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 fin heureuse ou malheureuse?

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Invité  /  Invité


Que pensez-vous des fins heureuses ?
Elles sont plutôt rares dans la vraie vie, non ? Même quand les choses s’arrangent, les personnes victimes d’un traumatisme gardent, d’une façon ou d’une autre, des séquelles à vie. Un roman, c’est comme ouvrir une petite fenêtre dans l’existence des personnages, pour une durée limitée : il est important de trouver une fin, mais il est tout aussi important de laisser entendre que les personnages vont poursuivre leur vie en privé, même si le lecteur ne peut plus les observer.
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


Bonne observation effectivement sur la "réalité" des choses.
Maintenant, comme quelqu'un me l'a fait observer, lorsqu'on écrit, on peut avoir en tête l'idée d'écrire une suite et là, on est un peu dans le syndrôme "Star Wars" ou "Rambo" ou "La planète des singes", à savoir écrire une fin pour préparer une suite en évitant de clore par une fin trop clairement "Happy End" par exemple, ou le contraire: le héros meurt et c'est terminé.
Ceci dit, le premier "Planète des singes" avec C. Heston est une fable assez métaphysique quelque part qui se suffit à elle-même, fin comprise.
Bon, c'que j'en dis... Si mon premier roman est publié, je pense pas que j'écrirai une suite, non... ahahaha Razz
 
Trikopp
   
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Trikopp  /  ☣ Gifomane ☣


Fisch Ton Kan a écrit:
Il faut aussi noter qu'une fin n'est pas forcément heureuse ou malheureuse. Le raisonnement ne doit pas être binaire.

Tout à fait d'accord !

Ce qui est intéressant, c'est de dépasser le niveau des romans de gare où la fin doit être clairement estampillée comme heureuse ou malheureuse  pour ne pas perturber le lecteur lobotomisé.

Les fins du genre "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants" ; "Bill Smith rengaina son colt et s'en alla goûter aux joies de la famille dans son ranch d'Arizona" ; "Le monde était sauvé et Bondeu pouvait aller rejoindre sa belle blonde Jessica" ; ou encore "La justice avait échoué. L'humanité était perdue" ; "Dans l'ambulance, Mme Williams cessa de lutter, et se laissa envahir par la torpeur de la mort" ; "C'était fini, il n'avait pas pu exprimer son amour  à temps. Claire sorti de l'église au bras de son nouvel époux et ne lui accorda même pas un regard".

Tout cela, c'est du stéréotype qu'il faut savoir bien manier pour se permettre de l'utiliser (souvent pour se moquer justement du stéréotype, ou faire des effets de style).

Mais la plupart des romans (des bons et grands roman) n'ont pas de fin clairement définie comme heureuse ou non. Lorsque le roman a une tonalité générale axée sur la misère (comme chez Zola) il est normal que la fin soit éloignée des "happy end".

Mais prenons cet exemple :
Attention, si vous avez pas lu Thérèse Raquin, ne lisez pas ce passage : je révèle la fin !:

Il faut faire attention à ne pas trop cloisonner ses écrits. Sinon, je rejoins les autres : mets la fin qui te plait  ! :head:
 
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Invité  /  Invité


Perso, j'ai déjà lu plusieurs écrits avec deux fins (dont une alternative). Pourquoi ne pas garder les deux et laisser au lecteur le choix de décider ?  :head: Après, si tu veux vraiment trancher, je dirai comme les autres, c'est un truc que tu dois ressentir, qui doit te sembler logique.
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


Il faut que ça reste cohérent quand même, mais ça c'est évident.

Je suis d'accord avec le choix de laisser le choix et plusieurs possibilités au lecteur, encore faut-il qu'il comprenne pourquoi on lui laisse le choix ! Et que ça corresponde à une intention, si possible profonde...
Sinon il y a toute sorte d'écritures "alternatives" genre "Marelle" de Cortazar où l'on peut lire son livre de 2 voire plusieurs manières différentes mais Cortazar était déjà connu lorsqu'il a écrit ce livre: pas l'oublier. Borgès joue beaucoup avec la temporalité dans ses textes aussi, on sait pas où ça commence dans le temps et où ça finit, on sait pas non plus si le lecteur est l'écrivain de l'histoire ou le narrateur mais ça c'est tout le talent de Borgès d'arriver à faire croire cela.

À partir du moment où on a publié et qu'on est connu(e), on peut se permettre toute sorte de choses mais avant ce stade, c'est une autre histoire si je puis dire...
 
Thomas
   
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Thomas  /  Sang-Chaud Panza


Citation :
À partir du moment où on a publié et qu'on est connu(e), on peut se permettre toute sorte de choses mais avant ce stade, c'est une autre histoire si je puis dire...

Je ne suis pas forcément d'accord. Alors il ne faudrait pas avoir d'audace pour un premier roman ? Je ne vois pas trop ce que tu veux dire.
https://debordements.wordpress.com/
 
Aëmelle
   
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Aëmelle  /  Blanchisseur de campagnes


Je dirais simplement que l'une des deux va/doit ressortir. Je suis sûre que dans ta tête c'est déjà défini, mais tu ne le vois pas car tu aimes les deux.
Peut-être peux-tu te demander quelle fin a été écrite en premier ? Ce sera sûrement la bonne.
Ou alors pourquoi en avoir écrit une deuxième ? C'est que la première ne te satisfaisait pas vraiment...
http://les-virgules-d-aemelle.blog4ever.com
 
Le_conteur
   
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Le_conteur  /  Roberto Bel-Agneau


Je dirais que j'aime une fin inattendue! (quelle soit heureuse ou malheureuse m'importe peu).

un roman, ou le héros trime de malheur en déconvenue et qui meurt à la fin est ... presque trop facile!
ou un roman ou le gars perd un œil, puis un  bars et une jambe, mais va satelliser le méchant...

par contre, le héros qui va de galère en galère et qui se laisse manipuler pour à la fin renverser la table, voila qui pousse l'auteur à bien mener son affaire!
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


Thomas a écrit:
Citation :
À partir du moment où on a publié et qu'on est connu(e), on peut se permettre toute sorte de choses mais avant ce stade, c'est une autre histoire si je puis dire...

Je ne suis pas forcément d'accord. Alors il ne faudrait pas avoir d'audace pour un premier roman ? Je ne vois pas trop ce que tu veux dire.

Non  il s'agit pas de ça. Disons que comme dit une amie, les gens qui se font éditer la plupart du temps proviennent de familles de lecteurs/lectrices ou sont dans le milieu éditorial : des fois par la ou leur famille. Ou ils ont travaillé dans ce milieu...
Je me rends compte après mes premiers envois aux éditeurs qu'il est avant tout très important de connaître les normes d'un roman, ce qui fait qu'il sera lu jusqu'au bout et "éventuellement" publié.
Si on sort du cadre trop vite ou inopportunément, ça peut être un motif de rejet de la part des éditeurs: c'est tout. Tout dépend comment on le fait et on s'y prend bien entendu!

Maintenant, ça n'est pas une raison pour ne pas écrire comme on veut et envisager des fins, des milieux ou des débuts et/ou péripéties comme on le souhaite!
 
Marc Anciel
   
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Marc Anciel  /  Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre


Sinon, il y a aussi la possibilité de laisser le lecteur s'imaginer la fin qu'il veut. Une fin ouverte, en somme, qui se termine sur un élément de suspens.
On peut aussi faire cohabiter les deux fins. Par exemple, le lecteur assiste à une fin heureuse avant de se rendre compte que ce n'est que le rêve d'un personnage, et qu'en réalité... (ceci est une fin ouverte) A l'inverse, tu peux raconter les angoisses de ton personnage qui s'attend à une fin horrible, alors qu'en réalité...
Il y a aussi la fin mi figue, mi raisin. Le personnage survit, mais se retrouve avec les deux jambes amputées. Le soldat revient de la guerre, vivant et entier, mais sa dulcinée s'est suicidée en le croyant mort. Ou alors il en revient totalement changé, et pas en bien...
Perso, j'aime pas le manichéisme: les gentils, les méchants, les fins heureuses, les fins tragiques... J'aime la nuance, la complexité, la surprise.
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gilles
   
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gilles  /  Autostoppeur galactique


Je pense que c'est de la responsabilté de l'auteur de choisir la fin. On ne peut pas laisser cette responsabilité au lecteur.

Une fin heureuse peut être représentée par l'acte de courage du héros un peu lache mais sympa qui va se résoudre à assassiner toute son horrible famille.

Bravo, il a réussi à fendre l'armure et la tête de ses parents.
http://www.hancotte.com
 
Raphaël Thomas
   
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   Pensée du jour  :  envoi de mon premier roman aux éditeurs. Que de stress à attendre !!!
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Raphaël Thomas  /  Tycho l'homoncule


Je pense que c'est aussi une question de point de vue d'un roman.

- Est ce qu'on est quelqu'un de très "conservateur" et n'avoir qu'une fin heureuse bien claire ou une fin malheureuse elle aussi bien définie ?
- Ou est ce que l'on adopte une approche plus tournée vers l'évolution de la structure du roman dans le sens où la fin n'est pas une question d'état (un personnage est mort/en vie, la société finie comme ci ou comme ça ...) mais plutôt de réflexion, d'idée ?  

Parce que cette question rejoint aussi la question du : à quoi ça sert de faire un roman/film si le personnage principal à la fin meurt et qu'il ne résout rien ? (et pourtant je pense que c'est une idée à exploiter)

Car moi je n'y vois pas comme une fin stupide et inutile bien au contraire, je pense que ça peut véhiculer encore d'autres idées comme l'inéluctable, la fatalité etc.

C'est pour ça que je trouve que ceux qui veulent à tout prix savoir s'il faut une fin heureuse ou malheureuse pour leur roman ne se posent pas forcément la bonne question Wink
 
Kamandi
   
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Kamandi  /  Gloire de son pair


J'aime beaucoup l'idée de laisser une fin "ouverte", je trouve que cela permet au lecteur/spectateur de s'impliquer dans l'histoire et la vie des personnages. Et puis, dans la vraie vie, il n'y a a jamais de fin, à part la mort, et encore, la vie continue pour les autres...

De ce fait je trouve tjrs un peu abérrant de voir de grandes saga comme le SDA ou SW dans lesquels on veut nous faire croire qu'après avoir vécu des dizaines de péripéties extraordinaires les différents protagonistes finissent par se ranger pour vivre une vie terne et routinière.
 
amnao
   
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amnao  /  Autostoppeur galactique


J'irai plus dans le sens de First, Faust et Marc Anciel...
J'opte plutôt pour une fin qui fera "réfléchir" le lecteur à la fin du roman.

Mais bon, en même temps ça dépend de comment le roman est écrit. Toi seule peut décider de la fin qui convient réellement.
http://www.naomi-ajavon.com/
 
Mélisande
   
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Mélisande  /  Petit chose


Bonjour à tous.

Oui, la plus cohérente, comme tout le monde suggère.
Néanmoins: j'ai déjà vu dans un bouquin de Serge Dalens (La tâche de vin, je crois) une fin heureuse, une page de garde, puis une autre fin, malheureuse. Et les deux marchent très bien.

Je suis assez d'accord avec les deux remarques précédentes, rien de tel qu'une fin ambigüe, le genre de fin où l'on n'est tout proche du but, mais il y a un mais, quelque chose d'inaccessible. C'est comme en musique, plutôt que de finir sur un accord majeur ou mineur, il faut souvent rajouter un petit quelque chose, une 7e par exemple.

J'ai du mal avec les happy ends à la Walt Disney (ou Harry Potter !). Quitte à vraiment trancher entre les deux, je prendrais plutôt une fin très triste, mais c'est un avis strictement personnel.
 
   
    
                         
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