Nombre de messages : 3718 Âge : 35 Pensée du jour : "Le génie de Mozart, de Picasso, de Joyce, d'Einstein réside dans la multiplication d'une manie, l'amplification d'une tare." ANISSA CORTO - YANN MOIX Date d'inscription : 16/01/2011 | Thomas / Sang-Chaud Panza Mar 7 Aoû 2012 - 21:35 | |
| Et qui a dit que le "Il est vivant" consititue le happy end? =D |
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Nombre de messages : 562 Âge : 29 Localisation : Marseille, Luminy Pensée du jour : Pourquoi attendre ? Date d'inscription : 31/07/2012 | C.P.Metzquer / Gloire de son pair Mar 7 Aoû 2012 - 21:50 | |
| Et qui a dit que le ''il est mort'' constitue la sad end ? J'ai grossi les choses, j'avoue, cela en est presque ironique. |
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Nombre de messages : 20 Date d'inscription : 01/08/2012 | Osdarg / Homme invisible Mar 7 Aoû 2012 - 22:04 | |
| - Citation :
- j'adore les fins qui remettent tout le roman en cause et qui donne envie (qui nous oblige) à relire tout le texte depuis le début pour déceler les indices abandonnés par l'auteur au fil des chapitres.
Moi aussi A condition que ces indices soient assez visibles, sinon le lecteur a l'impression qu'on l'a manipulé. - Citation :
- ''oui, il est mort. Mais cela a permis de...''
C'est quand même un bad end, car c'est avant tout le protagoniste qui est au centre, pas une cause extérieure. Il y a des éléments heureux mais ils paraissent bien en deçà de cette mort funeste. Ça me fait d'ailleurs penser à un roman que j'ai lu il n'y a pas longtemps, qui entraînait le sacrifice du héros pour sauver des milliers de vies ; les réactions, après sa mort, étaient loin d'être réjouissantes. |
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Nombre de messages : 562 Âge : 29 Localisation : Marseille, Luminy Pensée du jour : Pourquoi attendre ? Date d'inscription : 31/07/2012 | C.P.Metzquer / Gloire de son pair Mar 7 Aoû 2012 - 22:37 | |
| C'est discutable tout de même. Tu as vu le film 300 ? Ou connais-tu l'histoire des spartiates ? Pour moi, c'est une fin heureuse. - Spoiler:
Il y a aussi la notion de sacrifice d'ailleurs.
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Nombre de messages : 3718 Âge : 35 Pensée du jour : "Le génie de Mozart, de Picasso, de Joyce, d'Einstein réside dans la multiplication d'une manie, l'amplification d'une tare." ANISSA CORTO - YANN MOIX Date d'inscription : 16/01/2011 | Thomas / Sang-Chaud Panza Mar 7 Aoû 2012 - 23:37 | |
| - Citation :
- Citation:
j'adore les fins qui remettent tout le roman en cause et qui donne envie (qui nous oblige) à relire tout le texte depuis le début pour déceler les indices abandonnés par l'auteur au fil des chapitres.
Moi aussi A condition que ces indices soient assez visibles, sinon le lecteur a l'impression qu'on l'a manipulé. Oui je suis d'accord avec toi, il faut vraiment que les indices ne soient perceptibles qu'à la seconde lecture (j'aime beaucoup m'amuser comme ça dans mes écrits, en imaginant la réaction des lecteurs après une seconde lecture : "mais c'était évident!!!" Donc c'est pour ça que j'aime, par dessus tout, être surpris par l'auteur que je suis en train de lire (ou par les films que je regarde) |
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| Invité / Invité Mar 7 Aoû 2012 - 23:57 | |
| je m'étais juré de pas intervenir si l'auteur de ce topic avait moins de 15 ans. tant pis pour lui il en a 16 et donc toute ma consternation à se poser ce genre de question. La vie c'est un happy end ? je crois pas. Alors pourquoi faire un livre formaté ? C'est pile la logique d'un non artiste |
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Nombre de messages : 562 Âge : 29 Localisation : Marseille, Luminy Pensée du jour : Pourquoi attendre ? Date d'inscription : 31/07/2012 | C.P.Metzquer / Gloire de son pair Mer 8 Aoû 2012 - 0:33 | |
| Voila. Totalement d'accord avec toi David. |
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| Invité / Invité Mer 8 Aoû 2012 - 11:49 | |
| J'ai du mal à capter l’intérêt de la question. D'ailleurs ça me surprend, car j'ai vaguement le souvenir de me l'être posée il y a plusieurs années... Ah ! Vieillesse et sénilité quand tu nous tiens. Cette dualité éternelle quand même, pour tout, bonheur-malheur, bien-mal, mort-vie, droite-gauche, chaussettes-chaussures... C'est comme détacher la fin du reste de l'histoire, en faire quelque chose d'indépendant. "J'ai bien aimé l'histoire, par contre j'ai détesté la fin!"... Ca n'a pas de sens. Je me demande si ce n'est pas en s'imposant ce genre de chose "ouais, moi je suis sombre donc je vais faire ça comme ça" ou "j'veux pas déprimer, alors on va faire ça comme ça" qu'une histoire devient décevante. Et puis tout est relatif hein. Mes personnages n'arrêtent pas de mourir (physiquement ou psychiquement, mais ça en revient au même), et à chaque fois on me sort "Ca finit bien!" Maiiiis en dehors de ça. J'avoue quand même. Se plonger une histoire déprimante tout le long, qui finit également de façon déprimante, sans un soupçon d'humour ou une étincelle d'espoir... En arrivant à la fin je me dis que j'ai perdu mon temps. (mais pour le coup, c'est l'histoire dans l'ensemble qui me gonfle...) |
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Nombre de messages : 431 Âge : 40 Localisation : belgique Pensée du jour : Depuis six mille ans, la guerre plait aux peuples querrelleurs et Dieux perd son temps à faire les étoiles et les fleurs. V.Hugo Date d'inscription : 06/06/2012 | Alexiel / Pour qui sonne Lestat Mer 8 Aoû 2012 - 11:56 | |
| Pour ma part les happy-end ne me dérange pas mais j'hésitime qu'un roman ne doit pas se noter que par sa fin. Un roman doit surprendre du début jusqu'à la fin, par des mauvais côtés et des bons, je veux dire les gentils peuvent mourir (ou autres) et la fin être happy-end. Maintenant tout dépend de la tournour des écrits. |
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Nombre de messages : 20 Date d'inscription : 01/08/2012 | Osdarg / Homme invisible Mer 8 Aoû 2012 - 12:16 | |
| - Citation :
- Tu as vu le film 300 ? Ou connais-tu l'histoire des spartiates ?
Non, pardon pour mon inculture. - Citation :
- La vie c'est un happy end ?
Il y a une différence entre la vie et une histoire. Là où l'une est éternelle dans son cycle, l'autre s'arrête irrémédiablement. Donc je ne comprends pas cette comparaison. - Citation :
- Alors pourquoi faire un livre formaté ?
Je connais très peu de livres qui ne sont pas formatés, qui ne relèvent pas d'un but précis, qui sont le fruit de l'improvisation. - Citation :
- C'est pile la logique d'un non artiste
On pourrait débattre sur la définition d'un artiste littéraire, mais je nous l'épargnerai. |
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Nombre de messages : 3108 Âge : 36 Localisation : High Fem Bitch Pensée du jour : Show me the monster inside of you Date d'inscription : 28/07/2012 | DC / Gueule d'ange et diable au corps Mer 8 Aoû 2012 - 12:24 | |
| - Tinadeline a écrit:
C'est comme détacher la fin du reste de l'histoire, en faire quelque chose d'indépendant. "J'ai bien aimé l'histoire, par contre j'ai détesté la fin!"... Ca n'a pas de sens.
We need to talk about kevin, livre sympa, film pas mal. Mais la fin du film casse vraiment tout, est ce que c'est à cause des standards hollywood où je sais pas quoi, mais j'ai hurlé de frustration quand je l'ai vue au ciné |
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| Invité / Invité Mer 8 Aoû 2012 - 12:30 | |
| je crois que les livres manichéens me gavent autant que les blockbusters. J'aime qu'un personnage laisse le flou sur lui-même, qu'il laisse au lecteur le soin de s'y retrouver. Ou pas. cette dichotomie du happy / sad end est une belle connerie. mais je suppose que ça aide les esprits simples à comprendre le livre^^ |
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Nombre de messages : 3865 Âge : 27 Date d'inscription : 12/07/2011 | Nywth / Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur. Mer 8 Aoû 2012 - 12:38 | |
| - Osdarg a écrit:
- Il y a une différence entre la vie et une histoire. Là où l'une est éternelle dans son cycle, l'autre s'arrête irrémédiablement. Donc je ne comprends pas cette comparaison.
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| Invité / Invité Mer 8 Aoû 2012 - 12:40 | |
| Bah à partir du moment ou la fin d'une histoire est modifiée pour des raisons quelconque, elle ne fait plus partie de cette histoire. C'est là que ça casse.
J'ai souvent vu ça aussi, avec des adaptations de romans au cinéma. Parfois on y retrouve l'esprit, parfois... ils se prennent des libertés absolument immondes. (je dis immonde parce que ça ne respecte pas les personnages et le fond de l'histoire).
Enfin, ce n'est pas une généralisation, parfois, ils savent très bien prendre l'essence d'un livre pour un faire un film magnifique.
Enfin sinon. En dehors de tout ça. Les fins qui m'énervent le plus, et vraiment vraiment... Ce sont les fins ouvertes. Aaaaaah ça m'agace ça. "Oui, comme ça le lecteur peut s'imaginer machin machin"... Pour moi, ça laisse tout simplement un sentiment de travail inachevé. Bon, je ne suis pas en train de dire qu'il faut suivre les personnages jusqu'à leur mort histoire d'être bien certain certain de comment tout se finit pour eux, mais... Au moins boucler l'histoire quoi. |
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Nombre de messages : 562 Âge : 29 Localisation : Marseille, Luminy Pensée du jour : Pourquoi attendre ? Date d'inscription : 31/07/2012 | C.P.Metzquer / Gloire de son pair Mer 8 Aoû 2012 - 12:47 | |
| - Spoiler:
en quelques mots, l'histoire des spartiates : L'Empire perse domine le monde et entend bien envahir la Grêce. La Grêce refuse de se battre et de protéger leur territoire tandis que quelques hommes :"Spartiates" de Sparte donc décide de protéger coûte que coûte leurs terres. Ils résistent bien mais se feront défoncer au final. De ce sacrifice en résulte un changement de comportement chez la Grêce qui fera tout pour se défendre contre les Perses et leurs immortels. La Grêve vaincra. C'est historique et pour moi, c'est une happy end.
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