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 Vie sociale des écrivains en devenir...

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Invité  /  Invité


La filière "L" n'est pas, à mon humble avis, le terreau des écrivain. Tout simplement parce que cette filière exclue de la littérature un bon nombre de genre et de courant jugé trop "populaires". C'est la raison qui a fait que je ne veuille pas faire cette filière et que j'ai choisis "S". D'ailleurs, en y regardant de près, beaucoup de philosophes et d'écrivains sont issus d'études scientifiques. J'ai un vague doute sur le fait qu'Ex veuille accorder une place à la Science Fiction, au fantastique et à la fantasy dans la filière "L" quand il parle de la revaloriser. Je me trompe peut-être, mais je ne crois pas que cette filière ne soit le reflet d'un monde littéraire ou de valeurs transmises par l'écriture. J'y vois davantage un regroupement élitiste bourgeois, et j'utilise le mot bourgeois dans le sens sociologique du terme, dans le rapport aux choses.

Mes anciens amis ayant fait cette filière ont, pour beaucoup, reçu cet apprentissage du goût bourgeois en matière de livres. Cette propension à rejeter ce qui n'a pas été crédité, ce qui n'est pas complexe à lire. Car le rapport bourgeois aux choses se définit bien là, il faut que l'oeuvre soit difficile, tordue, voire carrément imbuvable pour être appréciée. S'agit d'une déconnexion volontaire et organisée vis-à-vis de la classe populaire et donc des goûts populaires qui ne s'embarrassent pas de règles aussi complexes.

Pour en revenir au sujet principal, l'autisme qui engendre l'écriture me semble davantage être un moment de réflexion devant se couper des évènements qui l'ont amenée pour pouvoir s'accomplir. Il faut puiser et ensuite méditer sur la profondeur du puits.
 
ecriture
   
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   Pensée du jour  :  Le meilleur moyen de se délivrer d'une tentation est d'y céder
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ecriture  /  Journal du posteur


On trouve des littéraires un peu partout, pas seulement en L. C'est vrai que je trouve dommage que la filière L ait été dévalorisée, c'est une des raisons pour lesquelles je n'y suis pas allée, j'avais peur qu'elle ne propose que peu de débouchés à cause de la réputation qui accompagne cette filière (bon il n'y avait pas que ça, parce que finalement je me suis rendue compte que ce serait plus utile par rapport à ce qui me manquait d'aller en ES).

Sinon par rapport au sujet initial, je ne me reconnais pas vraiment dans ton message. Au contraire quand j'écris je ne suis pas concentrée à fond, je mets même de la musique. Je n'aime pas trop être "dans une bulle" quand j'écris, mais après c'est pas sûre que ce soit la meilleure façon de faire pour être productif Razz
http://ocean-emotions.blogspot.fr/
 
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Invité  /  Invité


Personnellement, je suis déconnecté quand j'écris. Je ne vois pas les heures passées, et les gens qui m'interrompent me sont insupportables alors que je les aime bien d'habitude ! De préférence, j'écris seule enfermée, pour ne pas être dérangée.

Oui, c'est dur de concilier écriture et travail ou écriture et étude. car écrire nous semble inutile à côté de nos devoirs à terminer... Il faut prendre le temps, mais où le trouver entre loisirs et études ? Dur dur n'est-ce pas ? Alors on ne dort pas et on se lève avec des cernes plus lourdes que des litres d'encres.
 
lulli
   
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lulli  /  Effleure du mal


Dans le texte, le "en devenir" me semble des plus important... Puisqu'on est pas encore écrivain, ne nous prenons pas pour ce qu'on est pas !


En gros : quand on doit des comptes à une maison d'édition qui attend notre prochain livre, devoir organiser son temps d'écriture et de sociabilisation semble normal... Quignard se lève à cinq heure du mat' et bosse jusqu'à midi... mais c'est son boulot, et il à une vie a coté !

Mais quand on écris en devant travailler à coté, même si on a le rêve fou d'un jour être publié (restons honnête, en vivre est fort peu probable, on peu le regretter... mais au fond ça change quoi ?) je ne vois pas du tout cette activité annexe comme obligatoirement coupant du monde... Évidement pendant le temps de l'écriture on est seul (quoiqu'on puisse écrire en atelier, écrire en société, écrire en soirée, dans des bars etc, rechercher la foule pour écrire), seul quand on pose le crayon sur la page, c'est certain.

Ensuite chacun ça façon d'écrire aussi... plumeviolette s'enferme quand je n'en est pas forcément besoin...

Le tout c'est de pas oublié une chose : sans vie social, tu le dit toi même, t'a vie est moins seine etc... Il faut se méfié de l'image romantique d'un écrivain misanthrope... On a besoin des autres pour se créé, pour être... et donc forcément pour avoir matière à écrire !

Alain dit vrai... l’addiction est partout ! mais c'est rarement un bien...


Quand au étude... il n'y en a pas qui mène à se beau métier d'écrivain... Ni L, ni S, ni ES, ni langue, ni socio, n biologie, ni... et pour cause ! écrivain est rarement un métier quelque part (enfin à part entière)... Je connais une personne qui publie régulièrement (un livre tout les deux trois ans depuis fort longtemps et qui à eu des prix) et bien elle n'en vie absolument pas (au nombre d'exemplaire vendu... elle risque pas, même si ça s’achète dans son patelin d'origine !)
Il faut aussi remettre dans un contexte plus général la dévalorisation de certaine filière... toutefois, les filière plus technique sont revaloriser ses dernier temps... notamment grâce à l’alternance... et dans le monde du travail, la dévalorisation ne se fait pas sur les mêmes critères...
 
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Invité  /  Invité


Certes, il ne faut pas s'enfermer entièrement au monde et ne plus avoir aucune vie sociale. Sinon, l'inspiration est polluée par notre solitude, et on se fait plus de mal qu'autre chose. Je suis bien d'accord avec toi Lulli ! S'enfermer temporairement, le temps de quelques heures, mais ne pas s'enfermer dans la vie.

L'addiction, c''est un mal, car on est forcé de le faire. Restons ouvert et ne risquons pas le spleen !
 
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    Masculin
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toniodelavega  /  Tapage au bout de la nuit


Bonjour, je viens de lire vos posts.
L'écriture se vit différemment et suivant nos aspirations personnelles.
Nous sommes tous inégaux face à notre plume.
En ce qui me concerne, j'écris par envie surdimensionnée de donner un bout de moi, d'ouvrir des portes, de jouer avec les mots, d'éclairer ou de ternir l'esprit du lecteur, de faire réfléchir aussi.
Et je retrouve ce don dans l'écriture et la photographie.
J'essaie de me consacrer essentiellement à ces deux activités artistiques, et j'ai une famille qui me soutient et de véritables amis. C'est important et source d'inspiration pour moi.
Voila, je vous souhaite à tous une bonne journée.
ANTOINE Very Happy
http://art-antoineteillet.wifeo.com/
 
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Invité  /  Invité


A en lire beaucoup, à croire que les études ne sont bonnes que s'ils impliquent un débouché certain... A mon avis cela participe de l'idéologie ambiante du "tout" utilitariste. Très peu d'argument sur ce qu'offre concrètement comme savoir la filière littéraire. Pour ma part, j'ai préféré l'école de la vie.

Pour la question initiale, j'assiste malgré moi à l'éloignement progressif de mes amis (de moins en moins de choses en commun), des aventures sentimentales rompues,... je n'essai même plus de m'accrocher à un emploi (quelqu'il soit) plus de deux ans, etc...
Mais c'est pour moi une condition pour écrire. Il est certain que trempé dans le bonheur bourgeois je ne pourrais pas écrire comme je le fais maintenant, à cause de cette espèce de "respectabilité/soumission" inhérent au rôle social que l'on doit incarner (et celui-ci est d'une perversité/hypocrisie inouïe...).
Écrire c'est aussi aller là où va notre écriture, la suivre. Il se passe comme-ci elle commandait une certaine posture dans la vie, une façon d'être. Certains écrits n'étant possible que par un certain "vécu". Et il est certain qu'il arrive un moment où l'univers social autour de soi ne suit pas ou n'est pas adapté à cette aventure. Et là, il faut faire des choix, c'est-à-dire en accepter les conséquences.
Mais tout ça dépend bien évidemment de la nature de cette aventure littéraire. Certains ont besoin/l'envie d'aller beaucoup plus loin que d'autres. Comme dirait Neo : "La question c'est le choix"...
 
Arcturus
   
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Arcturus  /  Double assassiné dans la rue Morgue


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Dernière édition par Arcturus le Mar 22 Jan 2013 - 13:31, édité 1 fois
 
lulli
   
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lulli  /  Effleure du mal


pblegion a écrit:
Arnold K. a écrit:
A en lire beaucoup, à croire que les études ne sont bonnes que s'ils impliquent un débouché certain...

En même temps, si ce n'est pas pour avoir un métier à la clé, pourquoi perdre du temps, de l'énergie et surtout de l'argent à faire des études ? Il y a plus intéressant…

Plus interessant qu'apprendre ? oui, parce que le but des études c'est d'apprendre des choses à priori, utile ou pas pour la suite de sa vie professionnel mais pas forcément inutile...

Les études me manque drôlement, pas le coté enseignement à deux sous mal foutu mais bien la partie : apprendre du nouveau et pas pour un hypothétique boulot, non, pour moi même !
 
lily-plume
   
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lily-plume  /  Petit chose


Bonjour,

Je viens de lire vos messages et je dois dire que je suis plutôt en accord avec Lulli, j'adore apprendre, faire des études: je suis curieuse de tout. C'est un gros handicap, j'ai beaucoup de mal à me concentrer sur une seule chose et c'est peut-être à cause de cette soif d'apprendre que l'écriture passe en dernier...
 
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toniodelavega  /  Tapage au bout de la nuit


lily-plume a écrit:
Bonjour,

Je viens de lire vos messages et je dois dire que je suis plutôt en accord avec Lulli, j'adore apprendre, faire des études: je suis curieuse de tout. C'est un gros handicap, j'ai beaucoup de mal à me concentrer sur une seule chose et c'est peut-être à cause de cette soif d'apprendre que l'écriture passe en dernier...

Bonjour à toi, je n'ai pas compris, il m'arrive d'avoir l'esprit limité, ne m'en tiens pas rigueur.
Lorsque j'écris, je lis ou je réfléchis sur un sujet, j'ai le sentiment d'apprendre...
Tu veux dire que ta soif d'apprendre compromet ton attrait à l'écriture?
C'est bien ça?
bonne journée.
http://art-antoineteillet.wifeo.com/
 
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Invité  /  Invité


@pblegion

Dans ce cas beaucoup de filière devrait fermer ou n'être qu'optionnel. Les études telles qu'on les connaît aujourd'hui ont été créer à une époque où s'était un privilège de faire des études. La grande masse des jeunes étant auparavant "apprentis", ce qui correspondrait aujourd'hui au CAP/BEP/BTS/DUT/Campagnonage. Les lettres particulièrement n'ont pas initialement été créer pour "faire" des chargés de com'. Mais pour s'ouvrir à la littérature (quelque fut sa définition).
Citation :
Pourquoi perdre son temps ?
Ça c'est une question tout à fait productiviste. C'est comme se dire, écrire ou peindre n'a de sens que si je vends. Ce n'est pas considérer le simple "plaisir" de faire. C'est dur à dire, mais la fac à un coût et si on accepte pas de dépenser pour un savoir "non-utilitaire", on a rien à y faire. Après, c'est vrai que le système est mal fichu. Que les études coûtent trop cher, qu'il oblige qu'on passe par là pour acquérir certains emplois. Mais il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. On peut tout à fait étudier gratuitement, il est toujours possible de suivre des cours magistraux à la fac sans payer un rond. On passe pas les diplômes, mais on peut acquérir de précieuses connaissances.
Pour avoir fait des études de mathématique fondamentale, si on s'attarde sur l'aspect utilitaire, ça n'a aucun sens, autant faire des études d'ingénieur. Par contre si l'on considère le plaisir de s'amuser avec le raisonnement, alors là, c'est un plaisir énorme. Et puis, il faut cesser d'être naïf, les études universitaires sont pensés pour sélectionner ceux qui renouvelleront les profs, tout le reste n'est que parasitage.
 
lily-plume
   
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lily-plume  /  Petit chose


Oui, c'est bien ce que je veux dire, dès que je découvre un nouveau sujet, une époque je veux tout de suite en savoir plus, je me pose milles questions etc, j'ai du mal à me canaliser et rester concentrer sur mes études à la fac par exemple... Je passe donc mon temps à faire des recherches plus poussée sur mes cours, ou des documentaires vu à la télé et une fois que j'ai fait tout ça, j'ai plus le courage d'écrire.

Enfin, c'était surtout pour dire, que le jour ou je finirai mes études, je continuerai très certainement à ressentir cette soif de connaissances qui me prend tout mon temps(ou presque)!
Et t'inquiètes pas, c'est moi qui n'ai pas dû être claire, et tu as raison: lire, réfléchir sur un sujet, c'est apprendre aussi...

Bonne journée
 
QuillQueen
   
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   Pensée du jour  :  La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise.
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


le système scolaire a depuis longtemps tué le plaisir d'apprendre, freiner les plus curieux d'entre nous, comme Lily le prouve si bien, et comme je l'ai moi-même vécu. Sous un prétexte de facilité et de gestion du groupe. Au lieu de suivre l'engouement du groupe. Les écoles pédagogiques prouvent qu'il y a moyen de faire de bons élèves, tout en conservant une curiosité sans bornes, qui leur servira à tous dans la vie.
l'éducation nationale n'en a cure...
 
lulli
   
    Féminin
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lulli  /  Effleure du mal


Tout n'a pas à mourire. le systéme c'est aussi comment nous le vivons et ce que nous voulons en faire...

Personne n'a jamais pus tuer en moi ma soif de comprendre, même des profs incapable de me transmettre leur savoir.

Par contre, oui, le système à ses buts qui ne sont pas le bien être, l'envie d'apprendre et l'apprentissage d'un travailler ensemble. Certaines pédagogie (Decroly par exemple, j'y ai passer 3 années de collége) valent le coup mais pour qui ? pas pour l'éducation national magnifestement ! ça leur fait bien trop peur... l'enfant au centre de l'intéret.
 
   
    
                         
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