Joseph Kessel est un homme dont j'ai toujours envié la vie : aventureux, solide camarade, doté d'une connaissance de la psychologie humaine hors norme et écrivain hors pair. Pourtant, de toutes ces qualités il en est une qui est à la portée de tous et ne s'offre pourtant pas facilement : l'humanité. Celle de Kessel transparait dans tous ses livres et c'est d'abord à des êtres que l'on s'attache avant tout le reste.
J'ai tout lu de Kessel, comme j'ai tout lu de Hemingway. Pourtant j'en découvre encore... Le dernier raconte jour après jour le destin hors norme d'un héro méconnu : le docteur Félix Kersten.
Un gaillard bienheureux doté d'un don exceptionnel qui lui permettra, loin de ses aspirations bonhommes (belles femmes, bonne chair) de sauver des milliers d'hommes femmes et enfants durant la seconde guerre mondiale. Il a même empêché la déportation de tout un peuple. Comment ? C'est ce que "les mains du miracle" raconte.
Alors pardon si je ne me livre pas à une analyse de l’œuvre qui, cela dit en passant, est la moins bien écrite de l'un des mes écrivains préférés, j'écris ici à chaud, sans me relire car je veux retourner à ma lecture : Les mains du miracle, un petit livre pour une histoire extraordinaire et un héro hors du commun