C'est vraiment pas cool pour toi en tous cas... au prix d'impression d'un manuscrit + prix de l'expédition + prix de l'enveloppe pour le retour... c'est rageant.

JOHN a écrit:

A ce propos il m'ont rétorqué, qu'il n'a pu être reçu puisque le personnel se trouvait en télétravail à cette date pour cause de Covid.
Pour l'autre éditeur ce doit être probablement pareil, mais dès lors pourquoi le suivi assure d'une bonne réception ?
Où sont donc passé mes manuscrits ?

Et encore une fois, le Covid a bon dos... c'est vraiment l'excuse pour tout ce qui ne va pas, maintenant... 

Spoiler:

Vu la faible probabilité d'être publié du premier coup par ce type de ME, mieux vaut soit déposer le manuscrit directement, et encore, si on habite Paris et qu'on ne paye pas les photocopies (ce qui est devenu rare... ), soit éliminer ces ME pour ne favoriser que celles qui acceptent les envois en ligne. 

Après, c'est une logique, hein... mais là, je me dis que du coup, l'auteur commence déjà à ouvrir son porte-monnaie. Heu... non, quoi...   (mais ce n'est que mon point de vue... )

Sinon, pour ces ME, si on y tient, l'autre solution est la fameuse plate-forme (Edith&nous (ou "&moi", je ne retiens jamais !) : au moins, on paye peu et on a plus de chances d'avoir un contrat.

Mes manuscrits ont de l'importance au moins pour ma personne, et pour l'envoi en dédommagement 1 en tant que valeur (16 euros 2 fois). Je puis réclamer, car j'ai les tickets de suivis
J'aurai préféré leur réception et retour ensuite ! Si la poste fait des recherches n'aboutissant à rien, elle devrait me rembourser, mais va t'elle croire sur parole la non réception des envois pour cause de télétravail ?

Merci de m'avoir fait penser aux tickets des suivis, conservés, ouf !

Plumerose a écrit:

JOHN a écrit:

A ce propos il m'ont rétorqué, qu'il n'a pu être reçu puisque le personnel se trouvait en télétravail à cette date pour cause de Covid.
Pour l'autre éditeur ce doit être probablement pareil, mais dès lors pourquoi le suivi assure d'une bonne réception ?
Où sont donc passé mes manuscrits ?

Sinon, pour ces ME, si on y tient, l'autre solution est la fameuse plate-forme (Edith&nous (ou "&moi", je ne retiens jamais !) : au moins, on paye peu et on a plus de chances d'avoir un contrat.

Je préfère être édité à compte d'éditeur. Je présume que la plate-forme précitée ne correspond pas à cela .
Ce n'est pas que je sois radin, mais rester un inconnu faute de diffusion est redouté !

J'ai bien compris que tu cherches des ME plutôt connues, enfin qui publient et diffusent, etc... 

DOnc, je ne parle pas d'une AE, bref, le lien : https://www.jeunesecrivains.com/t56070p120-plateforme-de-mise-en-relation-auteurs-editeurs-edith-et-nous

Sinon : bon courage avec       "La Poste"      , ils me doivent toujours 15 euros, ont demandé et redemandé les preuves de ceci et cela, fournies plusieurs fois, donc, pour finir par me dire que "oh, mais là, votre demande arrive trop tard !" 

Ben voyons... alors que l'erreur vient d'eux, hein... 

Merci pour le lien

Mes suivis datent de Février et Mars de cette année, je redoutes donc d'avoir une réponse identique à la tienne. Je puis invoquer le délai de réponse des éditeurs, qui est de plusieurs mois. et le télétravail, n'ayant permis en principe la réception, malgré ce que prétendait les suivis ( lots remis aux concierges ! Je ne suis donc l'unique victime !).

Ah oui, alors tu peux aussi essayer de "faire jouer le Covid", mais comme "La Poste" le fait aussi... à voir, donc... en tous cas, tu ne perds rien à tenter de le faire  ! (sauf un peu de temps et d'énergie... )

Bonjour,

M'étant rendu ce matin à la Poste principale de  ma ville, afin de solliciter un dédommagement en R1 pour envoi non  parvenu d'après la secrétaire de la Maison d'édition A-B.
Après vérification  électronique et informatique des indications relatives au ticket de suivi, l'on m'a affirmé que l'envoi à bien été réceptionné le 16 Mars 2021 à 9 h 50.

Aucun dédommagement possible donc !
Quel intérêt peut donc avoir cette secrétaire à mentir ? Ils foutaient les manuscrits reçus au pilon durant le confinement, ou quoi ? Aucun manuscrit à mon nom n'aurait été retrouvé selon elle !

Tu ne vas pas vouloir l'entendre, mais comme je le disais avant : je ne crois pas aux complots, mais je crois aux négligences et à l'incompétence.
L'interlocutrice que tu as eu au téléphone ne te ment pas.
Peut-être qu'elle était en télétravail quand tu as envoyé ton manuscrit. Peut-être que ça a été posé dans un coin, et que ça s'est perdu. Peut-être qu'elle n'y est pour rien, et que les infos dont elle dispose, à savoir un tableau de suivi des manuscrits reçus, n'indique rien à ton sujet. Donc elle te donne les infos qu'elle a : selon les données dont elle dispose, elle n'a rien reçu.

J'ai bossé dans une entreprise pendant un temps, où l'hôtesse d'accueil est partie en congés d'été en nettoyant son bureau : elle a déposé pour les équipes de ménage deux grands sacs poubelle à jeter.
Ma boss m'a demandé d'ouvrir les sacs et d'en contrôler le contenu, se demandant ce qui pouvait représenter un tel volume de "déchets" au bureau d'accueil. Et dedans j'ai trouvé... des RAR jamais transmis ; des RAR jamais envoyés ; des arrêts maladie que nous assurions aux salariés n'avoir jamais reçus ; des factures, des mises en demeure de payer... des mois et des mois de courrier, que cette fille rangeait dans des tiroirs pour "laisser le bureau propre" et oubliait là... Puis un jour elle a tout jeté.
Elle a été virée manu militari, d'ailleurs.

Donc je ne dis pas que ton interlocutrice a jeté ton manuscrit. Je dis que quelqu'un de négligeant, de paresseux ou d'incompétent a pu le faire. Et c'est vraiment rageant.
Mais personne ne "te ment" délibérément.

Un conseil, passe à autre chose ! Ce n'est pas bon pour le moral de ruminer une chose qui n'en vaut pas le coup, oui certes c'est un peu agaçant de ne pas pouvoir récupérer ton manuscrit mais il y a pire dans la vie (par exemple signer un contrat aux clauses abusives et avoir son roman coincé chez un éditeur qui fait mal son boulot).

CAMUSSO a écrit:

mais il y a pire dans la vie (par exemple signer un contrat aux clauses abusives et avoir son roman coincé chez un éditeur qui fait mal son boulot)

Oui, côté problèmes avec un éditeur, je confirme qu'avoir signé un "mauvais contrat", c'est galère... et un soulagement quand le contrat est rompu.

Un désistement de la part d'un éditeur, qui rompt son engagement à publier le manuscrit, ça ne doit pas être facile à accepter, non plus. S'il y a signature elle doit être respectée, mais que pèse un particulier contre une Maison !

john a écrit:

Un désistement de la part d'un éditeur, qui rompt son engagement à publier le manuscrit, ça ne doit pas être facile à accepter, non plus. S'il y a signature elle doit être respectée, mais que pèse un particulier contre une Maison !

Effectivement, la question se pose par exemple en ce moment : https://www.francetvinfo.fr/politique/eric-zemmour/eric-zemmour-attaque-son-ancien-editeur-pour-rupture-abusive_4693583.html

Mais si c'est quelqu'un de pas connu avec peu de moyens, hé bien en gros, ce que j'ai remarqué : souvent, la ME qui ne respecte pas le contrat n'a pas à indemniser l'auteur, mais dans l'autre sens, si. 

Il y a un gros problème, là encore, quelque chose de totalement déséquilibré, et ça vient du fait que les auteurs sont dispersés. Donc, on voit ici ou là un auteur qui se retrouve à indemniser une ME pour un livre non publié, parce qu'il a fait confiance, signé un contrat, et que la ME n'a pas été correcte (je l'ai vu, hein !)... 

J'ai lu quelque part que si l'éditeur n'a pas publié dans le délai d'un an, l'auteur est libre de publier ailleurs.

Ça, ça dépend de ton contrat.
Si tu as signé quelque chose qui dit que l'éditeur s'engage à publier sous un an, alors oui.

Sinon... non.