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 Lettre ouverte à ceux qui rêvent d'être édités

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Marc Anciel
   
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Marc Anciel  /  Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre


Shub a écrit:
Il est où le désir d'écrire, le désir tout court ?

Je suis là, je suis là. C'est pour quoi? ^^
http://leguidedelecrivainambitieux.blogspot.fr/
 
Molly
   
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Molly  /  Sang-Chaud Panza


On ne peut nier qu'il y ait des phénomènes de mode. L'édition crée et suit la mode tout à la fois - une sorte de serpent qui se mord la queue. Prendre des risques en publiant un auteur inconnu et original semble tout de même de plus en plus rare chez les éditeurs. Je connais mieux le domaine de la littérature pour ados, et j'ai pu constater que lorsqu'on ne suit pas certains codes bien précis, les éditeurs hésitent à se lancer, même quand ils reconnaissent de réelles qualités à votre travail. Ces tendances sont par exemple : un rythme effréné (des actions/rebondissements incessants), un langage "actuel" (écrire au présent, expressions djeuns, etc.), un message à délivrer utilisable dans les classe de collège, etc.
Et encore, je n'évoque pas ici les romans de Fantasy ultra-clichés, de bit-lit ou de chick-lit, destinés aux "young adults", qu'on trouve chez presque tous les éditeurs et qu'on a l'impression d'avoir lu 100 fois, sans parler des couvertures stéréotypées, vues et revues (et qui pourtant, fonctionnent...). Là, on peut parler de "formatage" sans exagération. C'est un marché (peut-être même juteux). Mais quel intérêt ? S'il faut produire ce genre de daubes pour espérer percer, personnellement je jette l'éponge. Et je m'incline devant ceux qui savent entrer dans le moule. (Ils vivent avec leur temps, eux au moins Wink )

Edit : En fait, ce que publient surtout les éditeurs jeunesse actuellement, ce sont des traductions de l'américain (Hunger games, Divergent, etc.) => zéro prise de risques.

Double édit : peut-on corriger la fôte d'orthographe dans le titre (je suis un peu vieux-jeu) ?
 
Gwenouille
   
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Gwenouille  /  Roland curieux


Citation :

On a tendance à oublier -c'est mon point de vue- que les écrivains qui ont vraiment apporté qq chose à la littérature ont eu des difficultés folles à se faire publier. Faut-il re-citer tous les noms ? Reparler de Rimbaud, Alain Fournier, Proust, Kerouac, Samuel Beckett, Jules Vernes et tellement d'autres? Beckett qui a vendu 130 exemplaires seulement de En Attendant Godot la première année ? Et qui a fini par obtenir le prix Nobel de littérature ? Les éditeurs ont en tête Marguerite Duras qui avec l'amant a fait un des plus gros succès en librairie de tous les temps. Désolé pour les aficionados de Duras ici, mais j'ai pas vraiment apprécié son bouquin.

Si tu pars du principe que y'a que 2 % des personnes qui envoient leur texte qui finissent publiées, alors il est normal que tous ces "génies" (qui font parti des 2%) aient eu du mal à se faire publier. Reste à définir ce que tu entends par "avoir du mal"...
 
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Invité  /  Invité


Marguerite Duras est l'un des plus grands écrivains de l'histoire de la littérature française.
Le Ravissement de Lol V. Stein est un chef-d'oeuvre absolu.
 
Faust Federel
   
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Faust Federel  /  Journal du posteur


Le drame, c'est que se faire éditer est pour la plupart d'entre nous une fin en soi... alors que non.

Aujourd'hui, le tirage moyen qu'un jeune auteur peut espérer pour son premier roman n'excède guère les 1000 exemplaires... Et encore, s'il trouve une édition de taille moyenne, car je connais des petites éditions que ne peuvent ni ne veulent dépasser quelques centaines d'exemplaires en 1er tirage. Un éditeur de SF m'a précisé son tirage moyen : 300... This is Spart... hum... pardon. Ça m'a échappé...

Quelques centaines, c'est pas bézef'. Pas bézef' du tout... Car, parlons sous, oseille, brouzoufs : allez, 500 exemplaires vendus sur un tirage à 1000 (ce qui est déjà pas mal), 18€ le livre grand format TTC, à peu près 15€ HT, 8% de droit d'auteur là-dessus... je vous passe le calcul : 600€...

...

600€

...

Ouais...

Je reviens à ce que je disais tantôt : non, l'écriture, que l'on soit publié ou pas, ne sera rien de plus qu'une activité annexe vis à vis de vraies activités professionnelles... Vous savez, de celles qui vous obligent à vous lever le matin pour aller vous faire chier mais qui, à la fin du mois, vous donne une somme qui remplit votre déficit bancaire... Ouais, c'est de celles-là que je parle...

D'où un choix à faire : en ayant conscience de cela, soit on aime tellement l'écriture qu'on continue, soit on passe à autre chose. Perso, je continue... bon, ok, à la vitesse d'une tortue paralytique mais je continue quand même...

Aussi, inutile de vous mettre la pression : publié auprès d'une petite édition, auto-édité ou blogueur qui met en ligne gratuitement ses écrits, ça ne change pas grand chose, au final. Si vous prenez votre pied à écrire et que vous arrivez à partager ce pied avec d'autres gens (ouais, je sais, l'image est pas top...), c'est déjà bien...
 
Violine
   
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Violine  /  Autostoppeur galactique


[quote="Molly"]On ne peut nier qu'il y ait des phénomènes de mode. L'édition crée et suit la mode tout à la fois - une sorte de serpent qui se mord la queue. Prendre des risques en publiant un auteur inconnu et original semble tout de même de plus en plus rare chez les éditeurs. Je connais mieux le domaine de la littérature pour ados, et j'ai pu constater que lorsqu'on ne suit pas certains codes bien précis, les éditeurs hésitent à se lancer, même quand ils reconnaissent de réelles qualités à votre travail. Ces tendances sont par exemple : un rythme effréné (des actions/rebondissements incessants), un langage "actuel" (écrire au présent, expressions djeuns, etc.), un message à délivrer utilisable dans les classe de collège, etc.
Et encore, je n'évoque pas ici les romans de Fantasy ultra-clichés, de bit-lit ou de chick-lit, destinés aux "young adults", qu'on trouve chez presque tous les éditeurs et qu'on a l'impression d'avoir lu 100 fois, sans parler des couvertures stéréotypées, vues et revues (et qui pourtant, fonctionnent...). Là, on peut parler de "formatage" sans exagération. C'est un marché (peut-être même juteux). Mais quel intérêt ? S'il faut produire ce genre de daubes pour espérer percer, personnellement je jette l'éponge. Et je m'incline devant ceux qui savent entrer dans le moule. (Ils vivent avec leur temps, eux au moins Wink )

Merci du compliment. Je suis touchée.
 
AdL
   
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AdL  /  Tycho l'homoncule


Les oeuvres d'A.Nothomb, Musso ou Lévy sont-elles formatées ? Pas leurs premiers ouvrages bien entendu. Ensuite, le lectorat addict fait le reste et c'est tant mieux pour eux. Le filon est trouvé.
Mais mon premier propos "du pied à l'étrier" reste valable. C'est devenu une usine à écriture qui laisse à désirer (bon, excepté pour Amélie)
 
Molly
   
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Molly  /  Sang-Chaud Panza


Je suis surement allée trop loin, Violine, et je m'en excuse. Le mot "daubes" était exagéré et injuste. Il y a certainement des romans originaux et de qualité, parmi tous ceux qui paraissent dans ces genres littéraires. Mais j'avoue que lorsque j'en feuillette quelques uns en librairie ou bibliothèque, ou quand je lis les chroniques à leur propos (par ex. sur livraddict), j'ai le sentiment de quelque chose d'extrêmement répétitif, qui répond avant tout à l'attente très précise de bon nombre de lecteurs. Après, je redis ce que j'ai dit plus haut : chapeau aux auteurs qui savent correspondre à ces attentes, et tant mieux pour eux s'ils remportent du succès. Il n'y a aucun mépris dans ces propos, mais de l'admiration, au contraire.
 
paty
   
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paty  /  Tapage au bout de la nuit


Je ne comprends pas pourquoi on s'offusque sur le principe commercial des ME et leur formatage. Je trouve ça logique. Une ME est une entreprise qui vise des benefices et outre le coté prétendu altruiste à vouloir faire emerger des nvx auteurs, ils ont besoin de vivre de ces ventes et investissements. Il est donc normalement qu'ils suivent des effets de mode qui soit dit en passant sont générés par les lecteurs. Il est donc logique qu'ils ouvrent plus leur chance à des auteurs qui surfent sur cette mode. L'originalité ne peut faire partie que d'un pourcentage léger car justement il y a cette prise de risque trop aléatoire en terme de bénéfices. Vendre ce qui marche n'est que logique. Je trouve même heureux que depuis quelques années on est plus de chance d'être publié dans ces fameuses ME si fermées avant, même pour des romans rentrant dans une mode.

Les gens qui ne concoivent pas ce statut de l'éditeur ne pourront en effet que se plaindre et se mettre en auto-edition.

Ce qui me fâche plus c'est que ce marché de l'édition deviennent un grand fourre-tout. Je trouve que le formatage est necessaire. Faire un tri sous forme d'exigence de mise en page et orthographe à la soumission de manuscrit est un bien. Avour un CL est un bien. Avoir un correcteur au sein de la ME qui vous guide en tant qu auteur pour s'améliorer est un bien. Sinon qu'avons-nous ? Une ME qui publie des torchons. Et c'est ce qu'on commence à trouver parmi les petites et moyennes ME. Au désespoir de trouver une ME, on oublie l'essentiel : être un auteur intègre avec un minimum de respect pour ceux qui nous lisent. Avoir un editeur mais un livre pourris de fautes, un texte qui aurait pu être bien meilleur sous les conseils d'un vrai editeur, c'est pire que de ne pas être publié.
http://jeunesecrivains.superforum.fr/t36114-creations-infographi
 
Gwenouille
   
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Gwenouille  /  Roland curieux


Sérieux, je n'arriverai jamais à être vraiment fâchée contre une maison d'édition...
S'ils veulent faire payer, ça les regarde. S'ils veulent publier de la mauvaise qualité, ça les regarde... Rien ne nous oblige à acheter. S'il veulent publier du formaté, ça les regarde, rien ne nous oblige à envoyer nos textes...
Ce que je veux dire c'est que je ne comprends pas vraiment comment on peut être agacé qu'ils ne fassent pas ce qu'on voudrait qu'ils fassent... On est personne pour eux. Quand on voit que la plupart des JE ne sont pas prêts à débourser un seul centime pour leur propre livre... pourquoi voulez-vous qu'une maison accepte, sans garantie, de sortir SES sous pour VOTRE livre ?
Ok, les maisons à compte d'auteur, y'a beaucoup à dire, et à redire. Mais je ne comprends pas les auteurs qui pensent qu'il n'est as normal d'investir de l'argent dans son propre travail. Qui pensent que ce qui serait normal, serait que l'autre investisse dans son travail sans garantie, et sans que lui n'ait a fournir plus d'effort que ce qu'il a décidé qu'il fournirait...
Vraiment, ça me dépasse.
Je peux concevoir qu'on n'en ait pas l'envie, mais pas qu'on trouve cela "normal".

Shub > si ton but est de trouver tes lecteurs sans passer par le formatage plus ou moins imposé par une maison d'édition, pourquoi ne pas rendre tes écrits publics ? Puisqu'il s'agit du plaisir d'écrire, et du seul plaisir d'écrire, et d'être lu, pourquoi attendre en retour une quelconque rémunération ? Tu semblais soulever le fait qu'il s'agisse d'un passe-temps...


Dernière édition par Gwenouille le Mer 9 Juil 2014 - 15:19, édité 1 fois
 
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C'est cadeau, c'est pour moi.

 Laughing 
 
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J'ai l'impression qu'ici on juge un système dont on est absent : qui achète, lit des livres régulièrement ? (neufs et contemporains, s'entend)
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


Gwenouille a écrit:


Shub > si ton but est de trouver tes lecteurs sans passer par le formatage plus ou moins imposé par une maison d'édition, pourquoi ne pas rendre tes écrits publics ? Puisqu'il s'agit du plaisir d'écrire, et du seul plaisir d'écrire, et d'être lu, pourquoi attendre en retour une quelconque rémunération ? Tu semblais soulever le fait qu'il s'agisse d'un passe-temps...
Je crois que je vais finir par le faire. Sur Amazon pourquoi pas ? Le capitalisme a incontestablement des avantages!
Je n'ai pas plus confiance en les CL des maisons d'édition (grandes, moyennes ou petites) qu'en un comité de lecture qui serait constitué par mes lecteurs/lectrices et qui m'affubleraient d'une deux voire cinq étoiles si j'ai du bol. Voire zéro et qui cracheraient dessus! Sur Amazon oui! Après tout c'est le risque non ? Écrire représente un risque comme danser, faire de la peinture, monter une pièce de théâtre, faire un film, etc.
Je raffole pas, mais pas du tout de Marguerite Duras et pourtant c'est une des auteures les plus estimées et valorisées de ces 50 dernières années en France. Il y eut une époque où sur les terrasses des bistrots à Paris, tout le monde lisait et commentait et s'extasiait sur elle. Est-ce que je vais le gueuler sur les toits que je raffole pas de ce qu'elle écrit ? Non !
Houellebecq reçoit 300.000 euros d'à valoir pour écrire son prochain roman. Et alors ? Il est ou fut propulsé par les médias et un certain public qui se reconnaît en lui par ce qu'il est "au goût du jour"? Je m'en fous...
 
Lourinki
   
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Gwenouille a écrit:
Sérieux, je n'arriverai jamais à être vraiment fâchée contre une maison d'édition...
S'ils veulent faire payer, ça les regarde. S'ils veulent publier de la mauvaise qualité, ça les regarde... Rien ne nous oblige à acheter. S'il veulent publier du formaté, ça les regarde, rien ne nous oblige à envoyer nos textes...
Ce que je veux dire c'est que je ne comprends pas vraiment comment on peut être agacé qu'ils ne fassent pas ce qu'on voudrait qu'ils fassent... On est personne pour eux. Quand on voit que la plupart des JE ne sont pas prêts à débourser un seul centime pour leur propre livre... pourquoi voulez-vous qu'une maison accepte, sans garantie, de sortir SES sous pour VOTRE livre ?
Ok, les maisons à compte d'auteur, y'a beaucoup à dire, et à redire. Mais je ne comprends pas les auteurs qui pensent qu'il n'est as normal d'investir de l'argent dans son propre travail. Qui pensent que ce qui serait normal, serait que l'autre investisse dans son travail sans garantie, et sans que lui n'ait a fournir plus d'effort que ce qu'il a décidé qu'il fournirait...
Vraiment, ça me dépasse.
Je peux concevoir qu'on n'en ait pas l'envie, mais pas qu'on trouve cela "normal".

C'est aussi "anormal" (bien que je n'aime pas beaucoup ce mot) que de payer un employeur pour qu'il accepte que tu travailles pour lui ! Je sais de quoi je parle : je suis souvent au chômage et toujours dans une situation professionnelle assez instable, je suis donc prête à faire pas mal de concessions pour trouver un travail, mais il y a des limites à ce qu'on peut accepter. Dont le bénévolat, par exemple ; et encore plus mettre de sa poche pour pouvoir travailler. C'est cet aspect-là qui me semble inacceptable dans le principe de l'édition à compte d'auteur, mais bien sûr c'est personnel, il ne s'agit pas de juger !
 
Kylie Ravera
   
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Kylie Ravera  /  Hé ! Makarénine


Faust Federel a écrit:

Aussi, inutile de vous mettre la pression : publié auprès d'une petite édition, auto-édité ou blogueur qui met en ligne gratuitement ses écrits, ça ne change pas grand chose, au final. Si vous prenez votre pied à écrire et que vous arrivez à partager ce pied avec d'autres gens (ouais, je sais, l'image est pas top...), c'est déjà bien...

 I love you 
(Et moi, j'adore l'image  :mrgreen: )

David a écrit:
J'ai l'impression qu'ici on juge un système dont on est absent : qui achète, lit des livres régulièrement ? (neufs et contemporains, s'entend)
J'ai un petit rituel, chaque été. Je vais faire un tour du côté des meilleures ventes pour "palper le marché". L'année dernière, ma moisson ressemblait à ça:

Lettre ouverte à ceux qui rêvent d'être édités - Page 5 Livres10
(Les chaussettes marines, c'est pour signer la photo  What a Face )
Bilan: je n'ai pas détesté La théorie des dominos.
(Attention, hein, je ne dis pas que les autres bouquins sont nuls. Juste pas à mon goût.)
A côté de ça, je peux citer au moins quatre oeuvres publiées hors du circuit classique qui m'ont touchée davantage que ces livres-là. Des oeuvres qui ne sont pas passées entre les mains d'un éditeur mais qui m'ont apporté du plaisir.

Moisson de cette année:
Lettre ouverte à ceux qui rêvent d'être édités - Page 5 Livres11
On verra bien s'il y a plus de trucs en phase avec mes goûts.

Cet exercice permet aussi de voir où se situent nos écrits par rapport au marché. Si la réponse est: "dans une niche", au moins, on sait quoi faire de nos rêves de grandeur  Wink

http://www.kylieravera.fr
 
   
    
                         
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 Lettre ouverte à ceux qui rêvent d'être édités

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