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 [Auteur] Marc Lévy

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Je trouve que Marc Levy c'est pas terrible . Son style d'écriture n'a pas d'âme , le roman "et si c'était vrai .." n'était pas très accrochant . Il a un style banal. Ma mère dit que c'est sympa à lire sur la plage (( ça redescent bien bas huuhuu ^^)) . Mes copines adorent . J'ai l'impression que c'est un livre écrit à partir d'un film .

Peut-être que j'ai tort . On m'a conseillé de lire "mes amis , mes amours " , "vous revoir " .
J'offre une dernière chance à marc lévy . Wink
 
Citoyen Dam's
   
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Citoyen Dam's  /  Journal du posteur


Moi, je lui offrirai même pas un verre d'eau...
 
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Mais si, avec du cyanure.
 
Citoyen Dam's
   
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Citoyen Dam's  /  Journal du posteur


Rhôôô ! T'es vilain ! lol
Rolling Eyes
 
Nox
   
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Nox  /  Vacher polyvalent


Je n'aime pas du tout, et par principe, je me méfie de tout ce qui fait un buzz. J'ai lu "Et si c'était vrai". Vite lu, vite oublié.

Mais je conçois qu'on puisse aimer. A chaque écrivain son public.
 
Tim
   
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Tim  /  Morceau de musique survitaminé


Ce n'est pas mon genre de savater sans raison, mais je me suis tellement bidonné que je me dois de le faire partager.

Je suis tombé sur un pastiche du manuel littéraire "Lagarde et Michard" répondant au nom (de ses auteurs) de "Jourde et Naulleau": anti-manuel de littérature de XXIème siècle.

Comme un vrai manuel, par auteur, on a droit à: biographie, lecture commentée, sujets de dissertation, questions.

J'ai lu les quelques pages consacrées à Marc Levy, c'est juste énorme. D'abord la biographie:

"En 2038, il devient l'auteur français le plus lu de toute l'histoire, ce qui démontre son excellence. Un tel nombre de gens ne peut avoir un goût détestable, c'est prouvé."

Puis la lecture commentée, se basant sur des vrais extraits:

"La pièce baignait dans une lumière dorée (on remarque le mot juste, signe du talent de l'auteur) que seules les aubes de San-Fransisco savent déverser (précision géographique absolue; en effet, les aubes d'Argenton Sur Creuse déversent une lumière verdâtre).

"L'enfant s'agenouilla auprès des roses. "Elle est partie. Elle ne viendra plus vous taillez. Si vous saviez, si seulement vous saviez. Comme mes bras sont si lourds." On remarquera que l'auteur a parfaitement saisi le langage enfantin. On voit aussi l'égarement dû à la douleur: en effet, on se demande comment les roses pourraient aider l'enfant à sentir ses bras plus légers, mais peu importe, c'est très joli."


Les sujets de dissertation, après l'incipit de L'Etranger de Camus:
"Le début de roman ci-dessus est fade, insipide et sans sentiment. Réécrivez le à la façon de Marc Levy."

Et enfin les questions diverses, toujours avec des réelles phrases de l'auteur:

"Il lui demanda comme le connaissait-elle."
1) Rétablissez la syntaxe correcte.

"Il y avait 80 suspects, dont l'un d'entre eux était peut-être dans l'attente d'une greffe d'organe, ou un de ses proches dans un cas similaire."
2) Relevez la redondance de la relative, puis tentez de comprendre la fin de la phrase.

"Green Street était une charmante petite rue bordée d'arbres et de maisons."
3) Expliquez à quoi ressemble une rue qui n'est pas bordée de maison. Prenez garde au vertige métaphysique.


Ils s'attaquent aussi à BHL, Gavalda, Alexandre Jardin et j'en passe.
http://timslam.blogspot.com
 
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Mouais... Je ne viens pas souvent, et je vais encore faire mon emm.... mais...

Citation :
La pièce baignait dans une lumière dorée (on remarque le mot juste, signe du talent de l'auteur) que seules les aubes de San-Fransisco savent déverser (précision géographique absolue; en effet, les aubes d'Argenton Sur Creuse déversent une lumière verdâtre).

Ben, désolée, mais les aubes de San Francisco baignent vraiment dans une lumière particulière (très belle, mais sans doute très malsaine puisque due en grande partie à la pollution). Un point pour Levy. Visiblement, les auteurs du pamphlet n'ont jamais mis les pieds en Californie. Et quand on sait pas, on se tait.

Citation :

3) Expliquez à quoi ressemble une rue qui n'est pas bordée de maison. Prenez garde au vertige métaphysique.
Euh... à une rue bordée d'entrepôts ? De gratte-ciels ? De magasins ? D'usines ?
Pas difficile à expliquer, sans éprouver le moindre vertige.

Sans trop chercher, il y a moyen de descendre n'importe quel écrivain, même le meilleur, de cette façon.
 
Hobbes
   
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Ouais, enfin, m'est avis que ça se limite à du pur foutage de gueule, hein. Un peu de second degré n'a jamais fait de mal à personne, voyage en Californie ou pas. D'ailleurs, je doute que le mec mérite qu'on en vienne à s'épancher sur ses déjections sémantiques, et je parle d'expérience pour avoir lu plusieurs bouquins de sa patte ; tout ce qu'il faut lui souhaiter, il me semble, c'est un sens hypertrophié de l'autodérision ou un ego assez gonflé pour qu'il survive à la relecture de ses merveilles. Parce qu'en l'état, c'est vraiment pas ça. Vraiment, vraiment, vraiment pas ça, même.
https://premierdegre.com/
 
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Tim a écrit:

Les sujets de dissertation, après l'incipit de L'Etranger de Camus:
"Le début de roman ci-dessus est fade, insipide et sans sentiment. Réécrivez le à la façon de Marc Levy."

Et enfin les questions diverses, toujours avec des réelles phrases de l'auteur:

"Il lui demanda comme le connaissait-elle."
1) Rétablissez la syntaxe correcte.

"Il y avait 80 suspects, dont l'un d'entre eux était peut-être dans l'attente d'une greffe d'organe, ou un de ses proches dans un cas similaire."
2) Relevez la redondance de la relative, puis tentez de comprendre la fin de la phrase.

"Green Street était une charmante petite rue bordée d'arbres et de maisons."
3) Expliquez à quoi ressemble une rue qui n'est pas bordée de maison. Prenez garde au vertige métaphysique.


Ils s'attaquent aussi à BHL, Gavalda, Alexandre Jardin et j'en passe.

Enorme, j'adore^^

Edit : Histoire de poster quelque chose d'intéressant (tout est relatif), je vais parler de ma propre expérience affective vis à vis de Marc Lévy. On m'a fait lire "Si c'était vrai" à l'école (vers 15 ans), la littérature était ma dernière préoccupation et je me suis contenté de trouver ça moyen (un peu marrant, cucul, style neutre). Mais j'ai pu observer sur mes condisciples féminins la naissance d'un réel engouement pour l'auteur (même chez les plus raffinées) qui n'ont plus lu que ça durant le reste de l'année. Puis bon j'ai appris à lire et rien qu'entendre le nom de cet homme suivi d'un "hoo, que c'était beauuuuu son dernier livre", "il écrit trop bieeeen" suffit à faire hérisser tous mes poils et me fait entrer dans une rage incontrôlable (j'ai du me contenir très fort en lisant certains avis sur le topic).
Ma conclusion avec le recul est que Marc Lévy produit des choses dégoulinantes, mièvres et directement ciblées sur les adolescentes de 14-18ans et post-adolescentes en manque de princes charmants. Ce n'est plus tant son "oeuvre" qui me dérange, car même si celle-ci est exécrable ce qui est pire c'est l'engouement du public féminin pour un tel auteur alors que beaucoup d'auteurs (pas forcément moins accessibles) cent fois meilleurs écrivent et ne rencontrent pas leur public. Il faut donc détruire le mal à la source et Marc Lévy représente l'ennemi à abattre. Malheureusement, depuis Marc Lévy on a vu fleurir une flopée d'auteurs de la même veine (on les reconnaît au titre et à la couverture) : Gavalda, Musso, et Twilight en tous genres... (Les blogs à deux francs en sont pleins d'extraits poético-philosophiques baignés dans une sauce gluante : à vomir)

On parle de divertissement, d'accessibilité, mais il y a pléiade d'auteurs contemporains mille fois plus divertissants, aussi accessibles, et surtout plus dignes d'interêt.
 
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Sans les Levy, Musso et autres Gavalda, il est fort probable que de nombreux auteurs contemporains ne pourraient pas publier. Les têtes de gondole servent aussi, pour les gros éditeurs, à se payer le luxe d'éditer des livres qui prendront le risque de ne pas trouver leur public.
http://www.fuirestunepulsion.net
 
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Ouh, ben j'savais pas ça! Ca change tout : j'm'en vais direct leur résever une place au Panthéon!

^^
 
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Hobbes a écrit:
Ouais, enfin, m'est avis que ça se limite à du pur foutage de gueule, hein. Un peu de second degré n'a jamais fait de mal à personne, voyage en Californie ou pas. D'ailleurs, je doute que le mec mérite qu'on en vienne à s'épancher sur ses déjections sémantiques, et je parle d'expérience pour avoir lu plusieurs bouquins de sa patte ; tout ce qu'il faut lui souhaiter, il me semble, c'est un sens hypertrophié de l'autodérision ou un ego assez gonflé pour qu'il survive à la relecture de ses merveilles. Parce qu'en l'état, c'est vraiment pas ça. Vraiment, vraiment, vraiment pas ça, même.

T'appelles ça du second degré ? C 'est bizarre quand même de vouloir expliquer n'importe quelle ânerie par le soi-disant "second. degré". Des rues bordées d'autre chose que de maisons ça existe, et la lumière est vraiment dorée à San Francisco comme nulle part ailleurs, donc traîter Levy de crétin en se basant là dessus me donne plutôt envie de dire "c'est celui qui le dit qui l'est" que de me moquer d'un écrivain que je n'apprécie pas vraiment, dont le style est très plat, et qu'il est très facile de critiquer.

L'humour est un genre difficile (et pour lequel, entre parenthèses, je n'ai aucun don) et le pamphlet encore plus. Et un mauvais pamphlet a l'effet inverse de celui escompté.
 
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Citation :

Et de plus, si on dit chacun ses goûts, cela veux donc dire que chaque goût est d'égal valeur par extrapolation, et que donc tous les livres par exemple sont aussi bons que mauvais, tous au même niveau, que Marc Levy côtoie Dante et que la biographie de Loana a le même niveau qu'Orwell. Ou même qu'un Bordeau millésimé sera la même chose qu'un coca light Lime (ba oui moi j'adore le coca light Lime).

Je suis totalement d'accord ( et également avec Kant ,du haut de mes 15 ans ^^), j'y réfléchissais hier justement : Le "bon goût" existe-il ?Qu'est ce qui le défini ?Évidement c'est subjectif mais il y a quand même des différences de niveau de troue . Je m'explique : un auteur comme Shakespeare par exemple on aime ou on n'aime pas mais c'est tout de même Shakespeare . Prenons Hugo : c'était un grand écrivain , personnellement je n'aime pas trop mais jamais je ne dirais que son œuvre est "nul à chier" ce que je dis sans scrupule pour Levy ( d'ailleurs le terme œuvre me parait trop bien pour définir ses navets ) , sans vouloir être offensante . Vous aurez sans doute compris que je n'aime pas du tout cet auteur si ce n'est plus. Franchement , c'est mal écrit . Sans saveur , sans goût , plat , vide , mièvre , commercial . Bref pour moi Marc Levy c'est tout ce que je déteste réuni chez un seul auteur . Anna Gavalda est d'un niveau un peu moins faible et Musso je n'ai jamais lu . Vais-je me faire lyncher si je classe Stephanie Meyer dans cette catégorie ? En un mieux quand même .


Citation :
"En 2038, il devient l'auteur français le plus lu de toute l'histoire, ce qui démontre son excellence. Un tel nombre de gens ne peut avoir un goût détestable, c'est prouvé."

Puis la lecture commentée, se basant sur des vrais extraits:

"La pièce baignait dans une lumière dorée (on remarque le mot juste, signe du talent de l'auteur) que seules les aubes de San-Fransisco savent déverser (précision géographique absolue; en effet, les aubes d'Argenton Sur Creuse déversent une lumière verdâtre).

"L'enfant s'agenouilla auprès des roses. "Elle est partie. Elle ne viendra plus vous taillez. Si vous saviez, si seulement vous saviez. Comme mes bras sont si lourds." On remarquera que l'auteur a parfaitement saisi le langage enfantin. On voit aussi l'égarement dû à la douleur: en effet, on se demande comment les roses pourraient aider l'enfant à sentir ses bras plus légers, mais peu importe, c'est très joli."


Les sujets de dissertation, après l'incipit de L'Etranger de Camus:
"Le début de roman ci-dessus est fade, insipide et sans sentiment. Réécrivez le à la façon de Marc Levy."

Et enfin les questions diverses, toujours avec des réelles phrases de l'auteur:

"Il lui demanda comme le connaissait-elle."
1) Rétablissez la syntaxe correcte.

"Il y avait 80 suspects, dont l'un d'entre eux était peut-être dans l'attente d'une greffe d'organe, ou un de ses proches dans un cas similaire."
2) Relevez la redondance de la relative, puis tentez de comprendre la fin de la phrase.

"Green Street était une charmante petite rue bordée d'arbres et de maisons."
3) Expliquez à quoi ressemble une rue qui n'est pas bordée de maison. Prenez garde au vertige métaphysique.


J'adore XD Je DOIS lire ça *o*
 
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Pour moi, Marc Levy est ce qu'il ya de pire dans la littérature.
Je trouve ses romans fades et qui me laissent un gout amer en bouche (toute cette perte de temps).
Ce que je ne comprends pas c'est que pourtant quand j'y repense j'en ai lu plusieurs et pourtant je ne me considère pas maso...
Je me demande comment as-t-il réussi à se faire éditer par R.Laffont... La réponse tient au nombre de ventes, j'espère seulement pour lui qu'il aime ce qu'il fait. Auquel cas il a de la chance d'aimer quelque chose d'aussi faible mais d'un tel impact marketing.
Je me souviens d'une phrase de Virginie Ledoyen quand elle faisait la promo du film "mes amis, mes amours": "Ce qui est bien avec lui, c'est qu'il n'a pas peur d'aller au bout des clichés" tout est dit
 
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Invité  /  Invité


Vous êtes dur avec lui !!!
Oui son style est simple mais ses livres sont quand même plus détendants que des livres compliqués d'où on ressort avec une migraine.
Il y a aussi un certain humour qui n'est pas si mauvais !
 
   
    
                         
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 [Auteur] Marc Lévy

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