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 [Nuit du 19 octobre] Extraits

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Orcal
   
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Orcal  /  Déesse du foyer à la retraite


CE SOIR, C'EST LA NUIT JE!!!

:write:

Ecrire le soir, oui, mais savoir que d'autres JE le font avec vous, et partager vos impressions sur la chatbox, c'est tellement mieux...

Objectif Nuit Complète : écrire un maximum de mots entre 21h00 et 03h00 du matin.

Les étapes de la Nuit :
>> Pendant
Rendez-vous toutes les demi-heures sur le Scribomètre pour poster le nombre de mots que vous avez écrit depuis 21h00 !
Vous pouvez-aussi partager vos difficultés, votre état de fatigue, le nombre de tasses de café que vous avez avalées... Smile
Venez aussi nous dire bonne nuit quand vos paupières ne tiennent plus !
Pour papoter pendant la Nuit, n'utilisez pas le chat en haut du forum, mais celui-ci.

>> Après
N'oubliez pas de poster votre bilan de la nuit sur le topic d'inscription !
Un exemple :
Citation :
Bilan de la Nuit du **/**

Début-fin : 21h00 - 00h15
Scribomètre : *** mots
Roman/Nouvelle/autre (supprimer la mention inutile au besoin) : Titre de votre texte
Efficacité : Avez-vous procrastiné ou avez-vous écrit comme une flèche ? Votre chat diabolique n'a-t-il pas cessé de vous interrompre au milieu d'une phrase ?
Avis sur le résultat : Quelle est la qualité de votre prose ? Votre style est-il correct ? Le scénario est-il parti dans tous les sens ? Est-ce que les personnages n'en ont fait qu'à leur tête ?
Autre: Nombre de cafés, envie de recommencer, état de fatigue, etc.

>> Encore après
Vous pouvez poster ici même des extraits de ce que vous avez écrit.
Exclamation Les extraits ne doivent pas dépasser 500 mots.
Exclamation Poster un extrait vous engage à commenter ceux des autres.

>> Demain
Postez vos commentaires sur le topic de commentaires de la Nuit.



Rendez-vous à 21 h Wink


Participants :
Orcal
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MaxLouis
 
Flora
   
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Flora  /  Serial Constance killer


Début de l'histoire...

Citation :
Roland de St-Goerges ouvrit les yeux.

Il ne fermait jamais les épais rideaux de la chambre, si bien que le soleil le réveillait tous les matins, sans tenir compte de son état de fatigue. Mais cette fois, ses yeux pâles sondaient une obscurité si épaisse qu’elle semblait presque palpable. Son cou le démangeait un peu ; ses doigts remontèrent aussitôt vers la nuque et rencontrèrent une couverture de bure, grossière et rêche, qui le couvrait jusqu’aux épaules. Sa joue reposait sur un objet dur et inconfortable qui sentait le vieux cuir. Il supposa qu’il s’agissait de la sacoche qu’il accrochait à sa selle avant les chasses.

Ses souvenirs lui revenaient assez vite pour qu’il ne s’affole pas. Il se trouvait dans le grenier à foin, sous le toit percé des écuries. Sa chambre improvisée était ouverte à tous les vents, mais les fourrages et surtout la chaleur des chevaux, à l’étage inférieure, le préservaient de la fraîcheur nocturne. Il se demanda si ses parents avaient envoyé des serviteurs à sa recherche. Il avait entendu des éclats de voix à l’heure du dîner et son nom résonner dans la cour intérieure, mais personne ne s’était approché de sa retraite, pas même son frère de lait. Mael connaissait pourtant cette cachette. Ils y avaient passé de longues nuits, tous les deux, blottis l’un contre l’autre, sous une vieille couverture du cheval, pour échapper au courroux de leurs pères respectifs.

Horace de St-Georges sautait sur tous les prétextes pour tempêter contre ses fils, de toute manière. Un peu rogue, Roland attrapa la couverture et la ramena sur son épaule. Il s’était sauvé en pleine chasse, mais rester ne lui aurait pas valu moins de reproches. Il montait trop mal à cheval pour apprécier les courses-poursuites dans les bois et les champs ; sa présence aurait nécessairement ralenti les autres cavaliers. Il se retourna et tenta de se rendormir. Son mouvement souleva un peu de poussière de foin, qui vint lui chatouiller les narines ; il se frotta le nez avec sa manche, puis se retourna une nouvelle fois. Son flanc droit lui transmettait au demeurant le même message que le flanc gauche : le plancher s’avérait toujours aussi dur et toujours peu propice au repos.

Un hennissement en contrebas lui tira un grognement agacé. Il songeait à fourrer sa tête sous la couverture quand un autre cheval s’exprima, d’une voix si plaintive que son cri ressemblait à un gémissement. Un bruit de gorge nerveux lui répondit dans un box voisin ; dans toutes les stalles, le froissement de la paille indiquait que les animaux s’agitaient.

Un peu alarmé, le jeune homme se redressa sur un coude. Il avait l’impression d’entendre le cliquetis d’éperons sur le plancher, mais son imagination lui jouait peut-être un tour. Il s’agissait sans doute d’un chat. Même si les chevaux en fréquentaient assez chaque jour, occupés à chasser les rats jusque dans leurs mangeoires, pour ne plus s’émouvoir à leur vue.


[Nuit du 19 octobre] Extraits  60011[Nuit du 19 octobre] Extraits  Bannie10
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Nywth
   
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Nywth  /  Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur.


Hématomes. Reprise du chapitre 4 sans les incohérences. J'ai même pas relu une phrase, ça doit être un massacre.

Citation :
Quelques minutes plus tard, ses soupçons se confirment ; non seulement le sabot d’un cheval se perd contre une pierre, produisant un bruit qui parvient jusque ses oreilles mais aussi l’un des quatre soldats est monté dans un arbre, tout près d’elle, pour essayer de la repérer. Elle s’est tapie. Il est passé près d’elle, mais, camouflée par le feuillage, il ne l’a pas vu.

Ni les gouttes de sang qui tachent le vert d’un reflet vermeil étranger à la nature.

S’ensuit une course poursuite entre les deux qui prend la forme d’un longue chevauchée dans une mer de feuille et de vert, des milliers d’éclats laissés par leurs mains sur l’écorces, tandis qu’il essayent chacun de retrouver et d’éviter l’autre ; Liliane avance de plus en plus vite dans les arbres, elle maudit son poignard et le Margicien à chaque grognement qui lui échappe et manque de révéler sa position. Elle sait que l’autre l’entrevoit parfois, et elle sait qu’ils la suivent de près au sol que le soldat dans les branches laisse deviner son signalement à ses camarades. Elle s’en fiche.

Elle n’aurait pas dû grimper dans les arbres. Elle ne peut pas s’en sortir.

Liliane continue malgré tout, même s’il serait tout aussi simple de se laisser glisser au sol et d’attendre, d’attendre le contact d’un bout de bois sur sa tête, puis de menottes, puis de la mort. La mort devait avoir un bon contact, tout en amour et en haine mélangée, des éclats de noirceur sur sa cape de Candide blanche. Elle sent déjà les mains du soldat aussi, sur sa nuque, sur tout son corps, et elle tremble tandis qu’elle saisit les branches, elle perd de plus en plus l’équilibre, des images viennent se poser devant ses yeux au lieu de la réalité. Elle ne voit plus rien.

Plus rien.
 
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Invité  /  Invité


Extrait de Bikaf !
Chahine vient d'apprendre que Gaëlle, sa petite amie, est enceinte. Elle veut avorter. Il refuse. La dispute déclenche une rupture. Trois jours plus tard, resté seul à Paris, Chahine appelle un ami, Saïd

.
Citation :
Saïd est arrivé dans la demi-heure suivant mon appel. Le temps de sauter dans une rame de métro. Il est arrivé et m’a regardé me saouler à la bière, avant de me demander :
— Tu comptes la laisser partir comme ça ? Sans rien faire ?
Que voulait-il que je fasse ? Je lui avais expliqué la situation. Cet enfant à venir. La décision d’avorter de Gaëlle. Mon opposition. Je ne voyais pas comment dépasser le blocage, mais il s’est contenté de sourire :
— Je vous connais tous les deux. Vous êtes les spécialistes du « je te quitte, et puis je reviens, je ne peux pas vivre sans toi », deux jours plus tard.
J’ai protesté : cette fois-ci, cela n’avait rien à voir. Et puis cela faisait déjà trois jours.
— Oui, et tu dépéris à vue d’œil. Tu ne bouffes rien, je suis sûr. Dis, ça fait combien de temps que tu n’as pas fait les courses ?
Le nez dans le frigo, il cherchait de quoi me nourrir. Pieds nus sur le carrelage, ma canette de bière à la main, j’ai murmuré la vérité, un peu honteux. J’avais laissé Gaëlle s’en charger la veille de son départ. Saïd m’a envoyé un coin d’œil complice :
— J’ai toujours dit que tu étais incapable de vivre seul ! Assieds-toi et apprends : comment faire une omelette !
Il a commencé à casser les œufs récupérés dans la porte du frigo. J’ai voulu m’opposer à sa vision des faits : je savais très bien vivre seul ! J’avais été célibataire de longues années dans ma chambre de bonne. Avec mon poisson rouge…
— Et tu squattais tous les soirs chez moi ou Ali. Fallait te chasser à coups de pied !
Il n’avait pas tort sur ce point. Je n’ai rien trouvé pour ma défense et me suis vengé sur ma bière. Concentré sur sa tâche, Saïd n’a plus rien dit durant une minute. Une longue minute.
— Tu es raide dingue de Gaëlle, hein ?
J’ai haussé les épaules et jeté la canette vide à la poubelle. Oui, j’étais amoureux, mais cela n’avait rien à voir ou si peu avec le sujet. Une spatule en bois à la main, il m'a contredit avec de grands gestes :
— Ça a tout à voir, au contraire, tête d'oignon ! Tu sais que tu vas la perdre si tu ne relâches pas un peu la pression ?
Je ne pouvais pas, pas sur ce sujet. Rien que l’idée me rendait malade, me tordait l’estomac. Plein de bière. L’odeur appétissante des œufs cuisant dans la poêle n’y faisait rien. Les yeux à nouveau rivés sur son plat, Saïd a soupiré :
— C’est marrant de nous deux, je croyais que c’était toi le moins macho. Toujours en train de me faire la morale ! Je pensais même que tu ne baiserais jamais avant de te marier pour te dire ! Et d’un coup, je découvre que t’es contre l’avortement ? Faut que tu m’expliques, là !
Il a posé une assiette sur la table de la cuisine. Je me suis assis à contrecœur. Saïd est un excellent cuisinier : omelettes aux herbes. Mais je n’avais pas faim.
— J’suis pas contre…
Enfin si, peut-être, un petit peu. Quand il s’agissait de ma petite amie et de mon enfant.
 
Orcal
   
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Orcal  /  Déesse du foyer à la retraite


Au terme d'une nuit de cauchemar, Näoreen et Dorlei sont conduites au repaire de la Fronde. Dorlei est prise en charge par les femmes, tandis que la Grâce est emmenée par Helo, jeune homme qui semble décider de tout.



L'ENVOL DES CENDRES
PARTIE III


Chapitre IV

Näoreen franchit le seuil de la maison et se retrouva à l’extérieur. Comme la première fois, lorsqu’elles avaient émergé de la petite cabane suspendue qui les avait hissées à ces hauteurs inimaginables, son regard fut irrémédiablement attiré vers le bas. Loin, très loin sous ses pieds, les frondaisons de la forêt de Duath formaient un tapis indistinct de minuscules feuilles mauves ; les troncs gigantesques traversaient cette sylve comme des flèches à travers une baratte de beurre et s’évasaient à nouveau, pleinement, merveilleusement, à plus de soixante toises au-dessus du sol, et hors de vue de tout ce qui se trouvait sous le couvert de la première sylve.
La Fronde avait élu domicile ici, au faîte des arbres géants. Plate-formes et maisons poussaient accrochées à flanc d’arbre ou encastrées entre les fourches, à peine visibles ; murs et planchers semblaient eux-mêmes le fruit du caprice de végétaux prolifiques mais disciplinés, qui lors de leur folle ascension autour des troncs lisses avaient consciemment décidé de s’évaser, s’aplatir, contourner, jusqu’à ce qu’apparaissent les lignes épurées de chambres, de terrasses, de toits. Des passerelles arachnéennes reliaient les arbres dont les ramures ne s’entremêlaient pas assez pour s’y frayer un chemin ; Näoreen suivit Helo sur l’une d’elles.
— Il vaut mieux ne pas regarder en bas durant la traversée, lança le jeune homme par-dessus son épaule.
Les lattes disjointes oscillaient sur leurs cordages ; les éclats de vide se faufilaient par les interstices sous les pieds de la Grâce, tentait d’attraper ses pieds entre chaque pas. N’y tenant plus, elle jeta un œil par-dessus la rambarde. L’altitude la grisait ; elle se souvenait de ses ascensions de la Marche et de ces levers de soleil qui allongeaient sur Osberel et tout le Haut-Royaume un tapis de couleur fauve, si loin en contrebas… Combien de fois avait-elle rêvé de sauter de la falaise et survoler le paysage encore tiède de sommeil !
Une seule fois, elle était tombée. Mais aucun souvenir ne subsistait de cette chute, ni de la manière dont le Res’Haan l’avait rattrapée. Elle avait été retrouvée par Maître Letho dans le lac, inconsciente et les cheveux coupés.
Si seulement elle pouvait se souvenir de cette sensation de flottement, du vent qui jouait dans ses cheveux tandis qu’elle tombait, de la surface du lac qui tombait vers elle…
Une main l’attrapa au collet et l’abattit sans égards sur les planches disjointes. Näoreen tomba à genoux ; Helo approcha son visage tout près du sien et cracha :
— Tu es sourd ou quoi, gamin ? J’ai dit : on ne regarde pas vers le bas !
La Grâce cilla. Elle venait de réaliser qu’elle avait failli basculer dans le vide.
— C’est drôle. D’habitude les Rampants – euh, les étrangers ont plutôt peur lorsqu’ils se retrouvent loin du sol. Mais attention : le vide tue aussi bien ceux qui le fuient que ceux qui l’aiment.


 
MaxLouis
   
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MaxLouis  /  Pour qui sonne Lestat


Je fais un essai de présentation comme Orcal, que je trouve superbe ... la présentation. Smile




CHAPITRE XVIII

Extrait de ...




Je me sens toute petite face à cette légion bicolore qui chante avec force. J'attends. Mais j'attends quoi ? Qu'ils finissent leur cérémonial ou ce spectacle ? Les prémices aux découpages ? J'ai un frisson intérieur de magnitude trente-trois à mon échelle. Je tourne la tête d'un côté et de l'autre de mes aliens, espérant de l'un d'eux un mouvement d'indication, une parole pour me guider. Ils sont aussi stoïques que des poteaux indicateurs. Et ces paroles que je ne comprends pas m'assourdissent; si je pouvais baisser le son. Et si Emma avait raison ? Je vais passer à la casserole devant ces milliers d'anonymes qui ne bougeront pas le petits doigts, si tant est qu'ils en aient pour certains. Il faut que je réagisse. Je dois faire quelque chose. L'héroïsme n'étant pas dans mon catalogue et me jeter de cette esplanade n'est pas une bonne idée. Et puis ce n'est pas un acte héroïque mais bien celle d'une désespérée et je ne le suis pas, loin de là. Il me faut une bonne idée. Voilà ! Une idée ! Oui, mais laquelle? Avec tout ce raffut, ma concentration n'est pas au top. Et si je criais ? Il faut combattre le mal par la mal nous dit le proverbe ! Mais vont-ils m'entendre ces oiseaux là ? Je vais avoir l'air d'un oisillon qui piaille de son nid dans le … vide. Mais qu'est-ce que je vais crier ? Si je commence à ça, j'aurai le temps d'avoir mille fois mal de crâne. Je vais improviser. Il va falloir du courage et pouvoir prononcer au moins un mot devant cette assemblée prise d'un seul élan dans ce genre de gospel.
-Stop !
J'ai parlé, j'en reviens pas, mais aucune réaction. Cela ne m'étonne qu'à moitié. Je prends une inspiration profonde.
- STOOOOOOOP !





Dernière édition par MaxLouis le Dim 21 Oct 2012 - 21:07, édité 1 fois
 
Nywth
   
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Nywth  /  Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur.


Max, tu vas vraiment croire que je suis contre toi, mais c'est 500 mots max. Tu dépasses de 250.
 
MaxLouis
   
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MaxLouis  /  Pour qui sonne Lestat


Ah ? Mille excuses, je n'avais pas fait attention à cette consigne. J'espère que tu me pardonneras cette étourderie.
 
Nywth
   
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Nywth  /  Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur.


Oui, surtout si tu la répares, avec le joli bouton "éditer".
 
Taliesin
   
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Taliesin  /  Tapage au bout de la nuit


je me régale avec vos extraits! Wink
 
   
    
                         
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 [Nuit du 19 octobre] Extraits

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