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 [Nuit 16 février] Commentaires

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Orcal
   
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Morgoth
   
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Morgoth  /  Gloire de son pair


Quelques commentaires entres deux sessions d'écriture ça fait du bien Smile
J'arrive mieux à m'auto-critiquer aprés.

Pour le texte de Zaou :

Citation :
Le quartier du Delta était un cloaque d'ordures gluantes et de sédiments nauséabonds, une fange infâme créée par les efforts conjoints de l'homme et de la nature. Les gazs fétides des eaux stagnantes, les rebuts des tanins, des colorants et des vernis viciaient l'endroit si bien que la plupart des habitants n'y tenant pas boutique l'avaient déserté. Il était alors devenu naturellement le chef-lieu des cagoux, des rifaudés, des malingreux, des sabouleux, des coupeurs de bourse et de jarrets chassés des beaux quartiers de la ville par les Justes et leurs sbires.
Un vieux de la bande à Kitaine, surnommé le Gueulard, avait rejoint les rangs de la petite pègre. Elle savait pouvoir le trouver (savait pouvoir le trouver ? un peu lourd comme tournure) au "Goulot", taverne miteuse qui avait le mérite de vendre sa pisse d'âne moins cher que les autres.(Haha exellent l'image) Le videur la regarda s'approcher avec un air ombrageux, puis, quand elle ne fut plus qu'à quelques pas, il croisa ses bras massifs sur son ventre.
- Je fais une course, annonça la fillette en le fixant dans les yeux.
Le videur haussa les épaules, indifférent. Kitaine entra. Le Gueulard se trouvait à une table avec quelques compères où il faisait honneur à son patronyme. Les cris, la bière renversée sur le sol et les osselets jetés sur la table indiquaient qu'il s'agissait là d'un jeu à boire. Kitaine se faufila entre les chaises et se planta en face de son ancien camarade, adossée à la table :
- Mecton, tu te souviens de moi?
Le Gueulard posa brutalement sa chope et tenta de faire le point sur la nouvelle arrivante. Sous ses cheveux ébouriffés les yeux de Kitaine ne bougeaient pas.
- Dégage de là poulette, t'es pas chez toi.

Un petit morceau de texte qui me fait regretter de ne pas avoir lu ce qui précède.
En tout cas la crasse de ce quartier est palpable, pour l'ambiance et la description rapide du lieu tu as tout bon, on sait direct où la protagoniste met les pieds !
Par contre je ne connaissait pas les mots cagoux,rifaudés et sabouleux ; vocabulaire original, mais on sais tout de suite de quoi tu parle, donc ça ne dérange absolument pas dans la lecture.


Maintenant celui de Flicky, mon dernier compagnon de Chatbox Smile

Citation :
L'atmosphère est assez pesante. Avec autant de sombres puissances réunies en si peu d'espace, ce n'est guère étonnant. De plus, (pas vraiment utile)les rancœurs et les intentions de chacun se cristallisent ainsi (pas vraiment utile, normalement on utilise ce mot pour expliquer quelquechose, une relation de cause à effet. pour se mêler à l'air ambiant : (sinon juste un point suffirait=En fait, les Grands Maîtres se détestent tous cordialement. S'ils se retrouvent régulièrement ici, ce n'est pas de gaité de cœur (pour ceux qui en ont encore un), mais pour rétablir un peu d'ordre dans quelques projets communs. Et comme on règle les comptes, certains vieux de plusieurs lustres, sans s'accorder la grâce de quelque prescription, chaque réunion passe toujours très près de l'affrontement. D'un autre côté, peut-on s'attendre à autres choses d'un groupe aussi hétéroclite, où chacun a des ambitions à la longueur de ses dents (héhé belle image). L'harmonie est d'autant plus difficile à maintenir que les Démons invités à ce genre de séances, souvent un peu blasés par la routine de ces assemblées, et des futilités qui s'y préparent, ne se gênent pas pour mettre le feu aux poudres à la moindre occasion. On les accuse d'ailleurs souvent de répondre présente, juste pour casser la monotonie de leurs existences, quitte à mettre l'Europe à feu et à sang, mais ça, c'est une autre histoire.

J'aime bien l'esprit du texte, assemblé de créatures démoniaques qui forcément, s'engueulent un peu entre eux.
Mais peut-etre quelques lourdeurs dans le style, une phrase un peu à ralonge (l'Harmonie...occasion), enfin moi aussi je fait souvent ce genre de phrases, mais ça coule pas super bien à la lecture, même si ça reste parfaitement compréhensible.

Voila en gros j'ai beaucoup plus accroché au principe du texte qu'a l'écriture, aprés la présentation je voulais assister a la réunion, voir les maîtres vampires se prendre la tête avec les zombis, jeter un os à ronger aux loup garou ects Smile


Et pour celui de Hel:

Citation :

Je descendais précipitamment de mon perchoir en prenant garde de ne pas riper, et sortis de la cabine pour me retrouver nez à nez avec Lola. Aucune excuse ne me venant à l’esprit, j’optais pour feindre la normalité. Mais ça, c’était sans compter l’hostilité qu’elle semblait transpirer à mon intention. J’esquissais un pas vers la gauche pour me dégager un passage en direction du lavabo, le tout sans me départir du sourire niaiseux que j’avais adopté, feintant l’innocence. Lola en fit de même, me barrant le passage sans même sourciller tout en se rapprochant assez pour me coller son bonnet D de certitudes acquises dans les côtes. (j'adore ta dernière phrase, un bonnet D de certitudes Smile )

— Fais gaffe je t’ai l’œil ! me lança la tigresse.
— Pardon ? Bafouillai-je tentant de me ménager un peu d’espace.
— Tu m’as bien comprise ! Les filles comme toi, ça ne m’a jamais rien inspiré de bon et Bertrand en a déjà sacrément bavé.

S’il m’avait semblé dès le départ être en terre hostile, la tendance se confirmait. Je n’allais pas me laisser intimider! Je m’étais déjà laissée ventouser les joues,(je ne comprend pas, une référence à un chapitre précédent je suppose) d’hypocrisie si on tenait compte de ce revirement soudain. Pas question de courber l’échine et de raser le sol, d’autant plus que celui-ci semblait avoir été oublié depuis fort longtemps par la bonne fée javel. (la digression est assez comique)

— Je ne sais pas ce que tu sous-entends par les filles comme moi, pas plus ce qu’elles en pensent ces filles là…Mais en ce qui me concerne, je n’ai pas l’intention de lui en faire baver comme tu dis. Pour être claire, je n’ai aucune intention même.
— Arrête ton char ! J’ai vu comment tu minaudais, avec tes grands airs.
— Si tenter d’être aimable pour toi c’est minauder…
— Aimable ! Elle est bien bonne celle-là ! Tu crois que je ne l’ai pas saisi à ta mine dégoutée ?! T’avais pas fait un pas que tu nous avais déjà collé à tous une étiquette. Je l’ai capté dans ton regard…Bien du style à juger sans connaitre. Quant à fuir aux chiottes pour se carapater en douce, c’est assez minable dans le genre.

J’accusais réception de cet uppercut de semi-vérité le sourire un peu figé. Ok, elle n’avait pas forcément tort sur toute la ligne et à entendre tout haut ce que je pensais tout bas, j’étais un peu gênée de mon attitude. Un peu coincée entre le scrupule et cette empathie (empathie pour la tigresse ? Elle remonte dans l'estime de la protagoniste ? Un peu difficile à bien comprend à la premiere lecture) qui chez moi se manifestait sans crier gare, et sans jamais tenir compte de mes opinions.

Bah je trouve ça agréable à lire, ça passe bien.
La dernière réplique de la "tigresse" est assez cinglante, de quoi bouleverser un peu ta protagoniste, d'autant que le fait qu'elle a déjà jugée négativement "la tigresse" est bien amené, avec ce surnom, et les pensée de la protagoniste calée entre les deux passages de dialogues.
Le tout rend la remarque plus efficace étant donné que c'est plus ou moins ce que la protagoniste avait déjà fait, juger sans connaitre.
Moi je trouve ça intelligemment écrit. Clap clap


Un tit Niancat, pour achever ce post en beauté. :nyancat:
 
Zaou
   
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Merci Morgoth Smile je commenterai sûrement dans la journée.
Tu peux lire le début de mon chapitre je l'ai publié sur le site (regarde dans ma signature).

Pour "gaz" il ne prend pas de s au pluriel.

Texte de Flicky :
Citation :
L'atmosphère est assez pesante. Avec autant de sombres puissances réunies en si peu d'espace, ce n'est guère étonnant. De plus, les rancœurs et les intentions de chacun se cristallisent ainsi comment? pour se mêler à l'air ambiant : En fait, les Grands Maîtres se détestent tous cordialement. S'ils se retrouvent régulièrement ici à inverser, ce n'est pas de gaieté de cœur (pour ceux qui en ont encore un), mais pour rétablir un peu d'ordre dans quelques projets communs j'aime pas "peu" et "quelques". Et comme on règle les comptes, certains vieux de plusieurs lustres, sans s'accorder la grâce de quelque prescription, chaque réunion passe toujours très près de l'affrontement maladroit avec les virgules. D'un autre côté, peut-on s'attendre à autres choses d'un groupe aussi hétéroclite, où chacun a des ambitions à la longueur de ses dents.point d'interrogation L'harmonie est d'autant plus difficile à maintenir que les Démons invités à ce genre de séances, souvent un peu blasés par la routine de ces assemblées, et des futilités qui s'y préparent, ne se gênent pas pour mettre le feu aux poudres à la moindre occasion. On les accuse d'ailleurs souvent de répondre présente les Démons - présents, juste pour casser la monotonie de leurs existences, quitte à mettre l'Europe à feu et à sang, mais ça, c'est une autre histoire.

J'aime rarement les textes au présent et les deux premières lignes m'ont gêné de ce point de vue mais après je suis rentré dedans et la deuxième moitié a bien prise.


Texte de Hel :
Citation :
Je descendais précipitamment de mon perchoir en prenant garde de ne pas riper, et sortis de la cabine pour me retrouver nez à nez avec Lola. Aucune excuse ne me venant à l’esprit, j’optais pour feindre la normalité. Mais ça, c’était sans compter l’hostilité qu’elle semblait transpirer à mon intention. J’esquissais un pas vers la gauche pour me dégager un passage en direction du lavabo, le tout sans me départir du sourire niaiseux que j’avais adopté, feintant l’innocence. Lola en fit de même, me barrant le passage sans même sourciller tout en se rapprochant assez pour me coller son bonnet D de certitudes acquises dans les côtes.

— Fais gaffe je t’ai à l’œil ! me lança la tigresse.
— Pardon ? Bafouillai-je tentant de me ménager un peu d’espace.
— Tu m’as bien comprise ! Les filles comme toi, ça ne m’a jamais rien inspiré de bon et Bertrand en a déjà sacrément bavé.

S’il m’avait semblé dès le départ être en terre hostile, la tendance se confirmait. Je n’allais pas me laisser intimider! Je m’étais déjà laissée ventouser les joues, d’hypocrisie si on tenait compte de ce revirement soudain. Pas question de courber l’échine et de raser le sol, d’autant plus que celui-ci semblait avoir été oublié depuis fort longtemps par la bonne fée javel. passage avec beaucoup de potentiel mais un peu lourd en l'état.

— Je ne sais pas ce que tu sous-entends par les filles comme moi, pas plus que ce qu’elles en pensent ces filles là…Mais en ce qui me concerne, je n’ai pas l’intention de lui en faire baver comme tu dis. Pour être claire, je n’ai aucune intention même. il manque le "en" ou c'est voulu?
— Arrête ton char ! J’ai vu comment tu minaudais, avec tes grands airs.
— Si tenter d’être aimable pour toi c’est minauder…
— Aimable ! Elle est bien bonne celle-là ! Tu crois que je ne l’ai pas saisi à ta mine dégoutée ?! T’avais pas fait un pas que tu nous avais déjà collé à tous une étiquette. Je l’ai capté dans ton regard…Bien du style à juger sans connaitre. Quant à fuir aux chiottes pour se carapater en douce, c’est assez minable dans le genre.

J’accusais réception de cet uppercut de semi-vérité le sourire un peu figé. Ok, elle n’avait pas forcément tort sur toute la ligne et à entendre tout haut ce que je pensais tout bas, j’étais un peu gênée de mon attitude. Un peu coincée entre le scrupule et cette empathie qui chez moi se manifestait sans crier gare, et sans jamais tenir compte de mes opinions. ça pourrait bien retranscrire les émotions de ton perso mais en l’occurrence c'est pas assez clair.
Bien écrit mais, n'ayant pas le contexte, je ne rentre pas dedans.


Texte de Nyjée :
Le début semble anecdotique et après j'ai pas tout compris.


Texte de Navy blue :
Plutôt bien écrit, j'aime bien la fosse des Mariannes Very Happy .
Au troisième paragraphe je m'attendais, et aurais aimé, avoir plus de précision sur ces lettres mais ... dommage, je ne l'aime pas trop d'ailleurs ce troisième paragraphe je ne vois pas où tu veux en venir.

Et le "au moins ils me laissent en paix" est assez paradoxal puisque d'une part ils appellent et ça a l'air de la déranger, et d'autre part elle semble avoir envie qu'ils viennent la visiter.


Dernière édition par Zaou le Dim 17 Fév 2013 - 15:59, édité 1 fois
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Zaou :

Citation :
Le quartier du Delta était un cloaque d'ordures gluantes et de sédiments nauséabonds, une fange infâme créée par les efforts conjoints de l'homme et de la nature. Les gaz fétides des eaux stagnantes, les rebuts des tanins, des colorants et des vernis viciaient l'endroit si bien que la plupart des habitants n'y tenant pas boutique l'avaient déserté. Il était alors devenu naturellement le chef-lieu des cagoux, des rifaudés, des malingreux, des sabouleux, des coupeurs de bourse et de jarrets chassés des beaux quartiers de la ville par les Justes et leurs sbires.

Un peu trop de « jolis » mots dans ces premières phrases. Ça alourdit le texte et on se perd à chercher à comprendre ce que tes mots signifient. Sinon, texte bien écrit et bonne orthographe.


Flicky :

Joli texte. La réunion a l’air plutôt sympa ;-) Dans un texte, évite les parenthèses. Ça ne le fait pas trop. Et lorsque tu dis :

Citation :
D'un autre côté, peut-on s'attendre à autres choses d'un groupe aussi hétéroclite, où chacun a des ambitions à la longueur de ses dents

On ne comprend pas si ils ont des grandes ambitions ou pas.


Hel

J’aime beaucoup. C’est très bien écrit et assez fluide. Le seul passage où j’ai un peu croché est :

Citation :
Mais en ce qui me concerne, je n’ai pas l’intention de lui en faire baver comme tu dis. Pour être claire, je n’ai aucune intention même.

Je comprends ce que tu veux dire. Mais retrouver deux fois le mot intention me bloque un peu. Bonne continuation

Morgoth


Ça donne envie de lire, c’est plutôt un bon texte. Mais fais attention avec tous tes noms de ne pas mélanger les personnages :

Citation :
Ranji ne s'en souvenait pas, depuis la mort d'Elijah son esprit était torturé par la question de savoir si ce lieu était propice à élever un enfant

Citation :
Elijah acquiesça aux propos de Ranji

Est-ce qu’Elijah est mort ou non ? Bizarre…

Nyjée

Je suis désolée mais ça :

Citation :
Gaa arrache ses yeux de la figure de son ami, toujours aussi ruisselante sous le soleil, de petits diamants.

Ça fait quand même un peu trop « twilight » et si tu veux que ta phrase sonne juste, il faut l’écrire comme ça :

Gaa arrache ses yeux de la figure de son ami, toujours aussi ruisselante de petits diamants, sous le soleil.

Et là :

Citation :
avec un petit sourire au coin des lèvres.

Tu n’as pas besoin de mettre le avec.

Etania


Joli texte. C’est très prometteur ☺
La seule chose est peut-être qu’il y a trop de paragraphes.

Navy blue

Vraiment chouette ☺ J’aimerais bien en lire plus. Pas grand chose à dire. Bonne écriture, jolis jeux de mots. J’apprécie
 
Zaou
   
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Texte de Miss Modestie :
Citation :
"L’amour ? ça ne sert à rien… Voilà vingt-quatre ans que je m’en passe, et je m’en sors très bien. Après tout, qui m’en blâmerait trop soutenu par rapport au reste? J’ai un appartement, une voiture, un travail qui me permet de payer toutes les activités que j’aime à faire à mes heures libres répétition de à et un mignon petit chat de race british short hair, vous savez, la pub whiskas je supprimerais cette référence mal amenée, répondant au doux nom de Zélande. Bon ok, peut-être un regret ; n’être jamais partie de quoi parle-t-elle exactement?. une virgule irait mieux Mais j’y songe. D’ailleurs je mets régulièrement de l’argent de côté dans cet unique but. Jusqu’à ce qu’il disparaisse , totalement absorbé dans les méandres de cette consommation de luxe qu’on appelle la mode trop soutenu par rapport au reste, et un peu lourd. Mon péché !
C’est justement dans la mode que je travaille. Rue du Rhône à Genève ; Haut lieu du luxe et du glamour. Enfin, luxe c’est évident, je ne saurais dire le montant des richesses qui se pavanent dans les vitrines de cette rue. Quant au glamour, il y aurait encore beaucoup à faire. Voyez-vous, je pense pouvoir affirmer que les femmes les plus riches ne sont pas forcément celles qui ont le plus de goût. D’un point de vue vestimentaire du moins. Enfin, quand on ne sait pas s’habiller, généralement, tout le reste suit j'aime bien. Bref j’ai souvent hésité à me lancer dans le conseil en image pour la haute société presque deuxième regret alors. Mais pour cela je devrais économiser. Et il y a ces magnifiques cuissardes en daim qui viennent de sortir chez Louis Vuitton. C’est un cercle viscieux pas de s. Je hais le pouvoir de la société de consommation… il serait plus logique qu'elle se haïsse elle même d'y céder"

Changement de registre de langue pas très pertinent. N'oublie pas que c'est quelqu'un qui "parle".
Le deuxième paragraphe ne fait pas trop lien avec le premier même s'il est mieux écrit. Dans quel but parle-t-elle?


Dernière édition par Zaou le Dim 17 Fév 2013 - 15:59, édité 1 fois
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Bonjour à tous les scribouilleurs nocturnes !

Quelques commentaires au fil de ma lecture
sur les extraits postés :

Texte de Zaou :


J'ai commencé la lecture après mon petit-déjeuner. Geuh !
Le registre utilisé pour décrire l'insalubrité des lieux est très riche.
On est saisi par l'odeur putride du quartier du Delta...
La fillette passe un peu inaperçue lors de sa brève discussion avec le videur,
mais cet effet-là ne me dérange pas.
La description du "gueulard" m'a plutôt fait rire.
La scène finale est bien emmenée, petit à petit.

Joli travail, et un style bien maîtrisé !
J'ai bien aimé !

Texte de Hel :

Un petit tic d'écriture alourdit beaucoup ce passage :
les participes présents, souvent accompagnés de formules comme "tout en",
et des adverbes en "-ment". Arrivée à la première ligne de dialogue,
je ne me souvenais même plus que la narration était aux temps du passé.
Passé les lourdeurs du début, ça se lit bien. Very Happy
Je retiens aussi les belles images de ce texte,
(le bonnet D de certitudes, la fée javel, uppercut de semi-vérité... Razz )


Texte de Morgoth :
L'extrait est un peu long... Je donnerai pour l'instant
un commentaire général. Je rentrerai davantage dans le détail plus tard.
Je plonge entièrement dans les ténèbres de cette pièce,
avec ces êtres attablés. J'aime bien ce capitaine qui n'a pas froid aux yeux,
et ce Ranji un peu maladroit. Il y a beaucoup de noms dans ce passage,
et quand on ne connait pas l'histoire, on s'y perd un peu. ^^"
Faire exploser le diner de ses convives est une forme de diplomatie
que je ne connaissais pas !! Laughing
Je me suis fait prendre au suspens des dernières lignes !
Un bon texte, dans l'ensemble, bien écrit.
Des personnages assez attachants dans ce que j'ai pu lire.
J'irai lire le reste de ta nouvelle bientôt, promis !
Bises, compagnon de Chatbox ! :love:

Texte de Nyjée :

Le dialogue m'a un peu gênée, parce que je n'ai pas trop compris
où les personnages voulaient en venir. Les images, censées apporter
une ambiance sont un peu violentes et pas forcément adaptées :
Citation :
Gaa arrache ses yeux de la figure de son ami,
Shocked gosh !
Citation :
toujours aussi ruisselante sous le soleil, de petits diamants
la figure "ruisselante" m'a fait penser que le personnage était en sueur après une course,
puis je découvre qu'il a des diamants sur la peau...C'est comme dans Twilight, c'est ça ?
Citation :
chaleur confuse, comme s’il était aux portes d’un crématorium
...

Texte de Etania :
Comme celui de Morgoth, l'extrait est un peu long.
Je reviendrai plus tard pour les détails... ^^
L'ambiance générale et les personnages (assez nombreux) sont sympathiques. Smile
Deux points particuliers m'ont un peu étonnée :
la vigie a mis une journée à être sûr qu'ils étaient suivi ?!!
Il aurait pu faire part de ses doutes avant, non ? Shocked

Alors que l'heure est plutôt à la discrétion,
le duc ne préfère même pas se retourner pour voir ses gardes
aller à l'encontre de leurs adversaires...et l'instant d'après,
il se met à chanter. Heu... Je n'ai pas tout saisi...
Embarassed


Texte de Navy Blue :

J'ai bien aimé ce texte, bien écrit et parfois un peu cynique.
On sent la lassitude lucide de la vieille femme.
A l'instar de Zaou, le troisième paragraphe m'a un peu surprise,
mais cela ne m'a pas dérangé outre-mesure.
J'aimerais bien en lire davantage !
Very Happy

Texte de Miss Modestie :

L'extrait est sympathique, bien écrit et plutôt drôle.
D'ordinaire je ne suis pas grande fan de la chick-lit,
mais j'ai néanmoins assez bien accroché.
(D'autant plus que je suis allée à Genève récemment... Wink )
Les petits accrochages ont déjà été souligné par Zaou,
je n'appuierais donc pas davantage.
A mon avis, si tu veux garder ce registre de langue,
il faudrait passer à une narration à la 3eme personne.
Bonne continuation !

Voilà, je crois que je n'ai oublié personne ! ^^

Merci à ceux qui ont déjà commenté mon extrait !

:rainbow:

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Zaou
   
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Zaou  /  Gloire de son pair


Texte de Ongi :
Citation :
J’ai commencé à gratter dimanche dernier. ce temps ne va pas avec la suite
Tout était rouge. Les rideaux, la couverture du canapé, mes pots de peinture acrylique, la coque supérieure de l’aspirateur, le torchon de la cuisine aux carreaux rouges et blancs les carreaux blancs du torchon bigarré de la cuisine, le peignoir pelucheux que je portais à même la peau au sortir de la douche too much, ouvert sur le devant et, surtout, le vin dans ma bouche, si doux sur ma langue, si âcre dans ma gorge, si chaud dans mon ventre.
Le vent s’engouffrait par la fenêtre en grosses rafales glacées qui promenaient sans pudeur leur souffle sur les pans découverts de ma peau et ma cigarette tremblait sur un tempo régulier, au bout de mes doigts gelés. Ces sentiments lesquels? tu n'en as pas encore parlé d’invincibilité – propre à l’alcool et au tournis éthéré de la fumée des cigarettes – et de colère sourde, aux élans désespérés, couvaient sous la surface élastique et tendre de ma peau.
Je frissonnai sans bien trop savoir de quoi. Peut-être le froid que je ne sentais presque pas, peut-être les cochonneries dont, plaisamment, je me gavais, mon état émotionnel, complètement déglingué, ou que sais-je d’autre. J’avais arrêté de réfléchir. Mais pas de penser, malheureusement. Et Dieu seul sait à quel point les pensées se bousculaient sous mon crâne.
J'ai pas tout compris, d'où venait ce rouge par exemple, ni de qui on parle, ni ce qui lui arrive, ni ce qu'il/elle en pense, ni où on va. XD. Je sais que c'est un extrait mais un ou deux éléments concrets ça serait pas mal.


Dernière édition par Zaou le Dim 17 Fév 2013 - 16:00, édité 1 fois
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Je prends note, merci à tous ceux qui m'ont commenté, c'est à mon tour maintenant alors =). Mouaha. Désolée, j'ai un peu peur de ne dire que des généralités, mais il y a pas mal de textes et j'aimerais bien commenter tout le monde alors...

* Zaou : Je suis assez d'accord avec miss Modestie, sur le plan des "jolis mots" un peu en surabondance.
Citation :
qui avait le mérite de vendre sa pisse d'âne moins cher que les autres
On dit de la pisse non ? Donc elle est "chère", il me semble qu'on accorde. Après je peux me tromper et dans ce cas, fouettez moi... (oh oui <3). Sinon j'aime bien l'ambiance, de toute façon moi dés que c'est glauque j'aime. J'ai hâte d'en savoir plus sur les personnages, d'en lire plus tout court en fait.

* Flicky : L'emploi du présent m'a un peu gênée, je dois le reconnaître. Sur le commentaire de forme j'ai relevé les mêmes problèmes que Morgoth. Juste :
Citation :
que les Démons invités
, règle ortho-typo ; démon ne prend pas de "d" en capitale, sauf si c'est vraiment THE Démon, dans ce cas là tu peux, pour le distinguer. Sinon démon est un nom parfaitement commun qui n'a pas à prendre de cap.
Sur le contenu j'ai été pas mal embarquée. Je m'imaginais bien genre dans le cimetière de Prague avec réunion démoniaque et tout et tout (et tu ?).

* Hel : Déjà tu utilises des tirets longs et ça... rien que pour ça je t'aime <3 (métaphoriquement, évidemment).
Citation :
Je m’étais déjà laissée ventouser les joues, d’hypocrisie si on tenait compte de ce revirement soudain.
. Je suis peut-être stupide (ça se tiendrait), mais je n'ai pas compris la phrase. Il manque peut-être un morceau, ou quelque chose non ? En tout cas niveau animosité ça balance dans le texte XD. Si c'est ce que tu voulais rendre, c'est réussi.

* Morgoth : De mon point de vue tu utilises peut-être trop le retour à la ligne, ça coupe parfois la lecture et sépare un morceau de texte qui découle en fait du premier morceau de texte. Par exemple :
Citation :
Le capitaine ouvrait la marche avec Eddy. Ranji et Marcoh suivaient docilement, derrière la grande porte de bois, ils trouvèrent la salle principale du donjon.
Ranji fût frappé par la taille de celle-ci, elle devait couvrir toute la base du bâtiment.
Tu parles de la porte si j'ai bien compris, pas la peine de revenir à la ligne, le sujet sur lequel tu te focalises et le même. Ca a rendu ma lecture un peu difficile ^^. Pour le reste c'est un peu difficile à commenter puisque je ne connais ni l'histoire, ni les personnages. Quelques petites lourdeurs dues à la syntaxe, sinon ça se lit bien, plutôt fluide et qui colle parfaitement avec le genre dans lequel tu sembles te positionner =)

[La suite plus tard... il y a encore tant de textes...]


[suite...]

* Nyjée : Perso j'accroche complètement. Je comprends pas toujours tout mais ça m'intrigue et je ressens, c'est le plus important non ? Il y a de l'originalité là dedans et le dialogue, même s'il est court, est efficace. Ça me botte, c'est un peu court et inutile comme commentaire mais bon, je suis en pleine digestion... faut m'excuser.

* Etania : Là c'est un peu l'inverse de ce que j'ai dit à Nyjée, ton dialogue est trop... peu dialogué. La langue ne semble pas naturelle, elle ne coule pas toute seule comme on si attendrait dans un dialogue. Autre détail, qui semble stupide pour la plupart des écrivains mais qui a son importance :
Citation :
Armand cessa aussitôt de parler –au grand soulagement de tous– et fit signe au garde de venir le rejoindre.
Dans ce type d'incise le seul vrai tiret c'est le long. Ça semble con d'être à cheval là dessus, mais si un jour tu veux être publié il faut que ton tapuscrit soit nickel, parfaitement aux normes ortho-typos. Parce que moins il y a à corriger, moins les assistants de production perdent de temps et plus facilement ils accepteront de publier un texte. Sur ce genre de détail il faut être rigoureux, c'est ce qui fait la différence. Lisez le Lacroux <3

*Miss Modestie : Le texte se lit assez bien, il est fluide, même si le thème ne m’intéresse pas des masses, mais ça c'est une question de goût personnel donc vaut mieux laisser de coté. En tout cas pas de gros problème de syntaxe, peut-être des virgules mal placées mais ça c'est la maladie du siècle, ça en devient presque naturel même pour les éditeurs alors... Zaou a bien repéré tous les petits hics donc mon commentaire semble inutile. J'ai passé un bon moment de lecture, tout ce qu'il y a à dire =)

* Ongi : Mon Dieu c'est le dernier... *pleure de joie*. Ton texte c'est tout à fait ce que j'adore lire, même si les phrases sont peut-être un peu trop longues parfois. On a tendance à s’essouffler mentalement mais ça fait parti de ton style, alors on s'y fait. Contrairement à Zaou le fait de ne rien savoir ne m'a pas dérangé, l'absence de sens ne me dérange pas si j'arrive à ressentir de l'émotion en lisant, si les mots me touchent et m'intriguent. Je trouve que ça sonne bien, les mots rythment. Je ne trouve rien de vraiment important à dire sauf, comme toujours, tirets longs mes agneaux... tirets longs...


Ala. J'ai fait ça très vite fait, j'en suis navrée, mais Zaou a déjà fait un super boulot de commentaire alors bon... Si vous souhaitez un commentaire décortiqué sur un de vos textes n'hésitez pas =). Je suis là, dans le coin... ou sur un bout d'étagère.


Edit d'Orcal : Même rappel que pour Zaou. J'ai rassemblé tes 2 posts à la suite. Merci d'utiliser le bouton "éditer" si vous avez quelque chose à rajouter plutôt que de pratiquer le double-post.
 
Morgoth
   
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Merci miss modestie pour ta remarque, je me suis réellement emmêlé les pinceaux avec les noms des personnages.

Ok Navy blue, ça sera pris en compte, on m'avait précédement dit que je postait de trop gros paté, ducoup je fait des retours ala lignes, mais de façons exessive, il faut que je me modere.


Dernière édition par Morgoth le Dim 17 Fév 2013 - 23:55, édité 1 fois
 
Zaou
   
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Texte de Morgoth (l'empaleur?):
Citation :
Le capitaine ouvrait la marche avec Eddy. Ranji et Marcoh suivaient docilement, derrière une fois passée? la grande porte de bois, ils trouvèrent la salle principale du donjon.
Ranji fût frappé par la taille de celle-ci, elle devait couvrir toute la base du bâtiment. Il faisait incroyablement plus frais ici qu'à l'extérieur et un frisson le parcourut, en partie à cause de ce froid inhabituel (cette température inhabituelle?) pour lui inutile, et inutile derechef en partie à cause de l'aspect quel est cet aspect? de la salle en elle-même et de ses occupants.
La pièce était plongée dans une pénombre difficilement repoussée maladroit par (les) deux rangées régulières de braseros (réparties de façon régulière), chaque feu s'animait dans une coupole en métal posée sur un pied d'une hauteur d'un mètre.
Pas une seule fenêtre ne perçait les épais murs composant la salle ; et Ranji remarqua que les braseros étaient disposés devant de grandes colonnes de pierre, le haut des colonnes se perdait dans l'obscurité tout comme le plafond qui était invisible et le plafond était invisible?. On aurait dit que la pièce s'ouvrait en son sommet sur un ciel nocturne, mais un ciel sans lune ni étoiles.
Au milieu de la salle trônait une énorme table en bois, tout en longueur, pouvant accueillir des dizaines (et des dizaines) de convives ; elle était garnie de grands plats remplis de nourriture, poireaux, navets, oignons, choux et aussi d'une quantité indécente de viande. La vue de ce festin mit tout de suite l'eau à la bouche de Ranji, qui se souvint à ce moment-là de la faim qui le tiraillait depuis plusieurs jours.
De chaque côté de la table, des hommes hirsutes, aux cheveux affreusement longs débattaient debout en se criants et se postillonnant dessus ; certains tenaient encore à la main des cuisses de poulets ou d'autres aliments, et leurs barbes grasses étaient constellées des détritus (de ce) du festin en cours. Ranji ne comprenait rien à leur débat, mais de toute façon il ne devaient pas se comprendre eux-mêmes, vu la façon dont ils hurlaient tous sans se laisser parler.
Aucun d'entre eux ne fît vraiment attention à l'arrivée du petit groupe, et Eddy en profita pour se faufiler à l'extrémité opposée de la table et chuchoter à l'oreille du seul homme qui restait assis et silencieux dans ce vacarme, il dévisageait dévisagea? les Sudiens avec insistance.
L'homme en question se leva lentement et cria un seul mot quel mot? qui fit instantanément régner le silence dans la pièce. Il portait une large tunique mauve ornée de fil d'or, son visage était galbe, mais on pouvait apercevoir des cicatrices de rasoirs ? sur ses joues, son regard semblait inflexible malgré les nombreuses rides qui s'échappaient du coins de ses yeux quand on a des rides on peut pas être inflexible?. Un énorme diadème serti de pierres précieuses couronnait son large crâne.
À sa vue, le capitaine posa immédiatement un genou au sol, Ranji fît de même ; et il entendit le capitaine déclarer « Prévoyst dur Satkohldu, far serfalt dy ».
Le capitaine parle leur langue ? Eddie lui a peut-être dit comment bien prononcer les formules de politesse (à mettre à l'imparfait). Ranji ne s'en souvenait pas, point depuis la mort d'Elijah son esprit était torturé par la question de savoir si ce lieu était propice à élever un enfant ; et s’il ne l'était pas, quelle alternative avait-il ?
Il n'avait pas fait très attention à ce qui se passait autour de lui.
La dizaine d'hommes amassée autour de la table se réinstallèrent dans leur siège et un grand nombre d'entre eux dévisageaient dévisagèrent Ranji et ses compagnons d'un regard dur . Les autres gardaient gardèrent leur attention tournée vers leur chef, qui parlait maintenant à voix haute (en direction) au des Sudiens.

Eddy s'empressa de traduire. « Notre très sage prévôt, Sigmund, demande ce qui vous amènent dans sa ville.
-Dit lui (pas de titre respectueux?) que nous avons fui la guerre ravageant notre pays, et que nous lui demandons droit d'asile.
Nous sommes une centaine en tout, prêt à le servir.
La traduction d'Eddy entraina de nouvelles discutions autour de la table, apparemment les convives ne semblaient pas fou de joie à l'idée d'accueillir dans leur ville cent Sudiens.
Sigmund, attentif aux paroles échangées autour de la table, prit quelque temps avant de formuler sa réponse, qui fût immédiatement retransmise par Eddy.
-Sa grâce vous informe que vous êtes arrivé au mauvais endroit. Ici aussi, la guerre se prépare. L'ancien seigneur de Baylord à été mander une armée de moines-guerriers au monastère le plus proche. Et les éclaireurs les ont repérés à deux jours de marche d'ici. Baylord se prépare à un long siège, vous ferez mieux de quitter la ville au plus vite. » pas tout compris
Le capitaine tiqua à l'évocation d'une bataille proche, mais ne se dégonfla pas, et reprit avec son assurance habituelle.
« Dit au prévôt, que nous autres Sudiens sommes des guerriers d'un genre qu'ils ne connaissent pas. Dis-lui que nous pouvons lui faire éviter un long siège en lui faisant gagner une bataille rapide.
Explique-lui la puissance de ce joujou. » Le capitaine sortit son pistolet pour illustrer ses propos.
Cette fois-ci la traduction d'Eddy s'avéra longue, il mima l'utilisation d'une arme à feu, avec l'éjection du projectile et la mort foudroyante attendant la cible ; Sigmund paraissait incrédule, et son visage commençait à trahir une certaine lassitude.
« Capitaine, on n'a qu'a quitter cette satanée ville, on finira bien par trouver de la nourriture sur cette côte. Elijah acquiesça aux propos de Ranji.
-Non, regarde je vais les faire changer d'avis. »
Le capitaine pointa son revolver en direction d'une grosse dinde posée sur la table, et d'une simple pression de la gâchette, la fit exploser en mille morceaux, arrosant les convives de sauce et de tripailles. Tous regardaient le capitaine, totalement choqués, la bouche grande ouverte d'étonnement. Ranji commença aussitôt à charger son arquebuse le plus vite possible, il ne pouvait s'empêcher de penser que tout cela allait finir comme sur le ponton, sauf que cette fois-ci c'est lui qui aurait une hache plantée entre les deux yeux.
Les hommes amassés autour de la table étaient déjà tous debout, et Ranji entendait la grande porte s'ouvrir derrière lui. Il pointa son arquebuse en direction de Sigmund, qui se leva, tira la chaise vide à côté de lui et .... sortit un grand sourire à l'adresse du capitaine, en lui faisant signe de s'assoir.
Techniquement on remarque d'abord les hommes puis la table puis la salle, j'aurai fait la description dans cet ordre.
La fin est bien avec la démonstration de l'arquebuse.

J'ai été courageux :p je compte sur toi pour commenter mes futurs écrits !
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Etania
   
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Bonjour à tous!

D'abord, merci à ceux et celles qui ont pris la peine de commenter mon extrait! C'est très apprécié!

Voici deux petites réponses pour Flicky et Navy:

Flicky: Ils chantent pour faire comme si de rien était, comme s'ils n'avaient pas remarqué qu'ils étaient suivis! Une sorte de diversion pour ne pas que leurs poursuivants remarquent qu'il manque deux cavaliers dans leurs rangs! Mais je vais préciser. (Et oups! Je croyais qu'il dépassait à peine les 500 mots?)

Navy: Merci, je vais me pencher sur les dialogues. Pour ce qui est des tirets, ne t'inquiète pas, je sais! Ils sont sur mon traitement de texte, mais ne sont visiblement pas copiés ici! Sad

Voici pour le reste mes commentaires des extraits!
(En vert, mes commentaires, en rouge, mes corrections et/ou suggestions de mots)

Zaou:

J’aime beaucoup ton univers, sombre à souhait! Surtout ta métaphore avec la pisse d’âne, qui m’a arraché un sourire! J’ai bien hâte de voir la suite! Voici seulement deux petits détails :

Citation :
Elle savait pouvoir le trouver au "Goulot"

Ça m’a pris du temps avant de comprendre que le « Elle » faisait référence à Kitaine. Peut-être parce que je ne savais pas que c’était une fille, pour ne pas avoir lu le reste de ton histoire, mais je préférais te le dire quand même.

Citation :

Le Gueulard posa brutalement sa chope et tenta de faire le point sur la nouvelle arrivante.

« Tenta de faire le point », je ne suis pas certaine que cette expression ait sa place ici. En général, ça veut dire conclure, résumer. À moins que tu faisais référence à la vision du Gueulard qui est trouble et qu’il tente de mieux voir la jeune fille qui est devant lui? Si c’est le cas, je te suggère de préciser!

Flicky :

Personnellement, j’ai toujours eu de la difficulté avec les histoires au présent, mais c’est mon avis personnel! Smile

Citation :

L'atmosphère est assez pesante. Avec autant de sombres puissances réunies en si peu d'espace, ce n'est guère étonnant. De plus, les rancœurs et les intentions de chacun se cristallisent ainsi pour se mêler à l'air ambiant (je ne comprends pas) : En fait (je ne mettrais pas de deux points ici), les Grands Maîtres se détestent tous cordialement. S'ils se retrouvent régulièrement ici, ce n'est pas de gaité de cœur (pour ceux qui en ont encore un) (j’éviterais de mettre la parenthèse : combine « pour ceux qui en ont encore un » avec le reste de ta phrase au risque de la reformuler), mais pour rétablir un peu d'ordre dans quelques projets communs. Et comme on règle les comptes, certains vieux de plusieurs lustres (vieux de plusieurs lustres alourdit la phrase), sans s'accorder la grâce de quelque prescription, chaque réunion passe toujours très près de l'affrontement. D'un autre côté, peut-on s'attendre à autres choses d'un groupe aussi hétéroclite, où chacun a des ambitions à la longueur de ses dents? (J’aime l’image, mais je suis d’accord avec un commentaire précédent, est-ce que ça veut dire qu’ils en ont ou pas?) L'harmonie est d'autant plus difficile à maintenir que les Démons invités à ce genre de séances, souvent un peu blasés par la routine de ces assemblées, et des futilités qui s'y préparent, ne se gênent pas pour mettre le feu aux poudres à la moindre occasion (trop de virgules). On les accuse d'ailleurs souvent de répondre présent, juste pour casser la monotonie de leurs existences, quitte à mettre l'Europe à feu et à sang, mais ça, c'est une autre histoire.


En gros, je trouve le paragraphe très massif. Je me suis essoufflée à la lecture; tu peux très facilement le séparer en deux pour le faire respirer. Je te dirais de plus de faire attention aux virgules. À mon avis, il y en a trop en général dans tes phrases. Ça ne fait que les alourdir.

Sinon je suis curieuse par le contexte qui amène toutes ces petites bêtes sympatiques ensemble!

Hel:

Je suis vraiment hors contexte, ne sais pas qui est qui, mais je suis bien curieuse d’en savoir plus! Pour moi qui ne suis pas Française, je dois t’avouer que je n’ai pas toujours compris tous tes mots et expressions employés dans tes dialogues! Mais j’ai tout de même aimé ce registre familier, ça m’a fait faire un « petit voyage », si on peut dire!

Citation :
Je descendais précipitamment de mon perchoir en prenant garde de ne pas riper, et sortis de la cabine pour me retrouver nez à nez avec Lola. Aucune excuse ne me venant à l’esprit, j’optais pour feindre la normalité. Mais ça, c’était sans compter l’hostilité qu’elle semblait transpirer à mon intention. J’esquissais un pas vers la gauche pour me dégager un passage en direction du lavabo, le tout sans me départir du sourire niaiseux que j’avais adopté (en) feintant l’innocence. Lola en fit de même, me barrant le passage sans même sourciller tout en se rapprochant assez pour me coller son bonnet D de certitudes acquises dans les côtes (hahahahahahaah!) .

— Fais gaffe je t’ai l’œil ! me lança la tigresse.
— Pardon ? bafouillai-je tentant de me ménager un peu d’espace.
— Tu m’as bien comprise ! Les filles comme toi, ça ne m’a jamais rien inspiré de bon et Bertrand en a déjà sacrément bavé.

S’il m’avait semblé dès le départ être en terre hostile, la tendance se confirmait. Je n’allais pas me laisser intimider! Je m’étais déjà laissée ventouser les joues (je ne comprends pas? , d’hypocrisie si on tenait compte de ce revirement soudain. Pas question de courber l’échine et de raser le sol, d’autant plus que celui-ci semblait avoir été oublié depuis fort longtemps par la bonne fée javel (je ne comprends pas!).

— Je ne sais pas ce que tu sous-entends par les filles comme moi, pas plus ce qu’elles en pensent ces filles là…Mais en ce qui me concerne, je n’ai pas l’intention de lui en faire baver comme tu dis. Pour être claire, je n’ai aucune intention même.
— Arrête ton char ! J’ai vu comment tu minaudais, avec tes grands airs.
— Si tenter d’être aimable pour toi c’est minauder…
— Aimable ! Elle est bien bonne celle-là ! Tu crois que je ne l’ai pas saisi à ta mine dégoutée ?! T’avais pas fait un pas que tu nous avais déjà collé à tous une étiquette. Je l’ai capté dans ton regard…Bien du style à juger sans connaitre. Quant à fuir aux chiottes pour se carapater en douce, c’est assez minable dans le genre.

J’accusais réception de cet uppercut de semi-vérité (avec) le sourire un peu figé (j’aime l’image). Ok, elle n’avait pas forcément tort sur toute la ligne et à entendre tout haut ce que je pensais tout bas, j’étais un peu gênée de mon attitude. Un peu coincée entre le scrupule et cette empathie qui chez moi se manifestait sans crier gare, et sans jamais tenir compte de mes opinions.

Morgoth:

Moi qui te gardais pour la fin comme ton texte était très long (dit celle qui a aussi dépassé de quelques mots), je reviens pour le lire et tu l’as réduit de moitié! Bon! Ok!

Encore une fois, je suis vraiment plongée dans un monde hors contexte, mais j’ai été agréablement surprise d’y trouver la présence de fusils dans un monde de fantasy. C’est plutôt rare et ça fait la différence!

Quelques petites fautes de conjugaison, mais pour le reste, je n’ai rien à dire! J’ai hâte d’en connaître plus sur ton histoire!

Nyjée:

J’aime tes dialogues, je trouve qu’ils coulent bien! Et c’est très rare que je fais ce compliment!

Citation :
Je t’ai vu ouvrir internet, puis te raviser et faire défiler de vieilles photos de toi.

Par contre je ne trouve pas que « raviser » ait sa place là. C’est trop littéraire, je n’ai jamais entendu quelqu’un dire ça à voix haute!

Puis ici :
Citation :

Gaa arrache ses yeux de la figure de son ami, toujours aussi ruisselante sous le soleil, de petits diamants. (Je suis d’accord avec un précédent commentaire : est-ce que ça fait référence à Twilight? Je suis hors contexte, il faut dire…) Le soleil sur sa peau ne lui fait pas ça, à lui, mais seulement une impression de chaleur confuse, comme s’il était aux portes d’un crématorium (très poussé) . C’est vrai. Il a l’habitude. Au parc, son ami a toujours raison, et lorsqu’il veut conserver son avantage, il peut se transformer en écureuil et jouer avec les buissons avec un petit sourire au coin des lèvres (intéressant!).

Navy:

J’ai adoré lire ton extrait! J’aime ton cynisme et suis en amour avec ton dernier paragraphe!!
Je vais peut-être avoir des choses à dire après une deuxième lecture, mais pour l’instant, rien! Smile

Miss Modestie:

Ha, tiens! J’aime bien la vision de ta narratrice! Dans une certaine mesure, elle me ressemble un peu! Ça m’a arraché un sourire.

Citation :
vous savez, la pub whiskas
À mon avis, ceci serait l’un des rares moments où je te suggèrerais de mettre cette indication entre parenthèses du genre : « … et un mignon petit chat de race british short hair (vous savez, la pub whiskas?) répondant au nom de Zélande. » Comme tu as une narration à la première personne, les parenthèses se justifieraient très bien, comme si ta narratrice parlait directement au lecteur.

Puis

Citation :
Enfin, quand on ne sait pas s’habiller, généralement, tout le reste suit. Bref j’ai souvent hésité à me lancer dans le conseil en image pour la haute société. Mais pour cela je devrais économiser. Et il y a ces magnifiques cuissardes en daim qui viennent de sortir chez Louis Vuitton.


Je trouve ça un peu drôle à lire, quatre phrases de suite qui débutent avec soit des adverbes, soit des conjonctions. J’ai l’impression de buter à chaque début de phrase.

Ongi:

J’ai bien aimé ta première partie. Pour moi qui suis visuelle, j’ai très bien aimé ton énumération du début. J’arrivais très bien à voir le rouge partout, c’était très beau! À partir de la seconde partie par contre, la lecture est devenue un peu lourde.

Je n’ai pas très bien compris où tu voulais en venir :
Citation :
Ces sentiments d’invincibilité – propre à l’alcool et au tournis éthéré de la fumée des cigarettes – et de colère sourde, aux élans désespérés, couvaient sous la surface élastique et tendre de ma peau.

Citation :
Peut-être le froid que je ne sentais presque pas, peut-être les cochonneries dont, plaisamment, je me gavais, mon état émotionnel, complètement déglingué, ou que sais-je d’autre.
Ici, je trouve la phrase trop parsemée de virgules. Je m’essouffle à la lire et franchement, je ne comprends rien.

Je suis cependant curieuse de connaître ce personnage et j’ai beaucoup aimé ta façon de commencer l’extrait avec : « J’ai commencé à gratter dimanche dernier. » Ça capté mon attention et franchement, ça ressemble au type de phrases que j’écris parfois au début de mes chapitres! Wink


 
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Texte de Zaou
Spoiler:
Un peu de mal avec "savait pouvoir le trouver" que je trouve assez lourd comme tournure. Sinon, pour le reste, assez plaisant. Ça se lit rapidement, et le vocabulaire riche tranche pas mal avec ce qu'il évoque, ce que j'aime particulièrement.



Texte de flicky
Spoiler:
J'ai eu un problème avec "chacun a des ambitions à la longueur de ses dents". En effet, les ambitions ne sont pas longues, elles sont hautes, et les dents ne peuvent pas être hautes, mais longue. De plus, avoir les dents longues est aussi une expression, et ça donne l'impression d'avoir un mix de deux expressions différentes qui m'a un peu gêné.
Sinon, quelques fautes remarquées:
- Gaîté prend un accent circonflexe.
- répondre présent et non présente



Texte de Hel
Spoiler:
Bien aimé le style. Disons en tout cas que l'extrait m'a permis d'imaginer beaucoup de chose tout autour, et que c'était plutôt agréable à faire. En tout cas, ça donne envie de voir le reste.
Une chose m'a perturbé: cette phrase
Citation :
Je m’étais déjà laissée ventouser les joues, d’hypocrisie si on tenait compte de ce revirement soudain
J'avoue ne pas la comprendre.
Quelques fautes aussi: dégoûtée prend un accent circonflexe de même que connaître.



Texte de morgoth
Spoiler:
Globalement, j'aime bien, même si je suis moins entrée dans l'histoire. Disons que l'idée de faire exploser une dinde est pas mal, et ça donne un côté comique à la situation mais moins réaliste. Peut-être volontaire, ceci dit, je ne sais pas.
Y a une tournure de phrase qui m'a gêné: "apparemment les convives ne semblaient pas fou de joie à l'idée d'accueillir dans leur ville cent Sudien."
Parce que dans la logique, ce serait accueillir cent Sudien dans leur ville. C'est couillon, mais j'avoue que perso, ça m'a gêné dans la lecture, vu que je butais à ce point-là.




Texte de Nyjée
Spoiler:
la phrase "Gaa arrache ses yeux de la figure de son ami, toujours aussi ruisselante sous le soleil, de petits diamants" est volontairement là pour signaler le côté psychopathe de Gaa ou pas ? Je le dis sans sarcasme, parce que soit c'est là pour faire référence à une partie de Gaa assez... dangereuse. En tout cas, c'est l'impression que ça me donne, et ça change pas mal tout l'extrait posté en fait.



Texte de Etanla
Spoiler:
J'ai l'impression que le texte manque de tension. Du moins, j'ai l'impression qu'il essaie d'en donner une, mais qu'elle reste juste esquissée. Qu'on voit ce qui est fait pour la faire passer, mais pas la tension en elle-même. Il n'y a que vers la fin, notamment la dernière phrase de Philibert qui commence à donner cette impression.
Sinon niveau trucs formels perturbants:
Citation :
Attendez qu’ils n’arrivent à votre hauteur et interceptez-les.
Attendez qu'ils arrivent, je crois.
Citation :
entonna un chant de sa voix qu’aucun n’aurait cru mélodieuse
Je crois qu'on ne peut pas mettre aucun ici, mais qu'il faut mettre "nul". J'ai plus la règle en tête ceci dit, et c'est du pinaillage j'en conviens.



Texte de Navy blue
Spoiler:
J'ai beaucoup apprécié la mélancolie qui se dégage de ce texte, et la tristesse avec elle. C'est... Ouais, une vision de la vieillesse qui me touche particulièrement, alors forcément, j'ai pénétré directement.
Pas grand chose à dire. Si tu le postes ailleurs, j'aimerais vraiment le lire.
(constructivité level 0, je sais, mais là...)



Texte de Miss Modestie
Spoiler:
J'ai été perturbé par le "qui m'en blâmeraient" parce que je n'arrivais pas à saisir ce que ça venait faire là. Alors soit la personne est totalement "apparence", et en ce cas, je ne l'ai pas ressenti (j'ai plus ressenti un côté addict à la mode) et dans ce cas-là, tout est logique, soit... je ne saisis pas pourquoi elle se pose cette question.




Texte de Ongi
Spoiler:
Tout était rouge. Tout ce paragraphe m'intrigue. Est-ce que ça fait référence à quelque chose de passé dans le texte ?
Sinon, personnellement, je suis "mi-entré" dans le texte. J'arrive à imaginer la personne, mais pas l'univers dans lequel elle évolue. Pas un reproche ceci dit, juste... ouais, me laisse un peu frustré en fait. Impression d'être là, avec elle, mais au milieu du noir.
Je ne sais pas comment expliquer en fait...
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Texte de Casdenor :
Citation :
Je suis née. En vérité, je ne suis pas née, je me suis simplement éveillée. C'était un temps où le monde était un cocon, un cocon liquide. Entre moi et ce qui n'était pas moi, il n'y avait pas de différences. Et je n'avais ni sensations, ni sentiments, ni pensées. J'étais, flottante, dans le cadre serein, neurasthénique terme mal choisi, d'un univers informe et silencieux. Mon premier véritable souvenir advient à l'époque où cet univers s'est rompu, brisé. Mon premier véritable souvenir, c'est quand mon cocon s'est brisé répétition et que l'air, entrant dans ma gorge pour la première fois, m'a brûlé de l'intérieur. À cet instant, chaque sens est venu s'écraser contre moi. J'étais au sol, et le béton, et le verre brisé, déchiquetait mon corps et me faisait hurler. J'étais au sol et les hurlements des bombes, des cris et de mes propres membres s'écorchant sur le sol, vinrent vriller mes tempes les hurlements de ses membres?. J'étais au sol et le goût, jusque là si inexistant, si serein, si blanc était désormais amer, puant, remontant comme une vrille de haine et de peur le long de mon corps. J'étais au sol et la lumière, auparavant verte et sans ombre, sans remous, sans reflet, m'assaillait désormais de rouge, de blanc, de noir, de cascades écoeurantes de tout ce qui n'était que mouvement. J'étais au sol et j'avais faim.

Ce fut la première chose dont je me souvienne bah tu décris tout un tas d'autres souvenirs avant :p. Cette faim. Cette faim qui venait de mes dents, cette faim qui venait de ma gorge, de mes mains, de mes griffes. Cette faim qui me prenait toute entière parce que le tuyau qui me nourrissait avait été sectionnée. Cette faim odieuse, atroce, qui prenait la place de la satiété éternelle et définitive. Voilà ce qui se passa quand le laboratoire qui m'avais conçu, fut anéanti par les bombes.

Je n'avais pas encore conscience de moi. Je n'avais pas encore conscience de la différence entre ce qui n'est pas moi, et ce qui est moi. Ma première réaction, fut de me briser le bras gauche d'un coup de dents et d'en aspirer le précieux mélange ocre et rouge qui en sortait. J'ai toujours eu une certaine affection pour le sang. La douleur, évidemment, implosa alors que je me brisais un os. Elle se fit encore plus terrible lorsque l'os se reforma presque instantanément. Un os qui se reforme, c'est comme un os qui se brise une deuxième fois. Et dans mon cas, c'est également l'impression d'avoir été projeté dans un circuit électrique. Je ne le savais pas alors. Je l'ai découvert la première fois que cela m'est arrivé.

Très intéressant. On sent un sacré potentiel !
Je trouve quand même bizarre le faire que la créature brise (tu aime bien ce verbe Smile ) son propre bras. Normalement, instinctivement, les êtres vivants ne vont pas faire ça, c'est inné. Mais si tu le développes intelligemment par la suite (monstre créé génétiquement = pas d'instinct), pourquoi pas.

Texte d'Etania :
J'ai bien aimé le coup du chant Smile
Je n'ai pas compris pourquoi, si Philibert avait un soupçon de poursuite, il n'a pas envoyé quelqu'un vérifier plus tôt ni même avertit le duc.
Pour les personnages j'ai l'impression qu'il y a confusion entre Armand et De Rohaine (qui est le duc si j'ai tout suivi).
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   Date d'inscription  :  04/02/2013
    
                         
Etania  /  Autostoppeur galactique


Zaou:

Merci!
Pour ce qui est de Philibert, j'ai changé dans le texte pour "ce matin", suite à vos commentaires... Ce n'était pas logique en effet (en fait, j'avais la mienne, mais ce n'était pas clair).

Pour Armand, non, il n'y a pas de confusion! Son nom complet est: Armand de Rohaine, duc de Guiset. Je comprends que plongé seulement dans l'extrait, ça peut être mélangeant, mais c'est bien expliqué avant, dans le récit complet! Smile
 
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Invité  /  Invité


Voilà mes commentaires (bon je n'ai lu que ceux qui me concernent donc désolé pour les redites), un peu torturés du décorticage mais partant d'un bon sentiment.

Zaou :


Une séquence assez originale je dois dire, tu ne donnes pas de contexte mais néanmoins le texte se suffit à lui-même pour planter l’atmosphère en quelques mots.
Moi ça m’encourage à supposer un univers assez riche. Il y aussi une espèce de musicalité par endroit qui me plait (mais qui ripe un peu aussi).
Citation :

Il était alors devenu naturellement le chef-lieu des cagoux, des rifaudés, des malingreux, des sabouleux,
->Ici par exemple ça chante, c’est surprenant niveau vocabulaire (sérieusement je devine avec cette impression de me trouver pour la première fois devant ces mots) et donne un rythme.

Citation :
des coupeurs de bourse et de jarrets chassés des beaux quartiers de la ville par les Justes et leurs sbires.
->Et oui je cite la deuxième partie de cette phrase dont le début me séduit, parce qu’ici, la fluidité du début se perd, et on est quasi en apnée pour finir, alors que c’était bien partit.

Citation :
Les gaz fétides des eaux stagnantes, les rebuts des tanins, des colorants et des vernis viciaient l'endroit si bien que la plupart des habitants n'y tenant pas boutique l'avaient déserté.
->ici encore, juste un détail, je remplacerais des par les, questions de fluidité et pour l'oreille dans la logique ce qui est amorcé auparavant.

Citation :
Le Gueulard posa brutalement sa chope et tenta de faire le point sur la nouvelle arrivante.
->faire le point ne me semble pas juste, faire le point c’est en tout état de cause, donc faire le point sur une nouvelle arrivante…Sonne étrange.

Sinon l’extrait est sympa, une atmosphère, un décor bien planté, et puis cette fillette qui tranche avec ce contexte et soulève la curiosité. C’était sympa à lire !

Flicky


Alors je lis ta mise en bouche devançant l’extrait :
Des vampires, loups garous, et autres joyeux drilles de ce genre…
Et je me dis …snif ! (Dans le sens où ce n’est pas trop mon délire, mais je m’ouvre l’esprit quand même avant de lire ton extrait)

Je t’encourage à changer de temps, car on a de suite à la lecture l’impression que cela serait salutaire à ton texte pour mieux s’immerger.

Citation :
Et comme on règle les comptes, certains vieux de plusieurs lustres, sans s'accorder la grâce de quelque prescription, chaque réunion passe toujours très près de l'affrontement.
->Je pense en lisant cette phrase que tu as perdu en route l’idée première que tu voulais faire passer, du coup c’est un peu incompréhensible.

Et comme on règle les comptes, certains vieux de plusieurs lustres, sans s'accorder la grâce de quelque prescription, passe toujours très près de l'affrontement à chaque réunion.

Citation :
a des ambitions à la longueur de ses dents
->mitigée (lourd or not lourd ?)

L’impression qui ressort de l’ensemble pour moi, (alors après cela reste une impression) une tendance à vouloir caser beaucoup d’informations à la suite. D’alambiquer inutilement, alors que je perçois un potentiel pour rendre le tout bien vivant. Tu as le droit de respirer. Sinon l’impression que tu visualise bien ton univers, des interactions, des caractères incombant aux différentes espèces, on s’attend à du grabuge et de l’action. Des enjeux. Bref stimulant pour l’imaginaire.

Morgoth :


Citation :
Sigmund, attentif aux paroles échangées autour de la table, prit quelque temps avant de formuler sa réponse, qui fût immédiatement retransmise par Eddy.
->répet, on était déjà atour de la table à la phrase précédente, tu peux l’enlever ici, ça gagnera en fluidité en plus. Y a pas un chouillat de virgules inutiles ici ?

Citation :
Sa grâce vous informe que vous êtes arrivé au mauvais endroit. Ici aussi, la guerre se prépare
->au mauvais moment plutôt, non ?


Citation :
L'ancien seigneur de Baylord a été mander une armée de moines-guerriers au monastère le plus proche, et les éclaireurs les ont repérés à deux jours de marche d'ici
.
->Une virgule au lieu d’un point. à été mander->ça se dit ça ? a mandé tout court ? quoiqu’il en soit a.

Citation :
Dit au prévôt, que nous autres Sudiens sommes des guerriers d'un genre qu'ils ne connaissent pas.
->Dis/bof, je verrais un descriptif qui est plus de panache. D’un genre qu’il ne connait pas (le prévôst).

Citation :
Dis-lui que nous pouvons lui faire éviter un long siège en lui faisant gagner une bataille rapide.
->ça manque un peu de fluidité, ça parait trop facile dans l’intention, trop évident, tu vois ?

Citation :
« Capitaine, on n'a qu'a quitter cette satanée ville, on finira bien par trouver de la nourriture sur cette côte. Elijah acquiesça aux propos de Ranji.
->là c’est pour l’exemple, niveau ponctuation dans l’amorce de dialogues c’est très fantasque…

Donc les parenthèses ne sont pas obligatoire, mais le cadratin oui, à chaque intervention d’un nouveau personnage (alt +0151, oui moi aussi y a pas si longtemps j’utilisais le tiret du 6, mais c’est mal Evil or Very Mad !)

— Capitaine, on n'a qu'à quitter cette satanée ville ! On finira bien par trouver de la nourriture sur cette côte, s’exclama/suggéra Ranji.
Elijah acquiesça à ces propos.


(je ne suis pas très fan du « on a qu’à quitter » un peu lourd)

Citation :
-Non, regarde je vais les faire changer d'avis.

Qui parle ? Mystère…Si Elijah acquiesce auparavant ça ne peut logiquement être lui…

Bon honnêtement il est difficile de se plonger vraiment dans l’atmosphère, il faut revoir la forme, et par ailleurs je trouve les sentiments /descriptions un peu sages, trop linéaires…

Nyjée :


Oui, alors même court je refuse de me faire spolier ne serait-ce que d’une seule ligne. Désolée.
Mais je poursuivrais ma lecture dans la semaine, assortie d’un commentaire, histoire de me rattraper. Very Happy

[center]Etania :[/center]

Citation :
vantard de de Rohaine
->sûrement déjà signalé, un clonage du de…

Citation :
Autre chose sur laquelle porter leur attention que les mots prétentieux débités avec suffisance.
->un peu lourd autre chose sur laquelle ça fait redite bancale.

Quelque chose qui détournerait leur attention des mots prétentieux débités avec suffisance.

Le début (jusqu’à le duc sera la mâchoire) est très figé, ça manque de rythme, de vie, l’impression que tu poses le décor mais sans vraiment rédiger. Comme si tu étais distanciée de ton récit, ça m’évoque plus un scripte du coup.

Citation :
Ils avaient très certainement poussé des cris en sortant de la lisière de la forêt pour surprendre les poursuivants.
->j’ai un peu bloqué sur les cris poussés, on dirait qu’ils rabattent du gibier, du coup le sens m’échappe.

En résumé, je reste sur mon impression que les différents évènements et la façon dont se déroule ta scène manque un peu de liant, et d’être plus rédigés. Sinon on situe bien ton contexte.


Navy blue :


Un seul bémol :
Citation :
Je sens venir le dring du téléphone, le triple dring. Pour qui sonne le glas ? Le train sifflera trois fois. Le son de cloche n’est pas encore pour moi, toujours pas.

->Là je dirais stop, tu t’emballes, distille ça avec parcimonie, autant tout le début est frais et sautillant, que là on a l’impression que tu veux nous caser toutes les citations qui te passent à l’esprit collant au sujet. C’est surdosé et ça amoindrit l’effet d’une bonne petite phrase bien placée, ça fait trop fourre-tout.

Sinon je dois dire que j’ai été surprise, agréablement, le ton est frais vivant, je sens la malice, j’ai envie de lire la suite ! Qu’est-ce ?


Missmodestie :


Citation :
un travail qui me permet de payer toutes les activités que j’aime à faire à mes heures libres
->formulation un peu lourde.

Pas mal de répétitions, enfin, consommation…

Citation :
D’ailleurs je mets régulièrement de l’argent de côté dans cet unique but.
Citation :

Mais pour cela je devrais économiser.

->deux phrases qui se contredisent.

Sur le fond l’extrait creuse ma curiosité sur la narratrice, son parcours, j’aime bien l’espèce de fraicheur que tu tentes de mettre, mais pour autant l’impression que tu n’as pas encore tout a fait définit les contours exact de ton personnage (à tort peut-être) , qui semble se contredire et sur son côté prévoyant et sur son côté fashionitas, soit tu vas avoir un perso très paradoxal dans les mains et donc jouer sur le fil pour ne pas perdre le lecteur, soit il faut peut-être trancher…Ce n’est qu’une impression à la lecture de ce passage…


Ongi :


Citation :
Les rideaux, la couverture du canapé, mes pots de peinture acrylique, la coque supérieure de l’aspirateur, le torchon de la cuisine aux carreaux rouges et blancs, le peignoir pelucheux que je portais à même la peau au sortir de la douche, ouvert sur le devant et, surtout, le vin dans ma bouche, si doux sur ma langue, si âcre dans ma gorge, si chaud dans mon ventre.
->J’adore, mais…Tu peux peut-être couper en deux, à partir du vin pour éviter le côté apnéique de la phrase. Sinon c’est plein de couleur et de sensations, ça donne envie de croquer le texte, mais vu la longueur de l’extrait je sens déjà que je vais rester sur ma faim…

Je réitère plein de sensations, un style qui émerge…J’aimerais en lire plus !

Casdenor :


Citation :
Mon premier véritable souvenir advient à l'époque
->advient un peu lourd, date de , remonte à… ?

Il y a tant de répétitions, un effet qui j’imagine voulu (mais à mon avis à tort, car étouffant le texte par le surnombre), que j’ai un mal fou à me plonger dans le texte et l’atmosphère. Chaque phrase quasiment reprend un mot de la précédente, on suit comme ça, une espèce de fil, avançant/ reculant, assez déstabilisant. Tout est dédoublé…née x2, cocon x2, mon premier véritable souvenir x2, j’étais au sol x2, ect…Et cela asphyxie pour moi la lecture.

Je réponds à mes com's dans la foulée le temps de tout relire :

Morgoth :
Merci pour ton retour, agréable à lire aussi ^^
Pour le passage sur son empathie, j’avoue que cela peut être difficile à comprendre or contexte, disons que ma narratrice est atteinte du syndrome du saint-bernard, en dépit des premières impressions, réactions, parfois superficielles qu’elle peut avoir, elle finit toujours par être rattrapée par..La vocation ! Pour les joues ventousées effectivement l’explication se trouve dans le chapitre précédent.

Zaou :
Citation :
Passage avec beaucoup de potentiel mais un peu lourd en l'état.
Lourd en quoi exactement si ça ne te dérange pas de préciser ?

Citation :
il manque le "en" ou c'est voulu?
Voulu.

Citation :
ça pourrait bien retranscrire les émotions de ton perso mais en l’occurrence c'est pas assez clair.
Je l’explique dans ma réponse juste au-dessus. On le comprend en partie en ayant déjà côtoyé un peu la narratrice au fil des chapitres, et puis sur le tournant qui s’amorce ensuite ou je creuse…

Citation :
Bien écrit mais, n'ayant pas le contexte, je ne rentre pas dedans
Ce que je peux comprendre.

Missmodestie :
Merci pour ton retour, pour l’intention la répétition est voulue. Un petit effet…ou pas ^^

Flicky :
Argh ! Moi qui croyais avoir évincé les adverbes, il faut que je me relise…Mais c’est mon gros soucis, je les aime trop !
Merci d’avoir été sensible aux images, ça me conforte dans ces petites fantaisies que j’affectionne.

Navy Blue :
Pour la raison de ton affection, c’est un cadeau qu’on m’a fait il y a peu, mais j’ai retenu la leçon, alors si en plus cela m’apporte des affections…^^
Pour le passage cité, un peu trouble, effectivement il fait référence comme expliqué plus haut, au chapitre précédent.

Etania :
N’hésite pas à venir satisfaire ta curiosité et voyager un peu plus loin si le cœur t’en dis^^ J’imagine que les images ne doivent pas être toujours aisées à saisir (et honnêtement je crois que français ou pas ça peut être le cas, parfois je me rends compte que ça n’est parlant que pour moi ^^)
Pour les joues ventousées référence à la scène précédente.

Quand je parle de la bonne fée Javel, c’est parlant pour moi dans le sens d’un produit de nettoyage, or le sol est sale, très sale. Donc c’est une façon, si tu veux, de le dire avec plus de malice. La javel étant la baguette magique d’un sol propre…

Casdenor :
Merci pour les coquilles soulignées. Contente que le style t’ait plu, et pour le passage souligné effectivement il fait référence à la scène précédente donc j’imagine le moment de flou.
 
   
    
                         
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 [Nuit 16 février] Commentaires

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