[Univers] Quels sont les pires clichés d'un roman d'amour
Nombre de messages : 652 Âge : 46 Localisation : Montréal, Québec Pensée du jour : " Dont let yours dreams just be a dreams" Date d'inscription : 29/01/2014
Lady Bella/ Hé ! Makarénine Ven 28 Fév 2014 - 4:34
J'essaye d'évité les clichés dans mon histoire mais j'avoue que c'est pas facile!
Nombre de messages : 652 Âge : 46 Localisation : Montréal, Québec Pensée du jour : " Dont let yours dreams just be a dreams" Date d'inscription : 29/01/2014
Lady Bella/ Hé ! Makarénine Sam 1 Mar 2014 - 4:49
Ouais, c'est vrai mais que voulez vous c'est le raccourci de mon adresse e-mail. disons que j'ai pas trop d'imagination quand il s'agit de choisir un pseudo!
Nombre de messages : 263 Âge : 44 Localisation : Quelque part dans l'univers Pensée du jour : Est-ce que j'ai bien fermé la porte? Date d'inscription : 29/12/2013
Plumedecorbeau/ Autostoppeur galactique Sam 1 Mar 2014 - 8:33
Je pense que n'importe quel sujet peut être cliché, en littérature beaucoup de choses ont déjà été explorées. Mon conseil pourrait être de Commencer par analyser ce que l'on connait de l'amour, l'expérience personnelle que l'on en a. Pour moi, le probleme d'un grand nombre d'histoire à l'eau de rose, c'est que le déroulement de l'histoire a un côté presque... Mécanique. On s'aime, on se titille, on fait l'amour, on se lance des tirades passionnées, mais on y croit pas une seule seconde. Parfois, l'amour ne s'impose pas de lui-meme, il est parfois là sans qu'on le sache. Déjà, essais par exemple de surprendre le lecteur. Souvent, on sait dès le début de l'histoire que les protagonistes vont se mettre ensemble. Le coup de la jeune fille rebelle mais fragile, oublies. Le beau ténébreux aussi. Et la première fois, sublime et inoubliable, oublies aussi : dans la vraie vie, les deux roucoulants sont hésitants, mal à l'aise, un peu maladroit. Je ne sais pas si tu as vu me film "Don Jon" mais je te le conseille, il traite très bien le sujet.
Nombre de messages : 474 Âge : 41 Date d'inscription : 11/09/2012
Pêche Melba/ Pour qui sonne Lestat Sam 1 Mar 2014 - 9:15
Gribouilleuse a écrit:
dans la vraie vie, les deux roucoulants sont hésitants, mal à l'aise, un peu maladroit.
Cliché aussi !
Nombre de messages : 263 Âge : 44 Localisation : Quelque part dans l'univers Pensée du jour : Est-ce que j'ai bien fermé la porte? Date d'inscription : 29/12/2013
Plumedecorbeau/ Autostoppeur galactique Sam 1 Mar 2014 - 9:46
Pêche Melba a écrit:
Gribouilleuse a écrit:
dans la vraie vie, les deux roucoulants sont hésitants, mal à l'aise, un peu maladroit.
Cliché aussi !
Ah bon? Je ne savais pas qu'on savait tout faire dès le début.
Nombre de messages : 474 Âge : 41 Date d'inscription : 11/09/2012
Pêche Melba/ Pour qui sonne Lestat Sam 1 Mar 2014 - 10:40
Roucoulants = cliché (ça peut se passer après la kermesse du village du samedi soir quand la fille de quinze ans un peu saoule décide de suivre le fils du maire) Hésitants et mal à l'aise = cliché (la virginité, dans certains milieux et contextes, peut tout à fait représenter un poids dont il faut se débarrasser. On n'imagine pas le nombre d'ados qui ont un accès régulier à la pornographie et qui pensent que les choses se passent vraiment comme ça, alors surpris le jour J ok, désabusés peut-être, mais hésitants, pas nécessairement...) Maladroit = ça dépend ce que l'on met dans ce terme, généralement dans certains textes ça se résume à bloquer sur la fermeture d'un jean.
Mon intervention visait juste à préciser que cliché du jeune couple dégoulinant d'amour qui se découvre à tâtons en est bien un. D'un point de vue littéraire, et c'est mon avis, ça donne souvent des passages à mourir d'ennui.
Nombre de messages : 263 Âge : 44 Localisation : Quelque part dans l'univers Pensée du jour : Est-ce que j'ai bien fermé la porte? Date d'inscription : 29/12/2013
Plumedecorbeau/ Autostoppeur galactique Sam 1 Mar 2014 - 11:05
Ça dépend, tu n'as pas tort dans le sens où toute première fois est unique. Le cliché que je préférais prévenir, c'etait celui que l'on voit dans la plupart des films, où dans certaines daubes comme Twilight, où tout se fait tout naturellement comme si les deux protagonistes avaient déjà de l'expérience derrière. Ça ne fait pas réel, c'est ennuyeux... Ensuite, il y a bien sûr plein de manières de parler de ça. Mais en ce qui concerne la pornographie : entre se rincer l'oeil sur un écran et passer à l'acte, il y a un grand pas à franchir. Plus ou moins facile selon les individus
Nombre de messages : 106 Âge : 56 Localisation : Paris Date d'inscription : 04/05/2013
Marionde/ Barge de Radetzky Sam 1 Mar 2014 - 11:51
Le cliché qui m'agace particulièrement, c'est celui de la jeune (et belle, évidemment, et mince) naïve qui va rencontrer l'Homme, ténébreux, un brin maléfique et mystérieux, qui va la déniaiser, sur tous les plans. On retrouve ça jusque dans les 50 nuances de Grey et consorts. Le mythe de la belle a initier, mon dieu que ça me gave ! Surtout si c'est pour la montrer encore plus soumise que soumise dans des jeux sm. Elle est déjà naïve (et belle, et mince, et angélique) mais en plus on va la soumettre, la dresser. Oh ! My god ! On aurait du abandonner ça après Sade !
Le cliché stylistique le plus éculé, peut-être, que j'ai retrouvé jusque sous la plume d'Alice Ferney : les longues jambes fuselées. Pffff.... Toutes les femmes de roman ont de "longues jambes fuselées".
Nombre de messages : 269 Âge : 43 Date d'inscription : 24/08/2013
Violine/ Autostoppeur galactique Mar 4 Mar 2014 - 20:57
D'accord avec Marionde : la jeune débutante naïve, c'est affligeant. Putain mais les féministes doivent dégobiller sévère quand elles lisent 50 nuances de Grey ! Déjà que moi, j'ai du mal !
Rien à voir mais il y a aussi le cliché de la silhouette dans le soleil couchant, le coup du "je m'abandonnai soudainement contre son torse viril, muée par une impulsion charnelle blablabla", le truc des longs cils, et je trouve que souvent, on a affaire à des héroïnes parfaites ou alors à des meufs rondelettes au charme fou.
Nombre de messages : 263 Âge : 44 Localisation : Quelque part dans l'univers Pensée du jour : Est-ce que j'ai bien fermé la porte? Date d'inscription : 29/12/2013
Plumedecorbeau/ Autostoppeur galactique Mar 4 Mar 2014 - 21:02
Violine a écrit:
D'accord avec Marionde : la jeune débutante naïve, c'est affligeant. Putain mais les féministes doivent dégobiller sévère quand elles lisent 50 nuances de Grey ! Déjà que moi, j'ai du mal !
Rien à voir mais il y a aussi le cliché de la silhouette dans le soleil couchant, le coup du "je m'abandonnai soudainement contre son torse viril, muée par une impulsion charnelle blablabla", le truc des longs cils, et je trouve que souvent, on a affaire à des héroïnes parfaites ou alors à des meufs rondelettes au charme fou.
C'est sûr,le feminisme en prend un coup à chaque fois. Le pire c'est que le public majoritaire de ces romans, ce sont justement des femmes. Il y en a manifestement que la domination masculine ne gêne pas.
Nombre de messages : 78 Âge : 30 Localisation : Capitale de la gastronomie. Date d'inscription : 24/02/2014
Fair Beggar/ Pippin le Bref Mar 4 Mar 2014 - 22:16
... bah oui... mais dans 50 Nuances, y'a aussi le fait que la femme elle ait des pulsions sexuelles (je crois, j'l'ai pas lu). Et ça, c'est un fort progrès déjà qu'on le reconnaisse. Et puis, "la féministe" elle ne devrait pas être obligée de faire de la discrimination positive en préférant la non-domination au lit à la domination, envers et contre tout. Il faudrait dans le plus joli des mondes, que l'on ait le choix, et que si certaines femmes, comme l'héroïne de ce roman, préfère qu'on les fesse, on les laisse se faire fesser en paix sans crier au machisme. Si c'est ce qui me satisfait, il est parfaitement possible que ça ne transparaisse nulle part dans le poste qui est le mien (obtenu grâce à mes compétences), ou dans le fait que la société me trouve de par ma nature (oh, la belle illusion) plus encline à aimer ou pas le rose et les légos nuls.
Je n'ai rien lu de machiste chez Sade non plus. La Philosophie dans le boudoir aurait pu avoir pour but d'éduquer "un jeune homme vierge fort bien doté par la nature mais dont on devait affiner l'esprit". Puisque chez Sade c'est cela. Un apprentissage évidemment d'ordre... pratique... mais surtout, des raisons qui poussent ses libertins à rejeter la morale. (Mauvaises à mon sens, mais bon ça, ce n'est pas le propos.)
Quant au sujet, le pire des clichés est à mon sens de s'enchaîner à une vision très classique du couple, avec un amour unique, une relation un jour transcendentalement différente des autres. Et surtout de taire toutes ces autres qui ont précédées autrement que pour dire "c'est vachement mieux" ou "ils pensaient ne jamais plus aimer". Ils sont moins nombreux à parler de choix, de décision commune, un jour, de deux personnes s'entendant de telle sorte qu'elles savent qu'il sera possible de discuter si un désaccord arrivait, qui éprouvent une tendresse certaine envers l'autre, mais qui ne savent pas ce que l'on entend d'autre par amour que "passion qui finira par s'éteindre parce que bordel, ça n'existe pas un machin qui dure d'aussi fort" et qui du coup le redéfinisse avant de l'utiliser. Mais je dois avouer ne pas lire beaucoup de romans d'amour. (:
Nombre de messages : 269 Âge : 43 Date d'inscription : 24/08/2013
Violine/ Autostoppeur galactique Mar 4 Mar 2014 - 22:21
Attends, au XXIème siècle c'est louable de reconnaître qu'une femme ait des pulsions sexuelles ? On le reconnaissait déjà au Moyen-Age, dans les farces, par exemple, et de tout temps de toute façon, dans des écrits plus ou moins populaires. Ce n'est pas du progrès, ça, c'est du tout normal.
Le cliché n'est pas l'inclination au masochisme mais la niaiserie effarante de l'héroïne qui est d'une bêtise sans nom alors qu'elle a une vingtaine d'années !
Nombre de messages : 6087 Âge : 35 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010
QuillQueen/ Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Mar 4 Mar 2014 - 22:22
désolé mais... fallait la sortir...
Nombre de messages : 554 Âge : 28 Localisation : Devant mon ordi 8) Pensée du jour : Mouton + Lion + Ours = Mouliours Date d'inscription : 20/05/2012
Ars/ Gloire de son pair Mar 4 Mar 2014 - 23:24
Même sans en lire beaucoup, de ces romans, je vois quand même un certain nombre de clichés qui me tapent sur les nerfs...
Pour les anglophones, le site "tvtropes" contient pas mal d'explications sur les clichés en tout genre (à mon avis beaucoup ici doivent le connaître), et certains pages sont dédiées aux clichés des histoires d'amour. Plus particulièrement : Love Interests et Love Tropes.
Ce qui m'énerve particulièrement et qui est à mes yeux le pire cliché... Disons que je lis beaucoup de littérature de l'imaginaire alors mes exemples ne s'appliquent pas tous à une histoire réaliste. Et il y'en a qui sont surtout abondants dans les fanfictions et fictions originales postées sur le net, et moins dans les oeuvres publiées.
1. "J'ai toujours considéré ton espèce comme du gibier mais tu m'as fait ouvrir les yeux". Et moi les vampires, je vous zieute très fort. Très sérieusement, est-ce que vous sortiriez avec une vache si vous vous compreniez ? De la même façon on voit souvent des romans dans lesquels la fille (souvent humaine) intéresse soudain un garçon d'une autre espèce souvent considérée comme supérieure à l'espèce humaine. A mon humble avis si quelqu'un passe toute son existence à écouter le même refrain, "les humains sont une espèce inférieure", c'est pas parce que les humains lui ressemblent qu'il va en tomber amoureux. Y'a comme une barrière psychologique (c'est un peu très extrême, mais au niveau culturel il y aurait une barrière éthique comme celle que soulève la zoophilie).
2. Le schéma classique de la fille qui fuit le garçon (de préférence ténébreux et autoritaire) puis finit par lui tomber dans les bras parce qu'en fait "il est le seul à la comprendre/lui faire ressentir de telles choses/autre truc niais".
3. Le guerrier qui passe son temps à combattre en armure sur son cheval, débarque en ville et (sans se laver) attire dans son lit bon nombre de demoiselles. Ou bien s'en va voir sa dulcinée, laquelle se jette sauvagement sur lui et ils fêtent leurs retrouvailles de façon torride. Par exemple dans un épisode de True Blood (je sais c'est mal frappez-moi), je ne sais plus lequel, le vampire dont est amoureuse l'héroïne doit se planquer en s'enterrant dans un cimetière (nu, forcément). Quand l'héroïne qui le croit mort passe à proximité, il s'extrait du sol et toute contente la donzelle lui saute dessus et ils le font. Dans un cimetière. Alors que l'homme est incrusté de crasse et de terre. Diantre, mais c'est risquer une infection, à ce niveau-là !
4. Le triangle amoureux. Pas besoin de l'expliquer je pense, ce doit être l'un des plus connus.
5. Les opposés s'attirent, ou "La fille elle est blonde, jolie, un peu conne mais bon on va écrire qu'elle est première de sa classe parce que c'est cool, le mec c'est un mauvais garçon au passé torturé".
6. Ils sont beaux du matin au soir et ne bavent même pas pendant leur sommeil. Ce serait so tue-l'amour, n'est-ce pas ?
7. "Tu es mon ennemi(e) mais c'est dingue, je ne vois plus que toi" *roucoule*. Juste... non. Si untel a tué votre mère/père, vous n'en tombez pas amoureux en oubliant tout. Si vous vous êtes battu toute votre vie contre lui et que toute votre haine n'a que lui pour objet, non plus.
8. L'amour-destin. Très courant dans les fictions sur les loups-garous notamment, où le demi-canin (souvent l'homme) rencontre par hasard/après de longues années de recherches son âme soeur qui lui est destinée depuis sa naissance, puis la convainc qu'il est l'homme pour elle et qu'elle ne sera jamais heureuse avec un autre (oh tiens, un autre cliché).
9. Les filles ont une odeur agréable (genre miel, fleur...). Toujours.
Bon tout est dit de façon métaphorique mais je ne sais pas trop quant au vocabulaire autorisé donc bah, spoiler:
Et là on va passer au seks. Oui je l'écris comme ça, c'est plus fun.
* La perte de la virginité est une douleur horrible, mais qui passe en quelques minutes et n'empêche pas l'acte d'être génial. D'accord il y en a chez qui c'est plus douloureux que d'autres, mais que faisons-nous des femmes nées sans hymen ou bien de celles qui ne souffrent pas plus que ça ? Et puis je ne pense pas que ça atteigne "l'impression d'être déchirée en deux" comme j'ai déjà pu le lire. Par ailleurs une telle douleur ne passerai pas en quelques minutes, plutôt en plusieurs jours.
* L'acte de "lécher le légume" fait obligatoirement partie des préliminaires. Il y a des couples qui le font, d'autres pas et qui n'en meurent pas pour autant. En plus, surtout lors d'une première fois, ce n'est sans doute pas l'acte qui s'imposera le plus naturellement. C'est d'autant plus agaçant que la fille se révèle "naturellement douée alors qu'elle ne l'a jamais fait auparavant".
Nombre de messages : 78 Âge : 30 Localisation : Capitale de la gastronomie. Date d'inscription : 24/02/2014
Fair Beggar/ Pippin le Bref Mer 5 Mar 2014 - 10:32
Violine a écrit:
Ce n'est pas du progrès, ça, c'est du tout normal.
Je n'arrive pas à expliciter ce que je veux dire, donc ça ne sert à rien. Merci pour l'info' des farces, je n'en avais aucune idée.
Violine a écrit:
Le cliché n'est pas l'inclination au masochisme mais la niaiserie effarante de l'héroïne qui est d'une bêtise sans nom alors qu'elle a une vingtaine d'années !
Et ça je n'en savais pas plus quelque chose. Ce qui rend en grande partie mon commentaire tout à fait obsolète.
Contenu sponsorisé/
[Univers] Quels sont les pires clichés d'un roman d'amour