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 Quelle place accordez-vous à la mort dans vos écrits ?

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Racou
   
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   Pensée du jour  :  Plus tard, le retour à l'endormissement; plus tard, les riens déguisés; plus tard, les mots avec des majuscules; laissez-moi regarder le vide entre les étoiles.
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Racou  /  Autostoppeur galactique


Pohore a écrit:
Écrire, c'est apprendre à mourir.

    Explique. :mrgreen:

    Moi ma tendance à parler de mort vient surtout du fait qu'à certains égards, l'écriture est un moyen de se projeter dans des situations intenses et inconnues. Je pense qu'une situation de mort correspond bien à ces critères.
    C'est une manifestation de ce « plaisir » de l'extrême, de cette fascination pour ce que nous ne savons pas/ne comprenons pas.
 
Eiki plume
   
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Eiki plume  /  Barge de Radetzky


La mort... A mon sens, un livre, particulièrement en fantasy, se doit de traiter cet aspect, surtout sur le plan psychologique. Les livres qui ne le font pas, sont souvent des étrons authentiques (je citerais l'exemple de Tara Duncan, que j'avais commencé au lycée par curiosité, et que j'ai vite vomi en constatant que le bad guy de l'histoire faisait plus pédophile qui s'ignore que psychopathe-hyper-classe... et que c'était écrit comme une bouse *vomi*  ).

Mais la mort n'est pas à prendre à la légère. Je n'en suis qu'au début de l'histoire, mais je sais déjà un peu où je me dirige en la matière. Dans certaines histoires fantasy, la mort est présente, à la base du passé des personnages (c'est le cas dans Harry Potter bien sûr). Je parle là d'une mort injuste, laissant son lot de secrets et d'incompréhensions. Parce qu'au fond, même si l'on sait que la mort peut frapper à tout instant, lorsqu'elle arrive, on ne l'accueille pas bien pour autant.

Alors la mort tient une place de choix dans le passé de mes héros, mais aussi dans leur futur. La première mort que je relaterais sera l'acte d'un des héros. Ici je veux m'intéresser aux conséquences sur lui: il tue un homme, un soldat, qu'il ne connait pas, pas plus que le lecteur, un ennemi, qui s'attaquait à la personne qu'il doit guider en un lieu précis. Ce n'est pas ce soldat anonyme qui compte le plus, mais l'acte de tuer, d’ôter une vie. Il était ici nécessaire, mais c'est la première fois que mon personnage tue, et la première fois que celle qui l'accompagne voit la mort. C'est une expérience qui change une personne. La mort qu'on donne, la mort qu’on côtoie, celle à laquelle on échappe...

Je pense aussi écrire quelque texte qui en parle, d’une autre façon : la mort comme la vie…
J’ai moi-même échappé à la mort, par un cœur malade. Et j’ai reçu une greffe. Mais c’était il y a longtemps, et je ne me rappelle pas. Avec le temps et les années, je crois que j’ai besoin d’appréhender ce que signifie ce genre de mort, la mort d’une autre personne (qui était inéluctable dans tous les cas) et qui m’a permis de vivre. C’est une approche difficile, qui me touche de près, mais puisque je suis en vie, autant en profiter !
 
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Invité  /  Invité


Il y a :
  • la mort d'un personnage
  • un personnage qui pense à la mort
  • la mort comme ambiance, morbide ou horrifique
  • la mort en tant que constat de faits, à savoir qu'elle semble crier par tous les pores d'un univers déliquescent, un peu comme dans la SF, la dystopie et la critique sociale
  • etc.
Je m'adonne aux quatre que j'ai repérées, selon le projet d'écriture.
Le dernier type domine dans la critique sociale (cf. ma nouvelle dans la partie Nouvelles).
 
Trikopp
   
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Le plus souvent, j'utilise la mort de manière décalée (notamment lors d'un texte absurde). En poésie, je l'utilise comme symbole ou comme vecteur d'émotion, mais c'est un usage très récurrent.
C'est aussi très utile pour se débarrasser d'un personnage devenu encombrant.

Utiliser la mort, c'est comme jouer avec le feu. Cela peut donner de superbes résultats, mais tu prends aussi le risque de te brûler et de gâcher tout ton texte.

Là où elle a beaucoup d'impact (à mon sens) c'est dans un texte de théâtre. En effet, c'est un texte fondamentalement vivant. Ce sont les personnages et leurs paroles qui créent tout (sur le format littéraire, avant une mis en scène). Les didascalies n'ont que peu d'importance par rapport à eux (mis à part certains auteurs comme Beckett ou Ionesco).

Attention : la mort est aussi souvent une facilité d'écriture et peut vite amener à basculer dans le cliché, le consensuel et le faussement rebelle, néo-baudelairien mal dans sa peau.

C'est définitivement très dangereux de jouer avec la mort.Quelle place accordez-vous à la mort dans vos écrits ? - Page 2 Gifs%20Anim%E9s%20Cranes
 
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Trikopp a écrit:
Utiliser la mort, c'est comme jouer avec le feu. Cela peut donner de superbes résultats, mais tu prends aussi le risque de te brûler et de gâcher tout ton texte.
Hem. Kof kof kof. Ça vaut pour tout thème, non ?
Et ça vaut même si tu tentes un style, ou un genre. Donc bon les grands mots ...
 
Trikopp
   
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Trikopp a écrit:
Attention : la mort est aussi souvent une facilité d'écriture et peut vite amener à basculer dans le cliché, le consensuel et le faussement rebelle, néo-baudelairien mal dans sa peau.
Si tu avais lu (tu sais, utiliser tes yeux pour déchiffrer des lettres) tu aurais peut-être remarqué cette phrase. Oui, on peut faire du mauvais avec tout thème, tout style et tout genre, mais le thème de la mort reste l'un de ceux qui tombent le plus vite dans le cliché et le déjà-vu, précisément parce que c'est un thème largement exploité.

Les poèmes sur la mort sont plus courants que les romans sur l'orthopédie.
 
Pianitza
   
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Pianitza  /  Effleure du mal



Fais gaffe Trikopp, Jem' va invoquer Nietzsche et te prouver que as tort.

 
Trikopp
   
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Trikopp  /  ☣ Gifomane ☣


Ha non, pas d'invocation nietzschéenne ! C'est pas du jeu ! Je capitule tout de suite ^^.
 
Mais je maintiens tout de même que la mort est un des thèmes les plus dangereux à utiliser Twisted Evil
 
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Vous me dîtes quand vous avez fini de vous entre-masturber, hein ...


EDIT : sinon en effet, maintenant que tu l'expliques, je trouves que tu n'as pas tort, Trikopp.
 
Pianitza
   
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Pianitza  /  Effleure du mal


Citation :
Vous me dîtes quand vous avez fini de vous entre-masturber
A te lire un peu sur tous les topics - où tu agresses tout le monde mais avec les formes, s'il vous plaît - ça serait plutôt toi le branleur de service.
Si tu veux qu'on te respecte un temps soit peu, commence déjà par ouvrir grand tes oreilles et écouter ce que les autres ont à dire. Ou sinon, va écrire tes thèses ailleurs, dans un coin, au lieu de nous les imposer sous cette forme moribonde.
 
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Hem.
Mais j'ai écouté Trikopp.
Et le second degré, ça existe.

Sinon, bah, je pense que tu aurais mieux fait de m'envoyer ça par MP, et je ne répondrai plus ici.

EDIT : tu penses ce que tu as envie de penser sur mon compte, mais je te dis que tu te trompes sérieusement.

***

REDIT : il me semble que tu te serves de tous les présumés bâtons qui te passent sous la main, pour frapper sans raison - et encore, en aveugle.
Il me semblait pourtant que les choses avaient pris fin, avec ton dernier message ici, en pied de page, mais on dirait que tu oublies vite ta parole.

Et puis pfff, n'as-tu vraiment rien de mieux à faire, que de courir après mes interventions ...
 
Pianitza
   
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Pianitza  /  Effleure du mal


Bon... déjà tu vas calmer tes pulsions avec la fonction Edit et Redit. Genre "Je lui dis ça", "Oh puis nan, en fait, je vais rajouter ça", "Ah tiens, celle-là, elle est pas trop mal !". Tu gagneras déjà légèrement en crédibilité.
Ensuite, je ne frappe jamais sans raison. Sauf que, quand je vois un type prônant Nietzsche à tout va (et je le répète, j'aime bien Nietzsche), attaquant tout le monde sur la base de l'émotif, j'ai un peu envie de réagir... T'es sur un forum, là, en fait. T'es pas tout seul, hein... Aussi, je ne juge pas ta personne, je juge ta manière d'écrire. Ne pas tout confondre. Et surtout, éviter de faire sa victime, surtout à ton stade, ce serait cool.
"Je n'ai pas gardé ma parole" ? Je n'ai pas posé ma main sur un sceau en jurant de ne plus jamais intervenir à l'encontre de notre sainteté Jem', de souvenir.
Tout ça pour dire que les petits belliqueux dans ton genre font légion sur les forum et qu'ils me cassent les couilles. Tu parles de second degré, mais t'es loin, très loin de le posséder. Troll intello, va.
 
Sethi
   
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   Pensée du jour  :  La chair n'est pas vraie, c'est l'âme qui est vraie. La chair est cendre, l'âme est flamme. VH
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Sethi  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Lors des combat, il y a souvent des morts. Mais mon personnage principal ne meurt pas à chaque affront, ce seras trop nul. (oui oui, nul.).

Par contre, comme je l'ai déjà dit sur le topic où on parle de "l'amour dans nos écrits", j'aime bien faire un peu souffrir mes personnages. De temps en temps, un compagnon de mon héroïne meurt, trahit.. etc.

Je ne saurais en dire plus sur la mort.
http://lecrins.wix.com/l-ecrins
 
Spoonky
   
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Spoonky  /  Petit chose


La mort m'inspire mais je ne l'ai pas encore travaillé dans mes écrits. Dans des textes ou poèmes que j'ai pu écrire, oui, mais pas dans un roman. Ca m'inspire autant que ça m'effraie peut-être car il faut se plonger vraiment dedans pour que tout soit bien écrit. J'appréhende le jour ou j'écrirais sur la mort. Forcément ça nous fait vivre (et parfois revivre) des émotions fortes. En tout cas si je tue un de mes personnages, je ne pense pas que ça sera le personnage principale. Quoi que, à la fin... Why not?!
 
léona
   
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léona  /  Tycho l'homoncule


Bonjour,

La mort est pour moi, très souvent, mon idée de départ. Mon personnage principal la côtoie dès le début, et c’est ce qui motive ses actes par la suite. Je n’arrive pas à grader tous mes personnages du début à la fin. À un moment ou à un autre, il y en a toujours un qui meurt. Dans la vie comme dans mes livres, la mort fait partie du quotidien. Je ne dis pas que c’est une chose anodine et rituelle, mais elle est toujours présente qu’on le veille ou non.
 
   
    
                         
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