PortailAccueilRechercherS'enregistrerConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
 

 Un cursus pour devenir écrivain.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

 
Mahili
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  1398
   Âge  :  33
   Localisation  :  Belgique
   Date d'inscription  :  13/08/2012
    
                         
Mahili  /  Tentatrice chauve


Je suis sceptique, alors je partage... (pas sûre que ce soit la bonne section, pour changer)

Il s'agit d'un article, présentant une nouvelle branche d'étude à l'université du Havre, un master de lettres et création littéraire, rien que ça.

Je vous donne le lien : ici

Je suis sceptique, non seulement parce que la formation n'est accessible qu'après avoir déjà obtenu un DNAP, DNSEP, ou une License de lettres, mais qu'en plus je me demande quel genre de cours peuvent-ils bien proposer, qui soit plus complet qu'un atelier d'écriture.

Vous me direz, je ne suis jamais allé dans un atelier d'écriture, mais bon.

Par contre, ce qui est intéressant, ce sont les cours généraux pendant le premier semestre, doublés de conseils d'écriture, etc, et l’exclusivité à la réalisation d'une oeuvre littéraire aux second semestre, animé par des Workshop proposés par des écrivains. (pour ceux que ça intéresse, le cursus se trouve ici )
Ensuite, je ne suis pas persuadée qu'un Master en création littéraire soit un temps soit peu utile, tant dans le domaine de l'édition ou autre, que dans le monde du travail de tous les jours, mais au moins, on apprend des trucs.

Ce n'est pas la seule école d’Europe à proposer ce genre de formation. Et surement pas de France non plus, mais elles ne sont, je pense, pas ou peu connues. Par contre, j'ai également entendu parlé de l'Université Européenne d'Ecriture, à Bruxelles. Là aussi, peu d'infos concernant le cursus, mais on nous promet une bonne formation littéraire, doublée d'un appui sur les textes à rédiger. (plusieurs possibilités dans cette université ; scénarios, littérature jeunesse, etc)

Parallèlement, j'ai vu un film hier, "Dans la maison", de François Ozon, où un prof de français apprend à l'un de ses élèves à écrire, sinon mieux, plus efficacement.
Bon, je ne parlerais pas du film dans les détails, mais les conseils littéraires pour créer un texte digne de ce nom sont assez présents, et intéressants, je pense. C'est ça qui nous manque le plus, je crois. La manière d'amener une phrase, un personnage, de donner matière à l'un, pour le dénuer de sens par la suite, etc... Ils ne parlent pas forcément de la forme, étonnement, mais le petit écrit sans doute déjà assez bien pour que ce point ne soit pas abordé.
Si vous avez le temps d'y jeter un coup d'oeil, vous pourriez être surpris (bon après 45 mn, le film perd son intérêt "littéraire" et on s'embrouille vite si on ne suit pas, quoi qu'il démontre parfaitement le côté voyeur et pervers de l'écrivain).


Que pensez vous de ce genre de formation ?
Je sais que la question a été abordée plus d'une fois, mais là je ne demande pas si l'écriture s'apprend, parce qu'on le sait, elle s'apprend (bien que ce soit plus une question de pratique, que d'apprentissage. Là aussi, j'attends vos avis...), mais plutôt si l'apprentissage de l'écriture peut être réellement bénéfique...


Voilà voilà Cool

 
Ludwig
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  227
   Âge  :  31
   Date d'inscription  :  15/03/2013
    
                         
Ludwig  /  Autostoppeur galactique


Alors, pour commencer, je préciserais que je ne suis pas plus au courant de ce que l'on enseigne dans ce cursus. A ce sujet, je proposerais donc des questions à se poser plutôt qu'un avis tranché.

Déjà, simple remarque de type fréquentant la faculté, une discipline n'est-elle pas définie par un mode de réflexion spécifique ? De là, ne pouvons nous pas craindre une relative homogénéisation de la pratique littéraire ? Qui sait, peut-être bien que l'on apprend aux étudiants à rédiger des scénarios vendables pour une société où la politique libéral à des effets contradictoires par rapport à ses fondements. En d'autres termes, apprendre aux écrivains de demain à se détacher de leurs histoires, à rédiger des ouvrages assez impersonnels en somme... N'est-ce pas mettre en péril cette profonde diversité qui fait justement toute la valeur du milieu de l'écriture ? Je veux dire, qu'il n'y ait pas eu jusque là de vraies formations nécessaire si ce n'est obligatoire (on peut supposer dans un scénario apocalyptique que l'éditeur demande le CV en plus du manuscrit mais je phantasme sûrement) au "métier" d'écrivain... Ce qui découle de l'origine social, ethnique voir professionnel des écrivains est dans l'ensemble une universalité tangible au travers du regroupement des œuvres qui permettent dans la globalité de comprendre la société selon le moment où est publié l'ouvrage.

Enfin, qui sait si dans ces formations, on n'apprend pas aux universitaires à prendre conscience du rôle de l'écrivain, ce qui nous sauverait d'une américanisation de la branche littéraire (un bon lot de consolation vous me direz)... Reste que personne ne pourra mieux percevoir le sens, l'évolution, l'enjeu d'un métier que le type faisant ce métier (ce n'est qu'une image de ce que j'essaie d'exprimer). M'enfin, avant de pousser la réflexion plus loin, il faudrait déjà rappeler dans ce topic que peu parviennent à vivre uniquement de leur "métier" d'écrivain (juste une dizaine, et pas souvent les meilleurs littérairement parlant). Considérant cela... Ce master a t-il réellement une légitimité dans le sens où c'est bien à un "loisir" qu'il propose des compétences "professionnelles" ?

Après, je ne dis pas que cette formation ne peut pas être enrichissante mêlée avec une autre profession... Enfin, j'estime que c'est toujours mieux pour un écrivain de partir en autodidacte, d'autant plus que toutes les strates sociales ne peuvent pas se permettre de financer des études de cette ampleur ce qui, au fond, n'aurait d'effet que de réserver l'élitisme à ceux qui ont les moyens financiers de se la procurer... Vous remarquerez que dans mon fil conducteur, je radote beaucoup, mais encore une fois, je rabâche qu'il serait regrettable d'uniformiser l'écriture. Bien sûr, je formule ce sentiment en partant du principe que cette "professionnalisation" de l'écriture ne se banalise dans la société jusqu'à devenir une norme.

Dans tous les cas, j'espère avoir ouvert plusieurs voies de réflexion sur ce sujet qui mérite qu'on s'y attarde.
 
AbImoPectore
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  581
   Âge  :  29
   Localisation  :  Un bled paumé où il pleut toujours...
   Pensée du jour  :  Rien, uniquement des jours sans lendemain au rythme de la veille.
   Date d'inscription  :  16/07/2012
    
                         
AbImoPectore  /  Gloire de son pair


Ah bon, il faut avoir fait des études pour avoir de l'imagination ? :p
Très élitiste. Il n'y a pas de recette miracle pour écrire. Lire, observer, écrire, réécrire nous entraînent à nous approcher de notre idéal d'écriture qui n'est pas forcément celui des autres...
Deux citations qui se contredisent: «Au lieu de copier un modèle et quelque chose qui existe déjà et qui a une histoire, autant créer une nouvelle histoire». Et «Pour moi, toujours en trois temps: un, j’expose ce que je souhaite, en l’appuyant sur un auteur contemporain et un texte précis, deux, temps individuel d’écriture, trois, temps collectif de lecture à haute voix, commentaire et recherche sur le texte entendu.» => Pourtant ce qui leur est enseigné ne fait que renforcer la manière d'appréhender les choses, la vision du professeur ou de celle de grands auteurs. Et pour la cotation, forcément c'est subjectif, il faudrait donc se détacher de son esprit. Où se trouve l'autonomie, la personnalité, l'originalité ?
Les ateliers d'écriture sont utiles dans le sens de partager ses textes et découvrir d'autres styles, pour autant que les écrivants ne soient pas tous issus d'un même milieu, amenés à fréquenter les mêmes choses et écrire dans un même endroit(qui ne favorise pas l'écriture - nous avons tous un souvenir du brouillard de la disserte d'examen) sinon comment est-ce possible d'avoir une variété de textes ?

Edit: Ecrit en même temps que l'intervenant précédent.
http://antifa-anticapitalisme.skyrock.com
 
Mahili
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  1398
   Âge  :  33
   Localisation  :  Belgique
   Date d'inscription  :  13/08/2012
    
                         
Mahili  /  Tentatrice chauve


Oui c'est surtout ça aussi qui me fait peur, le coté formaté d'une formation...

Abimo, non l'imagination ne s'apprend pas, c'est sur Very Happy mais je pense que c'est surtout sur la forme qu'ils nous enseignent des trucs ^^.

Citation :
Enfin, qui sait si dans ces formations, on n'apprend pas aux universitaires à prendre conscience du rôle de l'écrivain, ce qui nous sauverait d'une américanisation de la branche littéraire (un bon lot de consolation vous me direz)... Reste que personne ne pourra mieux percevoir le sens, l'évolution, l'enjeu d'un métier que le type faisant ce métier (ce n'est qu'une image de ce que j'essaie d'exprimer). M'enfin, avant de pousser la réflexion plus loin, il faudrait déjà rappeler dans ce topic que peu parviennent à vivre uniquement de leur "métier" d'écrivain (juste une dizaine, et pas souvent les meilleurs littérairement parlant). Considérant cela... Ce master a t-il réellement une légitimité dans le sens où c'est bien à un "loisir" qu'il propose des compétences "professionnelles" ?

C'est vrai que, dans l'article que j'ai partagé, ils parlent de nos voisins d'outre mer qui, d'après eux, sont très friands de ce genre de cursus. Les écoles d'écritures deviennent assez courantes, et en Angleterre aussi...
Concernant le reste, c'est aussi pour cela que je me demande vraiment à quoi peut bien servir le diplôme... la formation, ok, mais si ce cursus à été créer simplement dans l'optique de donner un diplôme pour le plaisir... c'est moyen.
Par contre, il arrive que des maisons d'éditions demandent des CV (et non, tu ne fantasmes pas xD), et là, ça peut se révéler avantageux ^^
Et en même temps, on décerne bien des diplômes d'art, alors que pour vivre uniquement de ça... bonjour (d'ailleurs, de quoi sera faite ma vie ? mon dieu, ça me fait peur).
D'un côté, un diplôme d'art ne sert pas à grand chose non plus, mais de plus en plus de boites demandent des diplômes d'art pour engager un illustrateur, graphiste ou autre, alors qu'avant, seul le talent comptait. T'arrivais avec ton book, et si ça plaisait, hop ! Maintenant, pour faire ça sans aucuns diplômes ni formations, c'est chaud bouillant.
On peut donc se dire que le diplôme d'écriture deviendra peut-être aussi courant et utile... mais dans ce cas, ça fait peur. Déjà dans l'art, le diplôme compte plus que les capacités à présent, alors si ça devient le cas pour l'écriture aussi... Un genre de normalisation de l'écriture. Actuellement c'est la seule voie qui reste accessible en autodidacte, et en formation "libre", alors si on nous enlève ça aussi...

C'est un cercle vicieux, en fait.

En fait, je trouve l'initiative assez bonne, dans le sens où des cours d'écritures, accompagnés d'avis de pro et tout ça, ça ne peut qu'être bénéfique. c'est surtout ce qui va en découler, qui me fait peur... Le diplôme. Pourquoi tout doit être diplômé ? Comme si c'était un gage de qualité...

Puis abimo, tu as tout à fait raison en mentionnant la subjectivité des évaluations...

 
avatar
   
    
                         
Invité  /  Invité


Ca à l'air génial. Tu as plus d'infos?

L'anglais demandé au premier semestre me fait peur, car j'étudie l'allemand.
 
Pianitza
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  1140
   Âge  :  36
   Date d'inscription  :  13/01/2013
    
                         
Pianitza  /  Effleure du mal



Je ne crois pas en ces formations. On ne se forme jamais mieux que par soi-même, quand d'écriture il s'agit. Un lissage venant de l'extérieur peut faire du bien, peut-être pour celui qui ne se connaîtrait pas encore, qui n'aurait encore trouvé une confiance en lui... Peut-être, je dis... Il pourrait également se voir influencer dans sa manière d'écrire, plus tard, et passer à côté d'un talent enfoui en lui "parce qu'on lui aura dit qu'une phrase construite comme ça, c'était pas beau"...
Travaillez autant que possible en solo, imposez-vous un rythme, lisez les auteurs qui vous attirent... C'est la meilleure des écoles, si vous voulez vous trouver un style authentique, qui convient en premier à vous-même.


Dernière édition par No00 le Mer 10 Avr 2013 - 21:56, édité 3 fois
 
avatar
   
    
                         
Invité  /  Invité


Moi ça m'attire aussi(surtout) pour la posture que cela impose et que cela donne du temps et des pros à un art. Une formation.

A la limite on pourrait dire la même chose des Beaux-arts: dessine seul 3 heures par jour et va au musée chaque week-end, à des expos. Or les beaux-arts existent, pourquoi pas la même chose pour l'écriture?

D'autant que choisir cette formation n'empêche en rien l'écriture solo, bien au contraire.
 
Pianitza
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  1140
   Âge  :  36
   Date d'inscription  :  13/01/2013
    
                         
Pianitza  /  Effleure du mal


Je t'entends bien sur ce point, Fabre. Mon avis n'est que pure subjectivité. A l'époque, j'aurais surement dit oui s'il m'aurait été possible de m'inscrire dans pareille école. Aujourd'hui, j'ai trouvé une confiance en moi, quand j'écris. Une école à côté me serait inutile, voir encombrante. Je préfère me donner le temps des réflexions, seul, en cachette. Lire ceux que j'aiment. Je sais que j'ai encore beaucoup de chemin à faire avant d'atteindre le centre de mon art, mais au moins je sais que j'y vais en suivant mes propres traces. Et puis en fait, l'écriture, n'est-ce pas un art imparfait ? Un auteur ne se contredit-il pas sans cesse ? Alors les travées de la scolarité... j'sais pas. Je préfère rencontrer des écrivains dans le réel, encore, plutôt que de m'imposer une structure pour. Il y a comme un arrière goût de métal qui reste collé sous le pavé, quand pour un diplôme tu t'ébroues. Ça manque de naturel, pour moi. Je préférerais faire de ces professeurs plus des amis que des professeurs, finalement.


Dernière édition par No00 le Mer 10 Avr 2013 - 21:58, édité 1 fois
 
avatar
   
    
                         
Invité  /  Invité


Je suis entièrement d'accord avec toi et pour moi l'un n'empêche pas l'autre !

Qui dit profs écrivains dit contact avec ces écrivains, réseau etc. aussi.

Et j'ai entièrement confiance dans mon écriture, ce ne serait que pour être totalement libre d'écrire avec un diplôme en plus.
 
avatar
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  45
   Âge  :  32
   Date d'inscription  :  21/02/2013
    
                         
Enfant-Roi  /  Petit chose


No00 a écrit:

Il pourrait également se voir influencer dans sa manière d'écrire, plus tard, et passer à côté d'un talent enfoui en lui "parce qu'on lui aura dit qu'une phrase construite comme ça, c'était pas beau"...

Exactement. L'écriture est complètement subjective. Il y a des bases à apprendre mais dans un second temps, quand on les maîtrise, le plus dur c'est de s'en affranchir, à moins d'écrire des textes préformatés, sujet-verbe-complément, qui à coup sûr manqueront de piquant. Les meilleurs auteurs sont ceux qu'on reconnaît à leur style. Il suffit de lire un paragraphe de "la Fée Carabine" pour savoir que c'est de Pennac...
En cours de français, on apprend à bannir la vulgarité et le registre familier dans nos rédactions, mais que serait San Antonio sans la vulgarité ? (bon je dis ça mais j'aime pas trop San Antonio. Vu le succès, cependant, son style a l'air de plaire à beaucoup de gens)
Alors certes on ne peut sûrement pas comparer un cours de français au lycée/collège et un cours dans une université qui est censée vous apprendre l'écriture, mais le principe est le même. Les profs ont leurs propres goûts qui ne sont pas forcément les nôtres et ceux des lecteurs. Untel ne jurera que par les phrases courtes et efficaces à la Saint-Exupery, un autre aimera les longues descriptions...
On peut y perdre sa plume si, comme l'a souligné No00, on manque encore de confiance en soi.
On peut juger du niveau d'anglais de quelqu'un, de son niveau de philosophie (quoique c'est déjà plus chaud), de sa capacité à faire des équations ou à réparer la plomberie. Qui se risquerait à juger le niveau d'écriture de quelqu'un ? On a tous des auteurs classiques qu'on déteste et qui, pourtant, sont passés à la postérité. Si j'avais été éditrice et que Balzac m'avait envoyé le manuscrit de Salâmbo, j'aurais renvoyé une lettre de refus et privé l'humanité d'un chef-d’œuvre, parait-il.
Plus jeune, quand des amis me donnaient à lire leurs écrits, j'avais tendance à imposer ma vision des choses. Je lisais leurs créations comme si c'était les miennes. Moi, je n'aurais pas placé la virgule à cet endroit, alors je barre la virgule... alors qu'ils avaient simplement un style différent du mien, et tout aussi valable - ou tout aussi pérave.
Bien sûr, on peut s'attendre à ce que des profs soient plus objectifs qu'une gamine de 14 ans qui s'est prise pour l'écrivain du siècle. N'empêche qu'ils liront forcément avec leur propre filtre.

Et puis je trouve ça un peu dangereux, ces histoires de diplôme. J'anticipe et je paranoïe à outrance, mais si ces pratiques se généralisent, imaginez ce que ça pourrait donner dans quarante ans.
- Bonjour, j'ai un manuscrit à vous soumettre...
- Vous êtes diplômé de quelle université ?
- Bah aucune, je...
- Et vous prétendez être écrivain ? On n'exerce pas la médecine sans être docteur, monsieur ! Revenez quand vous aurez suivi le bon cursus, bonne chance.
 
avatar
   
    
                         
Invité  /  Invité


Oui, vous remplacez peintre ou sculpteur et vos arguments sonnent encore plus faux.

Moi je vois ce master comme les Beaux Arts de l'écriture.

Est-ce plus vain de terminer un roman encadré, soutenu par des profs et un cursus ou de le faire seul chez soi après les cours?

J'ai longtemps pensé comme vous; mais à bien y réfléchir, quelle légitimité a un prof d'art plastique ? Plus qu'un écrivain qui jugerait des textes?

Je suis d'ailleurs persuadé qu'il s'agit plus de pédagogie, de savoir pousser le talent dans la bonne direction, que de talent propre.

Ca lui ferait peut-être du bien à la littérature de sortir de son piédestal, histoire de voir le monde, d'arrêter ce tabou stupide avec l'argent, aussi.

Pourquoi la littérature échapperait-elle à tout cela?

C'est un reste de vision franco-française très chauvine, du temps des Lumières.

Le talent ne s'enseigne pas, mais comment en tirer le meilleur, je suis persuadé que oui. Smile

D'ailleurs, si j'y vais à ce port du Havre, je vous ferai part de mes impressions dès la rentrée 2014-2015 Very Happy
 
Mahili
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  1398
   Âge  :  33
   Localisation  :  Belgique
   Date d'inscription  :  13/08/2012
    
                         
Mahili  /  Tentatrice chauve


Là, je suis d'accord avec toi Fabre (forcément, je suis aux beaux Arts...)

Reste à voir si ces formations proposent un enseignement similaire à celui qu'on reçoit aux beaux arts.

Puis l'enfant roi n'a pas tord, concernant le diplôme, j'avais moi même évoqué cette crainte dans un post, plus haut ^^

Bon après, je n'ai malheureusement pas plus d'infos... J'ai l'impression que ce sont des formations assez discrètes, mais il y a une page facebook pour l'université du Havre, sur laquelle certains étudiants proposent de répondre au questions de qui veut. ( je crois que c'est là )


Après, pour être un peu des deux avis, je pense que chacun a raison. Certains préféreront continuer en autodidactes, d'autres trouveront avantageux ce genre de formations. Les deux se valent, et ce sont des modes d'apprentissages différents, mais finalement complémentaire, quand on y pense.
 
avatar
   
    
                         
Invité  /  Invité


Je n'ai pas trouvé la page mais c'est vrai que ce master a changé ma vision des choses...Je pensais avant aussi que l'écriture était "différente" mais en réalité pas tant que ça. En outre rencontrer des écrivains est bon aussi pour avoir des contacts, le côté connaitre des gens du métier.
 
Mahili
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  1398
   Âge  :  33
   Localisation  :  Belgique
   Date d'inscription  :  13/08/2012
    
                         
Mahili  /  Tentatrice chauve


C'est vrai que c'est toujours bien de se faire des contacts. Et si en plus ceux-ci nous donnent des conseils sur nos textes, c'est encore mieux ^^

Je crois également qu'il y a certains cours pour connaitre et comprendre le monde de l'édition. Ce qui est évidemment plus qu'utile !
 
Mahili
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  1398
   Âge  :  33
   Localisation  :  Belgique
   Date d'inscription  :  13/08/2012
    
                         
Mahili  /  Tentatrice chauve


Désolée pour le double post, mais en complément de la réflexion qu'amène ce topic, je viens de retrouver celui-ci :
http://jeunesecrivains.superforum.fr/t28058-des-etudes-pour-etre-ecrivain

Bon, mea-culpa, le sujet existait déjà, mais bon.. un peu différent quand même, non ? ^^
 
   
    
                         
Contenu sponsorisé  /  


 

 Un cursus pour devenir écrivain.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum des Jeunes Écrivains :: Ressources :: Écritoire-