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 [Demi-Nuit 1er Janvier] Extraits

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Nywth
   
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Nywth  /  Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur.


Vous pouvez - et vous êtes même fortement encouragés à - poster ici des extraits de votre prose écrite pendant la Demi-Nuit du 1er janvier.

• Les extraits ne doivent pas dépasser 500 mots.
• Poster un extrait vous engage à commenter ceux des autres.


Pour que ce sujet reste lisible, postez vos commentaires par ici.
 
Nywth
   
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Nywth  /  Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur.



Hématomes
Extrait du Chapitre 5 (499 mots)

• Liliane se remémore un souvenir dans lequel elle a dix ans, mais le vit directement. Dans ce souvenir, elle est avec l'un de ses amis, Sébastian, détachée du groupe avec lequel ils trainent habituellement. Ils se trouvent sur la Tinée, une corniche artificielle qui surplombe la ville, et dont la place du haut est entourée d'un dôme en verre "magique", qui empêche les hommes de passer, mais pas les conditions climatiques, telles que la pluie.
• Dans les commentaires, j'aurai besoin de savoir si le peu de dialogues sont corrects et adaptés non seulement à l'âge des personnages, mais aussi à un certain retient de vocabulaire, donné par une classe sociale plutôt élevée. Et aussi l'ambiance. Je n'étais pas du tout à l'aise en écrivant.
[Demi-Nuit 1er Janvier] Extraits 569999Hmatomes
Ils sont debout, le visage collé au dôme qui empêche leur corps de basculer dans le vide. Seuls leurs yeux se jettent et frôlent Cilde ; et tous les deux, ils balancent leurs âmes par-dessus les étoiles et les récupèrent au ras du sol, lorsque, balloté par le vent, leur dos est ébranlé par un souffle écorché au travers du verre. Alors ils s’élancent de nouveau vers le ciel, gravissent les tours en sens inverse et aspirent les nuages avec toutes les couleurs de leur imagination.

Liliane et Sébastian jouent ensemble, comme cela. Longtemps. Sans se regarder ; mais leurs doigts entrelacés reflètent les lueurs de la neige et du froid posés sous leurs pieds. Leurs joues palissent sous le poids des minutes, des dizaines de minutes, ils ne parlent pas ; peu à peu, devançant la tombée de la nuit, les derniers bourges désertent la Tinée. Bientôt, ils sont seuls, et leur silence remplit les ténèbres qui dégradent le ciel en bleu.

Ils récupèrent leurs âmes au même moment, sans se regarder, accordés : deux notes de musiques sur une partition de Mulliane1 . Puis ils se trainent sur un banc, couvert de ces pépites de glace qui voltigent au-dessus des nuages d’hiver, et l’essuient de leurs mains glacées avant de s’assoir. Ils se regardent, encore ; et quelques instants, ils goutent du bout de leurs lèvres l’absence de Dewil, d’Alicia et de Naomie. Ils se regardent, encore, et ils laissent transparaitre dans leurs yeux un paysage plus beau que celui qui se lasse derrière le verre.

Ils se taisent plusieurs minutes, sans se soucier des secondes qui piétinent puis filent. Liliane finit par se lever. La messe commence bientôt, et elle doit y assister ; sinon, Myra et les religieuses ne lui pardonneraient pas. Sébastian attrape un ruban de sa robe et la tire vers lui. Elle résiste à sa promesse d’étreinte et il souffle :

— Viens. Il te reste cinq minutes, et je voudrais te parler.

Elle lisse un peu sa robe, elle sent son visage pâlir, mais s’assoir de nouveau.

— Que veux-tu me dire ?
— Rien d’important. Mais ici, avec la neige… Discuter, avec toi. Nous ne nous sommes pas rencontrés depuis longtemps. Enfin… Tu connais Alicia et Dewil depuis longtemps ?
— Depuis toujours. Nous sommes nés dans le même quartier, et nos parents se connaissent.

Sébastian prend un petit air triste qui souligne les liserés noirs sous ses yeux — froissés comme les voiles d’une cerne — puis plante ses iris dans les siens. Elle se rapproche de lui, hypnotisée ; incapable de s’éloigner vraiment. La main de son ami volète, se pose sur une mèche blonde qui lui tombe devant son visage, et elle la replace derrière son oreille, comme un oiseau, comme un petit moineau rabattant ses ailes pour se donner le courage de sauter dans le vide. Puis il lui lance un sourire — piaillement timide — comme pour la rassurer.
[Demi-Nuit 1er Janvier] Extraits 569999Hmatomes
1 : Première et unique musicienne de l’Enjal. Elle est connue pour ses notes enchainées, qui s’arrêtent et repartent brusquement.


Dernière édition par Nyjée le Mer 2 Jan 2013 - 10:33, édité 1 fois
 
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Extrait "La vocation". 500 mots

Citation :

Après cette soirée de grande déconfiture, je suis restée terrée dans mon antre. Je n’ai plus répondu au téléphone, les volets sont restés clos, c’était un peu comme un suicide de la brève impulsion de vie qui avait tentée de me reprendre. Je me noyais dans le néant, un truc dont on n’imagine pas combien c’est vaste et infini tant qu’on n’a pas visité un peu. Je me suis morfondue -encore-, et puis voilà, un anniversaire en chassait un autre, et déjà un plus douloureux se profilait. Un bref instant j’ai eu envie d’en finir, mais finalement la colère à prit le dessus, inexpliquée et pourtant vive, elle a surgit d’un coup.
J’ai ouvert les fenêtres en grand…aérer ma vie renfermée. Sans conviction au départ.
Et pourtant ça a marché. Presque pour de bon.
L’air est venu assainir l’intérieur, et au plus profond de moi j’ai ressenti un fulgurant bien-être.
Aussi parce que je me suis affairée à rendre mon bocal plus bocal et moins poubelle…Ok, en vérité, moins décharge, parce que c’est le stade que ma poubelle avait atteint.
L’air, c’était aussi l’air de contentement de la tâche ordurière avalée.
C’était la cerise sur la part de vie du jour.
Je ne suis pas très calée en Feng-shui et autres concepts qui ont le vent en poupe. Mais là je visualisais mieux mon espace, et j’y étais mieux, aussi.
Faut dire que depuis l’amoncellement de tuiles et de coups durs dans ma vie, petit à petit je me suis laissée couler, et petit à petit mon bocal a commencé à crouler, de fringues sales ou propres, de bouteilles vides, de plats rapide à emporter. Et surtout à laisser choir quelque part une fois avalés.
Et ce cocktail a fait des grumeaux. Oui, des grumeaux. Y avait plus rien de lisse que des aspérités qui salopaient ma vue et étouffait la vie. Comme un printemps maudit.
Et là subitement, alors que je vivais comme ça depuis des mois et des mois. Soit des mois de pénombre, de moutons de poussières, de tabac froid et d’autres choses encore moins nommables, voire carrément inidentifiables.
C’était comme si j’avais atteint le point culminant du désordre. Comme si mes yeux avaient enclenchés le mode on, et transmis un bulletin d’urgence à ma caboche.
Bulletin qui a été reçu 5/5 et qui est venu me percuter de plein fouet. Je me sens souvent asphyxiée, par le poids des choses, mais là c’était effectif, je saturais de cet air pollué. J’étouffais de cette pagaille. Je le ressentais tout aussi profondément dans mon esprit que physiquement parlant.
La sensation que j’allais littéralement exploser. Et j’ai explosé. J’ai explosé d’énergie, de précipitation dans un élan de redresser la barre.
J’ai engouffré des piles et des piles de fringues qui tenaient pour beaucoup plus de la guenille que du mettable, j’ai compacté des tas et des tas d’ordures dans leur housse mortuaire. Dix reluisants black Handy-bag Le glas du chaos avait sonné ! Place à la place nette !

 
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Extrait nouvelle : Inutile de fuir, nous sommes déjà mort !

Bonjour. La nouvelle "Inutile de fuir, nous sommes déjà morts !" est, comme vous vous en doutez sans doute, une nouvelle à caractère horrifique. L'histoire suit le voyage d'un homme amnésique dans une région où les choses ont changé. Lors de cette extrait, il sort pour la première fois en ville après avoir passé la nuit dans un endroit isolé...

Cette nouvelle est ma première expérience dans le domaine littéraire de la peur et j'aimerais savoir si, dans cette extrait le lecteur peut craindre suffisamment pour la vie du héros ? Le climax d'angoisse était-il suffisant ?

Pour le reste, bien évidemment je cherche des conseils sur les tournures de phrases que je pourrai changer et les fautes à corriger. En vous remerciant pour votre lecture

Citation :

Marchant rapidement sans faire le moindre bruit, je m'approchai enfin d'une petite épicerie. Frappant un coup dans la vitre du magasin avec le manche de la fourche. Le bruit retentit, me faisant sursauter. Je tournai la tête de droite à gauche, cherchant l'annonce d'un quelconque danger. Rien ! Après moult coups la vitre céda. Je me doutai bien que depuis le temps, la moisissures avaient dû s'infiltrer dans la plupart des produits, mais je m'en contrefichait. La faim m'envahissait tellement que j'aurai pu dévorer n'importe quoi. Je me fis donc un petit plaisir après avoir remplit mon sac à dos. Des crackers, que je m'enfilai comme jamais. C'est en grignotant comme un goinfre les crackers que je n'entendis pas le bruit qui retentit dans l'épicerie. Puis il se rappela à mes oreilles. Un rugissement puissant, quelque chose de familier. J'avais déjà entendu ce rugissement, mais où ?
La fourche pointée en avant, je m'avançai à pas de loup vers le bout du rayon. Et c'est là que je le vis. Le pelage hirsute, les yeux d'un jaune terne, les griffes prêtes à sortir, les crocs menaçant. Voir un tigre à la télévision est quelque chose, en voir un vrai devant soit et qui plus est sur le point de vous attaquer en est un autre. L'attaque fut foudroyante. Le tigre, après avoir bondit tenta maladroitement de se remettre sur pattes, glissant sur le sol. En ce moment précis, je ne réfléchissai plu. Mon corps prenait les décisions. Mes jambes me portèrent vers la sortie. Un réflexe salutaire me fit faire basculer le rayon sur le tigre lancé à mes trousses, me faisant ainsi gagner de l'avance. Cela fut malheureusement de courtes durées. Le fauve repéra très vite ma trace, sans doute grâce à son odorat. J'entendais ses rugissements furieux et inquiétant. C'est alors que je réalisa que dans la peur et la précipitation, j'avais oublié la fourche, mon seul moyen de défense. Dans la panique, je bifurquai rapidement dans une petite ruelle, pensant y trouver mon salut. Mais à quoi pensai-je ? Me réfugier dans les poubelles ? Quoi que je fasse, le tigre finirait par me trouver. Il avait trop faim pour abandonner une proie si facilement. Je restai collé au mur du fond de la ruelle, fixant le prédateur s'approcher. Une main puissante, ou plutôt deux me soulevèrent alors loin des crocs du félin.


Dernière édition par AurelSavy le Mer 2 Jan 2013 - 15:27, édité 1 fois
 
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Voici un extrait du texte que j'ai écrit hier. Bon, je triche à peine sur la longueur, mais sinon ça coupait à un joli moment :flower:

Citation :
C’est parti. Le vent souffle dans le bon sens. Il nous pousse et nous exalte. Sur le quai, la foule se presse et nous encourage. Le vent la frise. Merci bien Messieurs, Dames, mais l’Amérique ce n’est pas encore pour tout de suite. L’Amérique, c’est derrière l’horizon, c’est au loin, très loin, sur la mer, encore plus loin que les nuages que vous voyez là-bas. L’Amérique c’est ce continent inconnu dont nous sommes les futurs explorateurs, les futurs pionniers. Messieurs, Dames, vous qui nous encouragez, je vous remercie bien, mais vous ne saurez pas ce qu’il y a là-bas et vous resterez tous pour la plupart, là, figés, ignares. D’ailleurs, dans même pas un jour, vous ne vous souviendrez plus de moi, ni de mon joli sourire, immortalisé par les artistes. Merci bien Messieurs, Dames les artistes. Et puis, je vais vous laisser, car vous commencez à rapetisser dangereusement. Vos cris ne sont plus que des petites alertes presque inaudibles. À la revoyure donc, j’ai du travail qui m’attend et la vie devant moi. À nous les découvertes ! À vous de faire ce que bon vous semble !

**

Durant les premiers jours de notre soit disante traversée, on est tous un peu fou-fou et on traite l’autre de fou de s’être allé dans pareille entreprise :
« Mais tu n’avais rien de mieux à faire, dis, qu’à venir crever sur une épave ? Tu n’as pas de la famille, une femme, des enfants ? T’es suicidaire ? Pauvre gars ! Imbécile ! Crétin ! »
On s’interroge, on se questionne, on se tape sur la gueule, on apprend à se connaître. Pour le moment, on a encore pas mal de ressource de nourriture. On espère qu’elle se conservera encore un peu. Et puis, on pêche à côté. Sinon, on ne trime pas trop, on profite, on s’entraîne, on imagine, on pécore et on picole. Mais on ne se tient pas prêt comme ci nous arrivions demain. Nous ne sommes pas totalement fou non plus.
Le monde d’avant on l’a oublié tout comme lui nous a oublié.

**

Passé la première semaine, on se réveille tous avec la gueule de bois. La nostalgie touche certains. On se souvient de la terre, on attend la terre, mais on sait que ce n’est pas pour tout de suite. Certains commencent à plaisanter en suggérant un possible retour, mais c’est de la plaisanterie hein, qu’ils nous disent, il ne faut pas prendre ça pour un désengagement, ils savaient à quoi s’attendre, hein. Le vent et la mer se font plus forts. Moins facile de vivre tranquillement dans ces conditions-là. Tout le monde est sur le pied. On travaille dur et le soir on profite dur aussi.
Enfin pas moi. Moi, en souvenir de tous ces artistes, de toute cette foule, j’ai décide d’écrire un petit ouvrage mémoire, une sorte de journal de bord où je m’amuse à inventer des petites plaisanteries : une épidémie, une attaque ennemie, etc.… J’en suis déjà à une vingtaine de pages depuis le départ et temporellement le récit se trouve environ un mois après avoir quitté le port. Comme ça, quoi qu’il nous arrive, ils auront toujours un petit lien avec nous et ils sauront une part de vérité. En fait, je profite à ma façon.
 
Penpen
   
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Penpen  /  Blanchisseur de campagnes


Voilà le texte brut de ce que j'ai écrit hier soir. Je n'ai rien corrigé, donc il peut y avoir de nombreuses fautes, notamment au niveau de la concordance des temps. Il peut aussi y avoir des répétitions... Enfin, je vous laisse, si ça vous intéresse, le lire.
Marquez-moi ce que vous appréciez, et ce qui au contraire vous fait vomir. Merci d'avance, je passerai plus tard vous commenter.

Citation :
Un bourdonnement rompit le silence du couloir. Avec sa main gauche, l'homme tira la porte vers lui, tandis que de la droite, il enlevait son doigt du bouton. Inconscient de ses actes, il entre dans une nouvelle pièce, toute blanche, parfaitement aseptisée, et sentant encore cette odeur désagréable de peinture fraîche. Même les meubles en plastique derrière lesquels se cachait la secrétaire du docteur puaient le neuf. Malgré cela, et légèrement au-dessus de toutes ces odeurs, un parfum de fleur, vers lequel s'avança l'homme. On dit que les femmes ont un don pour porter le parfum, quelque soit son odeur. Il y croyait aveuglément, et il avait devant lui le témoignage de la beauté et de la simplicité. Une coupe complexe mêlait les cheveux en un chignon qui s'agitait de haut en bas au fur et à mesure que la secrétaire tapait sur son ordinateur. Il ne devait pas ressembler à grand chose, lui avec ses cheveux gras, qui dégoulinaient sur son visage, lui avec son T-shirt tâché, sentant la transpiration, lui avec ses baskets aux lacets dénoués et tâchés de boue.
Il aurait aimé que la secrétaire soit ailleurs. Mieux, qu'elle le laisse passer en l'ignorant, comme ça. Mais maintenant qu'il avait sonné, il ne pouvait échapper au supplice de la présentation.
- Bonjour M. Tall. Vous êtes légèrement en retard, et le docteur en attendant de vous recevoir, a pris un autre patient... Est-ce que cela vous dérange de vous asseoir ici en attendant ?
Lui, un peu en retard... Quelle excuse pouvait-il donner ? L'ascenseur bloqué ? Non, il avait été réparé aux dernières vacances, paraît-il. L'obscurité du couloir ? Oui, avec toutes ces portes qui se ressemblent, il pouvait toujours dire qu'il s'était trompé.
- Je me suis trompé de porte, veuillez m'excuser. Une dame m'a ouvert, et m'a un peu retenu...
La secrétaire esquissa un sourire. Mi-figue, mi-raisin.
- Monsieur Tall, vous sommes les seuls à occuper cet étage. D'ailleurs, si vous voulez que je vous donne un conseil : nous sommes les seuls à avoir une sonnette éclairée dans ce couloir. Cela signifie que nous sommes ouverts, actifs. Maintenant que vous le savez, vous ne pourrez plus vous tromper.
 
   
    
                         
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