J'ai lu ce livre et ses contes il y a vraiment longtemps, j'ai toujours une petite peur de les relire aujourd'hui mais dans mon souvenir, c'était super. Peut être que c'est un auteur à lire enfant.

1989 a écrit:

Je ne peux pas saquer Baudelaire.

1989 a écrit:

affreusement élitiste, grandiloquent

Je dirais simple et beau. Nous n'avons pas les mêmes valeurs.

À en juger par les goûts que tu as affiché dans ta présentation, il semblerait que nous en partagions plus d'une, de valeur (à part Werber et d'autres auteurs que je n'ai pas eu l'occasion de lire). Si la poésie n'est pas ma tasse de thé, j'en ai lu assez pour lui préférer du Rimbaud, du Prévert...
Je n'ai jamais compris pourquoi tant de jeunes portaient Baudelaire si haut. En fait j'en ai une idée : à l'image d'une bonne partie de nos lycéens, cette poésie est égocentrée, mes problèmes, mes frustrations, mon talent incompris qui sera reconnu un jour, ma soif de l'absolu. Moi, moi, moi, moi ze suis trop intelligent pour ce monde d'abrutis !

Est-ce que les "vieux" (appellation non péjorative) du forum aiment toujours autant Baudelaire ?

Bon ben copaing alors. Mais ce qui me plait dans Baudelaire c'est l'efficacité dans la simplicité. Je pense que ce qui fait son succès (relatif) parmi les jeunes c'est d'une part son accessibilité : point de tournures alambiquées et de sens obscurs, et d'autre part sa réussite dans les Fleurs du Mal à rendre beau des choses dégueu (et tu reconnaitras que les lycéens sont très portés sur le gore, la mort, les zombies).

Et sinon Werber, c'est bien ! (là je vais me faire lapider. )

Au passage, Werber ne se lit pas pour son style. En fait, sur un certain plan, si : son style simple doit facilement accommoder le lecteur et lui simplifier la lecture, ça rend service à son histoire en la rendant plus fluide. Mais on le lit justement pour cette aisance de lecture qui rend ses histoires ergonomiques dans un sens (utilisation étrange du terme, certes, mais ça lui va bien; d'ailleurs ses histoires sont loin d'être inintéressantes); on ne le lit donc pas pour un style formidablement littéraire.
Comme généralement, ça respecte ce schéma, une fois ce problème du style outrepassé, je ne vois pas d'inconvénient à dire "j'aime Werber".

Fin de la discussion pour moi, je veux pas déclencher débat.

1989 a écrit:

Ce que j'entends ici par "art à vocation utile" c'est l'utilisation de l'art comme d'un média pour faire passer tel ou tel message. Dans ce cas, que le caractère du message soit politique, commercial ou quoi que ce soit d'autre ce n'est plus de l'art, c'est de la com.

Aïe ! Ca pique les z'yeux !