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 Ecrire pour écrire ou pour raconter ?

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Après avoir réfléchi au sujet et lu vos réponses, pour moi le débat se résume à une histoire de fond et de forme.

Je pense que tomber dans l'un de ces excès rends vite, très vite le texte illisible. Regarder tout les auteurs du de la fin du XIXeme, payés au mot qui fond des descriptions interminable (allez relire pour ça le premier châpitre du Père Goriot).

Zabolbix citait Tolkien. Justement, je trouve que c'est typiquement le genre d'écrivain qui alternait dans les deux excès. C'est pas très voyant dans ces oeuvres connus du grand public comme Bilbo ou le Seigneur des Anneaux mais c'est très flagrant dans le Silmarillon ou le livre des contes et légendes inachevées.
Tolkien était un artiste, il écrivait pour écrire. Il inventait ses propres langages et parfois écrivait pour écrire pour reprendre la question de base. Quant à ses intrigues... Elles sont bien trop nombreuses pour qu'on s'y retrouve vraiment. (Oups, ne surtout pas me lancer sur Tolkien ou je vous fais un roman complet en live...)

Bref, moi je supporte plus de lire des oeuvres sans fond. Cela m'exaspère ou alors il faut que la forme soit vraiment bonne et c'est chose rare (Merci David Eddings). La forme doit être le vecteur du fond et c'est dans ces moments là, comme ça a été dit plus haut qu'on a l'apparition de chefs d'oeuvres.

Alors pour répondre à la question, moi je travaille les deux. Je les travaille souvent séparement pour ensuite les unir lors de la rédaction du texte proprement parlé.
 
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Invité  /  Invité


Attendez attendez
Bon voilà mon point de vue
1) déjà je trouve que zola n'est pas du tout ennuyeux ( c'est mon point de vue ok vous rebiffez pas !) parce qu'il étudie la société de son temps, des classes pauvres aux riches et dans tous les domaines ( je sais que parfois les descriptions sont barbantes, mais quand même !)
2) c'est vrai que la télé est mal utilisée ( Et la france n'est pas le seul pays à marcher que avec le fric, ils le font tous comme ça et je vois pas de raisons pour que ça change
3) Les mangas et les BDs forment une littérature à part. Bon je ne dis pas que c'est de la merde, il y en a de très beaux, poétiques et tout ( à mon sens plus dans les BD mais bon)
mais il faut savoir évoluer et se cantonner que à ça est une erreur ; de plus, pour moi, de passer d'une lecture de BD à celle de livres "classiques" ou en tout cas plus approfondis est déjà un progressement culturel et intellectuel.
 
Lucre
   
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Lucre  /  Effleure du mal


Bah non les BD par définition c'est pas de la littérature en principe. Ce n'est pas discriminatoire j'adore certains mangas, niveau qualité il y en a qui valent d'excellents voir excellentissimes roman, mais il n'empêche que c'est de la bande-dessiné, c'est pas une histoire de qualité Wink

Pour Zola, je n'aime pas me noyer dans la masse mais :vomi: Haa, les intellectuels décidément :boude:

Pis de toute manière à quoi sert la culture, Est-ce que quand il a écrit Hamlet, Molière avait lu Rostand? :grimace:
 
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Invité  /  Invité


Menear, viens apporter un peu de bon sens s'il te plait, je suis peu crédible vu ma réputation ici.
 
Ecrire pour écrire ou pour raconter ? - Page 3 3990-50
   
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" L "  /  Journal du posteur


J'écris pour raconter et si je n'avais rien à raconter, je n'écrirais pas. Or, là, comme chacun restera sur sa position, que ce débat est sans fin et qu'il me file mal au crâne, je n'ai donc rien à raconter, alors j'arrête d'écrire.
 
Marc Anciel
   
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Marc Anciel  /  Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre


Bon, bon, bon... Alors, plus ou moins en vrac:

1- En quoi c'est désespérant d'avoir des jeunes qui passent plus de temps sur des jeux vidéos qu'à lire? Déjà, apprendre à écrire et à lire, c'est bien mais c'est pas comme le vélo: on oublie! Donc il faut entretenir par la lecture. A quoi ça sert? Simplement à ne pas se faire manipuler par tout le monde et n'importe qui, parce que quand on ne connait plus le sens des mots, on peut nous faire avaler tout et n'importe quoi. Mais c'est pas les jeux vidéos, le problème, c'est le nombre d'objets et de procédés conçus spécialement pour nous empêcher de penser voire pour penser à notre place, car il y a des intellectuels qui sont clairement payés pour ça par exemple.
2- Est-ce que les auteurs écrivent consciemment tout ce qu'on trouve quand on analyse leurs textes? 50% conscient et 50% inconscient d'après un de mes cours d'expression, mais il ne faut pas oublier qu'en général, avant d'écrire et pendant l'écriture les auteurs réfléchissent énormément à leur oeuvre jusqu'à en être "possédé", ce qui transpire forcément dans le choix de leurs mots et figures de style.
3- Des exemples d'écrivains qui "écrivent pour écrire"? Pratiquement tous les poètes.

Pour revenir sur le sujet, c'est bien de préciser que la distinction n'est pas nette, moi je dirais carrément qu'elle n'existe pas parce qu'entre Baudelaire et Dan Brown il y a une foultitude de nuances et que même dans un seul bouquin on pourrait très bien imaginer (et je suis sûr que ça existe déjà) une alternance entre les deux.
Les histoires de Nothomb sont généralement fades voire sans intérêt alors que son style est intéressant, les histoires de Dan Brown sont intéressantes mais son style est aussi recherché que celui des articles de Wikipédia. Se situer entre les deux me semble une alternative tout à fait correcte.
http://leguidedelecrivainambitieux.blogspot.fr/
 
Paul.Art.Bear
   
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Paul.Art.Bear  /  Autostoppeur galactique


Tout est, somme toute, une question d'équilibre. L'un ou l'autre excès présente le danger de faire fuir le lecteur ou tout du moins ne s'adresser qu'à une minorité.

Mais les oeuvres qui marquent, parlent au plus grand nombre, et durent dans le temps, sont généralement celles qui ont su allier une histoire intelligente et captivante avec une écriture agréable et poétique.

Et effectivement, savoir bien écrire ne peut qu'aider à la narration. Arriver à produire une image avec quelques mots seulement, mais judicieusement choisis, vaut souvent mieux qu'une description fleuve. Et c'est tout un art !

Au passage... Petite astuce également pour se faire plaisir dans un roman en y insérant de la poésie : composer soi-même un poème qui pourrait être récité, voire chanté, par un personnage, en guise de berceuse ou de prière par exemple. Si le lecteur n'aime pas la poésie, il sautera. Quant aux autres, ils pourront apprécier l'intensité que cela peut donner à une scène. Mais on va dans le hors-sujet, là.
 
Marc Anciel
   
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Marc Anciel  /  Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre


Par contre je trouvais intéressante l'opposition entre la littérature "générale" et la "paralittérature" parce que c'est le conflit littéraire typique qui existe entre la Belgique et la France. Les français appellent ça "paralittérature" parce qu'ils (j'en fais partie mais j'en fais pas partie; enfin je veux dire que je suis français mais que je n'ai aucun mépris pour la littérature de l'imaginaire (autre nom nettement moins péjoratif)) considèrent que c'est de la sous-littérature, au même titre que la bande dessinée ou le manga. Car, comme vous l'aurez remarqué, nos amis belges sont surdoués en polars, fantastique, science fiction, bandes dessinés alors que les français se démarquent plus par la littérature générale façon Beigbedder, D'Ormesson, Solers... Il y a une forme de noblesse conservatrice de droite d'un côté et de marxisme prolétaro-populaire de l'autre qui est assez amusante.
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Paul.Art.Bear
   
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Paul.Art.Bear  /  Autostoppeur galactique


Oui c'est assez vrai. De même chez les Anglo-Saxons. D'ailleurs, il n'y a qu'à voir les grands auteurs de SF / fantasty : quasiment tous des Anglais (Wells, Tolkien, Barry, Rowling, Poe, Pullman, Orwell, Lewis Carroll, et j'en passe !)

En France, c'est un genre plutôt méprisé et les auteurs de SF/Fantasy français se comptent sur les doigts de la main. Un vrai problème pour la plupart d'entre nous qui écrivons dans ce genre, sauf peut-être pour les Québecois.

J'aurai peut-être plus de chance en Bretagne Smile

Est-ce aussi dû à l'image commercial (quoique Beigbedder, on peut se demander si ce n'est pas commercial aussi) et au public ado et post-ado ? Il y a toujours eu de toute façon une certaine forme d'élitisme dans l'art français. Il n'y a qu'à voir le cinéma français, souvent trop intellectuel quand ce n'est pas a contrario de l'humour lourdingue. D'ailleurs, je ne vais quasiment jamais voir un film français au cinéma, à quelques exceptions près. Idem pour la chanson française : on se cantonne encore aux chansons à textes à la Brassens ou alors le reste c'est de la bouze commerciale. Pfff... Désespoir...
 
Lucre
   
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Lucre  /  Effleure du mal


Tu te demande si Beigbeder n'est pas commercial Shocked ?
Mais enfin bien sûr, lui-même se revendique comme tel...
 
Menear
   
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Menear  /  Le bruit et la pudeur


Ma a écrit:
Menear, viens apporter un peu de bon sens s'il te plait, je suis peu crédible vu ma réputation ici.

:bom:

Cette distinction me paraît également absurde, comme demander par exemple ce qu'on préfère dans une chanson, la musique ou les paroles.

Bref, un écrivain gratuit (est-ce que ça peut seulement exister ?) qui use du style pour le style, à mon sens, ce n'est pas un écrivain, idem pour celui qui raconte un semblant de scénario sans développer sa langue.

Le débat a un peu dévié au fil des postes, je trouve un peu étrange qu'on se plaigne des études analytiques de texte, on dirait une plainte d'élève flemmard (que j'ai été moi-même) : un prof n'est pas là pour balancer un texte à ses élèves pour qu'ils puissent aimer le dit texte, mais pour travailler. Il y a différentes façons de bosser sur un texte, certaines plus ludiques que d'autres, mais si c'est simplement pour lire un chapitre d'Harry Potter, peut-être que les élèves peuvent le faire eux-mêmes sur leur temps libre, non ? Par ailleurs, l'éducation nationale n'a pas à "imposer le goût de lire", faut arrêter un peu les conneries, ce n'est pas son rôle.

Au risque de me répéter, sinon, on s'en fout complètement de l'avis de l'auteur quand on lit/subit/étudie un texte. Seul compte le texte, point final.
http://www.fuirestunepulsion.net
 
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:prier: Fort bien résumé Menear.
 
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lucre a écrit:
Bah non les BD par définition c'est pas de la littérature en principe. Ce n'est pas discriminatoire j'adore certains mangas, niveau qualité il y en a qui valent d'excellents voir excellentissimes roman, mais il n'empêche que c'est de la bande-dessiné, c'est pas une histoire de qualité Wink

C'est la que tu te gourre complètement Lucre ! La BD c'est bourré d'histoires de QUALITE ! BlackSad, L'incal, Watchmen, Lanfeust de Troy ... Tous sont des chefs d'oeuvres graphiques et scénaristiques ! Ok ce n'est pas de la littérature, dans le sens la littérature c'est du texte, pas de l'image, mais les histoires valent parfois, ou meme surpassent, de très bons livres !
On peut même faire de la poésie dans les BD : je n'en citerai qu'une : "Fées et tendres automates"
 
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Et bien, que d'échanges, que de polémiques...
Par où prendre cette pelotte pleine d'idées...

Je vais d'abord réagir dans le sens de "phénX" ; il existe bel et bien
des bandes dessinées qui sont de véritables romans, oui :
"Ici Même" de Tardi et Forest ;
"Les Phalanges de l'Ordre Noir" de Bilal.
La trilogie "SOS Bonheur"...
Entre autres exemples...
Je suis professeur de français et je demande aux élèves d'en lire, d'ailleurs :
Tintin, Astérix, des histoires en une planche pour découvrir l'art de l'ellipse et
plein d'autres éléments...

Je n'aime pas le dogmatisme en littérature, ce qui est, en soit, un dogme, nous sommes d'accord...

Pour en revenir au sujet premier de ce débat,
quand un auteur raconte, il SE raconte inévitablement... Voilà.
 
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Personnellement, je ne crois pas que l'on puisse mettre BD dans le même panier que la littérature... Pour moi, du moins, le littéraire se réfère à la narration, mais en laissant un large choix d'imagination (imaginez soi-même les lieux, les personnages, etc). La BD offre déjà une image faite d'un personnage, d'un endroit.

Ecrire pour écrire... Peut-on vraiment écrire pour écrire ? A partir du moment où l'on pose sur papier un texte, il y a tout de même un certain travail plus ou moins poussé, derrière tout ça. De plus, je plussoie Vincent lorsqu'il dit qu'un auteur se raconte inévitablement. Derrière chacune de nos pensées, imaginations, se cache quelque chose qui nous est arrivé - ou pas... J'ai dû mal à imaginer que vous ayez vu une bande de cochons volants si vous vous mettiez à le raconter et que je me dise "Comment il a vu ça...?"
 
   
    
                         
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