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 [Auteur] Alain Damasio

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Le Condor des Andes
   
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Le Condor des Andes  /  Rapace du monde


Damasio truste littéralement les Utopiales : il est omniprésent. Quand on prétend mobiliser des thèmes sociaux et politiques aujourd'hui, on ne peut pas ignorer la place qu'on occupe... potentiellement au détriment des autres.

Je pense qu'on peut inviter des femmes autrices de SF sur des plateaux prestigieux sans tomber dans une discrimination positive simpliste. Il y en avait d'ailleurs sur d'autres plateaux moins prestigieux : sur la langue des signes, sur la SF chinoise, il y avait autant voire plus de femmes que d'hommes sur scène il me semble. Mais sur la grosse conf' qui parle de l'école politique de la SF française, le samedi soir, au milieu du Palais des Congrès... non là on n'a que des hommes. Dont Damasio.
Autre élément : remporter un contrat (activité pro nécessitant des compétences objectives) ou porter une parole sur un tel plateau (activité perso reposant bcp sur qui on est et qui on représente), ce n'est pas du tout la même logique. Pas la même portée, le même rôle de... représentation justement.

Plus généralement, pour moi le discours politique de Damasio est celui d'une fascination pour la désobéissance, du contre-feu ou contre-vent, d'un élan mi-mystique mi-politique vers la rébellion. Il peut inspirer mais je ne trouve pas ses réflexions si profondes. Éloquent, mais pas toujours pertinent. Sur le sujet en particulier (celui du féminisme, de la place et des représentations des femmes), je n'attendrai certainement pas de sa part la moindre leçon.
 
Elyon64
   
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Elyon64  /  Tapage au bout de la nuit


Mais est-ce que ce n'est pas "simplement" un problème de marketing ? Damasio est connu, populaire donc forcement il occupera la scène centrale, celle qui attirera le plus grand nombre, vendra des entrées etc.
Pour moi ça dépasse complètement la personne de Damasio.

Je ne dis pas qu'il n'y pas de problème, au contraire. La SF est un des genres que je préfère et je compte sur les doigts d'une main les livres que j'ai lus et qui sont écrits par des femmes. Vu qu'un nom masculin aura plus de chance de se faire publier qu'un nom féminin, ça revient encore à ce qui est jugé vendeur par une maison d’édition. On en revient a un problème de marketing, de profit et plus globalement de société capitaliste qui est justement l'une des bêtes noires de Damasio.

A l'heure actuelle je trouve ça intéressant qu'il ait une parole qui justement critique ce système là. Alors oui, il y a certainement des femmes qui pourraient avoir un discours similaire, voire clairement plus abouti (comme tu dis, il est surtout éloquent), mais bref je n'ai pas trouvé sa réponse dénigrante ou arrogante.
http://caroline-leger.com
 
Le Condor des Andes
   
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Le Condor des Andes  /  Rapace du monde


C'est bien sûr un problème de marketing et plus généralement, de patriarcat. On ne peut pas imputer à un seul homme la responsabilité complète de la place qu'il prend dans un espace, par construction sociale. Mais on peut lui imputer de ne rien faire pour modérer cette place, d'autant plus quand cet homme est 1. un homme particulièrement puissant dans cet espace et 2. un homme qui se pique de militantisme social et politique. En l'occurrence, Damasio pourrait être attentif aux enjeux concrets de libération, d'émancipation sociale, de révolte, dont il fait son fond de commerce littéraire. Et quand on signale à juste titre la place qu'il prend (sans le viser personnellement, d'ailleurs), il pourrait s'abstenir de justifier cette place par le fait d'être "exceptionnel". Je paraphrase à peine.

Au passage : n'importe qui peut lever le point et dire "Mort au capitalisme". Damasio sait écrire et il dit "Mort au capitalisme" en écrivant des histoires. Mais au-delà des postures visibles, je ne vois pas ce que Damasio aurait d'anticapitaliste, je ne vois pas ce que son écriture, sa "pensée", amène aux mouvements anticapitalistes. Mis à part une sorte de fascination artistique pour la révolution héroïque (l'idée qu'il s'en fait). Pour moi Damasio est un (bon) conteur, ce n'est pas un maître à penser.

Je suis très conforté dans cette idée par cette analyse de La zone du dehors. C'est un roman que j'ai lu il y a longtemps. J'en avais retenu un joyeux bordel révolutionnaire dans un monde un peu cliché, avec des fulgurances mais aussi des longueurs. Je ne me souviens pas avoir particulièrement retenu le virilisme explicite de son écriture, peut-être parce que je n'étais pas assez attentif à ces questions, peut-être parce que j'étais trop habitué à la SF des années 1950-1980, terriblement sexiste (je me soigne depuis). Toujours est-il que cette analyse a mis des mots sur ce qui me dérange le plus chez Damasio : il capitalise sur l'anticapitalisme, il adopte des postures progressistes mais ses mots sont fortement réacs, il se nourrit et propage cet imaginaire romantique (et stupide selon moi) de la révolution, des barricades, de la résistance torse nu, chemise au vent, qui pourrit pas mal les mouvements militants aujourd'hui. Il fait sans doute plus de mal que de bien. Je préférerais qu'il reste un bon conteur.

Par ailleurs il figure dans la liste des sélectionnés pour le prix Utopiales 2020, dans une sélection uniquement masculine (hors prix "jeunesse").
 
Darid
   
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Darid  /  Barge de Radetzky


J'ai découvert  "Shangri la" de Mathieu Bablet, une vraiment drôle de BD postfacé par Alain Damasio.

La critique que j'ai sur les furtifs, c'est plutôt une certaine apologie de la violence. Je me souviens d'une scène du bouquin où un hélico est balancé d'un immeuble et s'écrase sur des genre de crs, ça m'a choqué que le héros s'en foute. C'était à la marge de ma lecture mais c'est resté, pas au point de le renier non plus, mais je me suis rendu compte que je ne le suivais pas sur tout.

J'ai une préférence pour la horde du contrevent quand même, j'y ai repensé avec le transperceneige, il y a eu un film et une série, des suites en bd, mais c'était le même trajet un peu dans les deux œuvres, le même absurde.
 
Manfred
   
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Manfred  /  Pouyoute (© Birdy)


Pour ceux que ça intéresse, Alain Damasio est le nouvel invité du podcast Bookmakers.
 
Kid
   
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Kid  /  Un talent FOU


J'ai une très mauvaise vibe au sujet d'Alain Damasio depuis ma lecture des Furtifs qui me paraissait être un texte sur écrit, se gaussant de sa position contestataire déjà tant de fois adoptée par des auteurices SF subtils et talentueux, en rajoutant des citations de Deleuze pour faire genre et en oubliant bien vite au passage de purger son texte de nombreux sous-textes maladroits. Je pense que le moment où le héros est sauvé des CRS par un habitant de la banlieue d'origine arabe qui lui propose littéralement de boire du thé à la menthe dans sa casbah en mode vieux sage des 1001 nuits reste pour moi digne des plus grands best of de pourquoi inventer la littérature était une erreur monumentale. Je ne parle même pas du traitement du personnage féminin du bouquin, l'ex mégère irrationnelle qui verra quand même la lumière éventuellement en brûlant de désir pour notre héros après son passage à l'armée, car il le mérite bien.
J'ajoute qu'il est l'éminence grise d'une série d'ateliers dans la nature, l'école des vivants.
Je vous laisse consulter un peu le site pour vous faire une impression. Le monsieur a acheté le domaine et conçu la ligne directrice du projet, c'est un authentique bizness que nous avons là. Mon avis c'est que pour une figure messianique de la gauche radicale qui chante les louanges de la ZAD, les ateliers de slam, developpement personnel alter mondialiste et de narrations de rêve Quechua coûtent vraiment la peau des rouleaux.
Dans le milieu SF il y a de plus en plus de dissonances dans la manière dont Alain Damasio est perçu. Ses romans, les soupçons de sa participation à la Red Team financée par l'armée française, ou encore ce projet d'ateliers à la Pierre Rabhi pour surfer sur son image contribuent à véhiculer une image tantôt d'escroc, tantôt de gourou.

Si vous voulez lire un chef d'œuvre se SF qui reprend toutes les thématiques politiques des Furtifs et ses ambitions littéraires, jetez un oeil à Gnomon, de Nick Harkaway qui est pertinent et original en plus d'être très maîtrisé.
http://jackspirou.wordpress.com/
 
Darid
   
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Darid  /  Barge de Radetzky


Je ne connais pas, Gnomon, de Nick Harkaway, pourquoi tu n'ouvres pas un sujet qui lui soit dédié, où tu présenterai un peu le truc ?

 
Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


J'ai terminé LES FURTIFS (enfin... j'ai abandonné à 80 %) et j'ai trouvé ça prétentieux et pénible sur le fond comme sur la forme.

On m'a recommandé "la horde du contrevent" mais vu mon ressenti très négatif sur les furtifs + ce qu'en dit Le Condor des Andes ici-même... je pense que je vais boycotter.

edit :
ma review sur goodreads :
Citation :
Quelle corvée.
Je n’ai apprécié ni le fond, ni la forme.
Le fond tombe selon mon ressenti très mal avec l’époque actuelle, remplie de révolutionnaires du dimanche qui manifestent contre une prétendue dictature et pratiquent «la désobéissance civile par la teuf ». [le covid les remercie]
La forme : illisible, avec des changements de narrateur tous les paragraphes, perdant le lecteur, et un choix de vocabulaire caricatural.
L’ensemble est prétentieux et inintelligible. L’auteur semble beaucoup aimer s’écouter parler. Il lui faut 30 pages pour écrire quelque chose qui tiendrait en deux ; ce roman pourrait faire 300 pages de moins sans rien perdre d’important pour son intrigue.

Enfin : ce n’est pas parce qu’on écrit 600 pages inintelligibles en mélangeant les conjugaisons ềṱ ḙṅ ḿḝṫṭḁṇṯ ḋḛṩ ṫṝḝḿặṩ ṡủṙ ḽệṥ Ḹẹṭṭṝḛṧ qu’on tient une œuvre transgressive.
Un bouquin assommant.

Bechdel : oui
Bechdel diversité : non
https://linktr.ee/emilie_goudin.lopez
 
Darid
   
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Darid  /  Barge de Radetzky


Il y a un truc sur la narration dans les furtifs, un jeu sur les consonnes, différemment suivant les personnages. Comme pour la horde, la lecture est particulière, elle demande une certaine intensité de l'attention.

Il faut se garder d'imaginer que le bouquin ait été écrit au moment même de sa sortie, les influences de l'auteur avaient forcément au moins plusieurs années de recul.

J'y repense à chaque intervention dans ce sens mais je ne trouve rien de notable du point de vue anti-féministe à charge contre Damasio ou ses bouquins : j'ai plutôt l'impression que les critiques prennent appuie sur sa notoriété pour se faire valoir (registre de la propagande->notoriété supposé->lynchage d'auto-promotion du lyncheur dans son cercle-> au but d'élargir le cercle par adhésion à la colère plutôt que par les actes de la victime)

Une notoriété d'auteur francophone de sf, ça va pas brûler la californie non plus.

C'est du militantisme dans le vent, sans réel ennemi, pour se faire croire qu'on se bat alors que dans les propos, ce n'est pas ce qui ressort : les lectures ne sont pas littéraires, ne sont pas équilibrées à charge et à décharges, ne sortent pas du carcan de pseudo défense du sort de la femme, qui n'a pas grand chose à faire là.

En fait, je ne suis pas sûr que ce soit vraiment immature, c'est un écran de fumée ça aussi, c'est plutôt une stratégie agressive qui a pour but d'occuper le terrain, de marquer un territoire.

De marquer un territoire sans apparaitre sur la carte : le sujet, c'est Damasio, pas ce féminisme fondamentaliste, fondamentaliste parce que tout ce que fait Damasio qui est vilain, est vilain, sans nuance dans les interventions concernées.

Marquer un territoire sans le revendiquer sur une carte, c'est une stratégie de guerilla, mais bon, sur le web, on dit plutôt troll.
 
Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


Ma commu Instagram m'a désigné la Horde du Contrevent comme lecture d'avril...
(J'ai trouvé 2 topics dans la corbeille à ce sujet mais j'ai la flemme de les faire dé-corbeiller, surtout pour bâcher le mec, ça serait un peu acharné, comme attitude.)

Donc : scoop : j'ai pas aimé. J'ai abandonné au bout d'un tiers du livre.
Déjà que j'aimais pas Damasio depuis les furtifs (voir mon message précédent), je retrouve les mêmes travers dans la Horde.
Par ailleurs, j'ai discuté de la fin avec des gens qui l'ont lu et ça me conforte dans l'idée que j'ai bien fait de m'épargner 600 pages pour en arriver là.

Bref, Damasio fait une entrée fracassante dans le top 1 des auteurs que j'aime le moins ; j'ai pas réussi à finir Les furtifs ; j'ai pas réussi à finir La Horde...
Je ne tente même pas les autres, la vie est trop courte pour passer du temps sur des lectures qui nous déplaisent.

(lol je viens de réaliser que quelqu'un a écrit un message à charge contre les "féministes fondamentalistes" dans le message au-dessus et je vais aller me laver les yeux.)
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Darid
   
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elopez7228 a écrit:
(lol je viens de réaliser que quelqu'un a écrit un message à charge contre les "féministes fondamentalistes" dans le message au-dessus et je vais aller me laver les yeux.)

Comme tu l'écris toi-même :

"(J'ai trouvé 2 topics dans la corbeille à ce sujet mais j'ai la flemme de les faire dé-corbeiller, surtout pour bâcher le mec, ça serait un peu acharné, comme attitude.)"

C'est de la bâche ce que tu dis du bouquin, c'est pas important, c'est pour dézinguer.

et je n'écris pas un message à charge contre le féminisme, mais contre le trollage du sujet.

Il me semble objectivement que "l'arrogance" n'est pas du côté d'AD
dans ce couplet à la 51ème minutes :

https://www.bajram.com/2019/11/07/politique-et-science-fiction/https://www.bajram.com/2019/11/07/politique-et-science-fiction/

Il y a quelque chose de "terroriste" dans l'argumentaire de la question, sa formulation, qui ne dissimule que rhétoriquement l'avis arrêté de la protagoniste : elle ne vient pas poser une question dont elle découvrira la réponse, elle vient fourguer sa camelote.

un peu comme de dire "est-ce que tu crois que c'est mal que des enfants meurent de faim ?"

tu dis comme moi ou tu réponds ce que tu veux bien sûr Very Happy

Et les critiques depuis plusieurs messages, c'est de cet ordre. Il n'y a pas eu une horde de fans d'AD au début, des curieux, des sympathisants, puis une critique "ad hominem" et hop, une série de messages où la nature même des livres est très, très, très mauvaises...

C'est une caricature de trolls.
 
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Associer terrorisme et féminisme comme argument de défense de Damasio, c'est audacieux.
Pas très malin, mais audacieux.

Je ne suis pas certaine que ça soit l'argument choc que tu crois. Rolling Eyes
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Darid  /  Barge de Radetzky


C'est un mot adéquat, pour qualifier la volonté de paralyser son interlocuteur avec une question rhétorique qui forme une accusation.

C'est l'utilisation d'un espace de dialogue pour lancer une accusation en prenant une assemblée, qui l'est dans un autre but, à témoin. C'est exactement ça qui tente de "terroriser", c'est le sens du mot.

Ce n'est pas un argument choc, c'est une analyse du propos : On part de bouquins qui peuvent avoir pleins de défauts, mais qui n'ont rien à voir avec du patriarcat, de l'oppression des hommes sur les femmes, ou du moins, pas plus que ce qu'on pourrait dire de la forme d'un réverbère du 18ème siècle.

Damasio, la SF, c'est le trou du cul de la littérature, dont le gros morceau est fait d'auteurs morts et de livres de cuisine, donc parler de "star", de patriarche omnipotent, c'est hallucinant.

Il est dit à peu près : "Vous ne vous sentez pas mal en tant qu'hommes, blancs, de plus de 50 ans, d'être à la place que mériteraient mieux des autrices femmes ?"

ça, c'est arrogant, tu peux le sortir aux gars qui vident tes poubelles en changeant deux mots. C'est "arrogant" parce que ça sert à crâner, à dire "aujourd'hui, j'ai milité en trollant un congrés de littéreux".

Les gars présents ont répondu en se justifiant - c'est prévu par la rhétorique militante, pour la deuxième couche - en citant notamment des autrices également présentes à ce congrés, une ou des femmes cadres organisatrices, en donnant des faits concrets, comme pour dire : "holà, baisse ta winchester, on n'est pas des cheyennes, regarde". Mais tout est prévu, la protagoniste ignore l'argument des femmes cadres, qui plus ou moins ont réunis les gars blancs de plus de 50 ans, et reprend sur le fait que les autrices sont invités au "petit" congrés plutôt qu'au "grand", du samedi soir j'imagine. C'est une rhétorique, le but est toujours de troller, détourner le débat vers le sujet en maintenant l'accusation sur les boucs émissaires du moment.

C'est profondément malhonnête intellectuellement.

Ici en écho, on a un défilé de gens qui viennent comme pour participer à la curée, alors que c'est un sujet réouvert parce que oublié deux fois, c'est le trou du cul du forum jeunes écrivains et il y a quand même des gens qui débarquent comme s'ils arrivaient avec une pancarte ; "non à la guerre en Ukraine" au journal de 20h à Moscou ???

Imagine que tu traverses sur un passage piéton au fin fond de la Lozère à 6h du matin et que tout à coup, un gars débarque avec un tee shirt "l'anarchie vaincra" et traverse à côté du passage en te traitant de mouton...

C'est ça mon argument choc.



Il y a des gens agressés qui se mettent à agresser tout le monde autour d'eux, on peut avoir de la compassion mais il faut bien relever des disproportions parfois.
 
Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


Euh... kamoulox?
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Chamanii
   
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@Darid On est jamais que dans le trou du cul JE, comme tu dis, pas la peine de s'offusquer. On parle de Damassio, y a de la critique, c'est le but, non ? Pas sûr que ce soit hyper pertinent de faire des pavés pour critiquer la critique. Des gens se sentent le besoin de donner un ressenti politico-social sur un auteur plutôt reconnu, ça me choque pas.

Bon, perso, je suis plutôt sur le même ressenti qu'Elopez. J'ai commencé la Horde et je trouve plein d'eccueils, autant sur le fond que sur la forme. Je me prononce pas plus parce que j'ai pas fini, et je suis pas certain d'aller au bout.
 
   
    
                         
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 [Auteur] Alain Damasio

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