Je n’ose pas trop me mettre en avant, ce qui est important pour moi, ce n’est pas la manière dont je me suis sortie de l’emprise de mes parents, mais ce qu’ils ont osé dire, osé faire, osé écrire, devant des situations dont certaines, effectivement, sont dramatiques, comme le décès de notre fils adolescent. Les récits de maltraitance sont légions, mais reposent en général sur des situations subjectives, qui n'en sont pas moins douloureuses. Dans notre cas, ils ont écrit eux-même, dans des carnets intimes, dans des courriers "à chaud", et dans un débriefing une génération après les faits, ce qu'ils pensaient vraiment. C'est cette facette documentaire que je voulais faire passer dans ce pitch, qui est sans doute trop dramatique.
Mon but n'est pas de vendre un livre, d'ailleurs je suis prête à l'auto-éditer ou à l'éditer à compte d'auteur, l'essentiel est mon partage du vécu, concernant une famille irréprochable pour l'extérieur.

"l'éditer à compte d'auteur" ne fais pas ça. tu vas perdre ton argent !

Oui peut-être. Mais si je fais chou blanc chez des éditeurs, je le ferai peut-être. Ce serait le dernier acte de ma résilience !
Mais je ne suis pas pressée.

Mariecélia a écrit:

Oui peut-être. Mais si je fais chou blanc chez des éditeurs, je le ferai peut-être. Ce serait le dernier acte de ma résilience !

Ce n'est pas un acte de résilience, c'est la programmation de son propre échec, et ça fait du mal à la profession d'auteur dans son sens le plus large.

Si ton objectif et d'être lue pour dénoncer quelque chose, il vaut mieux trouver d'autres supports de diffusion, par Internet par exemple. Peut-être sous forme d'un blog (il sera plus simple de te faire aider pour apprendre à manipuler les outils numériques que de gérer les déboires d'une édition à compte d'auteur).

Bon vent en tout cas !

Merci pour tes conseils avisés. j'en tiendrai compte.

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Millemilliard...
J'ai 4 grosses caisses d'écrits divers entre 1924 (et avant) et 2015 sur 3 générations. Bien sûr je n'ai pas fait une compilation de tous ces textes, courriers, journaux intimes, etc. mais j'ai travaillé à leur analyse pendant 10 ans.
Après avoir exposé l'origine de la pathologie (extraits de lettres de l'époque de la toute première enfance traumatique de ma mère, et citations de psys) je structure mon récit autour de faits concrets de mon souvenir. Je raconte donc mon vécu sans tabou :
- actes ou mises en situation - expliquées par des citations de psys reconnus qui pointent sans équivoque la perversion,
- les réactions qu'ils ont induites - idem
- la manière dont mes parents s'en souviennent ou les ont vécues - illustrées par leurs propres écrits, soit de l'époque des faits, soit 25 ans après la rupture qui était devenue incontournable.
Je cite des extraits significatifs, mais courts, qui mettent en lumière, de leur plume même, le manque d'empathie et les aberrations dont ils se sont rendus coupables et la manière dont le parent sain bascule, niant ses propres écrits précédents.
Au décès de mes parents, j'ai eu accès aux journaux intimes de ma mère qui soulignent la haine féroce qu'elle nous portait, incluant ses propres petits-enfants, due au rejet dont elle a été l'objet de notre part. "Tuez-les, ils s'en foutent, humiliez-les, ils en crèvent" dit Racamier.
J'ajoute aussi certains extraits de courriers reçus de personnes (rares) qui les ont démasqués.
C'est une opportunité d'avoir pu entrer ainsi dans la tête de mes parents, en général, les pervers se protègent, mais là, ils se sont tellement dévoilés, que c'en est un documentaire à peine croyable.
C'est ce que je voudrais rendre public.
Merci pour ton retour.
MC

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Merci, je vais y travailler, ton aide m'est précieuse. Pardon de te tutoyer, cela n'est pas de l'irrespect, tu as l'âge de mon petit-fils :-)

Sur le forum, tout le monde se tutoie

Salut,

"Vu X fois" ne veut pas dire que les gens ont lu. Juste que la page a été ouverte X fois, à chaque fois que tu y reviens toi même ça augmente ce compteur donc si tu rafraichis en boucle tu va gonfler ce nombre artificiellement.

Il va aussi augmenter à chaque fois que quelqu'un se l'ouvre dans un nouvel onglet ou clique dessus par erreur.

Aussi : venir réclamer des retours est un moyens assez sûr de se mettre les lecteurs potentiels à dos, surtout dans les 24h qui suivent ton post. Tout le monde n'est pas là h24 et tout le monde attends des retours sur ses sujets, si tu veux des réponses sur le tien, la méthode la plus efficace est d'aller donner des retours aux autres.

Un autre moyen d'avoir des réponses est de dire ce que tu attends comme réponses de la part de ceux qui te liront.

Cela étant dit : ton pitch me fait beaucoup penser à un "Vipère au poing" ou "Poil de Carotte" avec une bonne dose de psychologie de comptoir de l'ère internet tartinée dessus. Les diagnostics à la louche de "pervers narcissiques", on en trouve dans tous les bouquins de développement personnel bas de gamme, d'emblée ça évoque un imaginaire peu reluisant. De plus la présentation que tu en fais à un coté plus voyeuriste que prêtant à l'empathie. Je te conseillerais donc de recentrer ton synopsis sur le point de vue de l'enfant et de sa potentielle hargne ou résilience. Tu peux aussi t'inspirer des classiques sus-cités (ou d'autres hein) et de leur ton/présentation pour mieux situer ton livre. Limite sinon t'as l'ambiance aigre-amer des chansons de Mélanie Martinez qui tape dans le même registre pour t'inspirer niveau présentation.

Perso j'ai une affreuse daronne, donc ce genre d'histoires a tendance à me parler, mais ton spitch ne me tente pas plus que ça en l'état.

Mon post de ce matin n'était pas du tout une critique, juste que j'ai pris conscience que lecture ne veut pas dire retour et que je devais m'armer de patience pour un éventuel éditeur. J'étais aussi très surprise de ce chiffre de 215, (sans avoir moi-même rouvert mon post), ça m'a paru énooooooorme, jamais personne ne m'avait tant lu (lol). Je suis sûrement très naïve malgré mon age avancé, et je m'excuse pour les gens que j'aurais pu froisser. Je ne suis pas très douée pour faire un résumé de mon livre, mais j'ai eu d'excellents retours de la part de travailleurs psy, et de gens ne me connaissant pas, qui disaient que mon document était addictif. Je reste extrêmement humble, et espère trouver des conseils parmi vous tous. Je ne suis pas écrivain... (vous allez me dire, qu'est-ce que vous fichez ici, alors !)
Merci d'avoir pris le temps de me répondre.
MC

Tu sais, moi je pense que si on écrit, alors on est écrivaine.
De la même manière que si on dessine, on est artiste.
Que si on joue d’un instrument, on est musicienne. ;-)

Merci pour ta bienveillance !

Bonjour,

Personnellement (et ce n'est que mon avis personnel, il n'engage que moi), je trouve le pitch trop long pour être un pitch. La majorité des informations que tu donnes n'ont aucune utilité pour comprendre de quoi parle l'histoire. Au contraire, cette foultitude d'informations noie le coeur du sujet.
Un pitch, c'est une phrase (deux maximum) qui peut être formatée de la façon suivante : c'est l'histoire de ... qui ...

Donc, dans ton cas, c'est l'histoire d'un enfant dont la mère est toxique (la notion de pervers narcissique est trop connotée) et qui apprend la résilience à travers des épreuves (là, je suppose d'après le sujet, parce que tu ne l'écris même pas explicitement).

Par ailleurs, excuse-moi si je me trompe, mais je crois que le sujet te touche personnellement.
Je comprends tout à fait le besoin de catharsis (j'y ai souvent recours moi aussi). Mais c'est déjà difficile d'avoir une vision objective sur un texte quand le sujet ne nous touche pas plus que ça, alors si en plus tu es concernée, ça peut être la cause de tous les refus.
Ton texte n'est peut-être pas assez bon et tu n'as pas la distance émotionnelle suffisante pour le modifier dans un but strictement narratif, quitte à réécrire l'histoire que tu connais parce que tu l'as vécue.