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 [Après-édition] Question sur les ventes via un diffuseur

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J'ai une question technique sur les ventes (mon livre est dispo à la fnac etc.), à laquelle je n'ai pas trouvé de réponse (mon éditeur ne m'a pas répondu), alors je me permets de  demander ici:
Lorsqu'une fnac ou un magasin  achètent des livres à DG Diffusion (diffuseur de mon éditeur) pour les mettre en rayons, est-ce considéré comme un vente pour moi ?

Ou faut-il encore que le client l'achète pour que cela soit répercuté, et ça ne concerne plus que le détaillant qui enregistre cela en perte ou en gain puisqu'ils les ont déjà acheté auprès de DG ?
J'espère que ma question est claire !

Amicalement
 
QuillQueen
   
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


c'est le client qui fait la vente, le reste n'est que coûts de réalisation et marketing.

Sinon t'imagines, la FNAC prend 200livres au diffuseur, devrait déjà tout payer, puis elle n'en vend que 10 et toi t'as le jackpot ? Impossible, les libraires couleraient.

La Fnac n'achète rien, en somme. Elle reçoit. Elle ne perçoit quelque chose sur les livres que s'ils sont vendus, et avant de mettre en rayon, elle ajoute son pourcentage au prix du livre fourni par l'éditeur. C'est l'éditeur qui paye le diffuseur, le diffuseur n'est pas un client de tes livres, il fournit juste un service.

maintenant, y a peut-être des arrangements qui sont faits différemment, mais en règle général, j'ai toujours entendu parler de ce schéma-là.
 
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D'accord, merci pour cette info. En même temps, c'est bien ce que je craignais.

Par contre, j'ai discuté avec un magasin (bio) indépendant (qui vend aussi des livres) et qui me disait que lui, par contre, achetait le livre à DG diffusion et ensuite c'était à eux de le vendre sinon ça rentrait dans leur perte.

Et pour la magasin type Leclerc etc. Tu sais comment cela marche ou c'est le même principe aussi que la Fnac ?

Merci d'avance
 
QuillQueen
   
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


à nouveau, avec des gros groupes comme ça, il se peut qu'il y ait des arrangements particuliers. Si quelqu'un un jour a pu avoir des réponses à ce sujet, ce serait bien de nous les fournir.
Un libraire indépendant je pense va plus souvent devoir acheter, mais du coup prendre moins d'exemplaires aussi, histoire de voir si le stock s'écoule. Il rajoute 30 à 40% du prix pour son compte, lors de la vente au public. Libris et Agora, ça, c'est encore autre chose...

A nouveau, je donne des pistes, mais je ne préfère pas affirmer clair et net quelque chose, quand on parle là de groupes comme la Fnac ou leclerc, tu vois ?
 
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Ok, je comprends. Si j'ai d'autres info, je les posterai ici (si je retrouve le post!)
Merci !
 
QuillQueen
   
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


bah sinon tu poses la question à un diffuseur, même si ce n'est pas celui-là, j'imagine que de l'un à l'autre ça ne varie pas tellement. En tout cas, pas de droits d'auteur touchés sans vente au public, ça m'étonnerait graaaandement. ^^
 
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J'ai eu une réponse venant du blog stoni1983.over-blog.com/

La Voici (merci à lui)
>
C'est quand le libraire vend le livre qu'il y a vente.
Pourtant, techniquement, il y a vente : celle de la commande du libraire au distributeur.

Le circuit du livre est bizarrement fait. C'est le libraire qui fait avance de trésorerie pour l'éditeur.

Les choses se déroulent ainsi :

le libraire commande au distributeur : l'argent du livre va du libraire au distributeur.

le libraire vend le livre à un client : l'argent du livre reste chez le distributeur pour la part qu'il prend dessus et va ensuite chez l'éditeur pour son autre part. le libraire garde sa part.

si le libraire ne vend pas le livre, il le renvoie au distributeur : le distributeur lui rend l'argent de sa commande.

en gros, l'éditeur ne prend quasi pas de risques financiers, c'est le libraire qui en prend !

toi, tu es concerné que sur les livres qui sont effectivement vendus par le libraires à des clients.

ceux qui sont invendus sont appelés des "retours" : ils retournent dans les stocks du distributeur QUI NE PEUT QUASIMENT PLUS RIEN EN FAIRE... car ils sont considérés comme "défraichis" (oui comme des poireaux, quoi !)... ils sont promis au pilon...


En espérant que cela aide d'autres qui se posent cette question aussi
 
bozdodor
   
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QuillQueen a écrit:


avant de mettre en rayon, elle ajoute son pourcentage au prix du livre fourni par l'éditeur.

Ça ne fonctionne pas tout à fait comme ça, le libraire ne rajoute pas son pourcentage sur le prix de l'éditeur. C'est l'éditeur qui fixe le prix de vente d'un livre qui est unique pour tous, c'est pour ça qu'il est inscrit sur la couverture. Si l'éditeur décide que le prix du livre est de 20 €, il sera vendu à ce prix chez les libraires (moins cher si le libraire fait une petite remise aux clients, en général 5%). C'est l'éditeur qui supporte le poucentage du libraire.

Exemple : si le libraire prend 35 %, alors sur le livre de 20 €, l'éditeur facturera 13 € au libraire pour le livre (il déduit donc le %).
Après pour le diffuseur, je ne sais pas, je ne me suis pas encore renseignée.

Mais Quillqueen a raison, les libraires prennent, en général, les livres en dépôt. Il faut donc qu'un client de la librairie l'achète pour que tu touches tes droits dessus.

La fnac, leclerc etc, fonctionnent aussi comme ça. Oh bien sûr, parfois les libraires achètent directement les livres, mais uniquement s'ils sont sûr de les vendre. Sinon, imagine la perte !

Edit : je viens de voir ton post, je ne suis pas sûr que les libraires prennent autant de risques financiers, le distributeur doit probablement poser une garantie financière pour le risque de dégradation.
http://www.editions-bozdodor.com
 
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Oui, tu as raison sur le prix unique du livre (loi lang).
Et merci pour le reste des précisions Smile
 
e-bou
   
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Je ne sais pas exactement à quelle date et sous quelle condition les livres sont payés à l'éditeur par le libraire, c'est sans doute variable en fonction des circuits, mais il y a plusieurs certitudes :

Le libraire retourne ses invendus.
L'auteur ne touche des droits que pour les exemplaires effectivement vendus. Pas sur ceux qui sont offerts à la presse pour faire la promo, ceux qui sont offerts comme cadeau commercial (concours...), ceux que l'éditeur lui a donné pour faire sa promo (et faire plaisir à ses relecteurs), ceux qui sont retournés, qu'ils soient détruits ou pas... L'auteur ne touche quasiment rien sur ce qui est vendu aux bouquinistes pour destocker. Les seuls exemplaires pris en compte sont ceux qui sont réellement vendus.

Le libraire peut toujours retourner le bouquin, il ne court pas le risque de conserver son stock. Mais il en court bien d'autres, celui de ne pas vendre assez et de mettre la clé sous la porte, de ne pas avoir un stock suffisamment actualisé et de perdre des ventes au profit des marchands en ligne qui n'ont pas ce souci-là, celui de voir ses clients partir car il n'a plus assez de marge pour accorder les 5% de réduction car le fuel domestique a augmenté..., celui de trop se spécialiser, celui de ne pas assez se spécialiser ! Libraire, c'est un métier dangereux
 
   
    
                         
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