Un petit roman des familles tout simple, pour enfin admettre que "je=proximité" et "il=distance" sont des raccourcis ridicules : le meurtre de Roger Ackroyd, d'Agatha Christie.

Pitié, ne vous tapez pas dessus parce que vous avez des opinions différentes...
Et essayez d'éviter le péremptoire brutal, absolu et le jugement hâtif...

Ce n'est pas parce qu'un cas est classique qu'il est faux, banal, et qu'il n'est pas utile de le mentionner en guise de réponse.
Peut-être que, d'ailleurs, dans le cas présent, le classique est la réponse qui correspond le plus aux interrogations de l'auteur du topic.

Que les canards à 5 pattes existent, et qu'ils soient fabuleusement beaux ne signifient pas que tous les canards doivent avoir 5 pattes.

Je suis sûr que vous avez tous lu des œuvres avec une narration classique, telle que décriée ici, et que vous avez trouvé ces œuvres fabuleuses.
D'autre part, l'intime à la troisième personne vaudra surtout par le style particulier de l'auteur, sa manière d'écrire, et le choix de ses mots.
Donc au final non lié au système de narration...

Idem, une narration à la première personne qui gardera une certaine distance, serait elle liée au caractère du personnage, à la manière de présenter les choses et événements, (et donc au style de l'auteur), plus qu'au système de narration ?

Mon point de vue :
A dissocier la manière de l'art et à disséquer analytiquement la façon de faire version scientifique, on en perd l'âme : si la partie du texte écrite est sortie à la première personne, de cette façon si fluide, c'est que c'est une évidence, cette partie devait être écrite comme cela.
La question du raccord et de la cohérence de l'ensemble, cela peut aussi se poser ensuite. Genre quand tu auras une bonne partie de ton récit faite, voir intégralement.

Bon perso, recoller les morceaux est ce que je trouve de plus difficile... Alors j'essaye, dans ce genre de cas, soit de garder une narration identique du début à la fin, soit de prévoir à l'avance les changements...

Mary Shelley, dans Frankenstein, a fait plusieurs changements de narration au sein de son roman... Et ça remonte déjà à quelques années....

Martin, dans le Trône de Fer, fait à chaque chapitre son narrateur, selon le personnage suivi. Et somme toute, ça ne fonctionne pas si mal que ça...

EDIT : Je retourne dans mon antre, je m'étais promis de ne plus participer aux débats, questions et autres, pour ce genre de choses. Je vais essayer de m'y tenir, parce que l'agressivité gratuite, ça me lasse profondément. Donc si jamais vous me répondez quelque chose sur le topic, je ne le suivrai même pas...

Libre à toi de ne plus vouloir répondre, toutefois ton propos demeure et d'autres sont voués à le lire autant qu'à y réagir.

Le jugement péremptoire a commencé à partir du moment où quelqu'un a dit ce que devait nécessairement être une narration au "je" ou au "il".

Konda, tu sur-interprêtes. Je n'ai jamais dit -je, et les autres aussi, je pense - que les œuvres avec une narration "classique" (ça existe, cette horreur du langage ?" étaient à décrier, mais que, en revanche, dire qu'il n'y a que ça de vrai, c'est des conneries, et c'est clairement ce qui avait été dit plus haut. Prendre cette narration "classique" pour un fait accomplit alors qu'il y a des tonnes d'exemples excellents qui prouvent le contraire, je trouve ça limite.