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 [Nuit 26 Nov.] Extraits

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Mitsu
   
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Mitsu  /  Powerpuff girl


Vous pouvez - et vous êtes même fortement encouragés à - poster ici des extraits de votre prose écrite pendant cette Nuit JE.

Les extraits ne doivent pas dépasser 500 mots.
Poster un extrait vous engage à commenter ceux des autres.


Pour que ce sujet reste lisible, postez vos commentaires par ici.
http://anthilemoon.net/
 
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Dernière édition par Bighit le Mer 18 Jan 2012 - 17:10, édité 6 fois
 
Skaar
   
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Skaar  /  Pour qui sonne Lestat


Voici pour moi. C'est dans le second chapitre. Konor, capitaine d'un cargo, cherche un mécanicien. L'un de ses hommes, Salynski, organise un entretien avec un ancien ami, Daryn, un p'tit génie qui veut quitter la planète.

Citation :

Alors il avait organisé la rencontre. D’un côté, le commandant revêche et qui pressentait une arnaque. De l’autre, l’ami génial aux motivations énigmatiques. Pour un peu il se serait cru dans une scène tirée d’un holofilm.
Konor brisa le silence. Elle avait attendu que son thé ait refroidi avant d’entamer la discussion.

- J’en ai vu, des CVs de mécanicien. Mais là vous battez tous les records. Ingénieur en ingénierie spatiale, ingénieur en motorisation ætherienne et classique, le tout bouclé en trois ans. C’est à se demander si vous ne me cachez pas d’autres diplômes.

C’était le cas, Salynski le savait. Daryn avait obtenu, en parallèle, un doctorat en physique ætherienne, un autre en mécanique des flux de gravité, et plusieurs récompenses sportives. Mais il ne voulait sans doute pas en montrer trop d’un coup.

- Sauf que ce n’est pas logique.

Konor avait lâché ça sans même relever les yeux de l’hologramme.

- Pourquoi ça ?

La voix du jeune homme était calme. Il avait certainement prévu ce genre de questions. Il était du genre à tout prévoir. Ou à faire croire que c’était le cas.
Salynski porta son verre à ses lèvres. La bière amère, typique de Syran, lui avait aussi manqué.

- Avec des compétences pareilles, le CorTech vous aurait recruté, même sur une planète paumée comme Syran. Ou bien les militaires …

Le Corps Technologique, familièrement appelé CorTech, était probablement la plus puissante institution connue dans le quart de galaxie occupé par l’humanité.

[Bla bla sur le Corps. C’est une sorte d’institution de contrôle des technologies]

Daryn hocha la tête d’un air entendu.

- Le Corps et moi, nous avons eu quelques divergences de point de vue, éluda-t-il. Quant à l’armée ou à la SallSec, j’ai une contre-indication. Ma glande de Yount est déficiente. J’ai étudié à l’Académie militaire en tant que soutien civil.

Konor releva le regard. La nouvelle semblait la contrarier.

- Déficiente ? Déficiente comment ?
- Totalement. Je n’ai aucune information sur les champs de gravité, même si je suis dedans, en dehors de mon sens de l’équilibre, et je ne peux pas non plus émettre de champs grav. D’où les gants de contact.

Konor resta silencieuse, sans doute pour mesurer à quel point cela pouvait interférer avec le travail de mécanicien.

[nouveau bla bla]

C’était principalement pour cette raison que Daryn portait des gants équipés de micro générateurs de gravité au bout des doigts.

- Admettons. Pourquoi accepter mon offre ?

L’œil biologique du commandant fixait sa tasse de thé sans ciller. Il ne faisait aucun doute que son alter ego artificiel traquait sur le visage de Daryn la moindre réaction.

- J’en ai assez de Syran.
- Mauvaise réponse, lâcha Konor. Vous avez certainement moyen de devenir mécanicien sur un plus gros bâtiment.
- C’est pas la taille qui compte, marmonna Salynski.

Ils le foudroyèrent tous deux du regard. Apparemment, il avait encore réussi à lâcher une blague au mauvais moment.

- Ok, ok. Je pense que je vais aller me chercher une bière pendant que vous, heu, négociez.

 
Thomas
   
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Thomas  /  Sang-Chaud Panza


Je souhaiterais vous faire part du fruit de mon travail de cette première nuit JE (que je n'ai, hélas, pas pu exploiter pleinement, suite à un imprévu dans mes plans pour la soirée :s)
Il s'agit d'un début de nouvelle (de roman si j'arrive à conserver le cap de toutes mes idées sur le papier), qui aura pour sujet l'écriture et le rapport d'un écrivain à son art. Cette nouvelle débute par sa mort :



Citation :
Novac Brejnic’ est mort hier soir.

La nouvelle, placardée à la Une de tous les quotidiens dignes d’intérêt commençait à faire jaser au sein de l’intelligentsia littéraire parisienne. On s’y murmurait que, malgré son succès, le dernier Goncourt accusait des dettes astronomiques, et qu'il ne s'était que fébrilement remis d'une profonde dépression qui le marquait depuis des années. On disait aussi qu’il payait le prix de ses déboires sentimentaux, et tout un autre monceau de conneries.

Ce jour là, le suicide de Novac Brejnic’ semblait prendre des allures de deuil national, à mesure que les journaux relayaient la mort de l‘artiste serbe. C’est Jeanne Dalincourt, sa muse et maîtresse du moment, qui l’avait découvert, la nuit précédente, pendu à l’une des poutres du salon de sa maison de campagne. L’annonce avait fait l’effet d’une bombe car malgré sa réputation d’intellectuel guindé, Brejnic’ restait un auteur populaire et accessible. Son nom et son visage était connu aux quatre coins de l’Hexagone. Il accaparait le petit écran et faisait honneur tant aux retransmissions littéraires de début de nuit, qu'aux émissions plus grand public dans lesquelles il réjouissait la ménagère d'un phrasé impeccable, et d'un humour toujours fin et subtil. Il cultivait son accent balkanique tel un trésor susceptible de lui glisser entre les doigts, car il avait compris que cela rajoutait une sorte d'exotisme à son charme naturel. Toutes ces qualités faisait de Novac Brejnic' un être remarquable, d'autant plus extraordinaire que, grâce à cette parfaite association alliant physique et intelligence, il faisait figure d'exception dans le paysage des écrivains de l'époque.

Il inondait les vitrines des librairies à une cadence effrénée, au minimum deux ou trois fois par an. Malgré ses origines, Brejnic' faisait figure de fierté nationale, la France avait su reconnaître en lui un talent que foule d'auteurs maison n'assumaient ou ne possédaient même pas. Clandestinement débarqué de Serbie, seul et sans le sou en poche, à l'âge de 17 ans, il avait écumé les galères et les petits boulots sur les docks de Marseille pendant quelques années pour subsister. Comment ce jeune homme discret et travailleur, selon collègues et employeurs, s'est-il retrouvé à la tête d'une carrière si prolifique, même les biographes les plus pointus ne le savent pas. Chacun y va de ses théories, des plus loufoques au plus plausibles, mais tous se rejoignent et s'émerveillent sur ce point : par quel miracle Brejnic' est-il parvenu à enchaîner les best-sellers, aussi rapidement, dès le tout premier livre, et ce dans un français magistral et recherché ? D’autant plus qu’il aurait appris sa nouvelle langue sur le tas en écoutant parler les dockeurs marseillais, qui ne sont pas, ce n'est un secret pour personne, les hommes les plus raffinés qui soient.

https://debordements.wordpress.com/
 
Mitsu
   
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Mitsu  /  Powerpuff girl


Extrait de mon dernier projet, [em]Lou[/em].
L'héroïne retourne dans son quartier natal après quelques jours passés sur le territoire de l'Ordre, organisation qui régit la ville de New York.

Citation :
Alors qu'elle allait franchir la dernière barricade et quitter le territoire de l'Ordre, elle entendit un bruit de galop derrière elle. Brian, à moitié allongé sur un cheval, s'arrêta prêt d'elle.
— Que faites-vous là ? demanda-t-elle, tout en faisant signe au garde maintenir la barrière ouverte.
— J'ai demandé où vous étiez, on m'a dit que vous retourniez à Washington Heights. Ce n'est pas un trajet à faire seule et à pied. Montez-donc à cheval avec moi, je vous y mènerai.
— Mais, votre main...
— Il va me falloir apprendre à vivre sans elle si je veux devenir un officier de la Garde !
Elle n'insista pas plus avant et se hissa derrière la selle, sur la croupe du cheval, les mains autour de la taille de Brian, qui franchit la barricade avec un hochement de tête vers le garde. Au trot, puis aux galops, ils avancèrent rapidement vers le nord de Manhattan. La lumière rougeâtre de cette fin d'après-midi réfléchissait sur les feuilles des arbres et la boue brillante qui recouvrait les rues de Harlem. Pendant plus d'une heure, ils allèrent ainsi sans s'arrêter, sans parler. Le visage fouetté par le vent froid, Lou observait le paysage et savourait ce semblant de liberté retrouvé, liberté dont le goût amer lui rappelait à quel prix Brian l'avait payée. Jamais elle ne serait jamais libre dans un monde où chacun de ses mouvements étaient surveillés et contrôlés par l'Ordre, où la distribution injuste des richesses maintenaient dans la pauvreté ceux qui travaillaient et nourrissait ceux qui tuaient.
Le cheval ralentit bientôt le pas sous les ordres de l'officier, qui finit par poser pied à terre. Ils arrivaient à la frontière de Washington Heights, et Brian préférait ne pas attirer l'attention. Posséder un cheval était une marque d'honneur au sein de l'Ordre, et les autres officiers auraient pu se poser des questions sur la nouvelle monture du jeune officier. La jeune fille se serra contre lui, mais sentit son corps se raidir. Elle voulut formuler des excuses pour les épreuves qu'elle lui avait infligé, mais seules des phrases creuses et maladroites lui vinrent à l'esprit, et elle préféra s'abstenir.
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L'intégralité de ce que j'ai écrit. Pas terrible du tout niveau qualité et quantité. Des petits passages par-ci, par-là, rien d'extraordinaire.

Tout d'abord Choc et Effroi. Un passage délicat. Dean, repéré par des villageois, est encerclé par une force mécanisée nord-coréenne. Il ne doit son salut qu'un trou depuis lequel il se défend. (C'est un peu Fort Alamo)
Citation :
Une balle siffla à quelques centimètres de son oreille avant de s’encastrer dans la souche morte. Dean répliqua en direction des formes humaines qui progressaient le long de la route. Certains se jetèrent dans le fossé, d’autres continuèrent et répliquèrent. De l’autre côté de la route, sur une hauteur, le blindé veillait au bon déroulement des opérations. Les reflets du soleil sur son blindage l’aveuglèrent et il reporta son regard sur les soldats nord-coréens. L’un d’eux approcha avec un long tube à l’épaule, l’épaula et tira. La roquette autopropulsée passa au dessus du trou de Dean, et s’écrasa dans la rizière derrière lui. Une gerbe d’eau et de boue l’aspergea, tandis que la fumée blanche matérialisant sa trajectoire s’estompait. Dean répliqua ; il réengagea son dernier chargeur, avec moins de dix balles. D’un geste, il dégagea son pistolet automatique du holster et ouvrit le feu. Ses munitions diminuaient, se résumaient à quelques balles ; les Nord-Coréens, galvanisés, poussèrent un formidable vivat et se ruèrent sur sa position.

Moins dramatique. Dean et Sujin passent leur première nuit ensemble. (Pas besoin de davantage de détails)
Citation :
Enlacés, Dean chercha à se perdre dans l’immensité des yeux de la jeune Coréenne. Chaque fois qu’il plongeait son regard dans le sien, il quittait la Corée et ses vastes forêts de conifères, le fugitif qu’il était n’estompait. Ces instants, si précieux, si éphémères noyaient son angoisse dans un océan émeraude ; parfois, il y distinguait un éclat, une volonté, une envie même. Il s’était plu à l’idée que cet éclat lui était réservé, ne s’était accroché à cette illusion pour ne pas sombrer. Jusqu’à maintenant, il n’y avait jamais cru. Le frottement de ses seins contre son torse provoqua un frisson ; il se pencha pour mieux goûter ses lèvres, étirées en un discret sourire qui le captivait tant.

On passe à Iota Basileus. Un peu de sentiments dans ce monde post-apocalyptique, ça va changer de la déprime.
Citation :
Après avoir sorti les maigres restes qui leur serviraient de dîner, il s’assit sur le lit. Le matelas se révéla plus confortable qu’il ne l’aurait cru au premier abord. De la poussière ornait les draps ; il les balaya de la main. De nouvelles particules s’élevèrent au dessus de lui, virevoltèrent autour avant de se déposer sur le plancher en bois. Les draps sentaient le renfermé, mais leur texture le ravit. Il s’imaginait déjà s’y prélasser sans retenue. Le sac de couchage s’était avéré des plus pratiques mais ne remplaçait certainement pas un lit.
Les yeux plissés, il se laissa aller en arrière et s’y allongea, les mains repliés sur sa poitrine. Cette position l’apaisait ; il laissa son esprit divaguer au gré des battements de son cœur. Chacun de ses muscles se relâcha ; sa respiration se fit plus lente et il se laissa glisser vers le sommeil, et le monde onirique. Il rêvait d’échapper aux cauchemars qui jusque là l’avaient tourmenté. Et lorsqu’il se révélait, il les quittait pour plonger dans un autre enfer, parsemé de ruines. Cette nuit, il rêverait ; il en était persuadé.
- Et bien ! On accapare le lit sans même m’attendre ?
Liam se redressa et prit appui sur les coudes. Naomi attendait dans l’encadrement de la porte. Malgré la pénombre, il distinguait sans problème le sourire qui ornait son visage, et ses yeux bleus qui brillaient. Dans la main droite, elle agitait une boîte d’allumette, et dans l’autre des bougies.
- On va pouvoir économiser nos piles comme ça, continua-t-elle.
Après avoir laissé entrebâiller la porte, Naomi les déposa sur la commode, et entreprit d’en allumer une. Liam vérifia que le volet était bien fermé, par prudence.
- J’ai fait la cuisine, déclara-t-il ensuite en désignant leurs maigres rations.
- Je vois ça. Un dîner aux chandelles ?
- On peut dire ça comme ça. Par contre, il faudra se contenter d’eau. Je ne pense pas qu’ils aient laissé du vin dans cette maison.
Quelques bougies vinrent dissiper la pénombre ; Liam put laisser son regard dériver sur la silhouette de sa compagne. Sa combinaison ne masquait rien de ses charmes, au contraire, elle modelait parfaitement ses formes. Lorsque leurs regards se croisèrent, il rougit et tenta de le dissimuler. Cette vaine tentative arracha un petit rire à Naomi qui se laissa tomber sur le lit à côté de lui.
 
Gregorian
   
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Gregorian  /  Pour qui sonne Lestat


Voici pour moi, extrait de La Voie des Loups :

Contexte : Suite à une bataille où Tarod fut grièvement blessé, la situation s'enlise, et ne laisse à Endlana que peu d'espoir quant à sa survie. Epuisée à force de veiller sur son compagnon nuit et jour, elle tombe dans une transe réparatrice.

Citation :
Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle s’aperçut que le feu s’était éteint. Pourtant, une chaleur agréable l’enveloppait, et elle ne…
- Tarod ! cria-t-elle, complètement affolée.
Le corps du garçon n’était plus à ses côtés. Les couvertures qui le couvraient depuis des jours reposaient à présent sur elle. Tournant la tête dans toutes les directions, elle cherchait à percer l’obscurité de la forêt.
- Tu es réveillée jeune Wolbatas ?
Une voix profonde, grave mais bienveillante transperça l’ombre des lieux. Endlana était partagée entre la méfiance et la curiosité. Se concentrant de plus belle, elle essaya de localiser l’homme qui lui parlait.
- Qui êtes vous ? demanda-t-elle en se relevant avec précaution.
- On m’a donné bien des noms demoiselle, et je ne suis pas sûr que les lister soit bien judicieux.
L’inconnu se tenait sur sa droite, à une dizaine de mètres, estimait Endlana. Elle hésita à muter pour se servir de sa vision lupine, mais le risque était trop grand.
- Tu n’as pas à t’inquiéter, si j’avais voulu te tuer, je l’aurais fait alors que tu te reposais… poursuivit-il.
- Montrez-vous ! ordonna-t-elle tout de même.
Une lueur bleutée apparue alors là où elle pensait que se trouvait l’inconnu. Une boule d’énergie se forma ainsi dans les airs, et se stabilisa à deux mètres du sol. La lumière produite permit à Endlana de distinguer un homme, qui les bras tendus devant lui, invoquait la magie.
Grand, élancé, les cheveux poivres et sel coupés courts, il devait avoir une quarantaine d’années, tout au plus. Une toge noire le recouvrait entièrement, dissimulant une carrure qu’Endlana croyait reconnaitre. Les traits fins, la barbe naissante rongeant ses joues, l’homme lui paraissait familier. Pourtant, la jeune femme était sûre de ne l’avoir jamais vu. C’est quand il leva la tête pour la fixer qu’Endlana mit enfin des mots sur ses doutes. Ces yeux bleus et dorés n’existaient dans sa mémoire que pour un seul homme. Regardant de plus près, elle constata que le visage de l’individu devant elle se calquait presque exactement sur celui de la silhouette allongée à ses pieds.
- Impossible… murmura-t-elle.
L’homme sourit, et se pencha sur son fils.
- Appelle-moi Kenan.
 
Foxi
   
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Foxi  /  Journal du posteur


Alors a mon tour... Un extrait de l'Horacium: Fleur de feu.

Apres avoir quitte a l'improviste "Le camp des Unis" la petite troupe s'installe dans une clairiere dans les bois, ou, suite a une attaque, l'une d'entre eux se verra grievement blesse.
Kyriaan, Dangoro et sa soeur Cam decident d'aller au village le plus proche pour acheter des montures et des vetements:

Citation :

Finalement, après qu’une éternité fut passée sembla t’il a la jeune fille, elle distingua les fortifications de leur destination : un village une cinquantaine de maisons en bois, entourée d’une palissade rudimentaire en bois et de piquets en bois. En fait, tout y était de bois.
Un instinct imprécis fit ralentir Kyriaan, comme les reines qu’on tire a un étalon trop fougueux. Dans ce hameau pouvaient se cacher des centaines d’assassins, de Wexars[tueurs a gages], chaque chien être enrage et chaque nourriture empoisonnée. Elle se rapprocha du jeune homme, bien décidée à mettre en pièces quiconque oserait l’approcher.
***
Camille observa avec amusement la jeune fille se rapprocher de son frère. Elle lui tournait autour, ça se voyait comme son nez au milieu de la figure. Cependant la petite n’arrivait pas à oublier sa vision de la Fête des Esprits : un visage oblong et pale, une fente pour lèvres dissimulant des crocs acérés. Depuis elle se méfiait du capitaine.
Les chemins terreux du village formaient des carrés : difficile de s’y perdre. Au fur et à mesure de leur progression, Cam compta quatre habitations dans chaque figure, certaines à un, d’autre à deux étages. Il ne semblait pas y avoir de classes sociales comme il y en avait tant à l’Ouest. La population entière se maintenait à un étage moyen, ce que l’on ne pouvait apparemment pas dire de leur trésor public : une dure couche de crottin recouvrait l’allée principale, déjà cabossée de toute manière.
L’enfant vit mouvoir les lèvres de Kyriaan et s’approcha, de façon à entendre les mots qui en tombaient :
- … ça serait bien tu ne trouves pas ?
Discrètement, l’Elu palpa la bourse a sa ceinture :
- Je dirais une demi-once d’or et cinq pièces d’argent. Apres j’ai peut-être des bronziers qui trainent quelque part…
- Ca suffirait pour deux pégases et une paire de chaussure ?
- Coup sûr !
Ainsi ils se dirigèrent vers l’extrémité nord de l’allée. On y trouvait les quartiers des bêtes : pégases, bovins, ovins et porcs en tous genres piaulaient leur injustice à qui mieux mieux, remplissant l’endroit d’une atroce cacophonie.
***
Le lorathan analysa d’un rapide coup d’œil les enclos : ayant passés les quinze premières années de sa vie à s’occuper d’animaux abandonnes, dont la majorité était des pégases, il reconnaissait du premier coup d’œil les bêtes malades ou extenuées, trop jeunes ou trop vielles ou tout simplement mal socialisées.
Des cris humains se mêlèrent soudain a ceux des animaux : « Attention ! », « Ecartez-vous ». Immédiatement, Kyriaan se campa devant lui, une main déjà posée sur le manche d’un de ses sabres. Mais le danger qui les guettait n’était pas de cette nature : un bout de corde pendouillant a son licol providentiel, des brins de pailles plein sa belle crinière ébène, un magnifique pégase noir se tenait au milieu de la ruelle. Ses yeux de démon lançaient des éclairs alors qu’il analysait d’un regard perçant les environs. Ce regard, Dangoro le reconnu tout de suite : Sorak, le pégase des démons, revenait le persécuter, lui, le palefrenier désormais Elu du Dragon de Feu.
 
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Leukeion  /  Début de partie


Pour moi, les premières phrases d'un projet que je tente tant bien que mal de mettre en route.

Citation :
Le sifflement strident du Vent s'accentuait à une vitesse phénoménale, et sa puissance déchaînée soulevait d'immenses gerbes de sable. La chaleur combinée des deux Soleils rendait les lourds voluptes de sable aussi brûlant et étouffant que des nuages de braises. Yaec plissa les paupières afin de se protéger les yeux, et tenta de se repérer dans la tempète. Il ne voyait rien autour de lui, si ce n'était que d'infinies étendues de sable, se prolongeant à perte de vue. Abandonnant l'idée de se repérer visuellement, il pivota sur lui même, jusqu'à ressentir à pleine puissance le vent sur son visage, et se remit à marcher.
 
   
    
                         
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