L’édition à compte d’auteur. D’après ce que j’ai pu comprendre et voir de mes yeux.
Pour commencer, c’est une façade, avec une adresse, souvent Parisienne faisant figure de prestige, qu’elle soit physiquement adressée là ou une simple domiciliation pour d’autres. Méfiance les amis !
Ce genre de maison propose, ce que j’aime à dire, de l’assistanat à l’autoédition avec de multiples services allégrement facturés à l’auteur.
L’auteur, lui, ne demande qu’une chose, être lu ! Par ce fait, il se sent piégé, car les éditeurs traditionnels font la fine bouche sur le manuscrit proposé.
Tandis que l’éditeur, à titre d’auteur, lui glorifie l’œuvre comme le saint Graal ! et à juste titre « bienvenue chez nous signez là, en bas à droite… » L’auteur s’enflamme de cette reconnaissance et malgré la somme exorbitante pour la réalisation d’une maquette, l’auteur signe pour voir aboutir enfin son œuvre et avoir un livre à proposer en lecture.
Perdu les quelques milliers d’Euros de l’auteur…
Bingo ! Bénéfice net pour l’éditeur et cela avant même d’imprimer le premier ouvrage.
Mais comment procèdent-ils ?
C’est aussi simple que ça, pour une bonne partie d’entre eux, ils collaborent avec un imprimeur en ligne, proposant un large catalogue de supports sous des formats et qualité différentes.
Ces imprimeurs proposent eux aussi leurs services à l’’autoédition et cela à moindres frais et sans stockage !
Comment est-ce possible ? Je me suis posé la question.
Aussi simple que ça !
La matrice de ce genre de machine est un ordinateur, puis un Xerox qui imprime fidèlement l’ouvrage et l’encolle en quelque minute, ces machines peuvent alterner sur plusieurs ouvrage différent du même gabarit et garantir un suivi commercial sans épuisement de stock.
L’une de ces machines existe en self service, pour quelques pièces votre livre en main en quelques minutes !
L’allemand BoD, est un imprimeur relativement sollicité par ce genre de maison d’édition. À savoir que chez eux, la réalisation de l’ouvrage en ligne se fait en quelques minutes pour 0€ et se le faire parvenir à moindres frais, il propose un suivi commercial avec un petite formule à 39€ et un abonnement de 2€ ou un service d’assistance à l’édition pour 399€. ( correction et tout le tralala )
Bigre ! Quelle comparaison avec à un compte d’auteur qui demande entre 1500€ et 3000€…
Il y en a d’autres bien entendu, comme de petites imprimeries genre copie services ayant fait l’investissement de ce genre de machine pour les étudiants.
Revenons à nos éditeurs à compte d’auteurs, à la signature du contrat et après avoir réglé l’addition salée d’une maquette, d’une correction etc.
La parution de l’ouvrage peut commencer, être référencé sur plusieurs sites, un communiqué de presse sommaire suivra. Contrat respecté pour l’éditeur ! point barre. Une gracieuse invitation ( à vos frais de vous y rendre ) pour un salon du livre par la suite.
Ce genre de machine d’édition à titre d’auteur pullulent, c’est un filon juteux commercialement.
L’auteur veut absolument être éditer, donc, ils répondent à la demande tout simplement.
J’aimerais dire, patience avant de s’engager là dedans, il y a d’autres solutions et d’autres éditeurs qui pourraient recevoir votre ouvrage.
Ceux, qui comme moi s’interrogent sur les véritables coûts de la réalisation d’un ouvrage avec les technologies d’aujourd’hui. Tombent des nues en apprenant la facilité de confection d’ouvrage par ces façades de « maison d’éditions » qui gagnent de l’argent dés la signature du contrat et prennent une large marge sur les ventes !
Et si les éditeurs traditionnels ne veulent pas de votre ouvrage ?
Adressez-vous à de petits éditeurs en quête de textes.
Une ligne éditoriale qui pourrait recevoir votre ouvrage.
Si personne n’en veut de ce manu ou tapuscrit, n’hésitez à prendre les renseignements par devis chez les imprimeurs de votre région ou les imprimeurs en lignes. plusieurs proposent leurs services à moindres frais pour de petits tirages, c’est un bon début pour une promo de l’ouvrage, les envois chez des journalistes régionaux et le proposer en librairie, il faut s’improviser commercial et valoriser l’ouvrage.
L’édition traditionnelle, ils s’investissent sur votre projet d’écriture et vous accompagnent tout au long de l’aventure.
L’autoédition, c’est investir pour soi, c’est aussi de l’artisanat et une dépense d’énergie pour défendre l’ouvrage et dynamiser la vente. ( aussi avec un éditeur traditionnel )
L’édition participative, c’est investir dans le chiffre d’affaires de ce genre de maison d’édition.
C’est un peu la synthèse d’un « tout » rencontré avec ce modeste projet d’écriture, la patience est bonne conseillère. Avec mon « saint Graal» d’auteur en devenir avec un Ego gros comme ça, trois claques, des yeux exorbités avec des chiffres, des refus multiples, j’accuse bonne réception de ce parcours avec quelques pas en arrière pour y voir clairement.
Vu le nombre de témoignage ici, je n’apporte pas grand chose de plus, mais ça fait du bien d’en parler