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| | [Univers] Quels sont les pires clichés d'un roman d'amour | |
| | Nombre de messages : 2944 Âge : 120 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Sam 13 Sep 2014 - 7:54 | |
| - Citation :
- Des pédés post féministes qui nous ressemblent, à nous les machistes????
Oui en gros c'est cela. Le problème c'est ou ce sont ces schémas qui nous encombrent je trouve. Je suis pas opposé à la confusion des genres. La confusion des sentiments se produit dans la réalité et c'est cela qui est intéressant dans le cinéma et la littérature. Dans la réalité on fait ce qu'on veut: si des femmes craquent pour Brad Pitt ou Georges Clooney, que des hommes craquent pour Nabilla, oui !! Ils ou elles font ce qu'ils veulent:c'est clair. John Irving raconte comment il mène de front à l'université une carrière de lutteur et une histoire avec un transsexuel ex-lutteur devenu bibliothécaire dans une petite ville de Nouvelle-Angleterre: je trouve ça savoureux. Avec son grand-père spécialisé dans des rôles de femmes dans Shakespeare, travesti sur scène mais pas à la ville... Savoureux, loin des clichés. Tout l'intérêt de ce roman je trouve. ( À moi bien des personnages) Sinon on écrit ou on lit quoi ? Des romances à 3 balles à l'eau de rose ? Suis pas contre mais je trouve ça vraiment pas intéressant, dans les domaines artistiques j'entends. Chez des romanciers (es) comme Guy des Cars ou Musso, c'est une technique ou une recette pour des romans à succès mais moi je trouve cela vraiment pas intéressant. J'ai le droit non ? Maintenant on vit sa vie qui peut être loin de cette "confusion des genres". |
| | | Invité / Invité Sam 13 Sep 2014 - 10:39 | |
| Ah ouais, ça explique tout, ça. Shub disait, en page précédente : "Fatiguant!! Essayer de codifier et analyser ces choses-là ? Fatiguant! Les hommes qui vous ressemblent ou les femmes qui nous ressemblent c'est quoi ? Des gouines ou des pédés en interchangeant les sexes ? Flute, encore tous ces schémas, soit machistes soit post-néo-féministes nouvelle version ? En gros c'est manquer l'essentiel qui n'est pas codifiable..." Il est assez amusant de voir qu'un type qui se prétend féru de psychanalyse refuse d' "analyser ces choses-là". Ensuite, l'histoire des ressemblances, c'était, selon les autres intervenant(e)s, beaucoup plus terre à terre : Mlle A cherchant un M. B qui, comme elle, aimerait les spaghetti, la vie à la campagne et le cinéma de Bergman ou de Kurozawa (ce sont juste des illustrations, s'pas ?) ; la conclusion quasi unanime étant, pour résumer, un tel couple doit très vite s'ennuyer. Ce qui peut parfaitement être, d'ailleurs, le sujet d'un roman d'amour, éventuellement à 3 balles à l'eau de rose, car il semblerait que ce soit la seule littérature à la portée de nos intellects de piafs. Mais dans ce cas, il faudrait éviter le lexique incluant "pédés", "gouines"... susceptible de déclencher l'ire d'une ligue bien-pensante quelconque. Ce n'est pas poli, ça, Shub. Et totalement déplacé puisque personne, à part toi, n'avait encore évoqué les amours transgenres (toute une littérature à écrire, d'ailleurs, pas forcément plus facile ni exempte de lieux communs). Bref, comme d'habitude, Shub a lu en diagonale, sans lunettes, et traite ses coforumeurs (-meuses) de niais(e)s incompétent(e)s en leur assénant ses références douteuses. Au lieu de passer son chemin en silence... PS : Quelqu'un ici connaît-il encore Guy des Cars ? Non ? Bonne nouvelle : il y a quand même une justice en littérature, la très mauvaise disparaît des mémoires.
Dernière édition par Héliotrope le Sam 13 Sep 2014 - 12:16, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 2374 Âge : 29 Localisation : Strasbourg toujours Date d'inscription : 23/11/2013 | Trikopp / ☣ Gifomane ☣ Sam 13 Sep 2014 - 10:55 | |
| Hélio + 1 ! Tu as été plus rapide que moi, et sans doute plus pratique. J'ai bien un roman de GdC qui doit trainer dans ma bibliothèque, ce nom me dit quelque chose. Je ne l'ai jamais ouvert. Suite à ton commentaire, je vais pouvoir le brûler sans regret ! |
| | | Invité / Invité Sam 13 Sep 2014 - 11:10 | |
| GdC (#CdG !) était, au milieu du siècle dernier, un énôrme succès de librairie. Littérature pour dame pas trop exigeante, destinée à faire pleurer dans les chaumières et à filer le frisson aux ménagères de sept à soixante-dix-sept ans. De la daube. Dans le meilleur des cas, on t'en disait "au moins, il n'y a pas de fautes d'orthographe". Titres édifiants : La Tueuse, La Maudite... tu vois le genre ? A lire, peut-être, pour repérer les gros clichés et les grosses ficelles... |
| | Nombre de messages : 2374 Âge : 29 Localisation : Strasbourg toujours Date d'inscription : 23/11/2013 | Trikopp / ☣ Gifomane ☣ Sam 13 Sep 2014 - 11:14 | |
| Ah, tout à fait, je vois ; c'est "La maudite" que j'ai, je crois. Vite, une allumette ! En tout cas, Shub va être content. Maintenant que tu as répondu de manière concise et précise à ses posts décousus et malveillants, il va pouvoir se lancer dans une de ces adorables polémiques factices dont il est si friand (alors que nous ne sommes même pas dans l'Agora). |
| | Nombre de messages : 2944 Âge : 120 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Sam 13 Sep 2014 - 13:02 | |
| Ça y est je suis maudit! Le chœur des dames bienveillantes et bien éduquées sur ce forum m'a exclu!!! Bouh, je vais pleurer. Non je vais me faire un tisane. Posts malveillants ? Faudrait voir de quoi on parle: la calomnie ça passe pas sauf quand on attaque qq personnellement ce que je me suis bien gardé de faire. Ah bon les termes de gouines et pédés sont exclus d'une quelconque voire de toute rhétorique ? Il y eut un temps où c'était la seule façon de proclamer une identité sexuelle "dérangeante". Se proclamer gouines ou pédés: ça choquait le bourgeois gaulliste ou giscard-d-estainiste. Pourtant, mon beauf de voisin n'arrêtait pas de les condamner et les insulter ou se servir de ces termes comme insultes: ça menaçait l'ordre moral bourgeois, même chez les ouvriers parfois. Soyons honnêtes: moi qui ai vécu les années 70 où ces termes de "gouines" et pédés étaient des insultes mortelles, ça a quasiment disparu heureusement. Il y a eu un groupe qui s'appelaient les "gouines rouges" dans les années 68, des homosexuelles communistes. Les vilaines!!!
Oula de quoi parle-t-il ce shub ? Nous sommes tous (et surtout toutes) des bien pensants et pensantes. |
| | | Invité / Invité Sam 13 Sep 2014 - 13:30 | |
| Bien. Une fois de plus, Shub, tu pourris un sujet, juste parce qu'il n'a pas l'heur de te plaire, qu'il n'est pas à la hauteur de ton brillant intellect et de ton immense culture. Quelques personnes tentaient d'identifier "les pires clichés d'un roman d'amour" ; on ne peut pas dire que tu aies apporté quoi que ce soit de constructif ou d'un peu intéressant à cette tentative parfaitement légitime. Ton énergie serait probablement mieux utilisée à la promotion de ton bouquin, non ? Cela étant dit, on peut peut-être poursuivre la conversation tranquillement entre personnes concernées de bonne volonté. Ou verrouiller le sujet si Bella considère qu'elle a reçu assez de réponses utiles (juste un MP, Bella, et je clos). (Trikopp, j'ignorais que ton joli nez rouge cachait une dame bienveillante et bien éduquée ! ) |
| | Nombre de messages : 569 Âge : 41 Localisation : Dans le train Pensée du jour : Cisgenre neurotypique Date d'inscription : 11/09/2014 | Joliet / Du beau, du bon, du bonnet C Sam 13 Sep 2014 - 13:47 | |
| Ben moi je voulais juste dire qu'il me semble que vous avez oublié un cliché:
Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants.
Sans vouloir stériliser les protagonistes ni interdire la robe de princesse, on peut arrêter l'histoire avant non? D'autant que bon, de nos jours, sans vouloir recréer un débat, les liens sacrés du mariage ... blablabla ... y'en a de plus en plus qui s'en passent. Alors c'est bien mignon tout ça mais il serait temps de s'en passer, non? |
| | Nombre de messages : 514 Âge : 31 Localisation : Ma femme mon fils et mon domaine Pensée du jour : It's time to make yourself proud and everyone else a little nervous Date d'inscription : 28/07/2014 | Diomède / adopteunnouveau.com Sam 13 Sep 2014 - 13:57 | |
| - Joliet a écrit:
- Ben moi je voulais juste dire qu'il me semble que vous avez oublié un cliché:
Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants.
Sans vouloir stériliser les protagonistes ni interdire la robe de princesse, on peut arrêter l'histoire avant non? Justement je trouverais intéressant d'aller au delà de cette phrase, plutôt que de s'arrêter avant... Et avec les enfants, comme ça se passe ? Le plus dur reste à venir, non ? La vie de couple dans la vie de famille, ça peut être chouette à explorer, peut-être. Ou la vie amoureuse lorsqu'on a des enfants à charge... Je lis pas de romans d'amour donc je sais pas ce que ça pourrait donner, si ça suivrait les codes qui plaisent aux amateurs du genre... Mais pourquoi pas, au lieu de suspendre l'histoire avant, la commencer au moment où le couple est éprouvé, doit se transformer, évoluer, se remettre e question... |
| | | Invité / Invité Sam 13 Sep 2014 - 13:57 | |
| - Héliotrope a écrit:
- Mais dans ce cas, il faudrait éviter le lexique incluant "pédés", "gouines"... susceptible de déclencher l'ire d'une ligue bien-pensante quelconque.
Non, ça me choque autant que les propros de shub. Bon j'déconne hein, rien me choque, mais faudrait jamais résonner comme ça. C'est le meilleur moyen pour entrer dans le clivage et le communautarisme, s'autocensurer, éviter certains termes sous prétexte d'attaques judiciaires, de représailles ou de quoi que ce soit d'autres c'est quand même une preuve fondamentale du manque d'acceptation de sa condition morale ou sociale. Mais bon on est pas là pour parler de ça. Et pour en revenir au cliché de l'amour, zêtes quand même la preuve – ouaip un aut' fois fondamentale – que y'a rien de plus cliché dans l'amour que des gonzes qui se demande pourquoi et qu'est ce qui fait que l'amour est cliché. Mais ça on y attache pas attention, parce-qu'on par définition, se rendre compte qu'on est cliché à débattre du cliché, ça reviendrait à rendre caduque la question de base. Le pire cliché du roman d'amour il est bien là, le type ou la nana qui veut pas, qui peut pas, qui attends pas, qui espère pas... l'amour. Y'a qu'à voir tout les perso de com' romantique, y'a que de ça. En même ça relève de l'intrigue de savoir comment y va faire ou elle, pour lui mettre la bague au doigts. Ça c'est over cliché. Mais tout le monde semble l'accepter parce-que c'est le principe même de l'intrigue, souvent l'élément perturbateur même. 'solé, j'ai écrit ça en deux deux, Paris à fait match nul, j'ai le moral dans les chaussettes et pas les idées claires... rennes! Quand même ! |
| | | Invité / Invité Sam 13 Sep 2014 - 14:10 | |
| Je ne crois pas avoir écrit quelque part que j'étais cliente des romans d'amour ; ils me feraient plutôt prendre la fuite, parce que, justement, ils me semblent un peu empêtrés dans des conventions stylistiques comme scénaristiques. Tenter de sortir de ses us et coutumes me paraît donc parfaitement honorable. Mais je crois bien que les termes grossiers sont généralement exclus de ce genre littéraire là. Comme les enfants, d'ailleurs (message de Diomède). Que je sache. Selon ma maigre culture dans ce domaine. C'est tout. |
| | Nombre de messages : 175 Âge : 34 Date d'inscription : 03/09/2014 | Cygfa / Tycho l'homoncule Sam 13 Sep 2014 - 14:14 | |
| - Citation :
- Y'a qu'à voir tout les perso de com' romantique, y'a que de ça. En même ça relève de l'intrigue de savoir comment y va faire ou elle, pour lui mettre la bague au doigts. Ça c'est over cliché.
A mon sens, c'est avant tout un cliché très américain. Enfin comme on est baigné dans cet univers via les séries et les livres, c'est "normal" de se faire influencer, même sans s'en rendre compte. Mais franchement, l'attente et l'espoir d'un joli mariage à la clef d'une histoire d'amour, c'est hyper "US", leur société fonctionne comme ça (par ex, avec les rendez-vous codifiés... pas de sexe avant le troisième soir, oulala !), alors que la nôtre ne répond pas à la même structure. Mais on commence à se faire bouffer, il suffit de voir l'émission de TF1 sur les mariages, là. On veut nous faire consommer du bonheur tout rose ! Bref et donc, moi aussi ça m'énerve vraiment beaucoup que le mariage soit une fin en soi dans une intrigue. Bon sang, un mariage n'est pas forcément la conclusion idéale d'une histoire d'amour, dans la fiction comme dans la vraie vie... Mais c'est une autre histoire. |
| | Nombre de messages : 569 Âge : 41 Localisation : Dans le train Pensée du jour : Cisgenre neurotypique Date d'inscription : 11/09/2014 | Joliet / Du beau, du bon, du bonnet C Sam 13 Sep 2014 - 14:30 | |
| Ah de bon romans à préparer... "L'amour à l'épreuve de l'épisio", "L'amour fait ses dents", "L'amour avec un parent d'élève"...
Parce que oui, dans la plupart des romans que j'ai pu lire, les deux protagonistes sont célibataires, alors que, sans faire l'apologie de l'adultère, la vie est peuplé de couple qui se sont formé alors que l'une ou l'autre des parties était déjà en couple.
Et un autre truc, ils sont toujours jeunes, alors pourquoi une romance de maison de retraite? Bon je concède que les scènes d'amour mâtinées d'arthrite et de viagra ça fait pas rêver, mais dans une "romance" on peut tout à fait s'en passer. |
| | | Invité / Invité Sam 13 Sep 2014 - 14:38 | |
| - Héliotrope a écrit:
parce que, justement, ils me semblent un peu empêtrés dans des conventions stylistiques comme scénaristiques. . Ah oui vrai ça, mais c'est le problème de la littérature – j'exulte – en général. D'jà y'a peu d'écrivains qu'ont une once de style et s'ils venaient à en mettre, du style, l'histoire passerait au second plan, la maison d'édition reverrait sa com' – on vend pas du Céline comme du Levy – et les nanas et les ménagères des sondages ifop et sofrès achèterait pas ou moins — convention chronique du milieu de l'édition. Le lecteur veut du cliché, c'est con mais c'est vendeur. L'histoire d'amour qui finit bien, le mec romantique qui sort pas une insulte lorsqu'il parle, fin bref, tout ça... et ça fait que on s'engage dans des conventions à la noix, croyant que tout le monde attend les mêmes choses. Cercle vicieux qui tend à créer la stagnation de la littérature. - Cygfa a écrit:
- Bon sang, un mariage n'est pas forcément la conclusion idéale d'une histoire d'amour, dans la fiction comme dans la vraie vie.
En termes de statistiques, si. Mais c'est vrai que la société actuelle tend à se diriger vers des moyens subsidiaires comme le pacs ou le concubinage, mais ça ferait moins classe. Et puis si on voulait être réaliste et pas faire cliché, les enfants se feraient hors-mariage, seraient solos et pas 18, et au bout de 7 ans y'aurait divorce et une famille recomposée. Je passe sur les stats au niveau des infidélités, des thérapies de couple et des familles mono-parentale... Finir un roman sur : Et finalement elle se maria, eu 1 enfant, divorça 4 ans plus tard pour élever son gosse seule et rencontrer à 45 Jean-pierre, l'homme de sa vie sur meetic. Ça sonnerait moins classe. |
| | | Invité / Invité Sam 13 Sep 2014 - 14:40 | |
| Judas, tu tiens le sujet de ta prochaine saga ! n'oublie ni la maison de retraite ni l'incinération |
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