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 [Nuit 29 Oct.] Extraits

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Pomcassis
   
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Pomcassis  /  Tentatrice chauve


Mitsu a écrit:

Vous pouvez - et vous êtes même fortement encouragés à - poster ici des extraits de votre prose écrite pendant cette demi-nuit JE.

Les extraits ne doivent pas dépasser 500 mots.
Poster un extrait vous engage à commenter ceux des autres.


Pour que ce sujet reste lisible, postez vos commentaires
par ici.

 
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Deux extraits de Choc et Effroi.

Un souvenir. Dean Jenkins est en Afghanistan, en patrouille à Kandahar. (Il fait très longuement référence à Alexandre lors de ses combats dans l'Empire Perse tout au long du chapitre)
Citation :
Son regard se promena sur le bas-côté, sur les flaques de boue qui s’épanouissait au fond de cette tranchée. L’eau saumâtre chauffait peu à peu au soleil ; elle s’évaporait avec une lenteur exaspérante, au fil des heures, sans que rien ne vienne interrompre cet éternel phénomène. Le ciel dégagé n’offrait aucune couverture nuageuse aux frêles silhouettes qui gardaient ce poste de campagne, entourée d’une végétation éparse, digne des paysages d’apocalypse.
Il fit quelques pas et dépassa la barrière. Le soldat afghan sur sa droite l’observa d’un air suspicieux avant de reporter son attention sur sa cigarette, qui se consumait entre ses doigts. Il se désintéressa aussitôt du garde pour reporter son regard sur les environs, sur cette lande désertée par le monde animal.
Les branches des arbres décharnées s’agitèrent sous une brise ; le sifflement lancinant qui en découla se mêla aux murmures des feuilles ; elles se froissèrent sous cette légère impulsion. Certaines se désunirent de leur rameau, se laissèrent emporter sur quelques mètres avant de s’échouer sur le sol parsemé de craquelures et de brindilles. Si un insurgé s’était tapi à cet endroit, chacun de ses mouvements attirerait leur attention vers sa position ; le moindre bruit lui serait fatal.
Est-ce qu’Alexandre et ses invincibles phalanges s’étaient aventurés dans cette vallée inhospitalière, bordée de montagnes abruptes ? Les Romains l’avaient pourtant vaincu en affrontant ses descendants et leur redoutable armée sur les hauteurs. Toutes les plus grandes armées étaient-elles condamnées à périr dès qu’elle leur fallait s’affranchir des plaines ?

Pendant sa détention, Dean passe des examens quotidiens après les blessures qu'on lui a infligé. Le docteur Kim Sujin est chargé de sa santé.
Citation :
- Docteur, vous pourriez me rendre un service ?, demanda Dean à voix basse, pour ne pas trop attirer l’attention des deux gardes.
Sa demande entraîna un haussement de sourcil de la part de la jeune femme. Son visage sans la moindre expression le mit mal à l’aise. Néanmoins, ses yeux brillaient, alors même qu’elle paraissait réfléchir à sa question. Puis, elle fit un bref signe de tête et l’encouragea à continuer.
- J’aurais aimé qu’on me rendre mes plaques.
- Pourquoi ?, demanda-t-elle.
Malgré sa maîtrise de ses émotions, de son apparence, elle n’avait pas réussi à masquer sa surprise, même si cette intonation se révélait très subtile. Sur l’instant, il crut avoir rêvé. Il hésita quelques instants, de peur que son explication ne soit considérée comme un abus de faiblesse. Mais il continua sans y prêter plus d’attention. À près tout, elle l’avait vu dans un état bien plus pitoyable.
- Sans mes plaques, je ne suis qu’un anonyme perdu en territoire ennemi. Rien de plus qu’une simple silhouette que vous considérez comme un ennemi, un objet de haine. Ces plaques, c’est mon identité ; sans elles, je ne suis rien. Je veux juste les récupérer.
- Je verrais ce que je peux faire, lâcha-t-elle, les lèvres pincées.
Dans un souffle, Dean la remercia. Il détourna les yeux de sa silhouette élancée pour se fixer sur le regard agressif de son gardien. Alors même qu’il s’apprêtait à partir, la voix du docteur Kim s’éleva derrière lui.
- Vous vous trompez.
Dean pivota légèrement pour la regarder. Elle poursuivit :
- Je ne vous haïs pas, sergent Jenkins. De la colère, de la méfiance, mais pas de haine. C’est un luxe que je ne peux m’offrir avec vous.
 
Foxi
   
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Un seul extrait, avec si peu de mot y a pas de quoi en faire deux Very Happy

Citation :
Comme un homme, Aguénor et Kahlan s’agenouillèrent immédiatement. Ce que Dangoro remarqua, c’était que la jeune fille prenait appuis sur son genou droit, la tête et les épaules bien droites, tandis que le blondinet gardait le corps courbe, le regard vers le sol poussiéreux.
La louve quand a elle ne changea pas d’expression : un masque de sérieux et de dignité. Sans se presser, elle s’approcha de la fille devant elle et posa une antérieure sur son genoux levé, lui intimant de se lever. Quelque chose sembla passer entre l’Otsoa et la louve, car une seconde plus tard, deux louves s’éloignaient doucement dans les bois, comme si de rien était.
Astrid soupira :
- Est-ce que je viens de voir la louve de Ziva ?
Le blondinet se leva et dit d’une voix tranchante :
- Apparemment ! Elles ne reviendront pas avant une bonne demi-heure, tu peux continuer tes explications !
Sur ceux, il s’éloigna d’un pas rageur et se retrancha dans sa tente. Dangoro et Camille échangèrent un regard pleins de questions :
- Mais qu’elle mouche le pique ? Interpella le lorathan. Il n’est pas comme ça d’habitude !
- Je suppose que ça a un lien avec la mystérieuse apparition des sacs. Mais là n’est pas la question : il faut que tu apprennes, fit elle en désignant du menton Astrid, qui s’était assise sur un tronc d’arbre abattu et avait commencé à aiguiser sa longue épée. Elle en sait beaucoup. Demande-lui.
Gene, le garçon regarda avec résignation l’elfe. Sa peau était plus blanche que celle de Kahlan, sayant fortement ses pommettes et son menton , comme si il y en avait pas assez pour couvrir tout le visage. Il reconnut sans peine le caractère commun aux elfes : leurs oreilles pointues, particularité a laquelle n’échappait pas Astrid. Ses cheveux blonds ondulaient délicatement, rajoutant de la douceur a ce visage pourtant très sévère.

In L'Horacium: Fleur de feu
 
ecriture
   
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   Pensée du jour  :  Le meilleur moyen de se délivrer d'une tentation est d'y céder
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ecriture  /  Journal du posteur


Voici le début du chapitre 3 de mon roman "Les disparus"

Citation :
Etait-ce cela, la mort ? Le vide, calme et paisible. Délivré de la Peur, de toute angoisse. Personne à ses trousses. Plus aucune emprise. Un temps infini. Se pouvait-il que la mort soit un bien-être éternel ? Probablement pas. Alice n’était entourée que par l’obscurité la plus totale. Très loin, une porte. La seule source de lumière venant éclaircir cet endroit. Elle marchait vers la porte, la porte s’éloignait. Cela semblait ne jamais vouloir s’arrêter. Elle s’imaginait le supplice de Tantale. Elle le vit se pencher pour boire, mais le cours du fleuve s’assécha. Elle le vit tendre les mains pour se saisir des fruits qui le délivreraient de la faim, mais les branches de l’arbre s’éloignèrent tant qu’il ne put les atteindre. Alors le bien-être éternel sembla être remplacé par le supplice éternel. Condamnée à marcher vers une porte illuminée qui ne se laisserait jamais ouvrir. Elle continua à avancer, durant un temps qui lui parut infini. Mais que signifiait le temps lorsque l'on était mort ? Une lumière apparut devant elle. Elle en fut éblouie et s’arrêta de marcher. La porte s’éloigna de plus en plus et disparut. Un homme se matérialisa en face d'elle. Elle ne put distinguer les traits de son visage, car il était entouré d’un nuage de lumière qui entourait son corps.


Dernière édition par ecriture le Dim 30 Oct 2011 - 0:26, édité 1 fois
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Dernière édition par Bighit le Mer 18 Jan 2012 - 16:57, édité 1 fois
 
Lo.mel
   
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Lo.mel  /  Troll hunter un jour, troll hunter toujours


184 mots, le total de ma demi nuit peu productive... Extrait d'une nouvelle sur une ville fantôme au Colorado

Citation :
J'avais quitté la voiture depuis de longues minutes et m'enfonçais de plus en plus dans ce paysage minéral et abandonné qu'est celui des Rocheuses. La vallée que je remontais était couverte d'un tapis vert de végétation basse cachée ça et là par des bosquets d'arbres dorés. Les flancs de montagnes garnis de conifères, pins, douglas et séquoias restés verts au milieu de l'automne enserraient les lieux comme un étau bienveillant. C'était un couloir où le vent s'engouffrait en rafales. Les chiffres de mon GPS s'affolaient à mesure que j'approchais ou m'éloignais de ma destination, et je m'orientais en tâtonnant, comme dans ce jeu de devinettes où l'on brûle et refroidit. Je n'avais pas rencontré un seul signe de présence humaine dans les parages depuis que j'avais quitté ma voiture, hormis le tout-terrain d'un Agent de la faune à qui j'avais du expliquer ma présence en ces lieux. Je vivais par bouffées d'euphorie ou d'angoisse l'oppression de la nature indomptée, toute puissante et dangereuse, tantôt plongé dans l'effroi de la séquestration, tantôt blotti dans sa beauté englobante. J'étais seul et ne l'avais jamais été à ce point.
 
Ferreol
   
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Ferreol  /  Hé ! Makarénine


Un début plus en phase avec ce que je vois de Laseyl, il y correspond plus, et m'a donné une petite impulsion.

Citation :
Il y a du flou tout autour. Du flou vague et odieux qui résonne dans une cacophonie de fumée. La ville dessine des courbes, des alouettes en cuivres et des passants givrés dans la graisse qui suinte du trottoir. Et puis la brume qui enveloppe tout et qui englue et qui pénètre dans la rue. Elle nuage en cocon filant.

En haut, il y a les toits qui grelottent sur la mécanique ou sur l'habitude, mais ils couvrent en tout cas. Les dômes englobent les mines, les faîtes trianguilisent la richesse. La pauvreté est plate sous le ciel.
Les cheminées crachent et toussent un mélange gris-piquant, qui se désagrège en épines visant un cumulus de-ci, de-là. Ils se promènent au-dessus de la ville un peu patauds et sans conviction. Mais quand ils rencontrent la pique nébuleuse de l'industrie, ils fuient en nuées.
 
   
    
                         
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