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 [Nuit du 17 novembre] Extraits

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Orcal
   
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   Pensée du jour  :  La solitude est la patrie des forts.
   Date d'inscription  :  23/04/2010
    
                         
Orcal  /  Déesse du foyer à la retraite


CE SOIR, C'EST LA NUIT JE!!!

[Nuit du 17 novembre] Extraits  241723
Ecrire le soir, oui, mais savoir que d'autres JE le font avec vous, et partager vos impressions sur la chatbox, c'est tellement mieux...

Objectif Nuit Complète : écrire un maximum de mots entre 21h00 et 03h00 du matin.

Les étapes de la Nuit :
>> Pendant
Rendez-vous toutes les demi-heures sur le Scribomètre pour poster le nombre de mots que vous avez écrit depuis 21h00 !
Vous pouvez-aussi partager vos difficultés, votre état de fatigue, le nombre de tasses de café que vous avez avalées... Smile
Venez aussi nous dire bonne nuit quand vos paupières ne tiennent plus !
Pour papoter pendant la Nuit, n'utilisez pas le chat en haut du forum, mais celui-ci.

>> Après
N'oubliez pas de poster votre bilan de la nuit sur le topic d'inscription !
Un exemple :
Citation :
Bilan de la Nuit du **/**

Début-fin : 21h00 - 00h15
Scribomètre : *** mots
Roman/Nouvelle/autre (supprimer la mention inutile au besoin) : Titre de votre texte
Efficacité : Avez-vous procrastiné ou avez-vous écrit comme une flèche ? Votre chat diabolique n'a-t-il pas cessé de vous interrompre au milieu d'une phrase ?
Avis sur le résultat : Quelle est la qualité de votre prose ? Votre style est-il correct ? Le scénario est-il parti dans tous les sens ? Est-ce que les personnages n'en ont fait qu'à leur tête ?
Autre: Nombre de cafés, envie de recommencer, état de fatigue, etc.

>> Encore après
Vous pouvez poster ici même des extraits de ce que vous avez écrit.
Exclamation Les extraits ne doivent pas dépasser 500 mots.
Exclamation Poster un extrait vous engage à commenter ceux des autres.

>> Demain
Postez vos commentaires sur le topic de commentaires de la Nuit.



Rendez-vous à 21 h Wink



Participants :
Orcal
Flavie
Gaufrette
Nyjée
Thomas
Neithyify
 
avatar
   
    
                         
Invité  /  Invité


(mince, je ne suis pas inscrite dans la liste des participantes. Pas grave, je poste quand même Razz )

Alors mon roman traite d'une monde peuplé de magiciens, fée, elfe...Bref, vous voyez le genre ! Mon extrait le dialogue entre le personnage principal : le magicien Cayaye avec la fée du nom de Lillule. J'espère qu'iln'y a pas trop de faute...

Citation :
« -Pourquoi n'as-tu pas écouté ta conscience, Grand Cayaye ? Je t'avais pourtant prévenu...
-Accepte mon pardon Lillule. J'y ai effectivement rencontré le monstre comme tu me l'avais prédit.
-La bête que tu as combattu valeureusement ne méritait pas de perdre la vie. Il ne s'agissait pas de celle qui terrorise marchands et aventuriers, j'en ai peur. Tu as eu beaucoup de chance, Cayaye.
-Mais c'était pourtant bien un monstre ! Il m'a blessé !
-Tu n'as rien de plus qu'une égratignure. De plus, sache qu'elle était inoffensive et herbivore. Comme la leçon semble inévitable afin de t'aider à comprendre, sois bien attentif à ce que je vais te dire. Tu ignores tout encore de cette partie de la forêt ainsi que ses habitants comme ce spécimen d'aranéide commune. Il en existe beaucoup par ici, il ne faut pas que tu les tues toutes. Tu es arrivé sur ce lit d'herbe grâce aux membres de ma tribu et moi-même. Nous t'avons porté et déposé à cet endroit afin que tu te remettes rapidement du choc mental qu'a provoqué le lancement d'un sort, exercice que tu n'avais pas pratiqué depuis quelques temps il me semble.
-Oui, ce...c'est vrai. Excuse-moi Lillule mais tu as dis que vous m'aviez porté jusque là, mon ouïe ne me fait pas défaut ? Mais combien étiez-vous ?
-Apparemment, le monde des fées t'est tout autant étranger que la suite de ton aventure. Noble Cayaye, c'est justement par respect que je vais te dire ce qui va suivre. Tu n'es pas prêt pour parcourir autant de chemin seul et je ne peux t'accompagner ou venir à ton secours à chaque problème que tu pourrais rencontrer et sois sûre que si tu continue ta route vers la grande cité de ..., tu en rencontrera en nombre trop important pour que tu ne sortes de là vivant. Tu n'es pas prêt pour cette aventure et ne le seras sans doute jamais. Ô grand Cayaye, grand observateur de la forêt, je te prie de retourner dans ta caverne et d'y inventer mixtures ou autre potions capables d'aider ton prochain car ta quête te mènera dans des situations que tu ne peux concevoir tant le danger y sera important.
-Lillule, me demande-tu d'abandonner mon rêve pour confectionner des potions de guérisons ?
-Ou de cicatrisation. »
 
Nywth
   
    Féminin
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Nywth  /  Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur.


Extrait un peu difficile à comprendre sans doute, même avec contexte (le reste était pire, cependant... Haha). Vous m'excuserez...

Hématomes, chapitre 19. Dans cet extrait, Sennar est dans la ''réalité'', dansun désert plus exactement, et Liliane le suit de son esprit à travers la Trame (le concept mériterait dix pages de description, mais pour vulgariser, disons que c'est le ''monde'', presque superposé à la réalité, qui permet de faire de la magie). Et son ami affronte un Marge, donc, une de ces personnes qui peut passer à travers la Trame.

Citation :
Le soleil n’est plus là.

Elle devine la nuit avec une perfection parfaite ; ses pouvoirs – justes là, justes à la limite de son esprit – lui montrent les plus petits détails au travers de la Trame, de ses mailles trop serrées pour qu’elle puisse rejoindre Sennar. Ses yeux finissent par se contenter du paysage, de sa petite balade près de son ami, sans rien demander d’autre ; elle finit par dépeindre le monde en bleu alors que lui se colore en noir. Et elle observe la plaine avec la même anxiété que celle de son ami.

Ses paupières se posent sur la silhouette noire, dissimulée derrière une dune. Une seconde plus tard, Sennar la remarque aussi ; un spasme d’appréhension secoue les épaules. Elle s’approche et lui passe sa main sur la joue, comme pour lui donner du courage ; il ne la sent pas, ne frémit même pas. Elle laisse retomber son bras.

Il fait demi-tour, doucement ; les sabots de son cheval heurtent le sable dans un silence parfait. De petites gerbes de dune s’envolent à chacun de ses pas. Ils s’éloignent sur un peu plus d’un kilomètre, puis Sennar dénoue la corde, la glisse dans son sac, met pied à terre près d’une rivière et attache sa monture à un arbrisseau. Il part de nouveau en sens inverse et elle le suit, toujours ombre sur le monde, insaisissable.

La silhouette est toujours là, glissée entre deux étoiles de sable ; Liliane la sent au travers de la Trame plus qu’elle ne la voit, elle peut décliner chacun de ses gestes et de son âme. Sennar avance toujours, sa main se crispe sur son poignard. Bientôt. Encore une dune.

Ils ferment leurs yeux à l’unisson, parfaits jusque dans leur séparation. Elle se précipite dans la Trame et se pose devant la silhouette pour masquer la présence du garçon. Il plisse les sourcils, gravit la dernière butte.

Liliane se mord les lèvres, et se glisse de nouveau aux côtés de son ami. Le Marge sursaute, il se retourne brusquement, et une langue de feu traverse l’univers comme une vague ; au dernier moment, une toile d’araignée se dresse autour de son ami. Ses filaments de Trame et d’univers capturent les flammes et n’en renvoient que des reflets, qui illuminent la plaine. Une autre vague subit le même sort, mais la toile s’ébranle.

Liliane s’élance ; son corps se place devant le Marge dans la Trame, et elle l’empêche de déformer encore les mailles. Il tente de la regarder, surprise, mais ses yeux ne rencontrent que du vide. Il tombe. Des arcanes de la vie, tout d’abord, puis dans la réalité. Sennar saute sur la silhouette tout en sortant la corde de son sac, lui ligote les mains sans prendre garde aux siennes qui se couvrent de cloques, puis le torse.

Le Marge ne bouge plus, paralysé, et son ami s’écroule sur le sol.
 
Neithyify
   
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Neithyify  /  Barge de Radetzky


Voilà, voilou : un extrait du chapitre 2 de "Janissaires".

( J'espère ne pas avoir laissé de lourdeur de style ou de fautes. Mais dans le cas contraire, n'hésitez pas à me le dire :mrgreen: )

Contexte : Les Territoires Inexplorés (appelés aussi Zone E), d'où sortent de temps à autre des créatures monstrueuses et inconnues capables de ravager tout un monde en quelques heures, sont une source d'inquiétude permanente pour l'Empire Ilyrian. Cependant, comme il est hors de question d'envoyer l'armée régulière dans un endroit aussi dangereux, on créa l'Ordre des Janissaires, des anciens condamnés à mort envoyés pour vingt-cinq ans aux frontières de l'Empire, pour défendre celui-ci de tout attaque. Vingt-cinq ans, et ils seront libres... Mais en 300 ans, seules deux Janissaires ont réussi à survivre aussi longtemps.

Cet extrait raconte l'arrivée de Nalym, un adolescent reconnu coupable du meurtre de ses propres parents, dans sa caserne.

Citation :
Nalym eut une soudaine envie de vomir et évita prestement une main tentant de s'abattre sur son postérieur. La foule avait refermé son piège ; ils étaient totalement encerclés, ne pouvant plus ni reculer, ni avancer. Nalym se rendit enfin compte à quel point il était minuscule à côté de ces hommes, gigantesques et taillés comme des armoires à glace. Ce qui ne l'empêcha de se défendre quand un Janissaire le prit, pout le soulever du sol.

- Ne me touchez pas ! Hurla-t-il d'une voix rendue suraiguë par la panique, tout en tentant d'expédier quelques coups de poings.

Mais loin de réussir à le libérer, sa tentative ne déclencha qu'un concert de rires gras. Son agresseur resserra sa prise et le plaqua contre son corps. Nalym ne put contenir un frisson de dégoût en croisant le regard concupiscent, dégueulasse, de l'autre homme.

- Il est mignon celui-là, commenta-t-il en touchant le corps de l'adolescent, qui se débattait comme un lapin en train d'être égorgé, de ses grandes mains grasses. On dirait une fille...

- Je suis un homme ! S'offusqua Nalym dans une exclamation furieuse.

- Non, décréta l'homme tandis que les rires redoublaient d’intensité. Avec un visage pareil, tu ne peux être qu'une fille. D'ailleurs je suis sûr qu'en défonçant suffisamment ton adorable petit cul, on pourrait te faire tomber enceinte.

Il y eut un éclair et son agresseur se retrouva violemment projeté plusieurs mètres plus loin, contre le mur, par une force invisible. Nalym ne se rendit pas compte que les rires avaient cessé, ni que l'homme avait de plus en plus mal à respirer. Il savait juste qu'il était en colère, qu'une rage folle saisissait et retournait chacune des parcelles de son être. Cette colère qui le fit accentuer un peu plus encore la pression autour de la gorge de l'agresseur devenue victime.

- Il suffit, ordonna une voix étrangement monocorde.

Sans trop comprendre comment, Nalym sentit l'énergie invisible qui enserrait le cou du Janissaire s'affaiblir avant de disparaître, sans qu'il ne puisse rien faire pour l'en empêcher. Son agresseur prit une grande et bruyante bouffée d'air. Toujours aussi furieux, Nalym se tourna vivement vers l'origine de la voix.

Une grande silhouette encapuchonnée de rouge et au visage dissimulé sous un masque blanc fendit la foule. Les Janissaires s'écartaient respectueusement sur son passage, tout en baissant les yeux, comme si cet homme leur faisait peur.

- Pas de magie ici, poursuivit la silhouette écarlate.

- Ce n'est pas de la magie, rétorqua Nalym avec véhémence. C'est...

- Je sais ce que c'est, l'interrompit l'inconnu. De l'Art ancien, le don du Diable offert aux païens pour s'opposer à Rowenn, notre Sauveur -que la paix soit sur lui !

La mâchoire de Nalym se crispa avec violence, comme un chien s'apprêtant à mordre. Il pouvait encore entendre la voix de son père résonner : monstre, monstre, monstre... Il se rendit compte qu'il avait serré les poings et s'efforça de se calmer. S'ils utilisaient les mêmes brouilleurs qu'à Zeleia, c'était un combat perdu d'avance. Sans ses pouvoirs, il n'était rien. Alors, il inspira profondément et adressa un grand sourire hypocrite à l'homme en rouge :

- Veuillez me pardonner, Seigneur, cela ne se reproduira plus.
 
Orcal
   
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Orcal  /  Déesse du foyer à la retraite




L'ENVOL DES CENDRES
PARTIE III


Chapitre V

13 décembre 2053, 6 h 02 – Quelque part le long de la frontière mexicaine. Lieth est assis sur son lit. Les mains sur les genoux, il regarde devant lui sans bouger. Ses yeux ne cillent pas et sa respiration est si lente qu’elle semble suspendue.
La porte de sa chambre se déverrouille dans un petit claquement ; le regard de l’enfant se rive sur la serrure. Mais la porte ne bouge pas pendant de longues minutes. Puis, sans bruit, le panneau coulisse, mais avec difficulté, comme si le mécanisme s’était grippé. Une petite silhouette vêtue de blanc se faufile dans la chambre ; ses pieds nus trottent vite sur le revêtement de sol.
— Tu ne dors pas ?
Sans attendre la réponse, la fillette se hisse sur le lit auprès du garçon. Elle affiche un sourire ravi, comme si elle venait de jouer un tour très drôle à quelqu’un.
— J’ai réussi à pirater le système de la porte sans que personne ne le voie. Et en plus j’ai figé les images des caméras !
Son rire cristallin rebondit sur les murs insonorisés.
— Et toi ? Comment ça va ? Tu as encore mal, là où la balle a traversé ?
La petite fille effleure des doigts les bandages qui enserrent le torse de Lieth. Il fait non de la tête. Elle le fixe pendant trois secondes.
— Menteur.
Elle sourit et, changeant de sujet, se lance dans un soliloque à moitié murmuré auquel Lieth, comme chaque fois, ne participe que par quelques hochements. Pelotonnés sur le lit, ils restent ensemble pendant deux heures.


Näoreen s’éveilla en sursaut, mue par un brusque sentiment d’urgence. La seconde d’après, elle était assise sur son lit, l’épée brandie vers la porte. Tous ses muscles protestèrent contre ce réveil peu précautionneux. Mais elle était seule dans la chambre, et seul le bruissement étouffé du feuillage lui parvenait de l’extérieur.
Elle reposa son épée auprès d’elle, sur les draps défaits. Ses souvenirs de la nuit s’agençaient sans hâte.
Etrange que la Fronde m’ait permis de garder mon arme. Je ne suis donc pas leur prisonnière.
Puis lui revint l’adulation dont avait été l’objet son allié de l’ombre. Ils l’appelaient le Res’Han. Le croyaient-ils incarnation d’une divinité ? Ou Syldre ?
Elle se leva et entreprit de repérer les lieux – il valait mieux être préparé à toute éventualité. Le logis se composait de quatre petites pièces disposées en cercle autour du tronc de l’arbre géant au sommet duquel il était perché. Näoreen traversa chacune des pièces et passa à la suivante grâce à la porte communicante qui les reliait. Le confort des aménagements l’étonna ; elle n’avait pas prêté attention la veille aux détails de mobilier, mais à présent elle se rendait compte que son abri n’avait rien d’une vulgaire cabane dans les arbres.
Des meubles de bois et d’étoffe, tous de très bonne facture, créaient une ambiance chaleureuse mais exempte de couleur vive ; dans chaque pièce brûlait un petit poêle en fonte qui maintenait une température idéale dans l’ensemble de la demeure.


 
   
    
                         
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