j'ai tellement le pif dans mon manuscrit et que ma recherche d'éditeurs n'est pas ou plus d’actualité brulante que je n'ai pas (encore) détaillé le contrat

si L'ivre-Book soulève un lièvre, effectivement, cela vaut la peine de lire la réponse de chum éditions...

Je tiens d'abord à féliciter Esaqui pour son initiative. Laisser une chance aux auteurs d'être publier ne peut que l'être. Je tiens aussi à vous remercier de prendre le temps de nous répondre

Cela dit, il me semble indispensable d'apporter plus de précisions à votre contrat type. Je rejoins totalement L'Ivre-book sur le fait que les frais à la charge de l'auteur et certains de ses devoirs sont flous ("frais 3 exemplaires de son livre" ? "ne pas facturer de frais de port à ses acheteurs" ? "s’engage à chercher dans la périphérie de son domicile deux librairies au moins qui accepteront de prendre en dépôt-vente le catalogue de chum" ?).
Et en effet, vos propres obligations sont trop peu abordées. Il n'est par exemple indiqué nulle part sur le contrat le % perçu par l'auteur à chaque vente de son livre pour corroborer vos propos :

Citation :

entre 5 et 8 euros par unité selon la taille et le nombre de livre imprimés, nombre qu'il décide

En outre, quel rôle joue le Directeur d'ouvrage si l'auteur doit "s’engager à fournir un texte exempt de fautes d’orthographe, de fautes grammaticales, d’erreur de syntaxe et à le faire corriger, à ses frais, s’il n’a pas la compétence requise" ? Ce n'est pas un reproche, mais juste une question

J'ai cru comprendre qu'il n'y avait pas de D.A. le livre est vendu 12 euros ( ou x en fait, selon le nombre de pages ), l'auteur paie l'impression et garde la différence, comme dans l'autoédition. Je me trompe ?

Citation :

Un éditeur à compte d'éditeur ? 98% de manuscrits sont rejetés ! Ca donne à réfléchir.

Citation :

50% de ces 98% sont mis à la corbeille à cause des fautes d'orthographe et d'un genre qui n'est pas édité par la maison.

Cohen-Solal (compagnon d'Héloïse d'Ormesson et directeur des éditions du même nom) dit que 99 % de ce qu'ils reçoivent est nul. Le gars n'est pas connu pour mâcher ses mots, et sans être nuls, je pense en effet qu'une très grosse majorité des manuscrits n'ont pas à être édités parce qu'ils ne sont pas aboutis.
Il faut peut-être prendre les choses dans le bon sens, aussi.

https://www.dailymotion.com/video/xcpieh_comment-eho-choisit-ses-auteurs_creation?start=9

 
J'ai participé à un concours chez EHO... CE SONT EUX QUI NE M'ONT PAS RÉPONDU !!! CE SONT EUX QUI ONT PROMIS DE ME CONTACTER !!!

L'ivre-Book a écrit:

Je trouve que dans votre anti-contrat, l'auteur à quasiment tous les frais à sa charge : frais d'impression, frais de corrections, 150 euros à l'association, vous acheter un livre de votre catalogue, frais d'illustration (?).
L'auteur a également beaucoup d'obligations alors que je n'en ai vu aucune pour CHUM éditions.

Mais bien entendu, nous ne sommes pas là pour nous contraindre mais pour aider ceux qui veulent entrer dans un catalogue éditeur avec ses avantages plus ceux de ne pas perdre vos droits.
Vous achetez pour 150 euros une panoplie de services que seul nous ne pouvez pas avoir.

Mais , bon, j'ai dit ce que j'avais à dire, il y a ceux qui comprennent la démarche et ceux qui le comprennent moins. Chacun choisit.

Coline a écrit:

Citation :

Un éditeur à compte d'éditeur ? 98% de manuscrits sont rejetés ! Ca donne à réfléchir.

Citation :

50% de ces 98% sont mis à la corbeille à cause des fautes d'orthographe et d'un genre qui n'est pas édité par la maison.

Cohen-Solal (compagnon d'Héloïse d'Ormesson et directeur des éditions du même nom) dit que 99 % de ce qu'ils reçoivent est nul. Le gars n'est pas connu pour mâcher ses mots, et sans être nuls, je pense en effet qu'une très grosse majorité des manuscrits n'ont pas à être édités parce qu'ils ne sont pas aboutis.
Il faut peut-être prendre les choses dans le bon sens, aussi.

https://www.dailymotion.com/video/xcpieh_comment-eho-choisit-ses-auteurs_creation?start=9

C'est vrai, peu de choses sont abouties. Nous recevons nous-mêmes des manuscrits façon emporte pièce. Mais parfois certains ont doit au repêchage, alors on travaille dessus avec les auteurs.
Il est vrai aussi que les éditeurs ne vont pas avouer qu'ils mettent au panier sans même avoir lu, question d'image.

Nous publierons en octobre ou novembre une étude qui a été faite sur ce sujet. Edifiante.

MichelleJulien a écrit:

Esaqui, je vais certainement vous envoyer dans qqs semaines à mois, mon manuscrit

donc, je ne me ferme aucunement à votre démarche
et je vous invite effectivement à construire une ligne éditoriale claire en étant (très) sélectif sur l'acceptation de manuscrits

bonne chance pour votre association et vos propres écrits

Merci pour les encouragements.
C'est bien parce que nous sommes exigeants que nous avons peu de livres à proposer

Citation :

Mais parfois certains ont doit au repêchage, alors on travaille dessus avec les auteurs.
Il est vrai aussi que les éditeurs ne vont pas avouer qu'ils mettent au panier sans même avoir lu, question d'image.

Le rôle de l'éditeur est en effet, par ses conseils éclairés, de faire d'un manuscrit qui tient la route un bon produit fini.

Et je ne suis pas dupe non plus, certains éditeurs ne lisent pas - de loin - tous les manuscrits qu'ils reçoivent. En même temps, on peut vite se faire une idée des talents d'un auteur, et surtout de ses lacunes. S'il y a 12 fautes par phrase dès la lettre d'accompagnement et que c'est clairement hors de la ligne éditoriale annoncée, on ne peut totalement jeter la faute à l'éditeur.

J'attends l'étude avec impatience. Il a beaucoup de fantasmes je crois, sur ces questions.

Je suis d'accord avec vous Coline. Nous procédons un peu de manière semblable: l'auteur nous envoie les deux ou trois premiers chapitres de son manuscrit. On voit très vite si c'est structuré, si la syntaxe est à peu près correcte et si le lecteur va avoir envie de tourner les pages.
Mais tout ça reste très subjectif. Quand nous rejetons c'est que nous estimons que même en travaillant avec l'auteur, il y a peu de chance de sortir un livre correct. A contrario, si ce n'est pas rejeté, bien que ce soit un peu bancal, on demande le manuscrit dans son entier, on affecte un directeur d'ouvrage, et les deux travaillent ensemble.
Nous évaluons mais nous ne jugeons pas.
Pour l'orthographe, c'est dommage, mais pour nous, ce n'est pas un critère parce que ça se corrige, comme les concordances de temps.

Au fond un bon livre, c'est une bonne histoire bien racontée. Les histoires sont plutôt bonnes, mais l'écriture laisse très souvent à désirer parce les auteurs ne travaillent pas assez. Ils sont vite content d'eux. Il y a sur notre site 2 vidéos d'Alain Absire sur ce sujet.
Et donc, certains nous engueulent qui pensent que nous n'avons rien compris. Ce qui est toujours possible. Quand on est habitué à lire des livres de bon niveau, il est très difficile d'accepter de l'à peu près. Or, hélas, c'est ce qu'on rencontre le plus souvent, des auteurs qui se prennent pour des écrivains.
Mais vous sentez bien dans ces propos l'outrecuidance qu'il y a d'avoir à dire oui à l'un et non à l'autre.

Je reprends ma réponse à l'ivre-book, que je n'ai pas bien formulée.

Nous avons quelques contraintes dont deux essentielles: laisser à l'auteur ses droits et donc sa liberté et mener à bien le projet de parution. C'est déjà un gros travail. Comme nous ne sommes pas rémunérés (les 150 euros sont pour les frais de gestion de l'association et nous n'avons pas mille auteurs), nous n'avons pas les moyens qu'il faudrait pour aider à la diffusion, ce qui, même avec des moyens, reste aléatoire, trop de livres paraissent en même temps.

Pour résumer, parce que je pars pour quelques jours, nous sommes un collectif d'auteurs que nous sélectionnons (un club fermé si vous préférez), qui faute de trouver un éditeur national, veulent malgré tout être présents dans un catalogue éditeur, parce que ça leur apporte certains avantages pré et post parution.

Et qui sait, un jour, peut-être, nous jouerons dans la cour des grands...

Bonne journée

En somme, c'est une aide payante à l'autoédition organisée.

Non, vous n'avez pas compris. Je ne vous donne qu'un exemple: un auto-édité seul ne peut pas être inscrit dans la base de donnée Electre consultée par les libraires. S'il est au catalogue, il y est.
Si c'était ce que vous dîtes, on ferait un travail (qui serait autrement plus cher), puis on en resterait là.

Oui, c'est bien, ; cependant on peut être dans tous les catalogues qu'on veut, si l'auteur n'est pas diffusé ou un peu connu, personne n'achètera le livre. Vous connaissez comme moi cette dure réalité. Et ça , c'est le gros du boulot ; bien plus difficile que de sortir un livre.

Sur ce point je vous donne raison mais il y a des étapes. Vous ne pouvez pas être dans tous les catalogues sauf ceux qui concentrent la foule des auto édités.
Il faut d'abord et avant tout avoir un éditeur. C'est le chemin que j'ai suivi, comme tout le monde. Confronté aux refus non motivés plus les refus de certains salons du livre qui exigeaient que je sois dans un catalogue éditeur (et parfois un catalogue qui présentaient plusieurs auteurs), j'ai décidé de créer Chum, pour contourner l'obstacle.
Mais je ne voulais pas d'une structure marchande. Je me suis donc tourné vers l'association sans but lucratif.

Comme nous sommes jeunes et que nous sommes un "nano éditeur" je trouve que jusqu'à présent on ne s'est pas trop mal débrouillés. Les auteurs qui sont venus se disent satisfaits de l'aide qu'on leur apporte.

Reste qu'il manque la diffusion, mais ça ne fait aucune différence avec les auto édités qui n'en ont pas plus. Par notre structure, ils ont une reconnaissance, celle d'avoir été candidats et sélectionnés. Ca vaut ce que ça vaut mais c'est déjà ça. Et d'avoir accès au circuit du livre.

Ne rêvons pas, les auto édités seront de plus en plus rejetés, trop de monde, pas assez de bonnes choses. Un fourre tout dans lequel végètent les meilleurs. Nous leur proposons un petit plus.
Nous avons eu la joie cet été de recevoir des commandes spontanées de libraires: 2 livres de Martin Fabre à Strasbourg et 1 livre de Marlène Laffarge à Angers. Commandes reçues via les bases de données. C'est trois fois rien, je le sais, mais c'est un indice.

Quand notre catalogue sera plus étoffé nous pourrons commencer à contacter des médias. Mais attention, ils sont submergés d'offres. J'ai un ami qui dirige une très grosse maison d'édition qui me guidera. Mais nous ne serons crédibles que si nous avons assez d'auteurs à présenter.
Nous ferons des salons éditeurs (peut-être le premier en décembre), nous pourrons accéder à d'autres, plus conséquents mais il me faut des parutions. Si demain je vais voir un distributeur, il me faut de la matière. Pour le moment j'en manque.

Nous avons 4 auteurs publiés. Un roman (très bon) va sortir en septembre + le 3ième opus de Martin Fabre. Un autre roman (roas movie) suivra en octobre puis encore deux romans en décembre. Nous serons alors 8 auteurs. Mon objectif est de 15 pour la première phase.

Si nous ne faisons rien, une chose est certaine, nous ne serons jamais lus, même si nous sommes excellents. L'aventure à laquelle je vous invite, c'est celle de l'espérance de quelque chose pour que vos travaux aient une chance de vivre un peu.
Et le premier média est de pouvoir dire, j'ai écrit "machin rencontre truc", publié chez chum éditions.

Voili, voilà, chacun le sent comme il veut. Comme je n'ai pas un sou à gagner dans cette aventure, je suis très détendu. Mon retour sur investissement est de voir un jour nos livres dans les rayons des librairies.