Citation :

Mercredi 29/08/2012 :
CONSTANCE
OBJ. N 1: 0 / 2 500 mots
OBJ. N 2: Completed
OBJ. N 3: N'ai rien foutu, nananananere

Rythme : Je viens de decouvrir que je n'etais plus foutue de bosser avant 21h. C'est assez genant.

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Samedi 01/09/2012 :
CONSTANCE 1232/2000
Rythme : J'avais oublié...

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Bilan :
LOOOOOOSER!
OBJ. N 1: 1 250 / 2 500 mots
OBJ. N 2: 6/ 2 chapitres corriges
OBJ. N 3: 95% du boulot de fait

En gros, si je desire l'absolution, il faudrait prendre en compte les passages que j'ai reecrit dans mes chapitres, ainsi que les projets graphiques realises dans leur integrite pendant cette semaine. Mais bon.
Y a pas des constants dans le coin?!

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Semaine du 27/08/2012 :
CONSTANCE 432 / 500
Bilan : Je n'aurais jamais dû me relire autant. Il faut définitivement que j'apprenne à avancer tout droit, sans regard en arrière.
Paresseuse...

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Semaine du 27/08/2012 :
CONSTANCE
OBJECTIF 1 : ?/3000 mots: Oui, toujours un point d'interrogation car c'est encore manuscrit. Mais j'ai 15 pages et je crois l'avoir écrit puisque j'écris au moins 10 lignes par mots lorsque mes lignes sont complètes, sauf de rares exceptions et j'ai plusieurs lignes où j'ai 12-14 mots et certaines davantage. Et comme j'ai 309 lignes qui sont pleines (je n'ai pas compté les lignes où je finissais des phrases et qui ne comporte que quelques mots)
OBJECTIF 2: 4 / 4 poèmes
OBJECTIF 3: Était terminé mercredi

Bilan : Je suis assez fière de moi pour ma réécriture du roman. J'aurais aimé faire plus, mais bon, je verrai le nombre total de mots lorsque je transcrirai à l'ordi. De plus, pas eu de grosses pannes d'inspiration puisque je reprends la même trame narrative que j'avais. Et je crois que je peux en tirer quelque chose si je prends le temps de bien me relire et de tourner certaines structures puisque j'ai presque fait de l'écriture automatique, mais les ratures sont quasi-inévitables sur 15 pages manuscrites! Pour les poèmes, bien j'ai écrit les 4 aujourd'hui puisque je me suis fait proposer une séance de magasinage hier vendredi soir. Donc, au lieu des écrire samedi, ce fut cet après-midi. Par contre, pour mes poèmes, je suis très satisfaite que d'un et assez d'un autre. Mais bon, il m'est déjà arrivé de partager un poème où je trouvais que je ne faisais pas passer l'émotion et dont les lecteurs ont accroché. On verra si je change d'idées sur ceux dont je suis moins satisfaites. Bref, je suis contente de ma semaine d'écriture Reste à valider si je suis bien une constante!

Le soleil se lève. La bouche de Seamus s’offre à demi et un rayon vient s’y poser, le baiser chaud bave sur sa joue. L’autre moitié reste étouffée par la nuit. Son corps aussi est indécis puisque sa jambe et son bras gauche pendent dans le vide. Au sol, des feuilles noircies la veille paressent, sans que l’air qui souffle sur le parquet parvienne à les faire bruire. Une pourtant, moins engourdie que les autres, se laisse prendre par le vent et son angle assoupi gratte le bois et en traînant, comme un boiteux ivre, chuchote aux paupières de Seamus de s’ouvrir.



Il ouvre les yeux.


Puis les referme.


Sa gorge sèche le gratte un peu et il lubrifie son palais de la langue, lourde, rêche. Au prix d’un effort il pivote un peu la tête pour fuir le soleil, ses membres se réveillent à leur tour, envahis de frissons, sa joue gauche devient froide et il rouvre les yeux. Là, tout autour de lui et en ses membres encore sourds au jour, le bungalow somnole.
Le soleil frappe plus fort et les raies de lumière qui percent le cabanon couvrent des parties éparses, zébrées d’un coup de lame chaude, du cabanon : lames de parquet, rondins qui peuplent le mur, et une partie du lit aussi, tous saisis par ce baiser brûlant. Dans la poitrine de Seamus, le silence trouve sa mesure. Dans l’espace environnant transpercé par la lumière, la poussière d’étoiles s’élève par endroits et flotte dans la pièce en spectres évaporés. Si les cordes d’un violon sourd font vibrer le cœur de Seamus, c’est que la musique jouée ce jour est mélancolique.

More than anything in this world, I just want to be my woman