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 Insérérer de la romance tout en gardant de la crédibilité

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Ahava-brumes
   
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Ahava-brumes  /  Sang-Chaud Panza


Bonjour, bonjour, tout le monde.

C'est assez ironique car dans ma présentation j'ai bien dit que je n'aimais pas les romances mielleuses. Enfin surtout quand il s'agit d'attirer un lectorat facile et que celle-ci n'est pas du tout justifiée.

Le fait est que je suis en pleine écriture d'un roman (je n'ai pas encore posté des extraits car il est pas encore fini même si j'approche pas mal de la fin, j'espère que c'est pas grave).

Dans ce roman, il y a bien une histoire d'amour. Assez chaste, dans le sens où je ne m'étends pas la dessus. Pas de bisous, de déclarations d'amour. Seulement l'histoire de leur rencontre et de leur attirance, plus intellectuelle que physique, l'un pour l'autre.

Pour moi, cette histoire ne me parait pas incontournable mais elle est justifiée et utile. Sans ça j'ai l'impression de passer à côté de quelque chose dans mon roman. C'est un roman fantastique mais les éléments sont profondément liés à leur histoire.

Sauf que j'ai un peu l'impression que dès qu'on met de la romance, on perd toute crédibilité. Et qu'on se fait griller auprès des maisons d'éditions. Je ne suis pas roman à l'eau de rose mais j'avoue être très inspirée des romans gothiques, d'ailleurs le mien fait certaines références à la culture gothique. Au travers des références filmiques, littéraires surtout et de pop culture. Il y a souvent des amants malmenés dans les romans romantiques/gothiques. Ceci dit, je ne me focalise pas la dessus, mais ça fait partie de mon histoire.
Mais dès qu'on met un peu d'amour, direct on se retrouve qualifié d'auteur de roman à l'eau de rose. Et je prends ce que j'écris très au sérieux, il ne s'agit pas de mettre en mots des fantasmes d’adolescente rêveuse.

Quel est votre avis sur le sujet ?
Cela nous grille-t-il forcément aux yeux du lecteur ?
Comment abordez-vous ce type de trame romanesque en tant que lecteur ?
 
bozdodor
   
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bozdodor  /  Bile au trésor


Je pense qu'un peu de romance ne peut pas faire de mal mais veille à ce que ça ne devienne pas le thème principal au fil des lignes (si ton roman ne s'inscrit pas dans le registre des romans à l'eau de rose bien sûr ! Smile ). Le tout est de doser. Ni trop, ni trop peu, que ça ne devienne pas trop lourd.

L'autre jour, quelqu'un m'a dit au sujet d'un livre :

Citation :
on nous épargne des histoires d'amour chiantes (parce que oui, quand le perso est dans la mouise jusqu'au coup, il en a un peu rien à faire d'entretenir une flamme dans l'immédiat !)

Et je suis d'accord avec.
http://www.editions-bozdodor.com
 
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Invité  /  Invité


Histoire d'amour ne veut pas dire romance. Ce genre a des codes très précis, genre une fin heureuse.
Et 90 % des romans actuels recèlent une histoire d'amour Wink donc pas de raison de s'en priver, ça fait partie de la vie ! Et ça fait vivre nos personnages que de les rendre amoureux.
Y'a toujours une histoire d’amour dans mes récits (même plusieurs dans le dernier roman ! ), j'écris pas pour autant des romances, loin de là !
La difficulté c'est d'éviter les clichés : genre, le diner au resto, la lueur du jour à travers les persiennes après une nuit d'amour...
 
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Ouaip, je rejoins l'avis d'Ilham. Une histoire d'amour, ça ne fait pas de mal, le tout, c'est de la traîter correctement.

En plus, si effectivement tu t'inspires du roman gothique ça devrait bien passer (le roman gothique est issu du romantisme). Et puis, je sais que j'adore les bouquins où on décortique les relations humaines, et donc la majorité des êtres humains ne ressentent pas que de l'amitié ou de la fraternité pour leurs pairs. Donc c'est plus ou moins logique qu'il y ait des histoires d'amour Wink

(et au pire, tu fais des gros libertins, si t'as vraiment peur que ce soit niais Twisted Evil )
 
Molly
   
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Molly  /  Sang-Chaud Panza


L'amour est une composante importante (de la vie) de bon nombre des plus grands romans de la littérature (mais pas forcément l'amour "heureux"). Je ne citerai que "Anna Karénine" ou "Orgueil et préjugés"...

Et dans la bonne Fantasy, on trouve souvent des histoires d'amour. Je pense à l'"Assassin royal", mais là encore, ce n'est qu'un exemple parmi beaucoup d'autres... En parler rend les personnages plus humains, plus vrais.

Parler d'amour n'a rien de ridicule, au contraire, du moment, comme l'ont dit les autres avant moi, qu'on le fait avec finesse, sans tomber dans les lieux communs, la mièvrerie ou la vulgarité.
 
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Invité  /  Invité


Tu peux tempérer la romance par du cul, même fantasmé^^
 
Ahava-brumes
   
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Ahava-brumes  /  Sang-Chaud Panza


Hum ... je vais voir ce que je peux faire. Tempérer une romance avec du cul, ça ne me tente pas trop. J'ai un peu du mal avec cette thématique, je dois l'avouer.
Je crois qu'il va falloir que je travaille un peu plus cette part de l'histoire pour la rendre plus crédible et moins idéaliste. Peut-être que le fait que je me contente de survoler cette histoire d'amour par peur d'en faire trop la fait justement tomber dans la niaiserie. Je ne sais pas ...

 
Laska
   
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Laska  /  Barge de Radetzky


Ben... en tant qu'éditrice spécialisée dans la "romance" (le genre, comme l'a dit ilham), je me sens interpellée.

Déjà, je vois tout le monde qui fait référence à des "romans à l'eau de rose", comme si on savait bien de quoi on parlait. Moi, je ne sais pas, et j'aimerais qu'on m'éclaire. Wink On dirait un repoussoir dont on se sert pour dire « moi, je n'écris pas ça », mais au fond, l'existence d'un tel genre n'a jamais été prouvée... (Hors peut-être de certaines communautés de fan fiction ou de slash.)

La romance que je lis, que j'aime et que j'édite est en effet loin d'être mielleuse ou niaise ; je ne le supporterais pas. Déjà, la fameuse composante "fin heureuse" n'a rien d'idéaliste en soi : cela veut simplement dire qu'on s'est battu, qu'on s'est montré assez lucide et mature pour être encore ensemble à 80 ans, à moins que la mort ne nous ait séparé (c'est le destin que je me souhaite, et je sais que cela va signifier avoir plus souvent les mains dans le "cambouis" que les yeux dans les étoiles).

Le gros problème de la romance, c'est son image. Pour la plupart des gens, Anne McCaffrey n'écrivait pas de la romance (oh, non ! de la SF, de la fantasy, c'est tellement plus "noble"), or l'une de ses fans, devenue écrivaine de romance, lit et aime ses bouquins comme de la romance, parce que tous les ingrédients de ce genre y sont également réunis. À un certain point, c'est vraiment une question d'étiquette...

On considère aussi souvent Jane Austen comme une précurseure de la romance. Or ses romans, sans être subversifs, contenaient une bonne dose de critique sociale et morale qui ne correspond pas à l'image superficielle et guimauve que l'on veut donner à la romance. La principale différence avec la romance d'aujourd'hui, c'est qu'elle était chaste. Personnellement, je me suis habituée et j'apprécie désormais les scènes dites "hot" des romans que je lis. Le dernier en date était une romance M/M*, et c'était tout aussi graphique que dans les romances hétéro ! Un bon point selon moi.

Contrairement à la rumeur méprisante qui veut que le "cul" dans la romance agisse comme une excitant (autrement dit, comme de la pornographie), j'y vois personnellement la reconnaissance saine et honnête que l'amour physique est une partie intégrante de l'amour sexuel (oui, ça fait pléonasme), et plus généralement, une partie intégrante de nos vies d'adulte pour la plupart. J'ai même l'impression que la majorité des relations de couple et leurs évolutions sont indéchiffrables sans la connaissance de la vie sexuelle dudit couple.

Je réfute aussi une autre rumeur qui voudrait qu'une romance traite exclusivement d'une relation amoureuse. Moi, je m'ennuierais... Il me faut une intrigue secondaire, un contexte, au moins un thème connexe (à la manière des romans psychologiques, les romances abordent souvent des "problèmes de la vie" ou des problèmes sociaux qui ont un impact sur notre vie amoureuse, et qui peuvent être surmontés par la confiance et la compassion d'un autre).

À cause de tout cela, finalement, je me méfie des romans qui se présentent ouvertement comme n'étant pas des romances, mais intégrant tout de même une histoire d'amour. La plupart du temps, celle-ci fait les frais du peu de cas que l'auteur en fait ; pour moi, une histoire d'amour bien écrite prend tout un livre, et pas moins. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les meilleures romances-thrillers que j'ai lues sont des pavés : si on veut suffisamment développer les deux, il n'y a pas vraiment le choix. L'amour n'est pas quelque chose de simple ni de facile.

* et aussi historique, en passant, et dont le "thème connexe" était la Première guerre mondiale et ses ravages, autant physiques que psychologiques
https://www.editions-laska.com
 
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J'entends tes arguments. Mais je reste dubitative devant le nombre de règles que contienne ce genre... qui en fait quand même un genre très formaté. Et même très orienté idéologiquement quelque part, sur la représentation de l'amour qu'elle propose (impose ?).
Que beaucoup de gens s'y retrouve, soit.
Mais ne pas voir que ce sont quand même des stéréotypes qu'on nous impose, ça m'inquiète. où est le sens critique, le recul sur ce qu'on lit ? Rien que tes propos sur la sexualité. C'est exactement le discours actuel de nos sociétés sur le sujet. Pile-poil. Pas un mot de travers. Et... ça me gêne. J'aime bien qu'un roman, une nouvelle, une oeuvre, serve de poil à gratter, pas de brosse à reluire sur ce que nous vivons, sur ce que la société nous dit de vivre.
C'est tellement vrai la brosse à reluire dans ce genre, qu'il y a 40 ans, comme tu le dis, c'était la chasteté qui était mise en avant, comme elle l'était à l'époque dans la société. Dans ce cadre opposer cul et romance aujourd'hui, ça veut en effet dire ne rien connaitre au genre qui a complètement intégré les changements dans ce domaine pour plaire à son public.
enfin, y'a le truc qui me rebute complétement, tant dans l'écriture que la lecture : l'obligation d'une fin heureuse. Déjà, en tant qu'auteur, je déteste ce genre de contraintes. Pas que je sois 100% contre le fait d'avoir un contenu optimiste, j'ai un petit roman (pas très loin d'une romance d'ailleurs) à la fin heureuse, mais si mon histoire doit se terminer mal parce que je pense que c'est son sens, j'vais certainement pas en faire une happy end pour entrer dans un genre...
J'ai une novella qui pourrait, presque, entrer dans ce cadre, mais en changer la fin pour, nop.

Et en tant que lectrice, je trouve que c'est me prendre pour une idiote, ni plus ni moins... Et pourtant j'aime les histoires d'amour dans les romans, mais aussi la poésie, le théatre. Quelques unes des plus grandes oeuvres littéraires ne parlent que de ça : roméo et Juliette, hein ? C'est quand même autre chose ! Et ne me dis pas que l'histoire d'amour fait les frais du choix de Shakespeare ! Ca reste quand même l'histoire d'amour la plus forte, la plus passionnante, la plus humaine, de toute la création littéraire à mes yeux ! Mais Shakespeare à l'époque cassait les codes de la société dans laquelle il vivait : l'amour, l'individu n'y avait pas sa place. Roméo et Juliette pulvérise ça. C'est pas dans une romance, désolée, que tu trouverais cette force...

Bon, ceci dit, tu défends le genre que tu aimes et édites, et ça se comprend. Tout comme je comprends la lecture récréative que cela peut être pour certain-es lecteurs-rices.
 
   
    
                         
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