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 Ou puisez-vous vos idées ?

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Mitsu
   
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Mitsu  /  Powerpuff girl


Pandé, j’aime beaucoup la façon dont tu travailles, pour moi c’est un peu un mélange de tout ça. Et un peu de Lo.mel aussi. Un mot, un déclic, parfois une balade sur Wikipédia, un personnage, une association d’images. Le moment le plus dur, c’est celui où il faut basculer d’une simple ambiance, quelque chose de très flou, à une véritable intrigue, un minimum structurée, qui semble aller quelque part.

J’aurais adoré écrire un roman à partir d’un rêve, mais impossible d’en tirer une intrigue, mon cerveau reste comme embrumé.

Je connais une fille qui note tout et n’importe quoi dans un carnet : des gens croisés dans la rue, une musique qu’elle a entendue, une conversation, un vêtement, un gâteau qu’elle a gouté, etc. Lorsqu’elle est en panne d’inspiration au milieu d’un chapitre, elle relit tout ça et il y a forcément quelque chose qui vient.
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Pour moi, ça dépend. Parfois, c'est une petite phrase dite ou lue qui me pousse à imaginer quelque chose. Une autre fois, ce fut un fait divers pas comme les autres, qui m'a encouragé à penser puis écrire Choc et Effroi. Pour mon roman de science fiction, tout un patchwork d'idées, de réflexions que j'ai eu en lisant. Bref, ça vient, ça repart, ça arrive au moment où on s'y attend le moins.
Et après, on se laisse dériver, on laisse son esprit divaguer et ça finit par s'enchaîner, parfois d'une manière plaisante, mais parfois aussi ça s'emboîte mal. Alors, on réfléchit à nouveau. On fait le rêveur en quelque sorte. L'inconvénient, c'est que quand ça arrive, tu es ailleurs, et à n'importe quand ! En cours, dans le métro. D'ailleurs, j'ai déjà loupé une ou deux stations comme ça.
Courir aide beaucoup. Avec de la musique, on se laisse encore plus aller. Et au final, les idées viennent.

Pour les rêves, hum, ce n'est pour moi qu'un simple squelette des plus imparfaits. Une esquisse des plus grossière. néanmoins, je me souviens encore d'un rêve qui m'avait servi de base pour un roman. Un début de roman foireux que j'ai abandonné. Je me souviens d'ailleurs rarement de mes rêves, et c'est tant mieux d'un côté. Parce que quand je me souviens, c'est davantage des cauchemars. L'un d'eux, fait quand j'avais genre cinq ans, m'a tellement traumatisé que j'ai encore en mémoire chaque scène ^^

Faire un scénario peut aider. Enfin une ébauche. Mettre tes quelques idées à l'écrit. puis, tu pars d'une scène banal, d'un personnage banal et au fur et à mesure de l'écriture, tout s'enchaîne, des idées te viennent, tu lui inventes un passé, tu composes autour de lui. Je le fais rarement, mais généralement, on prend un grand plaisir en faisant comme ça. Même si on va n'importe où.

Faudrait que je teste la méthode de ton amie Mitsu. Ça doit freiner la perte d'inspiration comme pas possible !
 
Ekas
   
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Ekas  /  Gloire de son pair


Je ne fonctionne pas qu'avec des flashs, il y a aussi des idées qui me viennent suggérées par des lectures, des situations, des ouvrages, mais c'est souvent moins bons que les flashs et ça fait un peu réchauffé, souvent je jette !

Par contre j'ai eu une expérience intéressante dans l'écriture d'un recueil de nouvelles de Fantasy, que j'ai presque entièrement écrit en trouvant l'inspiration dans la contemplation des illustrations d'une copine dont je vous mets le blog en lien. J'ai presque tout écrit en regardant ses illus !

Voici en lien deux de ses illus qui ont servi de base à l'écriture de deux de mes nouvelles, dont une que j'ai mise sur ce forum : "le marécage de glace"

Les illus de Flo


Dernière édition par Malek le Ven 30 Sep 2011 - 17:54, édité 1 fois
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Mitsu
   
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Mitsu  /  Powerpuff girl


Revan a écrit:
Faire un scénario peut aider. Enfin une ébauche. Mettre tes quelques idées à l'écrit.
Justement, tu n’as pas l’impression que plus tu détailles ton scenario, plus tu freines ton imagination, et donc ton inspiration ?
Pour Scalpel, je n’ai pas écrit une ligne de synopsis, et l’histoire a beaucoup dérive par rapport à l’idée vague que je m’en faisais au départ. Finalement, c’est pas plus mal de découvrir soi-même l’histoire au fur et à mesure, de laisser les personnages vivre leur vie – tout en les recadrant de temps en temps quand ça part en grand n’importe quoi. Parfois, on est surpris par leurs réactions.
Et si l’auteur lui-même est surpris, il y a de grandes chances que ça fonctionne avec le lecteur !

Malek a écrit:
Par contre j'ai eu une expérience intéressante dans l'écriture d'un recueil de nouvelles de Fantasy, que j'ai entièrement écrit en trouvant l'inspiration dans la contemplation des illustrations d'une copine dont je vous mets le blog en lien. J'ai tout écrit en regardant ses illus !
Pour des nouvelles ou des textes courts, ça peut être très sympa, mais beaucoup plus difficile s’il s’agit d’écrire un roman. Quoique… Ce n’est pas bien diffèrent du processus qui consiste à broder autour d’une rencontre, d’une conversation ou d’une lecture.

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Ca vient beaucoup de l'actualité, mais aussi de mes lectures ( romans, journaux, bouquins historiques, essais), parfois d'un film visionné.
Bref, tout ce qui peut susciter une émotion.
Mais parfois c'est juste un personnage : un vieux con dans son jardin, une femme qui se met aux meurtres en série (liée à l'actualité celle là, la crise aux usa). Une situation : un mec enfermé dans un camion frigorifique.
Parfois,c 'est plus rare, une envie d'écrire de telle façon : utiliser le "je" dans la narration, faire du fantastique. Ou sur tel sujet : Chatila, j'avais envie d'écrire dessus sans trouver le moyen. Je ne voulais pas faire juste un récit historique (jean Genet l'a déjà fait ! ) le récit fantastique s'est greffée sur cette envie et la narration à la première personne aussi.
Là, j'ai une idée : un mec qui fait de la télékinésie, avec son petit gamin. c'est un truc que je traine dans ma tête depuis plusieurs semaines sans trouver l'histoire autour ou la façon d ela raconter... ça viendra.
étant insomniaque, c'est la nuit que j'échafaude les scenarios : et si la nana meurtrière avait tout perdu ? Et si le vieux con avait des jeunes voisins qu'il ne supportait pas ? Je ne prends quasi rien en note : ce qui est bon reste, ce qui ne l'est pas s'oublie !

sinon sur le déroulement de l'histoire, je m'arrange toujours pour savoir quelle sera la fin (elle varie très peu entre le début de l'écriture et la fin du premier jet) et d'avoir quelques chapitres d'avance et connaitre quelques moments clés obligatoires, le reste vient au fur et à mesure. Même si pour Gaza, j'avais une petite idée d'à quel moment, tel révélation devait arriver (par exemple l'identité de la personne assassinée, sa relation avec Sara...)
 
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Citation :
Justement, tu n’as pas l’impression que plus tu détailles ton scenario, plus tu freines ton imagination, et donc ton inspiration ?
Pour Scalpel, je n’ai pas écrit une ligne de synopsis, et l’histoire a beaucoup dérive par rapport à l’idée vague que je m’en faisais au départ. Finalement, c’est pas plus mal de découvrir soi-même l’histoire au fur et à mesure, de laisser les personnages vivre leur vie – tout en les recadrant de temps en temps quand ça part en grand n’importe quoi. Parfois, on est surpris par leurs réactions.
Et si l’auteur lui-même est surpris, il y a de grandes chances que ça fonctionne avec le lecteur !
Sans scénario, ni fiche personnage, tu risques d'aller dans le mur. Et suivre le scénario action par action ne marche pas, et quand je parle de scénario, je ne parle pas de suivre un plan point par point. Néanmoins, un scénario déjà divisé en chapitres, avec les actions importantes est des plus précieux. Et ça n'empêche absolument pas de rajouter des chapitres, des personnages, de modifier au fur et à mesure. Ca permet au contraire de garder une cohérence. Je n'arrête pas de le faire avec mon propre bouquin.
 
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Mitsu a écrit:
Pour des nouvelles ou des textes courts, ça peut être très sympa


C'était plus que sympa, c'était le pied ! J'ai vibré, c'était un vrai trip !

Les illus de Flo vallent le coup d'oeil : Son blog

Bon, je fais un peu de pub pour mon amie, mais je l'apprécie tellement !
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Revan a écrit:
Citation :
Justement, tu n’as pas l’impression que plus tu détailles ton scenario, plus tu freines ton imagination, et donc ton inspiration ?
Pour Scalpel, je n’ai pas écrit une ligne de synopsis, et l’histoire a beaucoup dérive par rapport à l’idée vague que je m’en faisais au départ. Finalement, c’est pas plus mal de découvrir soi-même l’histoire au fur et à mesure, de laisser les personnages vivre leur vie – tout en les recadrant de temps en temps quand ça part en grand n’importe quoi. Parfois, on est surpris par leurs réactions.
Et si l’auteur lui-même est surpris, il y a de grandes chances que ça fonctionne avec le lecteur !
Sans scénario, ni fiche personnage, tu risques d'aller dans le mur. Et suivre le scénario action par action ne marche pas, et quand je parle de scénario, je ne parle pas de suivre un plan point par point. Néanmoins, un scénario déjà divisé en chapitres, avec les actions importantes est des plus précieux. Et ça n'empêche absolument pas de rajouter des chapitres, des personnages, de modifier au fur et à mesure. Ca permet au contraire de garder une cohérence. Je n'arrête pas de le faire avec mon propre bouquin.

Je suis 100% de l'avis de Mitsu et moi, je rédige des romans sans gros scénario, et sans fiche de personnage, je les laisse vivre leur vie et ils m'offrent quantité de surprise que je gère ensuite comme les lubies d'un petit gamin curieux que je dois éduquer. Ficher mes personnages serait les tuer. Ils seraient robotiques, et non humains. La pré-programmation, ça ne me convient pas, et c'est pas trop l'idée que j'ai de l'artiste.
Mon scénario se contente de deux ou trois scènes clés dans ma tête, une vague idée du final, et c'est tout. Je ne sais même pas à quel chapitre arriveront ces instants charnières. Tant mieux. Very Happy C'est pour ça que le rêve est pour moi une bonne source d'inspiration. Je suis très intuitive. Smile
 
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On fait bien des fichiers d'identité pour de véritables personnes. Alors pourquoi pas pour des personnages ? Mais, je n'ai jamais dit, encore une fois, qu'il fallait rester fixer sur l'intrigue et les personnages qu'on a détaillé dans ses fiches. La preuve, un de mes personnages est passé de pilote de chasse à médecin, et une partie de sa personnalité s'en est retrouvé modifiée. Mon intrigue a emprunté un chemin très différent au final. Mais, j'avais une base, que je fais évoluer au fur et à mesure du récit. Là est la différence.
 
Mitsu
   
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La méthode de Revan ne me choque pas du tout, c’est juste que j’ai du mal à me détacher d’un synopsis lorsqu’il est pose sur le papier. Bien sûr, je sais où je vais, j’ai une idée de la fin et des quelques chapitres qui arrivent, mais le fait de garder tout ça dans ma tête plutôt que de l’écrire permet à de nouveaux développement d’émerger, à l’histoire de bifurquer sur une scène à laquelle je n’aurais jamais pensé au début.

Si je préfère maintenant travailler sans synopsis, ce n’est pas parce que je trouve la méthode mauvaise, c’est juste qu’elle ne me correspond pas.

Lorsque mon héros rencontre un personnage, je le rencontre en même temps, et sa personnalité se dessine au fil de l’histoire. Je lui invente un passé s’il s’avère que j’en ai besoin, je lui donne un métier si c’est utile à l’intrigue. Et tout ça, je ne le sais que lorsque le problème apparait, pas avant.

Bighit a écrit:
étant insomniaque, c'est la nuit que j'échafaude les scenarios : et si la nana meurtrière avait tout perdu ? Et si le vieux con avait des jeunes voisins qu'il ne supportait pas ?
Tiens, sur le forum du NaNoWriMo, il y a un topic qui s’appelle « What if ? » et où les gens en manque d’inspiration peuvent venir chercher une idée de roman basée sur le même principe que ta façon de fonctionner. Et si tout le monde vivait éternellement ? Et si on pouvait acheter des capacités intellectuelles à loisir ? Et si la chaine alimentaire était inversée ? C’est hyper intéressant.
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Je ne fais aucune fiche de personnage, j'avoue ( et j'aime pas les cartes d'identités ! Wink )
Je n'arrive pas à visualiser le caractère, dans sa complexité, d'un personnage, avant d'écrire.
Ça vient au fur et à mesure de l'écriture ( et ça me demande de faire attention à rester cohérente, c'est certain !) Le physique est la première chose, avec les qualités, les défauts, les handicaps parfois : une boiterie, une surdité.
Sur les personnages principaux, ça marche pas mal, je pense, mais c'est vrai que ça me demande sur les personnages secondaires de revenir souvent sur eux pour les enrichir.
Et c'est vrai ( surtout dans mes deux derniers romans) le même schéma revient souvent (personnage traumatisé dans son enfance).
Mais une fois qu'on sait les défauts de sa méthode, on essaie de compenser, je crois...

sur le synopsis, j'en ai utilisé un pour la boite à crayons, très succinct. Utile, j'avoue. Par contre pour Gaza, je n'ai pas pu. étant donné que j'écris à la première personne, cela me demandait de savoir précisément dans quel état d'esprit, physique était mon personnage pour aborder tel sujet à tel moment du récit. Impossible avec un synopsis succinct, il fallait quelque chose de bien plus détaillé et ça je n'aime pas. Donc j'ai écrit en ayant en tête que forcément, il serait plus frais, plus optimiste, plus en forme au début qu'à la fin où il termine épuisé, psychologiquement ou physiquement. Cette évolution est finalement le fil d'ariane du récit.
 
Skaar
   
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la question et les rponses sont intéressantes. Personnellement, c'est généralement une scène qui me vient à l'esprit. Ca peut être un regard, une blague, une discussion, une découverte, un évènement global ... Mais toujours une scène qui a une grosse signification.

Parfois c'est en dehors du champs du livre (trop tôt ou trop tard) mais ça l'influence (l'un de mes personnages a perdu un oeil. Ca aura une influence qui s'expliquera assez tard)

Parfois, c'est juste une phrase ou un jeu de mot. Par exemple ma nouvelle 'La belle au bois d'Ormant de Bouh', a été écrite presque uniquement sur l'inspiration de la dernière phrase.

Pour me recentrer sur la question, l'inspiration elle même vient souvent de ce que je vois (film, BD, livre) ou de ce que j'apprends (notions divers de science ou expérience personnelle). Mais même là ça se rapporte à une scène. L'intrigue prend forme dans un passé lointain => j'imagine un vieux document ou un vieux sage qui explique tout ça à mon héros. Même si je ne sais pas où je vais le caser.

En fait c'est sans doute pour ça que je n'écris pas en allant du début vers la fin, mais un peu n'importe comment. Et à force, les ponts se font entre les scènes (de manière plus ou moins satisfaisante). Mais je devrais peut être écrire une ébauche de scénario.

Et quand une idée est bonne mais inexploitable, je la note. J'utilise un carnet puis Xmind pour organiser tout, ça facilite énormément les choses et ça soulage ma mémoire de poisson rouge.
 
Kid
   
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Chez moi il y a une sorte de mécanique qui s'installe, qui fait que l'inspiration est en mouvement perpétuel.

Premièrement: je regarde des films, je lis des livres ou des bédés, et pas énormément, mais suffisamment pour puiser plein d'idées n'importe où (en général Michael Bay m'inspire plus qu'Alan Moore, mais bon, entre le Watchmen de Zack Snyder et Bad Boys II, je préfère encore Bad Boys II) et le plus souvent dans des films d'action ou fantastique, puisque finalement même si j'essaie d'introduire une certaine profondeur à mes histoire j'aime les cascades en bagnole, les rayons magiques verts à la Voldemort, et les cambriolages foireux style Ladykillers...

Deuxièmement: très souvent un bon film où j'ai trouvé énormément de bonnes idées m'inspirera pendant des mois voire des années, comme Harry Potter par exemple, qui, même en étant de qualité discutable dans toutes ses versions, est pétri de thèmes assez profonds et d'idées que je trouve intéréssantes.

Troisièmement: je suis un copieur en le sens où toutes les histoires que j'écris sont des puzzles d'autres bouts venant d'autres histoires. Je ne suis pas spécialement original, ni spécialement fin (j'aime quand ça pète ou quand ça remue le lecteur. Quignard ne m'intéresse d'un point de vue inspiration que parce que la musique du film est saisissante).
De plus je ne prend pas un concept global que je vais ressortir à ma sauce, du genre l'histoire d'une jeune garçon qui apprend qu'il est un sorcier myope destiné à tuer un seigneur des ténèbres au nez mutile suite à l'ablation de sa moustache hitlérienne. Je m'explique:

Quatrièmement: je recycle l'idée. Par exemple, vous voyez les films un peu parodiques, où le bras droit du méchant est un imbécile qui ne réussit jamais la mission? Ce genre de personnage est toujours très secondaire, mais je construis une histoire là-dessus. Un personnage bras droit incompétent, ce qui nous amène à un chef très méchant, mais du coup pas spécialement mieux loti, vu qu'il peut pas changer de bras droit. De là je développe le chef en imaginant que c'est en vérité un enfant de douze ans dans une grosse armure, qui était en orphelinat pour enfants de super-méchants tués à la guerre par les super-gentils. Là déjà on a un pan d'histoire humoristique. Mais c'est un antécédent, et je ne veux pas de ces deux lurons comme personnages principaux. Alors on va prendre le bras droit idiot et on va combiner cette idée à une scène que j'ai vu dans un anime, où le héros qui s'est entrainé au kung-fu pendant des années jusqu'à en avoir les poings en sang se fait pourtant laminer en cinq secondes chrono par un adversaire à des années lumière de lui.

Détournons un peu l'idée et appliquons là à notre bras droit. Admettons qu'il soit sur les traces des héros (je n'ai pas réfléchi à qui ils sont pour le moment) et l'histoire est bien avancée (je pars rarement du début dans ma réflexion), le bras droit est en pleine action grotesque pour choper les héros quand un mec qu'on ne connait pas débarque et on plonge le lecteur dans une scène carrément aux antipodes du personnage pour le troubler: hop! le nouveau venu prend notre sympathique imbécile et le massacre, proprement et simplement. :whez: Il lui pète bras et jambes, détruit son visage, ses côtes, son coeur, ses organes internes, en moins d'une minute, et dans un déluge d'hémoglobine suggérée, bien évidemment. Ensuite il le laisse crever là.
Du coup le lecteur est censé être surpris par cette violence soudaine, qu'on associerait pas à ce personnage sympathique et incapable de fiche un coup de pied, pas méchant, et qui brutalement à été torturé, massacré. Là j'ai fait passer ce bras droit en premier plan, en faisant de lui un personnage principal: il se réveille chez un vieux maître Yoda du pauvre et va récupérer à une vitesse anormale. on comprend alors qu'il a une force intérieur immense, que c'est un dragon de feu du riz cantonnais, etc.
Et après moultes péripéties du côté des héros (j'imaginai là que ce mec inconnu avait rejoint le seigneur des ténèbres en tant que bras droit après la disparition de l'autre, sans lui dire qu'il était le responsable, évidemment, du coup on s'interroge sur ses motivations et on se dit que ce méchant va avoir nettement moins de mal à se démerder maintenant qu'il a un effectif correct) on retrouve notre blessé avec de la barbe et une bonne mine, loin de tout, après s'être fait cajoler.
Le mec s'est bien entendu considérablement éveillé, est passé de l'imbécile heureux au mec faible mais mature, et qui sait désormais où est sa place... Enfin pas vraiment, parce que moi-même je n'en sais rien.

Je me demande du coup, puisque cette intrigue, même si elle doit prendre de plus en plus d'importance, est si secondaire, qu'en est-il de la principale?
Et on recommence, on passe des influences kung-fu-Jason Bourne de tout à l'heure à des trucs plus Harry Potter-Neil Gaiman mais en gardant le côté humour. J'ai imaginé tout à l'heure que les méchants étaient tous morts. Mais alors comment on fait? Y a que des gentils?
Tiens, en voilà une bonne idée.
Et si on rajoutait au côté "détournement d'Eragon" à l'histoire en employant carrément le terme de "gentils"? Le pitch de base, c'est que la grande guerre opposant les gentils (ça peut être des chevaliers, des magiciens, des super-héros, des night watch, des gendarmes, tout ce qu'on veut, et si on maîtrise on peut mélanger le tout pour que ça soit plus riche) aux méchants (seigneurs des ténèbres en armure, style FF XII, super-vilains, braqueurs de banque, bolchéviques... Twisted Evil) a fini par se terminer par une victoire sans appel des gentils.
L'avantage d'une base comme celle-ci c'est contrairement à ce qu'elle laisse croire on peut carrément supprimer le côté manichéen, le détourner: les méchants survivants, vaincus il y a, mettons, dix ans, fuient ou sont alignés face au mur et fusillés, torturés. Les gentils, parce qu'on est pas des bêtes, mettent les enfants en bas âges des méchants sous tutelle pour leur donner une éducation de gentils, et les plus vieux sont déportés quelque part (où? voilà un but intéressant à apposer à notre seigneur de douze ans, qui pourrait se lancer sur les traces de son grand frère par exemple).
Déjà on a un background pour débuter notre univers.
Ensuite, en lisant Glen Cook et en regardant le dernier Harry Potter au cinéma, je me suis arrêté sur deux éléments bien précis:

-Dans la Compagnie Noire (précisément le volume 6), le cristal magique contenant l'âme d'un ancien ennemie est encastré dans une sorte d'arbrisseau-dieu qui doit le garder enfermé. Seulement une bande de cambrioleurs à la petite semaine se met dans l'idée de chourer les bestiau et de le revendre, et de cette idée merdique était venu au monde le meilleur volume de la série. Je me disais qu'il me fallait des persos jeunes -premièrement- pour les confronter à la vie (mais ça ne fait pas partie des points ancrés à jamais dans le ciment du produit final) mais que cette idée d'arbre et de cristal qu'ils trouveraient dedans (ce sont des gentils, pas des voleurs) pourrait être le début de leurs aventures. Ca pourrait être la bouteille qui tourne pour choisir le prochain messie des méchants, qui sait?

-Dans Harry Potter et les Reliques de la Mort (la première partie), il y a un gros plan de nuit sur le visage de Daniel Radcliffe (dont le jeu d'acteur n'est en rien inspirant, en vérité, en fait c'est un véritable puis sans fond) complétement terrifié dans son lit à la perspective d'affronter Voldemort. Bon HP on en pense ce qu'on veut mais en voyant ça instantanément dans ma tête m'est venue l'idée d'un personnage plus faible, qui quand les ennuis commencent est terrassé par la culpabilité, la peur d'affronter les porblèmes, alors que les autres seraient forts.
Une ébauche de personnage principal?

Voilà, là je suis un peu parti en couille et je vous ai raconté en live comment je fais, mais en gros c'est pour montrer que c'est un réflexe qui s'installe avec le temps, qui permet de recycler les idées indéfiniment...
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Je pioche mes idées dans mes tripes; eh oui.
Mes personnages sont ennuyeux, mais ils débordent de sentiments et de névroses. Du coup, je ne fais pas dans l'original, mes histoires elles viennent de ce que je ressens ou de ce que je vois tous les jours. Je ne pars pas dans des récits ou le héros est un magicien ou je ne sais quoi... donc pas besoin d'aller très loin. Au pire, je me sers des gens que je rencontre, et je me demande comment elle est leur vie à eux (ex : la rencontre d'un type schizophrène m'a fait écrire mon meilleur texte).
Et je ne planifie rien. C'est aussi pour ça que mes textes sont toujours trop courts. Mais après, ça me bloque.
Je tente de raconter (et d'imaginer) l'instant présent. Celui qui n'a ni début ni fin cohérente.
 
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Tout ce que je voie, entend, sent... est potentiellement de l'inspiration.

Je ne connais pas la douloureuse page blanche mais plutôt l'inverse : le trop plein de mot (plus ou moins intéressants)... J'ai été étoiler en remplissage de mot sur support varié allant jusqu'au Papier Toilette en dernier refuge et passant par tout ticket de métro ou de caisse, seconde de couverture, marge de cahier, serviette de la cantine... tout, partout.

Du coup, je sais pas trop comment on peu avoir des panes, je ne prend pas le crayon à chaque fois que j'ai des idées par contre si je le prend c'est que j'ai des idées... donc la panne, la pose n'existe pas...

Ce qui ne veut pas dire que c'est toujours de qualité, mais c'est un bon démarrage...

Et quand je veut écrire (sans idée avant) je m'impose des sujets (listes, acrostiche, contrainte de thème etc)
 
   
    
                         
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