure d'écriture pour au final de l'insatisfaction. Solution ? Ctr + A puis Suppr. Ca a bien fonctionné, j'ai réécrit quelque chose de bien mieux. Vaut mieux tout supprimer pour tout réécrire plutôt que de bricoler quelques phrases. Si la base est mauvaise, on arrivera pas à redresser. Surtout, faut savoir écouter sa petite voix qui nous dit que c'est pas bon. Si elle le dit, le lecteur le dira aussi |
|
|
Nombre de messages : 1512 Âge : 35 Date d'inscription : 02/03/2013 | Gwenouille / Roland curieux Dim 13 Juil 2014 - 14:38 | |
| Kal > au pire, écritu jusqu'à arriver au grand renversement. Je pense que d'écrire la suite (le grand renversement, donc)permettra de mieux cerner ce que t'aime/t'aimes pas dans le début. Ce que tu veux changer, et comment tu pourrais le changer. J'ai envie de dire que y'a pleins d'idées qui arrivent après coup, justement à l'écriture... Et que c'est la fin qui construit le début. Après, come principe de base, tu peux aussi te dire que ce que tu n'aimes pas, tu le vires car "ce n'est pas ça", et tu réfléchis à autre chose qui te plaise pour le remplacer ^^ |
|
|
Nombre de messages : 2944 Âge : 119 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Dim 13 Juil 2014 - 15:13 | |
| Là où ça devient compliqué c'est quand il y a une distorsion importante (trop?) entre certaines critiques d'éditeurs (les petits en général se défoulent car ils ont des schémas de types de bouquins et d'écriture en tête assez précis voire des stéréotypes, et les grands se foulent pas dans leurs réponses sauf La Dilettante qui écrit un mot personnalisé) et ce que peuvent te dire les amis ou les amis d'amis, des fois des inconnus(es) qui lisent ce que tu as écrit et se montreraient parfois (trop encore?) enthousiastes. Là il y a de quoi se poser des questions!! Tu finis par te demander comme Hercule Poirot ou Miss Marple "mais qui dit la vérité?" |
|
|
Nombre de messages : 4276 Âge : 27 Localisation : Bureau Pensée du jour : Pétit coucou Date d'inscription : 12/05/2012 | Radischat / Guacamole de radis rouges Lun 14 Juil 2014 - 10:13 | |
| Bon, vous allez rire, mais moi, quand je trouve mon roman tout pourri, je change de police pour le rendre plus classe. Au lieu de changer le fond, je change la forme, la typographie : Je mets un joli titre, de jolis alinéas, et de beaux tirets cadratins. Tout ça me fait sentir déjà mieux ; ensuite, je corrige les quelques fautes que mon ami Word voit, pour me donner bonne conscience. Je le laisse tranquillou pendant quelques jours, heures, et puis après je relis et je pleure en réécrivant.
- Citation :
- ARTICLE L132-2 DU CPI : "Ne constitue pas un contrat d'édition, au sens de l'article L. 132-1, le contrat dit à compte d'auteur."
|
|
|
| Invité / Invité Lun 14 Juil 2014 - 10:42 | |
| Tiens, c'est drôle, je fais ça aussi ; en plus, je change la couleur de fond de page... Mine de rien, ce petit boulot cosmétique permet de dépister des lourdeurs, des redites, des vilaines fautes ; on ne perd pas tellement son temps, finalement. Ce travail assez passif donne parfois quelques idées.
En tout cas, quand je viens de relire une vraie daube, un plat de pâtes trop cuites, lecteurs et éditeurs sont vraiment les cadets de mes soucis ! Ces gens-là n'apparaissent qu'après le mot fin, le tout dernier mot fin (le 150ème ?). Et encore... |
|
|
Nombre de messages : 4329 Âge : 34 Localisation : Date d'inscription : 23/04/2008 | Kal' / Der grüne Fennek Lun 14 Juil 2014 - 11:09 | |
| Red-Scarf : J'ai fait ça récemment, hop changement d'interligne, on resserre un peu les marges, tout de suite ça fait plus aéré !
Dernière édition par Kal' le Lun 14 Juil 2014 - 12:02, édité 1 fois |
|
|
| Invité / Invité Lun 14 Juil 2014 - 11:37 | |
| La beauté est un produit complexe. Si on a de l'imagination fertile, on peut transformer un texte pourri en un texte de qualité - Il faut juste de la patience et du temps.Quand on réécrit un chapitre ou un roman, on peut tout modifier et écrire quelque chose qu'on ne pourrait pas dessiner d'un coup. C'est pourquoi on parle de versions de roman, il faut tâtonner sur un produit pour produire quelque chose de géant. La différence entre un jeune auteur et un auteur professionnel, c'est que le second sait ce que peut aimer son public, donc être auteur c'est aussi être un bon marketeur.( Oubliez ça si ça dérange. Car le raisonnement peut coincer ceux qui réfléchissent beaucoup...) |
|
|
Nombre de messages : 2944 Âge : 119 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Lun 14 Juil 2014 - 13:44 | |
| Si être auteur professionnel signifie être Houellebecq, je préfère renoncer à l'idée de faire carrière. Et devenir un bon marketeur ne m'intéresse pas , vraiment pas du tout. En désespoir de cause je posterai mon roman dans ce grand temple du capitalisme qu'est Amazon. Au moins les choses sont claires, un peu trop pour beaucoup ici sans doute: upload your book, sell it and earn money. Le rêve américain de l'auto-entreprenariat quoi... Ceci dit le nombre de ventes sur Amazon seront fatalement proportionnelles au nombre de (bonnes) étoiles récoltées par ailleurs non ? Leur philosophie pour moi ne se distingue pas fondamentalement de ces marchands de culture qui cherchent à faire un produit emballable et prêt à la vente, parfois bon et avec des qualités certes, mais qui ne sort pas du tout-venant. Tout plein de schémas et de normes parfois des stéréotypes et avec par derrière évidemment l'espoir de faire un succès en librairie : mais ça on peut pas leur reprocher. L'édition est une entreprise non ? Le manque d'originalité pour moi contribue à tuer la culture, donc la littérature. C'est pour cela que les peintres, metteurs en scène de cinéma et théâtre, sculpteurs et plein d'autres essaient à chaque fois de sortir des sentiers battus. À leurs risques et périls bien sûr... Réfléchir trop n'est pas un défaut. Par contre ne pas réfléchir ou trop peu ou de façon incomplète peut conduire à des méprises et à l'auto-flagellation. |
|
|
Nombre de messages : 1140 Âge : 36 Date d'inscription : 13/01/2013 | Pianitza / Effleure du mal Lun 14 Juil 2014 - 13:48 | |
| Shub, tu tombes bien. Je suis en train de lire '' La Conjuration des imbeciles ''. Le heros du livre, Ignatius, me fait beaucoup penser a toi. Je te le conseille vivement |
|
|
Nombre de messages : 4329 Âge : 34 Localisation : Date d'inscription : 23/04/2008 | Kal' / Der grüne Fennek Lun 14 Juil 2014 - 14:48 | |
| Mouais après Shub les éditeurs s'pas le sujet de ce fil.
Aujourd'hui j'ai pas (encore) écrit, je sais pas si je devrai, je reprends mes épreuves de concours demain... mais en même temps je suis seule à l'appart ce soir, et hier j'étais bien lancée sur mon chapitre. Un peu peur de faire du caca stressé à la suite d'une scène plutôt bien, si j'avance pas avant la fin du concours je perds une semaine. Conneries d'emploi du temps. |
|
|
Nombre de messages : 874 Âge : 24 Localisation : Proche d'Edelweiss Pensée du jour : La chair n'est pas vraie, c'est l'âme qui est vraie. La chair est cendre, l'âme est flamme. VH Date d'inscription : 22/12/2013 | Sethi / Double assassiné dans la rue Morgue Lun 14 Juil 2014 - 14:54 | |
| Quand je sens que c'est pourri, j'ai 3 solutions : - Je lis un livre vraiment pourri et je me dis "tu vois c'est pas si mal, Les Mailles Du Règne !" - Je relis mon texte et je relativise. Bon ok, ce passage il est a jeter, mais celui ci, celui la et celui ci ils sont du tonnerre ! - Je demande des avis, je vais lire autre chose (de bien cette fois)... Edit : Je savais pas compter |
|
|
Nombre de messages : 2075 Âge : 33 Localisation : Entre deux eaux. Pensée du jour : ♫ Date d'inscription : 08/01/2011 | @now@n / @n, bête @lph@ Mar 15 Juil 2014 - 10:49 | |
| Ca faisait longtemps qu'un titre de topic ne m'avait pas fait rire comme ça - un éclat franc, net, acérébral, sans méchanceté.
Quand j'écris de la daube, je me pose. Je retiens ma respiration. Puis je plonge dans les dossiers de la honte. ... Après un long hurlement de terreur, je reprends mes esprits et je clame à haute voix : "Voilà comment tu écrivais à dix-sept ans. Regarde la marge de progrès en six ans. Imagine si tu fais la même d'ici tes vingt-neuf ans. Mais pour ça, il faut travailler, alors on y retourne !"
Et j'y retourne. Sachant que ma technique préférée pour "y retourner" consiste à laisser le doigt appuyé sur la touche retour arrière jusqu'à revenir à un matériel exploitable. |
|
|
| |
|
| [Divers] Mon roman est tout pourri, que faire ? | |
|
|
Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
|
|
|