Nombre de messages : 3865 Âge : 27 Date d'inscription : 12/07/2011 | Nywth / Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur. Sam 11 Jan 2014 - 21:18 | |
| Participer aux Nuits, c'est bien, mais faire durer le plaisir, c'est mieux.
Postez ici un extrait de votre prose écrite pendant la Demi-Nuit du 11 janvier, et échangez vos avis sur les textes !
• Les extraits ne doivent pas dépasser 500 mots. • Poster un extrait vous engage à commenter ceux des autres. |
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Nombre de messages : 6087 Âge : 35 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Dim 12 Jan 2014 - 10:22 | |
| ok, vu qu'on n'a encore rien posté ici, j'ouvre le bal. Voici une scène clé de la fin de mon roman, alors je le mets en spoiler et déconseille à mes quelques lecteurs assidus de ne pas l'ouvrir s'ils veulent garder le suspens ^^ Qu'Aeliga me soit rendue - Partie 4 - Spoiler:
Enété ne patiente pas plus longtemps, il n’attend pas que son souffle redevienne normal ou de se retirer du corps qu’il désire refroidir : il saisit le cou tendu de la femme assommée. Le sourire sur ce visage pâle s’efface, ses paupières s’écarquillent d’horreur, les traits déformés sous le choc. Son hurlement se perd entre les doigts crispés d’Enété. Les yeux du paysan brillent ; plus la brume de la reine s’assombrit, plus ils luisent, libérés de la colère étouffante, larmoyant d’une rage trop souvent contenue. Ah, ce soir, elle n’est plus qu’une garce ! Celle qui a voulu lui voler son amour autant qu’elle le pouvait… Au feu, brûlées, effacées ses carapaces, ses politesses, sa docilité face aux caprices ! Enété n’a que faire de ses saccades, c’est la première fois qu’il peut être ce jeune campagnard devant elle et il ne s’en privera pas. --Enfin j’ai l’occasion de te cracher à la gueule, sale cadavre pestiférée ! Tu t’es servie de moi comme d’un vulgaire pantin, tu as même pensé que je t’aimais, hein ? Pauvre idiote ! Tu m’as brisé, tu t’es joué de mon cœur affaibli, tu m’as pris MA FEMME ! Tu n’as même pas pris la peine de la défendre face aux caprices du Général Féjole, MOI JE L’AI FAIT ! Moi je l’ai tué, d’avoir osé lui manquer tant de respect ! Vous êtes de la même trempe tous les deux, égoïstes qui osent se croire attentifs à ceux qu’ils parcourent de leurs sales doigts et qui n’y voient rien, RIEN de leur détresse ! Vous êtes bien incapables d’aimer qui que ce soit ! La révolution se fera cette nuit, maintenant que tu n’as plus tes Serpents pour te couvrir ! Depuis le début je te sers pour mieux te faire tomber, mais tu en as bien trop profité, cruelle femelle ! Il en avait besoin. De tout lui dire. De déverser ce qui l’a noyé, sortir tout ça de lui, à celle contre qui sa haine se tourne, avant qu’elle ne disparaisse de ce monde. Exsangue, la reine n’a plus la force de répliquer, la gorge écrasée. Enété sent ses ongles entrer dans la chair, il regarde la peau rougir, ne croise plus son regard désespéré tant il se concentre sur l’écrasement. Son énergie glisse le long de ses bras raides pour finir la besogne, il s’apprête à porter le coup fatal, lorsqu’un détail le sort de sa folie meurtrière : Algim geint dans son sommeil, un gémissement continu. Tout à coup, Enété entend l’Aeliga de ses souvenirs : « Pour t'en sortir, tu dois garder à l'esprit les valeurs de notre village. Conserve ta culture et ton passé… N’oublie pas d’où tu viens Enété ! ». Il ne peut pas la tuer… comme ce bébé… Il lâche prise dans un soupir destiné à le détendre, même s’il porte en lui un goût amer.
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| Invité / Invité Lun 13 Jan 2014 - 15:02 | |
| j'arrive pas à trouver un extrait qui soit compréhensible sans le reste de l'histoire lol mais bon en voici un... avertissement : c'est du brut non re-travaillé - Citation :
- Rabi se coucha sur le côté, face au feu. Les braises rougeoyantes fascinaient son esprit. Il resta ainsi un bon moment sans penser. Son corps entier le faisait souffrir de cette première journée en tant que marin. Ses paumes bien que rude étaient couvertes de petites bulles d’eau qui brûlaient en éclatant. Tous ses muscles étaient tendus. Un craquement le tira de sa fixation. Il se tourna sur le dos et observa les étoiles. Alors que ses pensées se dirigeaient vers sa famille, il les arrêta et se força à réfléchir aux deux propositions de Tamah. La première serait la plus facile dans le sens où il serait simple de s’embarquer et de suivre une route toute tracée. De l’aventure, il y en aurait certainement. Par contre, être un esclave est loin des rêves de gloire et de ses aspirations. L’autre option était inquiétante et fascinante à la fois. Les Philistins étaient des ennemis légendaires aux hébreux. L’histoire de Goliath contre le jeune David avait fait leur réputation de férocité et de mépris face au Dieu des hébreux. Ils étaient cruels, mais légendaires.
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