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 [Retour d'éditeur] Parce qu'il faut rire de tout....

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Oui, Pascal Nègre jugeait une musique sur les 5 ou 6 premières notes et ne retenait que celles qui pourraient servir de sonnerie de portable. Le reste, il n'écoutait pas. Je m'étais déjà exprimé sur cette pratique de marchands ; je n'y reviendrais pas. Je pense que la littérature y a tout à perdre. Fort heureusement, il existe des éditeurs qui ne fonctionnent pas ainsi.

Quant aux grandes maisons d'éditions, à supposer qu'elles fonctionnent sur le même mode d'écrêtage (ce n'est pas prouvé), elles ont au moins la décence de ne pas retourner des critiques condescendantes. On ne juge pas un texte sur un échantillon. Je pense que ce n'est pas sérieux.
 
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(Je n'ai pas suivi ton débat.)

Personnellement, ça ne me choque pas. Surtout quand on a des manuscrits à longueur de journée, faut vraiment s'accrocher, parfois.
 
NicoC
   
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NicoC  /  Pippin le Bref


@Giratempu Ca t'est déjà arrivé de changer d'avis sur la qualité d'un texte après 10 pages quand ces dernières étaient indéniablement mauvaises ? Moi pas.

L'exemple type est Houellebecq, il suffit de lire les 2 premières pages pour savoir à quoi on à faire.

Puis je vois ça plus comme une pratique pragmatique qu'une pratique de "marchant". Et sachant cela, il suffit pour ceux qui envoient leur manuscrit d'apporter un soin tout particulier au premières pages. C'est comme les entretiens d'embauche...
http://eneslore.com
 
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Invité  /  Invité


Si le début d'un texte, censé être retravaillé un million de fois au bas mot, est déjà très moyen voir mauvais, s'il vous plait la suite n'annonce rien de bon.

En tant que lecteur, si les dix premières pages me gonflent, je lâche, point. C'est une réalité, un livre se juge comme un être humain.

D'ailleurs, citez moi une chose dans l'univers qui est jugée à 100% dans toute sa profondeur à la première impression...déjà qu'au bout d'années d'introspection se juger soi-même reste une gageure! L'éditeur a été super de t'informer de tout cela, et une critique négative n'est pas condescendante par essence, au contraire. Tu prends mal la claque, c'est tout. Ce n'est pas grave, mais on en prend tous des tonnes, de claques. C'est le chemin d'un écrivain Smile
 
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Il m'est arrivé, comme à n'importe qui, j'imagine, de ne pas aimer un livre au point de m'arrêter dès les premières pages. Ça ne signifie pas que le livre est mauvais ni que l'auteur ne sait pas écrire. Par exemple, j'ai arrêté la lecture du "sermon sur la chute de Rome" dès la deuxième page. Je n'aimais pas le style de l'auteur : phrases trop longues, style un peu trop précieux à mon goût. Pour autant, si j'avais été un éditeur ayant reçu son manuscrit, il ne me serait pas venu à l'esprit de lui donner des conseils d'écriture. Et j'aurais été mal inspiré de le faire, non ? Il m'est arrivé aussi de reprendre un livre que je n'avais pas aimé, sur les conseils d'amis, et, m'étant forcé à dépasser mes premières impressions, j'ai fini par plonger dans l'histoire et l'aimer.

Entendez bien que ce n'est pas le principe de laisser un livre dès les premières pages que je réprouve (c'est humain), mais le retour critique condescendant qui n'est pas justifié sur un échantillon statistique aussi peu représentatif (un bouquin peut très bien commencer et finir en eau de boudin : c'est très fréquent, surtout depuis que les éditeurs fonctionnent sur le mode statistique).

@Fabre : La critique de l'éditeur n'est pas vraiment négative en ce qui concerne mon roman. Ce sont les conseils d'écriture (ou de lecture à haute voix) qu'il donne, et que je ne demande pas, qui sont une forme de condescendance à mon avis. Sinon, personne n'aime prendre des claques. Si tu penses que les baffes que tu prends te font grandir, ça te regarde, mais ce n'est pas le mode éducatif que je recommande. Il n'a jamais fait ses preuves, au contraire. Very Happy
 
Faust Federel
   
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Faust Federel  /  Journal du posteur


Giratempu a écrit:

Il faut en outre savoir que le délai de réponse a été, pour cet éditeur, de 8 mois. 8 mois pour lire 50 pages. Il doit crouler sous les demandes.Rolling Eyes 
Te plains pas, moi ça fait un an et aucune réponse (là, je pense que je suis passé à la trappe)...

Dommage, je les ai rencontré sur leur stand durant le festival Etonnants Voyageurs à Saint Malo et ils sont sympas (d'ailleurs, leur librairie - leur première activité - à Rennes est très bien également).

Après, ça reste quand même un retour intéressant dans le sens que ce n'est pas une réponse type...
 
Manfred
   
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Manfred  /  Pouyoute (© Birdy)


Je n'épiloguerai pas sur le mail de ces éditeurs, qui n'a rien de particulier.

Mais pour cette habitude de ne lire que les 10 premières pages, elle est tout ce qu'il y a de plus justifiée. Si le début plaît, l'éditeur lira la suite. Et s'il trouve l'écriture et le style médiocres (c'est son avis, après tout) sur ces 10 premières pages, il sait (et il a raison) que celles qui suivent seront du même tonneau.
C'est bien ce que nous faisons en tant que lecteurs ou, ici, en tant que commentateurs.
 
valaire
   
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valaire  /  Pour qui sonne Lestat


Il est vrai que les premières pages d'un manuscrit sont décisives , voire les premières lignes.
On sait que Proust a réécrit, je ne sais combien de fois la première phrase de " A la recherche du temps perdu ".

Pourtant, il faut aussi le temps de rentrer dans un livre comme lecteur. Une complicité doit se créer
qui s'installe dans la durée.

Dommage, que les éditeurs ne prennent plus ce temps de lire .
https://valeriehervy.wordpress.com/
 
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Citation :
s'il trouve l'écriture et le style médiocres (c'est son avis, après tout) sur ces 10 premières pages, il sait (et il a raison) que celles qui suivent seront du même tonneau.
Oui, parfois, 10% de l'oeuvre sont du même tonneau :

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Ok, je Arrow
 
Dadouw
   
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Dadouw  /  Adorable martyr de la paix sur le forum (et un peu dans le monde)


Citation :
Ce qui est intéressant, c'est que cette critique ne s'appuie que sur les 50 premières pages du récit, soit sur les 4 premiers chapitres
Pareil pour moi. Alors bien sur, 4 chapitres suffisent amplement à se faire une idée du style d'un auteur, et c'est la raison pour laquelle j'accepte les critiques de critic sur ma manière de formuler les phrases. S'il s'étaient permis une analyse de ma capacité à développer une intrigue, je les aurais déjà moins pris au sérieux.

Pour ce qui est du débat dans lequel on s'enlise doucement, je pense qu'il n'a pas lieu d'être : plus le choix est vaste, plus on est en droit de se montrer difficile, pour les premières pages comme pour le roman dans sa globalité.
 
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Il ne faut pas oublier que chez les grands éditeurs et les moyens éditeurs, ce n'est pas un critique littéraire qui défait les enveloppes : ce sont des stagiaires auxquels on a donné au préalable une grille de refus d'acception. Parmi les critères, je ne crois pas que le 0 faute prédomine, même si un texte truffé de fautes est préjudiciable à son auteur. Les directeurs de collection -ceux qui disent au final "on le publie- s'appuient sur leurs goûts personnels, leurs créneaux de nouveaux auteurs disponibles (parfois nuls) et il n'y a pas plus arbitraires.

De grands succès commerciaux ont été refusés 15 fois avant de trouver leur "passeur". Ce n'est pas parce qu'un livre est publiable qu'un éditeur le publie.

Les petits éditeurs, surtout les nouveaux venus qui n'ont pas encore une ligne éditoriale claire, sont les plus à même d'apprécier un manuscrit pour sa valeur intrinsèque. Ils ne se privent pas d'ailleurs d'être tout à fait sincères "belle écriture forte... mais sorties bouclées pour les  3 prochaines.... c'est avec grand regret que je ne publie pas votre texte.... je suis sûr que vous trouverez un éditeur plus à même de donner la voix à votre texte..."

Un retour franc, sans formule type : c'est vraiment appréciable. Les petits éditeurs, ce sont eux les  découvreurs de talents. Et il y a parmi eux autant d'amateurs que de professionnels, à l'image des lecteurs finalement.

résultat : Si 30 gros éditeurs vous renvoient votre texte avec une formule type, ça ne signifie rien
Si 30 petits éditeurs ne donnent pas suite, c'est que votre texte vaut que dalle.

ceci tiré de ma propre expérience auprès de gros, moyens et petits éditeurs. En l’occurrence je suis plutôt un contre exemple parce que mes meilleurs retours émanent de gros et moyens éditeurs, qui m'ont TOUS répondu, par lettre type ou courrier personnalisé. Les petits éditeurs contactés n'ont pas lu, voire conservé les enveloppes de retour affranchies ! Et le fait d'avoir eu des conversations marquantes avec certains n'a rien fait pencher dans la balance : pas de moyen pas de coup de coeur, pas de lecture; Mais je reste convaincu -et je ne suis pas le seul à le penser- que c'est auprès d'eux qu'un premier roman  plus de chances d'être publié.

Enfin, ne pas oublier qu'un livre peut être très bien écrit, passionnant.... il lui faut ce canevas propre aux produits pour être publié : il doit faire bander le passant. Certains utilisent un titre ou une couverture racoleuse, d'autres choisissent de frapper fort, dès les premières lignes. Et ça c'est un sacré travail qu'on acquiert en lisant ce qui se publie plutôt qu'en se masturbant sur ses propres lignes
 
Dadouw
   
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Dadouw  /  Adorable martyr de la paix sur le forum (et un peu dans le monde)


Bonne analyse, David. Je dois dire que je n'avais aucune idée de la taille de cet éditeur. Je me suis juste dit "haha, les éditions critic, ils se donnent un genre bad boy et ils poussent le vice jusqu'à se permettre des retours honnêtes, ces petits malins"...

Du reste, je connais l'histoire : ce n'est ni mon premier ni mon dernier refus. Celui-là me paraissait juste plus intéressant que les autres, d'abord car l'ironie du sort ne joue pas en sa faveur, ensuite parce qu'il cite des points qu'aucun de mes béta-lecteurs n'a été capable de relever.

Conclusion numéro 1 ; ce roman manque d'un prologue en béton armé.

Conclusion numéro 2 ; ne jamais envoyer les premiers chapitres d'un roman où le suspens se construit au long cours.

Conclusion numéro 3 ; j'écris vraiment comme un cadavre Razz
 
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Et finalement, tu vas publier ton premier roman qui sera à 99% travaillé et 1% inné. Et les autres qui n'obéissent pas à ce ratio devront passer à la moulinette de la réécriture professionnelle. Mais une fois devenu auteur canonisé (Bukowsky par ex) la moindre ligne sera sanctifiée (même la plus pourrave). Dur, dur le boulot d'écrivain...


Dernière édition par David le Dim 20 Oct 2013 - 15:34, édité 1 fois
 
Faust Federel
   
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Faust Federel  /  Journal du posteur


Le prologue est en effet hyper-important. Comme on dit, la première impression est toujours la plus importante.
 
Manfred
   
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Manfred  /  Pouyoute (© Birdy)


Je ne sais pas combien les éditions Critic reçoivent de manuscrits par jour, mais un éditeur qui "cherche" sa ligne éditoriale (guillemets, vu qu'ils sont déjà fixés sur leur orientation SFFF/thriller) fonctionne beaucoup au coup de cœur pour se trouver plus vite. Ou de queue, puisque David a ouvert la porte.
 
   
    
                         
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