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 [Marathon du 14-15 août] Extraits

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Orcal
   
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Orcal  /  Déesse du foyer à la retraite


Vous pouvez - et vous êtes même fortement encouragés à - poster ici des extraits de votre prose écrite pendant le Marathon du 14 et 15 août.

• Les extraits ne doivent pas dépasser 500 mots.
• Poster un extrait vous engage à commenter ceux des autres.


Pour que ce sujet reste lisible, postez vos commentaires par ici.

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Sioul
   
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Loin, très loin d'être parfait. Ca reste un premier jet avec des constructions de phrase encore assez simplistes mais je suis trop crevé pour relevé ca maintenant ^^ laisser vos commentaires :p je me ferais une joie de vous rendre l'appareil :p


-Oh tu sais il faut que tu arrêtes de pleurer à chaque fois qu’on te fait une remarque fiston, tu montes à chaque fois au cocotier mais on te taquine c’est tout !
- Oui mais moi ça me fait pas rire du tout ! dit l’enfant les larmes aux yeux.
-Tu sais il existe un endroit où les enfants ont moins de chance que toi, ils ne peuvent pas pleurer comme tu le fais, répondit le père à son enfant et essayant, par la même occasion d’éviller en lui un grain de curiosité pour son histoire.
- Tu m’as déjà rabâché les oreilles avec des enfants qui ne peuvent pas allez à l’école ou ne peuvent pas manger comme ici à la maison mais jamais je n’ai entendu un endroit où les enfants ne peuvent pas pleurer ! Tu me racontes encore une de tes histoires inventées c’est ça ?
-Non, non pas du tout ! Estime toi heureux au contraire parce qu’il existe un pays loin, très loin au-delà des mers, des océans et au-delà de l’horizon…
-… mais ce n’est pas possible au-delà des horizons, on la même vu en géographie depuis longtemps que la terre et ronde et que l’horizon c’est juste... c’est juste... euh…
- Soit tu me dis ce qu’est l’horizon soit tu me laisse continuer.
-Si ! Si, continue !
-Donc au-delà de l’horizon vit deux tribus qui depuis la nuit des temps se font la guerre. À l’origine, les deux tribus ne faisait qu’une, ils vivaient tous, hommes et femmes en harmonie et en autarcie grâce à leur climat chaleureux qui leur apportait nourriture en abondance. Ils étaient tous réunis autour d’un homme leur père à tous, un être doté d’une très grande sagesse et d’une très grande bonté. Jamais le crime n’avait foulé le sol de cette terre car la jalousie n’y vivait pas car tout le monde avait ce dont il avait besoin. On ne vivait ni dans l’excès ni dans la pauvreté. Un jour, Le sage du village dit: « buvez mes paroles mes enfants, car bientôt vous serez mis à l’épreuve et l’épreuve la plus dure à surmonter est d’affronter l’inconnu car l’inconnu vous fais peur et ce qui vous fais peur, vous le craignez ou vous le combattez, ensemble buvez mes paroles car je vous le dis, vous allez être mis à l’épreuve et si vous échoué nous mourrons tous ».La tribu en fut intrigué pendant de nombreux jours, des hommes qui ne voulaient que rassurés leur famille interrogèrent leur Père mais sans réponse. Puis pendant que certains oublièrent l’avertissement, d’autres restait près du Père à sans arrêt pour connaître le sens de cette épreuve et enfin d’autre s’énervait de la panique qu’avait causé le Père au village et, un jour… On retrouva le vieux sage mort et c’est jour-là, et la plupart le comprirent, qu’allait commencer l’épreuve.
 
Duvodas
   
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Duvodas  /  Buffalo Bic


Bon, voici un extrait de ce que j'ai écrit hier soir (c'était vers 11 heures et à 11 heurs, j'ai déjà la tête dans le pathé, hein)
Ce n'est peut-être pas sensationnel, mais ça traduit bien l'ambiance de la scène que j'ai continué d'écrire et achevé ce matin.

Extrait ! a écrit:
Maintenant, tout serait vide en lui, pour toujours.
Les lattes noircies du parquet fumaient encore. La tenture, au mur, s'embrasait et tombait en cendres.
Isfandre ne parvenait toujours pas a réaliser ce qui s'était produit. Il ne comprenait pas.
Il se sentait creux. Comme si le chagrin s'était vu pousser des griffes avec lesquelles il avait foré un trou béant sous ses côtes et en avait extrait toute la masse organique.
Il réalisa qu'il se tenait accroupi et se balançait d'avant en arrière. Il avait replié ses bras autours de ses genoux, comme lors de ses chagrins boudeurs, dans son enfance.
Mais il n'était plus enfant. Il n'était plus rien. Hors de l'espace et du temps, hors du monde, il continuait de se balancer.
C'est court mais bon.
 
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Erane  /  Pippin le Bref


Bon aller, je me permet aussi de poster un petit extrait. Vous avez là en exclusivité le tout début de ce qui un jour sera mon grand chef d'oeuvre (en toute modestie bien sûr Very Happy) :

Pas sensationnel non plus, mais introduit de nombreux éléments de l'histoire.

La tempête approche a écrit:
Le vent se levait, faisant bruisser la végétation et voler les feuilles mortes. Au loin les silhouettes de menaçants nuages se profilaient, un orage se préparait, la tempête ne tarderait pas à faire rage sur la région, annonciatrice de celle qui allait bientôt s’abattre sur ce monde. Les oiseaux, sentant un grand danger et un drame imminent approcher, cessèrent leurs joyeux pépiements et quittèrent les branches où ils se tenaient perchés pour se trouver un abri, le temps que tout revienne à la normale. Les arbres, eux même inquiets commencèrent à s’agiter comme s’ils cherchaient à quitter les lieux pour un endroit plus clément.

[...] Je saute un passage.

- Oui, c’est un grand maintenant répéta sa mère, avec une tristesse à peine masquée, que son jeune fils remarqua et interpréta à sa façon :
- Tu sais maman, je resterai toujours ton petit garçon.
- Je sais Laus, je sais. Bon aller, file te préparer, et en revenant prend le mot qui traîne sur la table.
Faro fit redescendre son fils, qui se précipita à l’intérieur. Lui et Lymsa eurent un douloureux pincement de cœur en le regardant disparaître à l’angle de la porte d’entrée. Il prit alors sa femme dans ses bras et la serra très fort. Elle tremblait contre sa poitrine et c’est avec peine qu’elle articula quelques mots :
- Une si longue vie d’errance pour finalement trouver un bonheur plus qu’éphémère. Le destin est vraiment cruel.
- Malheureusement, je crains que le sien ne soit pire, bien pire... Une nouvelle ère approche, plus sombre que jamais, et les ténèbres voileront à nouveau ce monde. Mais cela n’est plus de notre ressort, l’ancien monde est révolu, c’est désormais aux Maudits de prendre en main l’avenir de cette terre, et de notre race.
- C’est vrai, nous avons joué notre rôle de Gardien bien assez longtemps, à la nouvelle génération de prendre la relève. Et tant que l’Ombre restera dans le bon camp, il y aura espoir car je suis persuadée que notre Laus sera un Soleil merveilleux…
 
Duvodas
   
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Duvodas  /  Buffalo Bic


Je ne sais pas si c'est permis, mais... je le fait quand même, niark niark !

Extrait 2 a écrit:
Le groupe se réfugia dans un renfoncement de la paroi grise. Le vent ne les atteignait plus, il sifflait à l'entrée.
Le froid leur mordait la peau. Le soleil entamais son gigantesque arc de cercle autours du monde et l'on aurait cru les montagnes recouvertes de filons d'or.
Isfandre attrapa une petite stalagmite pendant au plafond. Il la brisa d'un geste sec du poignet et la laissa fondre sur sa langue. La froidure intense l'engourdissait, mais il pourrait bientôt avaler un peu d'eau. Il resserrait les pans de son manteau noir autour de lui et se recroquevillait au fond de la grotte. Ses deux amis se blottissaient contre lui,cherchant un peu de chaleur corporelle à son contact. Ensemble, ils faisaient bloc contre la montagne et ne pensaient à rien. À rien d'autre que tenir bon.
Leur souffle se matérialisait devant leur regard en de petits nuages de vapeur qui s'élevaient dans les airs avant de s'effilocher et de disparaître.
Isfandre se sentait mal. Il n'avait pas le temps de souffrir de ses blessures, ni de pleurer les morts, ni de penser ou de réfléchir. Tout s'empêtrait en lui. Finalement, il décida de rejeter ce désordre émotionnel et de se focaliser sur le présent.
Le froid. Les tremblements et les claquements de dent. La fin ? Peut-être. Le jeune homme craignait qu'une fois le moment venu, il ne puisse se relever pour escalader.
Il sortit ses mains de sous sa cape et souffla dessus avant de les frictionner énergiquement. Une fois chaudes, il les appliqua sur ses joues et soupira.
Un chouïa plus long que l'autre. Je l'ai écrit ce matin, donc j'avais les idées claires. J'espère que c'est pas trop mauvais. pale Je sais pas pourquoi, mais je trouve qu'un truc cloche.
 
Guardian of the Moon
   
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Guardian of the Moon  /  Journal du posteur


C'est un premier jet et bon, j'avoue que ça fait pas mal de temps que j'ai abandonné parce que, même si l'imagination est là, je n'arrive pas à écrire. Donc voilà :

Citation :
Lorsqu’ils pénétrèrent dans la forêt, ils ne furent pas surpris de ne rien entendre. Habituellement, à cette heure, des cris d’enfants résonnaient, ainsi que ceux du professeur qui leur ordonnait de se calmer. Des bruits qui faisaient souvent sourire Wilfried lorsqu’il passait par là. Mais aujourd’hui, les élèves travaillaient tous en permanence, et il priait pour les enseignants qui devaient les garder car, même s’ils possédaient de l’autorité, la bande des vingt moins un était réunie. Un beau carnage. Rien qu’à y penser, Spenlo eut un frisson dans le dos. Un jour, il les avait surveillés alors que la plupart des professeurs étaient en réunion. Il crut qu’il allait devenir dingue. Quand Aslak était calme, Charlie s’y mettait. Et lorsque ce dernier devenait sage, Luke contrattaquait. Et ça tournait, chacun faisant le bazar à son tour. A ces moments-là, même les filles intervenaient : l’une lançait un cahier en l’air, l’autre jouait du tambour sur la table. Si bien qu’à force, Wilfried ne savait plus où tomber de la tête.
Enfin, aujourd’hui, il n’était pas de corvée alors il ne se plaignait pas. Quoique rester avec Jamaël une heure entière pouvait également s’avérer un dur instant. Ils se détestaient tous les deux. Pour une raison qu’il ignorait, Wisang l’avait un jour insulté « d’enflure qui ne savait pas où se cachait son cerveau ». Spenlo ignorait la cause de cette colère, mais il n’avait pas pu s’empêcher de rétorquer qu’il ferait mieux de se taire car il était « un petit con irresponsable ». Et les injures s’étaient enchaînées. Depuis lors, ils ne s’étaient pas réconciliés.
 
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Joanna était au CP lorsqu'elle a appris à lire et à écrire. Elle apprenait comme tout enfant : l'alphabet, les syllabes, les mots puis les phrases.
Mais Joanna ne savait pas, qu'un jour, ses passions seraient la lecture et l'écriture, et tout particulièrement l'écriture.
Partout où cette fille allait (sorties, mariages, ...), elle emmenait soit une trousse avec des feuilles, soit des stylos avec un petit cahier de brouillon ou encore des magazines. Même si elle n'écrivait rien, elle devait prendre un cahier avec des stylos. Joanna ne pouvait partir quelque part sans ses accessoires.
Quand elle était chez elle et qu'elle s'ennuyait , cette fille prenait des feuilles de brouillon et un stylo puis recopiait, quelques pages juste pour avoir le plaisir d'écrire.


Dernière édition par Noicaut le Dim 8 Déc 2013 - 21:52, édité 1 fois
 
Ludwig
   
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Ludwig  /  Autostoppeur galactique


Voilà, petit extrait pioché dans le vif dans l'action. Je commenterais les autres extraits plus tard ou dimanche. Peu de spoil malgré qu'il soit tiré des derniers chapitres de mon roman. Bonne lecture o/.

Citation :
De cette arme se dégage un magnétisme curieux. Sans poids au moment du changement de propriétaire, le pistolet retrouve progressivement sa consistance. Outre le métal froid, une substance liquide coule sur sa peau, un liquide tiède. Ce sang… Élias ? Est-il blessé ? À moins que ce ne soit l’essence vitale d’un autre… Ses pensées ne parlent plus. Elles tendent à se brouiller, à s’enchevêtrer, à se dissoudre. Le flingue continue de s’alourdir pour atteindre, au final, un seuil irréaliste. Le vacarme harassant autour de lui se mêle pour ne devenir plus qu’un grondement global en voie de s’intérioriser.

L’atmosphère tremblante, ses mains se rougissent abondamment. Cette sensation le fait frémir. Il se passe quelque chose. Le tonnerre tonne. Sur les vitraux, sur les statues, sur les sculptures, des yeux, des oreilles, des bouches de toutes les figurations, des traits écarlates s’en échappent, des flots de sang en jaillissent. Tournoiement de son champ de vision. Ça coule, coule, toujours plus vite, toujours plus fort. Du sol, du plafond, de partout, aucun espace n’est épargné par ces échappées dégoulinantes. À bride abattue, une couverture lugubre couvre les parois de la paroisse. Cette couverture se blottit contre le sol, s’engageant vers le centre dans l’optique d’encercler Baptiste, de lui interdire toute issue. Sidéré, il n’a de réaction que l’affaissement de ses jambes fourmillées. Le séant sur le revêtement glacé. Hallucine-t-il ? Ces images sont si réalistes qu’il s’y laisse tromper. Ses vêtements s’imbibent de l’hémoglobine. Impuissant, la flaque grandit et immerge l’intérieur de la bâtisse. Ce bain de sang… Il n’arrive pas à respirer, à discerner son environnement proche. Boule d’énergie dans sa poitrine. Il sent que son cri déchirant ne parvient aux oreilles de personne. Il n’aurait pas pu plus se tromper.

Les paupières closes, les tibias plaqués au sol, recroquevillé sur lui-même, ses serres obstruant ses tympans, Baptiste lève le colmatage de son ouïe. Il entrouvre ses paupières et délivre sa vue. Tout ce qui débordait de la raison vient de se dissiper. Un son le frappe, celui des pleurs migraineux, répétitifs et perçants du nourrisson au fond de la demeure. À tâter son front, il n’arrive toujours pas à produire la moindre pensée. Seul l'atteint les données sensorielles frappant les récepteurs de sa boîte crânienne. Gros contraste avec l’expérience subie quelques secondes plus tôt. Sa sensibilité croît à en devenir insupportable. Dans sa main droite, l’arme à feu ; à quelques mètres de lui, la dépouille d’une étrangère.
 
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Cidylee  /  Constance killer


Voilà un petit extrait quand même bien...

Citation :

Je cherchai un objet dans la pièce, le soulevai grâce à la télékinésie et l’envoya tout droit vers Abigaël.  Celle-ci plaça sa main devant elle pour stopper le vase, mais je fus plus forte.
L’objet se fracassa contre le mur, exprès.  Évidemment,personne ne pouvait le savoir.  Si je paraîssais être hors de contrôle de mes pouvoirs, cela incitera la psychologue à me contacter plus souvent et ainsi tomber dans mon filet.  Elle se retrouverait coincer dans mon piège et sera contrainte de me dire la vérité et pourquoi elle me suivait jusque dans la Teerr.  Pour l’instant, je la laissai se persuader de ma folie.  Elle était déjà en train de penser à la façon de me soigner…  ou de me manipuler.
-Arrêtez de me fixer comme ça !  m’écriai-je.
Les tables, les chaises, les lumières, les bibelots, tout dans la pièce s’éleva dans les airs.  Lee Sung Hyo et la psychologue tentèrent de me calmer, en vain.  Difficile de calmer une folle furieuse, n’est-ce pas ?  Surtout si elle jouait la comédie…  Je me roulai à terre tout en ricanant comme une malsaine d’esprit.  Ha ha ha !  Ma façon de rire m’amusait, alors j’en vins à rire pour de vrai.  Cependant, je ne perdis pas mon rôle de vue.
 
Guardian of the Moon
   
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Guardian of the Moon  /  Journal du posteur


Bonsoir, après avoir remarqué que mon premier extrait posait des problèmes au niveau de la compréhension des personnages etc etc, j'ai préféré posé un second extrait qui n'a pas besoin de mise en contexte :

Juste un détail : Wilfried Spenlo est le professeur et Jamaël Wisang est un seul personnage.

Citation :
"Soudain, Spenlo le stoppa en lui agrippant son bras. Il mit son doigt sur sa bouche pour lui indiquait de se taire et il montra son oreille pour lui dire d’écouter. Bien qu’il ne supporte pas que le professeur lui donne des ordres, Jamaël obtempéra. Il perçut un bruit de feuilles qui craque non loin d’eux. Il demanda sans dire un mot : « où », et Wilfried lui répondit en pointant du doigt un coin au sud est. Un sifflement résonna dans la forêt et Wisang dit tout haut :
- Il sait qu’on est là. Il nous attend même.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Parce que je le connais comme mon fils. S’il voulait passer inaperçu, crois-moi, nous ne l’aurions pas entendu.
Ils reprirent leur marche avant de tomber sur le fils Araw. Ce dernier sculptait un morceau de bois qui ressemblait à une lune, mais pas tout à fait terminée. Il était adossé au tronc d’un arbre, un couteau dans les mains et sifflotait gaiement l’air de la Neuvième Symphonie de Beethoven."
 
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Alaxel  /  Pippin le Bref


Voici mon petit extrait, en espérant qu'il vous plaise.



Extrait de : Tender — chapitre 2

Lorsque j'ai atteint la jonction de la place avec la rue principale, l'air a brusquement changé. C'était une étrange sensation, comme si j'étais aspiré par quelque chose, mais sans en ressentir vraiment les effets. En me retournant, j'ai pu apercevoir la créature, triomphante, tandis que les cadavres de la garde s'amassaient autour d'elle. Le bras dressé, elle tenait quelque chose en main. On aurait dit une sphère translucide et violacée, mais totalement chaotique, grandissant et rétrécissant sans arrêt. Puis elle s'est stabilisée quelques instants avant de se contracter une dernière fois jusqu'à ne plus être.
Une seconde. Pendant une petite seconde, j'étais devenu sourd. Mon cœur, ma respiration, les cris... Tous les sons semblaient avoir disparu de ce monde.
Une seule seconde. Et pendant ce court instant, j'aurais juré que la créature m'avait regardé.
Puis un craquement assourdissant a retenti, mettant fin à ce moment de paix. Le sol s'est soulevé sous mes pieds, les murs se sont disloqués. Et comme si je n'étais qu'une feuille déjà morte, le souffle m'a emporté.


Dernière édition par Alaxel le Jeu 15 Aoû 2013 - 20:02, édité 1 fois
 
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Extrait de ma première nuit, constance ou marathon d'écriture.

Il était évident que Cadix écoutait sans attention et cherchait une façon d’interrompre le discoureur. Il me jeta un regard et je compris son besoin.

- Maître, on vous demande dans l’entrée.

Cadix s’excusa auprès de son voisin et il sortit de la salle en me demandant de faire venir Näim le guérisseur dès que possible. Je restais donc dans la salle du banquet et discrètement je me rapprochai de Naïm. Celui-ci en sa qualité d’interprète avait une place d’honneur près du roi et de la reine afin de faciliter les échanges entre les deux cours. Je pouvais donc entendre et voir. Je peux dire que je fus parmi les privilégiés qui ont vu naître l’amour entre Salomon et la reine de Saba. Le feu de leurs échanges de mots et de regards éblouissaient les spectateurs officiels et les gardaient en retrait respectueux non pas de leur sang royal que de leur amour majestueux. Cette situation facilitait ma tâche car Naïm était inutile dans les conversations à demi-mot de leur conciliabule. N’étant pas très sociable non plus et d’un rang inférieur, il ne se mêlait pas aux autres officiers. Je lui touchai l’épaule et lui exposa la demande de Cadix. Sans un mot, il se leva et me suivit jusqu’à la chambre de mon maître. Cadix ouvrit la porte et me demanda de veiller à ce que personne n’interrompe leur discussion. Il était pâle mais ferme et résolu. La soirée s’écoula aux sons des festivités qui se poursuivaient dans la salle du banquet. Un serviteur m’apporta un plat de restes qui me consolèrent de mon isolement. Naïm sortit enfin et je pus entrer dans la chambre. Cadix semblait fortifié et à ma surprise, il rassemblait divers objets de sa chambre dans des coffres. Me voyant stupéfait, il sourit.

- Nous partons demain.

Cette déclaration le rendait joyeux. Chose rare.

- Mais il reste beaucoup de préparatif à faire!

Il secoua la tête.

- J’ai donné des ordres ce soir et Naïm s’occupe du reste. Nous finirons de nous approvisionner en route. De plus, notre départ était imminent et je crois que le roi Salomon a d’autres projets pour les prochains jours maintenant que de parler exploration avec nous.

La dernière phrase était légèrement sèche. À peine différente, mais pour moi qui le connaissait bien, je voyais mes soupçons confirmés. Je me mis donc à la tâche et lui sortit à la rencontre de Naïm qui revenait avec les trois autres capitaines devant nous accompagner. Ils étaient aussi impatients de partir. La vie de maison n’était pour eux et ils erraient déjà depuis plusieurs jours dans les corridors ayant soif de la mer. Les préparatifs personnels furent vite expédiés et l’excitation diminuant le besoin de sommeil de chacun, aucun ne se plaignit de la courte nuit qui leur restait avant le départ.
 
Cassis
   
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Cassis  /  Hé ! Makarénine


Voilà un petit extrait du chapitre 11, scènes de combat qui m'ont donné du fil à retordre et qui sont encore loin d'être à mon goût.

Citation :
Cédric et Cyril n’avaient aucunement conscience du spectacle que leur combat pouvait offrir. Ils étaient bien trop occupés à ne pas se faire tuer. Ces vampires étaient des coriaces et ils n’en pouvaient plus d’essayer de les anéantir. Cédric, en sueur, envoyait des boules de feu les unes après les autres sur leurs ennemis. Son frère se chargeait de les intensifier à grands renforts de coups de vent.
— Couvre-moi ! lança Cyril en reculant.
Cédric n’eut pas le temps de se retourner qu’il dut riposter contre un assaillant. Il attaquait encore et toujours en espérant que son frère ait eu une idée qui les débarrasserait de leurs adversaires.

Dans l’autre pièce, Kathleen et Alec ne s’en sortait pas mieux.
Les boules d’énergie envoyées par le jeune homme diffusaient leur lumière bleutée dans toute la pièce et les griffes de son amie déchiquetaient inutilement la chair de l’ennemi qui se régénérait aussitôt.
Ils avaient tout essayé : leur fracasser le crâne, les carboniser, les étrangler. Rien n’y faisait. Kathleen en avait même découpé un en rondelles, sans succès. La jeune femme regrettait de ne pas avoir des griffes plus longues. Certes, elles étaient d’une longueur respectable, mais avec quelques centimètres de plus, elle aurait pu essayer de leur couper la tête.

Erwan n’en pouvait plus. Il n’arrivait plus à esquiver les coups aussi efficacement et certaines des blessures infligées par l’épée ne se régénéraient plus aussi vite. Il se demanda l’espace d’un instant ce qui empêchait tant Dorian d’utiliser ses pouvoirs. C’était un instant de trop, Nicolaï en avait profité pour lui transpercer la poitrine. Il le regarda consterné tandis que le vieux vampire récupérait son épée ensanglantée. Erwan tomba à genoux, une main sur sa blessure.
— Je voulais te faire souffrir longtemps, mais finalement je crois que vais en finir avec toi !
Nicolaï leva son épée et la brandit au-dessus de sa tête, prêt à asséner le coup fatal.

Cédric était épuisé, cela faisait un moment que son frère lui avait demandé de le couvrir et il n’était pas encore revenu. Il cessa toute attaque en entendant un cri d’assaut derrière lui. Cyril se précipitait sur l’ennemi armé de barres de métal. Il planta la première dans la poitrine du vampire le plus proche en prenant soin de l’enfoncer dans le mur. Il en lança deux autres à son frère et en garda trois pour lui.
Cédric était soulagé. Finalement, son frangin avait eu une idée brillante.
 
Flicky
   
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Flicky  /  Pippin le Bref


Bonsoir les JE,

Comme promis, voici l'un des passages écrits pendant la durée du marathon.

Extrait de ma nouvelle "N.O Mater".

Contexte : N.O est un loup-garou multimillénaire. Pour outrepasser une malédiction qui le maintenait prisonnier, il s'est récemment réincarné et savoure sa nouvelle liberté. En contrepartie, il doit vivre avec l'idée qu'il a toujours son corps "originel" détenu quelque part,
et la crainte d'être retrouvé par ceux qui l'avaient autrefois enfermé...

Citation :
Je sais. Gilles voudrait connaître mon vrai visage. De même, cette partie de moi, enchaînée pour l'éternité, souhaiterait le rencontrer. Ils sont autant attirés l'un par l'autre, que je l'ai toujours été par Gilles et réciproquement. Tout cela est logique... Pourtant je redoute cette éventuelle rencontre. J'ai l'impression que cela va bien au-delà de cette désagréable épreuve de me retrouver face à mon propre reflet, vieillissant, agonisant... Ce n'est pas ce portrait à la Dorian Gray qui m'effraye, mais plutôt la façon dont celui-ci pourrait être interprété par mon compagnon : Et si Gilles découvrait quelque chose de moi qu'il ne connaisse pas déjà ? Et si cette révélation le faisait fuir ? Cette inquiétude-là me paraît franchement réduite, voire impossible : Gilles connait toute ma vie, toute. Et je crois que c'est le cas depuis des années, même avant que je ne lui fasse la moindre confidence, par son soutient durant mes terrifiants cauchemars. Et tout le reste, ce que je ne lui ai pas dit, et ce qu'il n'a pas déduit, il le sait aussi. Inconsciemment. En effet, Gilles et la personne que j'ai connue il y a plusieurs millénaires de cela, ces deux êtres si chers ne forment qu'un. Il ne s'agit pas d'un simple et quelconque transfert désespéré, ni d'une façon de faire le deuil d'un ancien amour perdu. C'est une évidence pour moi. Je le sais, je l'ai toujours su, au fond de mon âme, dans les recoins les plus tortueux de mon coeur. Nous sommes liés par le destin, depuis l'aube de l'humanité. Cette même humanité qui nous a chassés, persécutés, séparés...par les fers pour moi, par les flammes pour lui.  Ce souvenir me cingle le dos d'un frisson glacial. Voilà, on en arrive à la conclusion implacable qui explique cette volonté de garder sous-sceller mon visage d'antan, ce refus obstiné de conserver mon ultime secret : Cela risquerait de rallumer quelques cendres incandescentes dans l'esprit de mon compagnon. Or, on vit difficilement avec les souvenirs de sa propre mort... Et puis, si cette nouvelle rencontre réveillait aussi les Juges qui nous traqués, il y a 1000 ans de cela ? Je ne me sens pas la force de me battre de nouveau, et de revivre de telles batailles, pour conduire derechef à notre perte.
Après, il est possible que j'appréhende simplement le fait de me trouver devant mon ancien corps, faible, captif, alors que je ne l'ai même jamais vu depuis ma réincarnation. Mais dans le doute, je préfère éviter même de m'en approcher.

« Il est vivant ?... Comment est-il maintenant ? ... »

Les paroles de mon âme, piégée dans cette maudite caverne, continuent de me supplier. Elle cherche à deviner avec mes propres yeux le visage de mon amant. Je clos brusquement les paupières pour me refuser à le livrer.

« Delaiah...Diah, Diah, à quoi ressemble-t-il ? Dis-moi... »
Voilà, au plaisir de tous vous lire (pour les extraits comme pour les commentaires)

A bientôt !

:Electricité:


Dernière édition par Flicky le Lun 19 Aoû 2013 - 0:12, édité 1 fois (Raison : corrections dans la partie "contexte"...)
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