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 L'importance, la place d'un titre dans un roman

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Invité  /  Invité


L'un des premiers principes d'une diffusion large, c'est en effet la simplification... Donc la caricature !

Faites-en l'expérience avec facebook... Mettez trois mots sensationnalistes pour accompagner un lien qui vous met en scène... Puis tentez la publication d'un lien en explicitant clairement votre démarche. Le contact lambda matraqué de toutes parts en permanence préfèrera la première possibilité, même si c'est quasi faux.

Alors, un livre, une thèse,...

Pas pour rien que je reste fidèle à Chloé des Lys. Un titre imposé est pour moi un bien plus gros défaut que des bugs de mise en page.

Mais quand on sait que le choix du titre par l'éditeur est la pratique courante tout comme la censure de certains mots (comme "classe sociale", j'ai connu le cas) ou l'amputation de chapitres complets, la refonte de la fin... On en vient à des livres où le rôle le plus important et le plus personnel de l'autre se résume à la signature... Le reste, c'est de la prosature professionnelle.

Evidemment il est des éditeurs qui proposent aussi des changements légitimes pour renforcer l'oeuvre dans ses visées, c'est souvent le cas de petits éditeurs indépendants pour qui c'est la principale activité professionnelle, des passionnés qui veulent en vivre... (J'ai au moins deux exemples en tête). Mais pour les mastodontes de l'édition, il faudrait être naïf pour penser que c'est l'aspect qualitatif qui prime...
 
Penpen
   
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Penpen  /  Blanchisseur de campagnes


Le titre n'est pas le plus important, heureusement.
Je ne choisis pas mes livres au titre, je choisis plutôt selon la longueur du roman (plus c'est long, mieux c'est, j'adore me crever les yeux (rire démoniaque)!!!)
Le genre aussi a beaucoup d'influence, et après, il y a l'illustration, la quatrième de couverture. Les critiques de la presse, à condition qu'elles soient constructives.
Et seulement enfin, après avoir analysé tous ces facteurs, vient le titre.
Pour donner un exemple concret : Thérèse Raquin d'Emile Zola. Qui aurait envie de lire ça si personne ne savait que c'était l'histoire d'un meutre. D'ailleurs, à propos de ce roman, la presse a été très influente, puisqu'elle a détesté dans tous les sens du terme ce roman, le traitant de "littérature putride" et de roman pornographique.
C'est d'ailleurs grâce au "succès" de son roman que Zola a eu sa renommée.
Bref, pour résumer et ajouter mon avis au débat, le titre n'a pas tellement d'importance quand le roman est bon. Un livre bien vendu parce qu'il a un titre accrocheur s'appellera un best-seller. Ce ne sera jamais un classique.

Un Penseur
 
Masothul
   
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Masothul  /  Clochard céleste


Je suis d'accord avec Un Penseur mais j'ajouterai que le titre d'un roman c'est comme son nom, on appelle un livre par son titre et c'est ce qui reste en tête.

Personnellement, les titres en un ou deux mots j'adhère. Cela ne révèle presque rien de l'histoire, c'est simple, concis et lorsque l'histoire est excellente, le titre reste gravé dans les mémoires, même de ceux qui n'ont pas forcément lu le livre. En effet, combien de personnes connaissent "Les Misérables", "L'Etranger" ou même "Madame Bovary" sans avoir lu une seule page de ces oeuvres ?

C'est pourquoi le titre n'est pas à négliger et mérite autant de réflexion que le déroulement de l'histoire ou la création d'un personnage.
 
QuillQueen
   
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


Masothul, on a quand même aussi "Autant en emporte le vent" ou "le vieux qui lisait des romans d'amour", qui marquent les esprits.
Et le titre d'un livre de EE Schmitt m'a marqué, c'est "quand je pense que Bethovven est mort alors que tant de cons vivent", pourtant, l'est champion de la rallonge.
 
Masothul
   
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Masothul  /  Clochard céleste


Citation :
Et le titre d'un livre de EE Schmitt m'a marqué, c'est "quand je pense que Bethovven est mort alors que tant de cons vivent", pourtant, l'est champion de la rallonge.

Evidemment, lorsqu'on acquière une culture littéraire un peu plus importante on retient des livres un peu moins communs. Après ce que j'ai dit n'est pas une loi universelle (et heureusement !) donc il est vrai que des classiques possèdent des titres un peu plus long.
Enfin, d'après mon expérience personnelle, plus de gens connaissent "Les Misérables" que "Le vieux qui lisait des romans d'amour" quand même. Mais, encore une fois, ce n'est que mon expérience personnelle.
 
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Invité  /  Invité


Je suis d'accord, en général, les titres les plus courts sont ceux que l'on retient le mieux, question de logique, et formidable outil marketing! lol
Des titres à rallonge, je n'en connais pas des masses qui soient plébiscités par le grand public...
 
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Citation :
Un livre bien vendu parce qu'il a un titre accrocheur s'appellera un best-seller. Ce ne sera jamais un classique.
Cette phrase me choque. Il est toujours aisé de dénigrer le best-seller. C'est si mauvais que ça les best-sellers ? Stephen King est-il un mauvais écrivain pour n'écrire que des best-sellers ? Et Tom Clancy, qui a inventé un genre à lu-seul, il écrit des bouquins de merde ? Et le Seigneur des Anneaux, oui, c'est clair, c'est un best-seller, mais pas un classique. Trop mauvais. :facepalm:

Le titre, comme la couverture, sont les premières choses qu'on voit du livre. Avant de connaître une personne, on voit son apparence, son physique. Le titre, c'est une partie du physique. La couverture de même. Après, le résumé en quatrième, c'est le ressenti après une courte discussion avec cette personne. Et le roman en lui-même, l'intrigue, les personnages, c'est la personnalité qu'on apprend à connaître une fois passé les premières étapes.

Donc, oui, le titre est important. C'est la première chose qu'on lit.
Si tu vois une faute d'orthographe dans un titre, ça m'étonnerait que tu prennes la peine de lire le résumé. Le titre se doit donc d'être accrocheur, instrument de marketing. Un roman peut posséder tout un tas de titres différents : le tout est de prendre celui qu'on estime le meilleur. Pourquoi ? Le plus percutant, le plus énigmatique, le plus intéressant, ....
Mes titres de romans me sont venus naturellement. Un titre qui me plaît, un lien intéressant, un peu de mystère et le tour est joué. Choc et Effroi est un titre banal, accrocheur au regard mais sans plus. Seulement derrière il y a autre chose, un nom technique, une doctrine derrière laquelle on peut mettre "armes nucléaires". Et ainsi de suite. J'aurais pu insister sur un autre point du roman, sur le contexte, le personnage. Iota Basileus. De la SF. Je l'ai pris parce qu'il est énigmatique, attire l'attention. Et ces deux mots prennent tout leur sens une fois qu'on arrive à un certain stade du roman. Au début, l'intrigue est très post-apo', réaliste. Le contraste entre le titre et les premières pages amène à réfléchir.

Bref, il y a des tonnes de manières de choisir un titre. Un truc banal mais percutant. Un truc recherché et énigmatique. Et on peut enchaîner les combinaisons.
Mais le titre est très important, comme pour l'incipit ou l'excipit. Le résumé de la quatrième ou la couverture. C'est là que le lecteur va choisir s'il achète ou non le roman. Certains se content de la couverture et du titre, d'autres du résumé, certains le feuillettent. Moi, je lis toujours la première page pour ne pas être surpris par le style.

 
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Invité  /  Invité


Débat sur les best-seller? lol
Faut arrêter de se prendre la tête avec ça, un best-seller c'est juste un bouquin qui cartonne niveau ventes. Qui se trouve au sommet des ventes d'ailleurs, les gens l'ont acheté, point barre, à quel moment parle-t-on de qualité? On ne parle que de quantité avec cette appellation, évidemment qu'un best-seller peut devenir un classique!
Cette question mériterait un topic à elle seule ^^
 
Penpen
   
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Penpen  /  Blanchisseur de campagnes


Oui, c'est vrai un sujet "Best-seller VS Classiques" !o!

Bien sûr, il y a des best-sellers qui sont excellents, heureusement, sinon je me demande comment ils le deviendraient. Mais il y a des romans qu'on finit par oublier, avec le temps, alors que c'était sûrement des bons romans.
Qui des personnes de votre entourage sait que "La planète des singes" (très bon titre, l'auteur ne savait pas trop quoi mettre) était un livre avant d'être un roman ?
Dans 30 ans, on aura oublié Harry Potter peut-être, malgré tout l'afflux médiatique qu'il y a eu autour.
Pour en revenir au titres, certes c'est très important le choix d'un titre. Mais pour moi, comme beaucoup de monde visiblement, ce n'est pas ce qui détermine à acheter un roman.
Imaginez si on faisait un duel (bon, OK, sans rapport entre les livres) avec les titres des livres suivants :
"Candide" contre "Les trois mousquetaires"
"L'odysée" contre "Antigone"

Voyez, les titres ne sont pas très révélateurs, mais s'il l'ont devait choisir un livre rien que sûr le titre, moi j'aurai choisi Les trois mousquetaires et Antigone. Alors que les plus populaires restent les deux autres.


En conclusion, je dirai qu'un titre sert à mettre un nom sur une oeuvre, quelque soit le type de l'oeuvre. Cela peut être sans rapport avec l'oeuvre (comme Twilight), mais au moins, dès que l'on nomme ce nom, on sait à quelle oeuvre on fait appel.
Le titre a juste une fonction référencielle, il ne faut pas que l'auteur mette toute l'âme de son roman dans celui-ci, car sinon, il n'y aura plus rien d'intéresant dans le roman, car on s'attendra à bien mieux que ce qu'on lit au final.

Un Penseur
 
Elouan
   
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Elouan  /  JE Lambda. (Cuvée 2012.)


En conclusion de quoi ? Y a aucune démonstration ni de lien logique. Ton raisonnement est trop juxtaposé et manque de pertinence à mon avis. (Il faudra que tu t'améliores sur ce plan si tu veux réussir dans tes études futurs.

Je ne vois pas pourquoi un titre pourrait avoir plus d'âme que n'en a le roman en question, moyennant quoi, je ne vois pas comment et pourquoi le titre en serait donc seulement intéressant au détriment du contenu. Le titre est plus qu'une fonction référentielle, sinon pourquoi ne pas référencés par des chiffres et des lettres, des immatriculations ? Le titre peut avoir une fonction esthétique, significative, ect... autant que peuvent l'avoir chacun des divers éléments qui font la richesse de tout le roman.
 
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Invité  /  Invité


Le problème de ton exemple, Un Penseur, c'est qu'on connait trop bien les 4oeuvres cités... je sais qu'entre Candide et Les trois mousquetaires, je prendrais Les trois mousquetaires, par préférence. Le titre seul me ferais choisir Candide pourtant^^
Bon, pour Antigone, je choisirais L'odyssée, autant pour le titre que le contenu, mais c'est faussé.

Bref, je ne crois pas que l'on puisse oublier un best-seller de qualité. On oublie ce qui est mineur, ce qui ne marche pas etc... mais quand le livre est bon, et qu'en plus il a cartonné, je ne suis pas sûre qu'on l'oublie.

Harry Potter, c'est autre chose, non seulement c'est une série de best-seller, mais en plus il y a eu 8 films, une com à tomber à la renverse, le conte de fée de l'auteur (le fait qu'elle soit partie de rien et qu'elle est plus riche que la reine d'Angleterre aujourd'hui), et puis surtout, c'est générationnel. Des gens ont carrément grandit avec ces livres. D'autres, plus jeunes, ont grandit avec les films, celui là, on l'oubliera pas je pense.
 
Elouan
   
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Elouan  /  JE Lambda. (Cuvée 2012.)


Le truc, c'est qu'Harry Potter ne sera jamais reconnus comme étant un chef d'oeuvre de la littérature anglaise... enfin je ne pense pas, même si à mes yeux le concept de "chef d'oeuvre" n'a a mon avis pas grand sens.

Mais le truc aussi, c'est qu'avec ce genre de discussion, on s'écarte quelque peu du sujet initial.
 
Nag
   
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Nag  /  Bile au trésor


C'est en général ce qui apporte quelconque intérêt au sujet initial, Trouve-je.

Bon, sauf quand on commence à parler de patates frites et de macaronis à la suite d'un débat transcendant sur la philosophie néo-marxiste érythréenne au cours du XIXème siècle
 
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Invité  /  Invité


Je préfère parler de patates frites dans ces cas là Razz

Je ne sais pas, par contre, quels sont les critères standards pour qualifier un livre de chef d’œuvre... à part son propre ressenti. Pour moi Harry Potter n'en est pas un, car le style n'est pas transcendant, l'écriture en général pas formidable. Par contre, c'en est un quand même, car question qualité de l'univers et l'imagination, ça se pose là.
Maintenant, on sait que Harry Potter est vendeur, c'est devenu comme une marque, mais à la base, je ne m'en souviens plus, ce titre a-t-il fait sensation?
 
Penpen
   
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Penpen  /  Blanchisseur de campagnes


Moi j'en sais rien, je savais pas lire à cette époque Smile (1999)
En tout cas, le 7, je l'ai lu à moitié endormi tout le long, je le lisai surtout pour le lire, je pense que ce qui me ferrait du bien, c'est de le relire, mais bon là pour l'instant, Potter n'est pas ma priorité.

Bonn puisque cela attise votre curiosité, je vais créer ce sujet "Best-seller VS Chef d'oeuvre"
 
   
    
                         
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