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 [Demi-Nuit 31 Décembre] Extraits

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Nywth
   
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Nywth  /  Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur.


Vous pouvez - et vous êtes même fortement encouragés à - poster ici des extraits de votre prose écrite pendant la Demi-Nuit du 31 décembre.

• Les extraits ne doivent pas dépasser 500 mots.
• Poster un extrait vous engage à commenter ceux des autres.


Pour que ce sujet reste lisible, postez vos commentaires par ici.


Dernière édition par Nyjée le Mar 1 Jan 2013 - 20:53, édité 2 fois
 
Vilvavert
   
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Vilvavert  /  Hé ! Makarénine


Bon, je m'y colle en premier, j'ai choisi cet extrait car il peut se comprendre sans le contexte, désolé si je dépasse gentiment les 500 mots :

Citation :
Partout, des soldats en armure tiraient des salves de rayons inoffensifs, projetaient des grenades illusoires et hurlaient des instructions à leurs partenaires qui simulaient des embuscades. Une partie des hommes était alignée face aux murs et pratiquaient quelques exercices de tir quand d’autres s’entraînaient en groupe et simulaient des échauffourées en se mitraillant dans des feux-croisés. Quelques rares individus se battaient au corps-à-corps, armés de lames et d’exosquelettes décuplant leurs capacités physiques.
Narik remarqua bien vite que Randsel rasait les murs et tentait de se faire discret, chose simple ici, avec le vacarme et l’agitation provoqués par au moins une centaine de personnes. Pourtant, une fraction de seconde avant qu’il ne franchisse la porte de l’autre côté de la salle d’entraînement, une voix féminine l’interpella :
- Randsel ! Où comptes-tu aller, comme ça ?
Le vieil homme fit la grimace et se retourna, visiblement à contre cœur.
Une femme s’approcha de lui. Elle devait mesurer quelques centimètres de plus que Narik et ses traits sévères s’accordaient parfaitement avec son regard courroucé.
- Randsel, ça fait déjà…
- Un bon moment que je ne me suis pas entraîné, je sais, tempéra le général.
- Non, ça fait un bon moment que je t’ai envoyé le dernier avertissement au sujet de tes absences aux entraînements, tu sais ce qui se passe après ça ? Si ça continue, je vais devoir te retirer ton autorisation, ta chère autorisation de partir sur le terrain !
Randsel esquissa un sourire peu convaincant mais qui se voulait charmeur.
- C’était la dernière, vraiment ? Fou ce que le temps passe vite quand on ne se voit pas ! Ça te dit qu’on en reparle un peu plus tard ? Disons…
- Randsel…
- Je suis sérieux ! Je suis follement occupé. Là, à l’instant, je dois…
- Tu dois ? s’esclaffa la femme sans le laisser continuer. Parce que tu as déjà fait attention une seule fois à ce que tu devais faire ? Tu n’acceptes les ordres que quand tu le veux bien, mais avec moi, ça ne se passera pas comme ça ! tu vas subir le test pour savoir si tu es encore apte à tenir une arme.
Randsel soupira, puis, comme en désespoir de cause, demanda :
- Le test, il consiste encore à atteindre une série de cibles, c’est ça ?
- Exact. Tu as le choix de ton arme.
- Je sais.
Il enfouit une main dans un bac d’armes factices et en sortit une balle grisâtre que Narik était certain d’avoir déjà vue. Le vieux général se tourna vers un mur de cibles et jeta la balle dans sa direction, sans viser un panneau en particulier. L’explosion, simulée par des flammes vertes holographiques, en détruisit une bonne douzaine et le souffle en décrocha encore plus du mur. Ces dernières se fracassèrent en rencontrant le sol. Narik trouva l’illusion parfaitement rendue, la physique des hologrammes était respectée et son regard s’était vraiment décroché des vraies cibles pour se concentrer sur leurs doubles virtuels qui explosaient.
- N’oublie pas de m’envoyer les résultats du test ! s’écria Randsel à l’adresse de la femme scandalisée.

Morceau "d'action" bien léger sans trop d'intelligence, désolé pour ceux qui recherchaient la profondeur.


En espérant que personne n'ait eu envie de faire de la poésie ! pale
 
TISS
   
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TISS  /  Autostoppeur galactique


Citation :
Psy : Donnez-moi trois mots, ceux qui vous viennent à l’esprit. Et expliquez-les.

L.K : A l’esprit, là maintenant. Mensonge, trahison et … démission. Mensonge parce que tout est basé dessus, un tissu de mensonge, c’est ce qu’est ma vie depuis mes dix huit ans. Un tissu de mensonge. Pourquoi on ment ? Pourquoi je mens ? Je ne suis coupable de rien ! Enfin, je crois … Non parce qu’un suspect, il ment pour cacher, pour faire croire que ce n’est pas lui, pour rejeter la faute sur quelqu’un d’autre. Mais moi, ce n’est pas pour ces mêmes raisons, c’est … je suis tenue au secret professionnel et c’est même couvert par le sceau « Secret Défense ».
Trahison parce que j’ai fait confiance, bêtement, aveuglément et je n’aurai pas dû. J’ai foncé tête baissée, confiante, à cause de lui, j’ai reçu plusieurs balles. A cause de lui … Un garçon de dix ans est mort. A cause de lui … j’ai fait un séjour en hôpital psychiatrique. Tout est à cause de lui …

Psy : J’en déduis que vous connaissiez la personne qui vous a fait tant de mal. Puisque vous la connaissiez et à fortiori très bien, qu’est-ce que vous allez faire ? La rencontrer, l’ignorer, lui dire ce que vous avez sur le cœur ?

L.K : Je n’en sais rien, je n’en ai pas la moindre idée. Je ne me suis pas posée la question. Je viens seulement de découvrir qui c’était … Je n’ai pas encore eu le temps de m’expliquer avec lui. Parce qu’il va avoir des explications !
Au tout début, je me sentais mal parce que dans le trio que je soupçonnais, il y avait mon mari. Je suis soulagée que ce ne soit pas lui parce qu’alors là, je ne pense pas que j’aurais pu me maîtriser …
De toute façon, les trois hommes étaient tous des hommes en qui je faisais confiance et je ne les aurais jamais soupçonné sauf si les pistes me menaient jusqu’à eux et c’était le cas.

[…]

Psy : Pourquoi avez-vous pris cette décision ? J’en déduis qu’elle est donc irrévocable puisque vous venez de donner votre lettre de démission.

L.K : Je n’ai plus la force de me battre, que ce soit contre les délinquants, les criminels ou que ce soit contre la hiérarchie. Cette fameuse hiérarchie qui me fait chier au plus haut point ! Et puis, j’en ai marre de voir un monde pessimiste qui regorge de criminels endurcis. Je sais très bien qu’en partant, ça ne va pas changer, rien ne va changer. A quoi ça sert de remuer ciel et terre alors qu’il n’y a que du vent ? Devant toute cette impuissance, je … je n’arrive plus à trouver la force … Je ne suis pourtant pas fatiguée mais je n’ai plus goût à traquer les pires criminels de la ville.

[…]

Psy : Pensez-vous que cette maladie est en corrélation avec votre démission, votre paranoïa ? Pensez-vous être suivie lorsque cette maladie n’était pas encore déclarée comme telle ?

L.K : Non, non, ça n’a rien à voir. Ce sont trois choses bien distinctes. Je ne suis pas parano, je suis réellement suivie ! Vous me croyez, hein ? Vous me croyez ? Je ne suis pas folle !

[...]

Voilà des extraits de ce que j'ai fait, il faut juste que je reconsidère les derniers chapitres parce qu'avec cet entretien qui dure 6 pages, il y a de quoi en faire un chapitre entier, si on étoffe un peu.

J'espère que je suis restée d'en la lignée "J'en dis un peu mais pas trop".
 
flavie
   
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flavie  /  Gloire de son pair


Voilà mon extrait, j'ai eu beuacoup de mal avec lui. C'est un premier jet. Acuunes corrections.

Iris est dans la salle de bain, elle se peigne les cheveux devant sa glace.
Citation :
La brosse tomba de mes mains. Du sang… du sang coulait sur la glace. Aucuns doutes c’était du sang. De qui ? Comment était-il arrivait là ? Pourquoi ? Je reculai. Je respirai. Une grande, trois courte, deux grande six courtes. Je me calmai et fermai les yeux. Après plusieurs secondes, je les rouvris. Le sang avait disparu. Je soufflai. Ce n’était qu’une hallucination. Je m’apprêtais à ouvrir la porte mais je me stoppai. La poignée. Elle était pleine de sang. Je la lâchai et regardai ma main, émasculé de sang elle aussi. Je rejetai un coup d’œil sur la poigné. Plus de sang. Ma main elle en avait encore. Je courus jusqu’au lavabo et tentai de nettoyer ma main. Mais le sang resté. Il était incrusté. Incrusté jusqu’aux os. L’eau devint peu à peu trouble, plus sombre. Jusqu’à que de sang s’écoule de celle-ci aussi. Je criai avant de reculer. Je respirai profondément et courus jusqu'à la porte. Du sang coulait. Encore cette couleur écarlate. Je fermis les yeux. Ce n’était qu’une illusion. Seulement une illusion. Je les rouvris quelques minutes plus tard. J’hurlai. Les murs étaient couverts de rouge. Les murs eux-mêmes coulaient. Le sang coulait jusqu’à moi. Il m’envahissait. Recouvrait mon corps petit à petit. Jusqu’à ce que je ne voie plus que ça. Je ne pouvais plus respirer. Il m’étouffait. Mon souffle était coupé. C’était comme si on m’étrangler. Je n’avais plus de souffle. Plus d’air dans mes poumons. Je le sentais en chercher. Mais rien ne venait. Mon cœur battait de moins en moins vite. J’allais mourir.
Je n’ai pas trouvé ton trésor de toute une vie Salie. Pensai-je. Je fermis les yeux.
Je pris une forte respiration. Je regardai autour de moi. Plus aucunes traces de sang. Seulement la chambre où j’étais.

PS: oui, j'ai bien écris ça lors d'un réveillon ^^
 
Nywth
   
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Nywth  /  Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur.



Hématomes
Extrait du Chapitre 29 (480 mots)

• Liliane est enterrée dans le désert ; ses pouvoirs lui permettent de ne pas mourir. Elle s'est enterrée volontairement, il faut préciser.
• Cet extrait décrit une partie des sensations qu'elle ressent et la manière dont elle perçoit le monde alentour. Il est écrit dans un style plutôt poétique et contemplatif, puisqu'il n'a pas pour but d'expliquer, mais de montrer et de ressentir.
[Demi-Nuit 31 Décembre] Extraits 569999Hmatomes
Elle passe des jours ou des semaines enterrée dans le désert ; ses mains jouent avec l’écume formée entre les vagues de deux dunes, et son corps noué n’est plus qu’une ombre noire perdue entre deux grains de lune souterraine, à se confondre avec un cadavre.

Les premières heures, la Trame la prie de mettre fin à ses jours, d’ouvrir la bouche pour s’étouffer de petites araignées de sable, ou de laisser le froid paralyser son corps nu pour la tuer dans un linceul de glace. Mais elle résiste, et elle fait un serment sur son propre sang avec son amie pour la rassurer. Elle doit encore voir certaines choses, du sublime, et danser, sous le désert, avec le désert.

Et Sennar ne crie plus.

Finalement, Liliane retrouve l’unique but de sa vie, là, perdue entre les edeyens1 ; sinon de vivre, sinon de mourir, elle peut juste attendre. Attendre des mois. Et elle perd la notion du temps, elle ne sent pas les rayures qui lui couvrent désormais le visage, ni son corps qui vieillit, jour après jour ; son corps s’entrave au rythme du désert, et elle devient sable / son cœur bat avec le sable et ses os ne sont plus que des petits grains de dunes saupoudrés de poudre lunaire. La Trame, malgré son impatience, la laisse faire : elle comprend son envie de s’amuser une dernière fois, et elle est consciente que la fille, enterrée ainsi dans le sol, ne fera rien.

Et puis, des mois.

Des mois où elle vit au même rythme que ces edeyens, sans dormir, sans manger, sans boire, son pouvoir alimentant son corps pour qu’il ne meure pas. Des mois où elle ne pense pas, et elle fusionne avec le sable pour écouter les murmures glissés entre ses seins ou le long de son ventre. Des murmures sensuels et longs, et doux, lui plissant parfois l’estomac de douleur et lui permettent de comprendre / d’entendre ce monde extérieur qui ne parvient pas jusqu’au sous-sol du désert. Ces chuchotements, elle en mâche toute la saveur avant de les transformer en étoiles et de les renvoyer dans le ciel, pour qu’ils vivent encore.

[L’idée du ciel et de la Terre mêlés, juste étreints.
Etreints du reflet d’un vers ou d’une pensée de son
corps éclaté de marques et de rubans rouges.
Vivre d’un sable étoilé et mourir d’un cri absent.]

Liliane finit par savoir t-o-u-t, pourquoi Sennar ne hurle plus, quelle est la souffrance qui brule sa peau parfois ; ses pouvoirs s’approprient un peu plus son âme, ses pouvoirs sont son âme, et lui montrent encore un peu plus la beauté du monde. Cette beauté, elle ne la perçoit plus comme une caresse blottie contre son corps ; elle est la caresse, le vent qui souffle au-dessus d’elle, les veines de la terre sous son ventre.

Et elle danse encore. Immobile.
[Demi-Nuit 31 Décembre] Extraits 569999Hmatomes
1 : Mot venu d’une langue vaguement exotique et qui signifie « dune », dans le sens « dune couronnée de fleurs et de rayons lunaires ou étoilés ».

 
   
    
                         
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