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 [½ Nuit 23 Déc.] Extraits

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Mitsu
   
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Mitsu  /  Powerpuff girl


Vous pouvez - et vous êtes même fortement encouragés à - poster ici des extraits de votre prose écrite pendant cette Nuit JE.

Les extraits ne doivent pas dépasser 500 mots.
Poster un extrait vous engage à commenter ceux des autres.


Pour que ce sujet reste lisible, postez vos commentaires par ici.
http://anthilemoon.net/
 
QuillQueen
   
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   Pensée du jour  :  La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise.
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


je poste mon extrait, mais j'ai dû mettre une partie qui a été rédigée avant la nuit, sinon vous auriez du mal à comprendre la scène.

Tiré de "Qu"Aeliga me soit rendue".

détail : quand on parle de "demoiselles" et la reine de "ses compagnes", cela fait référence aux dix filles qui accompagnent la reine partout en échange de leur disponibilité pour les soldats récompensés.

Citation :

-De quoi voulez-vous me parler, Dame Netta ?
Son arrivée soudaine, et son calme, interrompent la tension sur le sujet. Aeliga préfère regarder la porte plutôt que l’air froid du soldat respectable. Enété, redevenu Anité, ne lâche pas la reine du regard. Elle lève le pendentif d’Aeliga d’un doigt dédaigneux. Anité observe à son tour le pendentif sans révéler le moindre frétillement.
-Il lui va très bien. Quel est le souci ?
-Pourquoi lui avez-vous offert ceci après une nuit, et à moi par contre, toujours rien ?
Anité baisse des paupières exaspérées, soupire, avant de donner sa réponse plate :
-Voilà bien des préoccupations de femmes ; se disputer pour un détail d’apparat alors que la sécurité du palais est renforcée pour vos vies. Quel cadeau vous aurais-je fait ? Vous possédez déjà tant de choses que vous donner un présent aurait été une insulte. Vous l’auriez tout simplement rangé dans une de vos dix boîtes à colliers. Je l‘ai offert à Demoiselle Aeliga, car je sais qu’elle le portera avec enthousiasme, et qu’elle n’en a pas beaucoup. Vous n‘avez pas besoin de cela vous, ma reine. Le seul détail qui manquait à votre vie, je vous l‘ai fourni, dit-il en posant une main sur le ventre rond de la souveraine, Et vous venez sous-entendre que votre jalousie est légitime ? Vous me vexez, Dame Netta.
La reine ne peut nier les efforts d’Anité, comme celui de l’appeler « ma reine » et de toucher enfin d’une pleine main son nombril écartelé. Même si elle n’a aucune idée de la force morale en lutte au fond de l’homme, dans ce triangle amoureux pénible. Il sort le grand jeu afin d‘éviter le pire, malgré la tristesse d’Aeliga. Et la reine y plonge les yeux fermés.
-A ce point, Major-Général ? Vous vexer ? Allons bon, il est vrai qu’un bébé vaut mille fois ce bijou et ma compagne a peu de chance d’en avoir, elle n’en a pas le droit d’ailleurs. A ce propos, il serait bon de profiter de ma grossesse pour organiser l’une ou l’autre nuitée, qu’en pensez-vous ?
-Vous m’en aviez exprimé le souhait, en effet, murmure-t-il laconiquement.
Il a à peine froncé les sourcils. Il fixe toujours la reine, intensément, ainsi elle le croit aimant, et Aeliga n’échappe pas de larmes révélatrices.
-Dans une semaine, cela vous va ?
Il opine, puis ajoute d’une voix posée :
-Mais ne vous abaissez plus à embêter Demoiselle Aeliga à mon sujet, s’il-vous-plaît. Vous allez me faire craindre plus que je ne le suis déjà. Bonne nuit, Demoiselle Aeliga. Bonne nuit, ma reine.
Ces deux derniers mots hypocrites concluent la dispute en deux inclinaisons de la tête. Il poursuit sa ronde dans les couloirs froids et silencieux.
 
Le C!nglé
   
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Le C!nglé  /  Sous-pull de la modération et sporadique gentilhomme.


Je ne me doutais pas qu'il était si dur de choisir un extrait. J'en ai pris un de dialogue mais j'ai du le couper. En espérant que ça ne nuise pas au sens sur bordel.

Soleil de Plomb a écrit:
Takumi ne répondit pas. Il contourna la voiture, ouvrit la porte passager et s'assit à l'intérieur. Colson quitta son capot et jeta son mégot avant de s'asseoir sur le siège conducteur. 
Où va-t-on?  demanda-t-il. 
Mais ici monsieur Colson, je pense que nous sommes déjà trop bien servis par le bruit pour ne pas avoir cette discussion dans votre voiture. 
Colson acquiesça. 
Qu'est-ce qu'il y a à l'intérieur? 
Vous le savez pertinemment agent Colson, ne jouez pas à ce petit jeu là avec moi. Vous le savez alors venez en au fait, que voulez vous? 
Colson regarda l'appartement d'où s'échappait encore un peu de fumée, vite balayée par le vent. 
Il y avait quatre cadavres à l'intérieur n'est-ce pas? Deux d'européens et deux d'asiatiques, un équilibre parfait. Je sais qui sont les européens, se sont deux agents à moi. Les asiatiques, eux, sont des trafiquants d'armes vietnamiens. Nous avions réussis à arranger un rendez vous avec eux. Ils pouvaient nous fournir des informations, peut-être même une liste, concernant des agents soviétiques implantés à Tokyo. 
Colson marqua une pause. Il continuait de fixer le bâtiment. Takumi sortit une cigarette de son étui et la tendit à Colson qui l'accepta avec un hochement de tête. 
Cette opération nous a demandé de longs mois de préparation. Tout était parfait, jusque dans les moindres détails mais quelque chose a merdé. Méchamment merdé même. Je veux savoir quoi. Est-ce que se sont les soviétiques? Ont-il pu récupérer la liste s'il y en avait une? 
Vous voulez que l'enquête vous soit entièrement communiquée, c'est ça? l'interrompit Takumi. 
Colson sourit. 
En effet, d'une manière officielle comme on peut l'attendre de deux alliés se tenant la main dans la main, mais vous savez aussi bien que moi que refuser ne sert à rien. Nous y aurions accès de toute façon. 
Takumi hocha la tête. Beaucoup aurait trouvé l'américain arrogant et bien sûr de lui mais il n'était pas de ceux là. Il connaissait bien la puissance de la CIA et il savait que, d'une manière ou d'une autre, elle arriverait à s'approprier le rapport d'enquête. Il ouvrit la portière et descendit. Il jeta lui aussi un œil à la bâtisse. Plus aucune fumée n'en sortait désormais. Il s'étira. Un instant, il sembla sur le point de partir mais se ravisa. Il se pencha à la portière de la Ford Galaxy. 
En échange, je vais vous demander un service. Je pense que vous ne refuserez pas. Il tendit la photo du jeune médecin à l'agent Colson. Qui est ce? J'ai trouvé cette photo dans le portefeuille de l'un de vos homme. 
Colson observa la photo, de marbre, avant de relever la tête. 
_ J'ignore totalement de qui il s'agit. Mais je vais faire mes recherches. Sur lequel de mes hommes avez-vous trouvez ça? 
_ Sur le grand blond à la mâchoire carrée, répondit Takumi. 
_ Je vois, marmonna l'agent de la CIA en réponse. Je vous tiendrai au courant inspecteur. 
Il ferma la porte passager et démarra. L'inspecteur regarda la voiture s'éloigner dans la nuit. Il ressentit une vive douleur à l'index. La cigarette avait finit de se consumer, il avait oublié de la fumer. 
 
Hiver
   
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Hiver  /  La Papesse


Voila, je poste un extrait de ce que j'ai ecris ce soir
Citation :


Sur la première image, le petit moulin à vent bleu et blanc piqué dans le sol devant le 14 rue des Albatros annonce la froide saison. Gelé, il ne tourne plus depuis maintenant quelques semaines. Le tictac du temps est comme le vent qui souffle, irrégulier, imprenable et imprévisible. Il frappe à la porte au moment ou l'on ne l'attends pas. Comme un voisin qui viendrait se plaindre d'une pollution sonore qui n'a aucun sens.
Oui, désolée monsieur. Je chante si je veux. Au revoir.
Il me regarde, son affreux sourire en plastique figé. Puis repart comme un pantin dont on aurait emmêlé les fils juste pour le plaisir de lui donner une bonne leçon.

On entend au loin le bruit répétitif d'une machine électrique. Qui tourne.

Les coléoptères ont bloqués leurs ailes en étui et s'abritent dans leurs carapaces. Dur hiver. Les pas des petits enfants absents résonnent dans la neige. L'école a recommencé parait-il, mains dans la mains ils retournent en classe, leur spleen gentiment rangé au font de leur cartable à coté de leur trousse de super héros et de leurs cahiers mordillés. Ils écoutent attentivement l'horloge.

Qui tourne.

Le grand père au numéro 17 de la rue, gare sa voiture à coté de ses buissons passablement taillés. Il a l'air tout content, je devine qu'il n'a pas trouvé de bois pour sa cheminé, et que par conséquent, il pourra boire du vin chaud sans scrupules durant tout le mois de décembre. Quel marin ivre. Que va-t-on de lui, et de son labyrinthe de rides poussièreuses?

La bobine trouée glisse.

L'automate de voisin partit, je me remets à chanter. J'ouvre la porte de la cuisine, sors une assiette, un couteau, et découpe une petite part de tarte à la framboise posée sur la table.
Les petits grains croquent sous mes dents, c'est désagréable.
Une framboise tombe sur mon chemisier. Une nouvelle tache rouge entre dans la famille.
Ca fait assassin de fruits rouges. Une par une, je leur règle leur compte, accompagnées de crème fouettée. Je plisse les yeux sous l'effet de l'acidité et repose la cuillère. Méfait accompli.

En boucle.

Par la fenêtre j'entrevois le Vieux Billy qui traine ses os jusqu'à la boite à lettres. La pipe dans le coin de ses lèvres laisse entrevoir l'esquisse d'un sourire. Il a enfin reçu la lettre de sa petite fille, qui est en age d'écrire à présent. Son regard en dit long, il conservera ce bout de papier durant le reste de sa vie.

Comme une course poursuite. Un circuit qui ne s'arrête jamais

 
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Bon alors, j'ai choisi un extrait avec de l'action. Une fusillade, donc assez difficile à retranscrire. Ce sera à réécrire de toute façon. (Je n'y ai pas retouché)
Choc et Effroi. Dean Jenkins, soldat des forces spéciales américaines et unique rescapé de l'infiltration clandestine, tente d'échapper aux forces nord-coréennes dans la province du Sud Hamgyong. Il arrive sur une autoroute.
(Je vous épargne la longue description de l'autoroute)


Citation :
Dean commença à franchir la première des trois voies quand il aperçut à cinquante mètres sur sa droite plusieurs véhicules arrêtés. Un bus couché sur le côté s’était encastré dans une glissière. Deux voitures s’étaient garées sur la bande d’arrêt d’urgence devant un attroupement d’une dizaine de personnes. Les passagers du bus étaient tous assis à même le sol, dans l’attente des secours. Plusieurs Coréens discutaient entre eux à vive voix.
Dean s’immobilisa. Son cœur rata un battement.
L’une des voitures était une jeep de l’armée, avec l’étoile rouge peinte sur la carrosserie. Un officier lui tournait le dos, occupé à fumer une cigarette. Accoudé à sa portière, il paraissait s’ennuyer ferme, changeait de position sans cesse. Devant lui, un soldat, sans doute le chauffeur, était assis sur le capot. Les deux hommes ne l’avaient pas remarqué. La situation lui parut aussitôt complètement irréelle, et l’espace de quelques secondes, il crut pouvoir passer inaperçu.
Une femme quitta l’attroupement et se dirigea vers les deux militaires. En chemin, elle s’arrêta et le fixa sans comprendre, sans réagir. Puis un cri franchit la barrière de ses lèvres.
Dean jura. Dans un réflexe, il pivota, leva le canon de son arme et le dirigea vers les deux soldats nord-coréens. Le conducteur avait attrapé sa kalachnikov. Dean pressa la détente. Une rafale l’atteignit en pleine poitrine. Le malheureux lâcha son arme avant de s’effondrer contre la portière.
L’officier n’avait pas bougé, la main suspendu à mi-chemin de son arme.
Un second soldat émergea de la jeep. Le visage déformé par la colère, il visa la mince silhouette au beau milieu de l’autoroute. Les balles sifflèrent, les deux rafales tirées dans sa direction se perdirent au dessus de sa tête. Dean s’accroupit et répliqua. Une première rafale frappa la vitre arrière, à quelques centimètres de son visage. Dean réajusta sa visée. Une balle frappa la kalachnikov avec un claquement sonore ; la seconde l’atteignit en pleine tête. Une brume rosâtre apparut quelques secondes puis se dissipa, à la manière d’un fugace mirage.
L’officier esquissa enfin un mouvement.
Il eut à peine le temps d’effleurer la crosse de son pistolet Makarov, une balle perfora son épaule et l’envoya sur le dos.
La jeune femme s’était entre temps rué vers la jeep et avait ouvert la portière arrière, à la recherche d’une arme. Dean tira à nouveau. Sa dernière balle s’encastra dans la vitre côté passager ; la Coréenne tomba à la renverse sous l’effet de la surprise, une grêle de verre la recouvrit.
Dean dégaina son pistolet M1911 et fit un pas en direction des militaires nord-coréens.
Des cris résonnèrent. Les Nord-Coréens se dissimulaient derrière les véhicules, à l’abri du soldat américain qui se rapprochait du carnage. Dean franchit la distance qui le séparait des militaires, toujours attentif à une éventuelle menace. Les deux soldats gisaient dans une mare de sang. Des arabesques sanglantes recouvraient le bitume, du sang avait giclé sur la carrosserie. De longs filets écarlates s’épanouissaient sur le pare-brise. En état de choc, l’officier ne bougeait plus ; son uniforme était taché de sang et sa main agrippait toujours le pistolet. Ses doigts s’étaient crispés sur la crosse, puis la lâchèrent quand il aperçut son agresseur. D’un coup de pied, Dean éloigna l’arme du capitaine nord-coréen.
Le canon de son arme se dirigea sur la jeune femme allongée sur le sol ; il remarqua enfin les galons de lieutenant qui ornaient son uniforme.


 
   
    
                         
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