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| [Outils] Un article intéressant | |
| | Nombre de messages : 666 Âge : 34 Localisation : dijon Pensée du jour : "Nous sommes ce que nous faisons, de ce que nous avons fait de nous" Jean Paul. (Sartre) Date d'inscription : 09/08/2012 | Namandine / Hé ! Makarénine Mer 3 Oct 2012 - 22:23 | |
| http://www.lexpress.fr/culture/livre/etes-vous-tous-des-ecrivains_803528.html (un peu vieux, mais pas désuet je crois ) ça vous tue, si vous avez écrit un témoignage... Heureusement il y a quelques maisons spécialisées là dedans !
Dernière édition par Namandine le Mer 3 Oct 2012 - 23:08, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 887 Âge : 56 Pensée du jour : Pourquoi pas ? Date d'inscription : 10/06/2012 | e-bou / Double assassiné dans la rue Morgue Mer 3 Oct 2012 - 22:49 | |
| Je ne trouve pas ça déprimant.
1/ L'article dit clairement que 99,9% des romans envoyés sont plus des suites de mots qui racontent des maux, empilant lourdeurs et les banalités, des textes qui font semblant d'être des livres. Donc, les romans avec lesquels nous nous battons ne sont pas aussi nombreux qu'on le dit. Il suffit de raconter autre chose que des banalités et travailler son texte pour augmenter ses chances. On fait alors partie des 0,01%, soit 45 livres dont quelques uns sont publiés. Pas si mal.
2/ J'ai bien lu que les maisons d'édition font tout pour ne pas rater un auteur et sont capables de se battre pour un livre. Il y a donc de l'espoir. Tous ne fonctionnent pas que par les réseaux parisiens.
J'en tire donc quelques axiomes :
1/ Raconter autre chose que soi même. 2/ Mettre de soi dans son écriture, ce n'est pas un texte que les éditeurs cherchent, mais un auteur. 3/ Soigner les premières pages qui seront lues en priorité, et son texte en général. 4/ être jeune et beau. C'est le cas de la plupart des JE, l'avenir vous appartient. |
| | Nombre de messages : 666 Âge : 34 Localisation : dijon Pensée du jour : "Nous sommes ce que nous faisons, de ce que nous avons fait de nous" Jean Paul. (Sartre) Date d'inscription : 09/08/2012 | Namandine / Hé ! Makarénine Mer 3 Oct 2012 - 23:08 | |
| C'est vrai, c'est deprimant seulement pour ceux qui ont écrit des autobiographies, c'etait ça l'idée. |
| | Nombre de messages : 887 Âge : 56 Pensée du jour : Pourquoi pas ? Date d'inscription : 10/06/2012 | e-bou / Double assassiné dans la rue Morgue Jeu 4 Oct 2012 - 0:32 | |
| Ils n'ont qu'à s'intéresser un peu poins à leur nombril et un peu plus aux autres. Écrire pour se plaindre... Franchement. Il faut, soit avoir connu un malheur vraiment extraordinaire, soir l'avoir vraiment très bien écrit.
Toutes les expériences individuelles ne peuvent prétendre toucher à l'universel. Pour ma part, je n'ai pas plus envie que ça de lire des compte-rendu de psychothérapie sur 1000 pages mal fagotées, et je n'ai rien contre la mise au panier de ces manuscrits.
Ceci dit, un livre écrit pour le divertissement, pour une réflexion sur la langue ou autre préoccupation aussi noble peut se voir refusé, mais pas sur les 4500 parvenus chez l'éditeur, il était probablement dans le dernier carré des 0,01%.
Je sais, ça nous fait une belle jambe, on est refusé quand même, mais quand on est à 1 chance sur 45, qu'on retravaille sans cesse son livre, qu'on continue d'écrire dans tous les formats pour se faire connaitre..., il n'y a pas de raisons pour que ça ne finisse pas par marcher.
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| | Nombre de messages : 478 Âge : 43 Pensée du jour : Je crois qu'il est temps de remettre les pendules à leur place (Johnny Hallyday) Date d'inscription : 15/08/2012 | SergentMajor / Pour qui sonne Lestat Jeu 4 Oct 2012 - 12:27 | |
| j'aime beaucoup ton enthousiasme, E.bou, que je partage. C'est vrai que nos vies n'intéressent personne. Il faut s'appeler Kennedy ou Elvis pour ça. Ce qui ne m'a pas vraiment surprise c'est le temps pour lire un manuscrit façon "rapide et pro": 3 à 10 minutes. J'ai toujours étais persuadée qu'une première "purge" se passait comme ça, car c'est impossible de lire de bout en bout des romans quand on en recoit des dixaines par jour. Ils lisent la première page, si ça leur plait, ils feuillettent en s'arrêtant une fois ou deux pour lire un paragraphe au hazard et basta. Je crois avoir passé cette "première purge" une fois chez Albin Michel, il y a quelques mois. Il m'ont envoyé une lettre en m'informant qu'un nombre avait été attribué à mon roman et que je pouvais consulter son "parcours" sur leur site. Alors que pour le précédant, j'avais reçu la lettre de refus classique. Autant te dire que je me précipitais tous les jours sur le site. Hélas, la formule "En cours de lecture" s'est changée en "Non retenu" quelques semaines plus tard. Curieusement (aprés la terrible déception) ça m'a encouragée à persister. Je me dis que ça leur arrive quand même de se pencher quelquefois sur un manuscrit en particulier. L'espoir fait vivre |
| | | Invité / Invité Jeu 4 Oct 2012 - 12:38 | |
| Vous n'y êtes pas : s'écrire c'est aussi donner un miroir au lecteur. Si beaucoup fantasment à travers les livres, d'autres aspirent à mieux se comprendre. Un livre peut bien être écrit par un parfait inconnu, traiter de son quotidien sans drame ni éclat, dès lors que la plume fait écho au lecteur, il remplit son rôle. |
| | Nombre de messages : 887 Âge : 56 Pensée du jour : Pourquoi pas ? Date d'inscription : 10/06/2012 | e-bou / Double assassiné dans la rue Morgue Jeu 4 Oct 2012 - 13:21 | |
| Il n'y a pas incompatibilité, David.
Ce que dit l'article, ou ce que moi j'en retiens, c'est que les statistiques jouent contre les auteurs d'autobiographie.
Ces écrits sont presque un genre à part, comme la fantasy, et font de gros volumes de vente. C'est écrit dans cet article, avec ces mots posés dans la bouche d'un éditeur. Il n'y a pas de mépris dans nos propos.
Mais, il est dit aussi que la quasi-totalité des manuscrits reçus parlent de ces choses, et j'en ai donc déduit que les probabilités d'être édité dans ce secteur sont plus minces, que dans un secteur plus confidentiel pour lesquels les manuscrits sont beaucoup plus rares. Il faut donc que le miroir tendu au lecteur soit d'une très grande qualité pour sortir du lot.
Donc, bien fait pour ceux qui s'écoutent écrire sans réaliser qu'ils ne s'adressent pas qu'à eux même. Ils croient qu'ils sont écrit un livre, mais leur prose va disparaître dans la masse de ce qui sera reçu.
Donc, pour être édité, il est moins pénalisant d'écrire autre chose que de l'autobiographie plus ou moins déguisée, et si on veut entrer dans ce genre qui semble très sélectif, il faut être le meilleur.
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| | | Invité / Invité Jeu 4 Oct 2012 - 13:25 | |
| | Nombre de messages : 887 Âge : 56 Pensée du jour : Pourquoi pas ? Date d'inscription : 10/06/2012 | e-bou / Double assassiné dans la rue Morgue Jeu 4 Oct 2012 - 13:28 | |
| Oui, amen.
Le meilleur, le plus féroce, le plus connu pour que le nom fasse vendre, le plus pistonné... beaucoup de raisons qui sont explicitement détaillées dans l'article.
C'est du moins ma lecture. |
| | Nombre de messages : 478 Âge : 43 Pensée du jour : Je crois qu'il est temps de remettre les pendules à leur place (Johnny Hallyday) Date d'inscription : 15/08/2012 | SergentMajor / Pour qui sonne Lestat Ven 5 Oct 2012 - 12:26 | |
| D'un côté il y a l'auteur, artiste à fleur de peau qui vit de rêves et communique par sa prose, et de l'autre l'éditeur qui prendra les risques financiers et aura les pieds bien sur terre.
Je pense que les éditeurs cherchent avant tout des auteurs avec lesquels ils vont parier sur l'avenir.
Sauf exception, un premier roman se vend en général plutôt mal. L'auteur n'est pas connu et n'attira pas les foules.
C'est parfois à partir du deuxième, voir du troisième romans que les ventes vont vraiment démarrer (s'ils sont bons évidemment) et relancer au passage la vente des premiers passés innaperçus. C'est la-dessus qu'un éditeur mise. Quand il engage un bon auteur, il espère bien que ce ne sera pas pour un seul livre.
Alors, si un auteur sans piston envoie par la poste la chronique de sa vie sur 142 pages A4 (si passionnante soit-elle), il n'a, à mon avis, aucune chance. C'est invendable si on n'est pas célèbre. |
| | Nombre de messages : 3717 Âge : 33 Localisation : Dans un château hanté Pensée du jour : Mon idéal c'est d'aimer avec horreur Date d'inscription : 25/05/2012 | Ahava-brumes / Sang-Chaud Panza Sam 6 Oct 2012 - 15:59 | |
| J'ai lu l'article. Je trouve ça déprimant... Ça ne me surprend pas, mais ça reste déprimant. Quand je vois que pour certaines maisons d'édition, le dernier manuscrit arrivé par la poste publié le fut il y a 7 ans de ça (par rapport à la date ou a été écrit cet article, j'entends), c'est juste décourageant.
C'est clair qu'il faut un réseau. Je viens de finir un roman il y a de ça deux mois et un intermédiaire devait le faire passer entre les mains d'un écrivain publié régulièrement chez Lattès. Inutile de vous dire que ça ne s'est jamais fait, à mon grand désarroi. (Ouais, en fait l'intermédiaire c'était mon copain, sauf que l'on est plus ensemble bien évidemment, du coup l'avenir de mon "œuvre" ô combien géniale reste en suspend...)
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| | Nombre de messages : 104 Âge : 42 Pensée du jour : "Rêver pour ne pas dormir" Date d'inscription : 27/05/2012 | Gabyby / Barge de Radetzky Sam 6 Oct 2012 - 21:05 | |
| - David a écrit:
- Vous n'y êtes pas : s'écrire c'est aussi donner un miroir au lecteur.
+1. En effet, un roman doit permettre, à un moment ou un autre, au lecteur de s'identifier au protagoniste. Il doit pouvoir se retrouver dans l'ambiance que le bouquin lui livre. Ceci dit, certains auteurs nombrilistes, je pense notamment à Philip Roth, parviennnent à faire passer leurs obsessions propres à leur public par le fait qu'elles sont justement bien narrées. Et que le lecteur finit par s'identifier à un moment ou un autre aux obsessions qui tracassent le narrateur. Nul besoin de faire du Mussot pour plaire au plus grand nombre. Mais ce qui semble acqui, c'est que pour être apprécié, un roman doit avant tout raconter une histoire. Que celle-ci se passe du haut d'une fenêtre (L'accoudoir, de Dominique Rolin) ou se souhaite visionnaire (1984, par exemple), le lecteur doit être pris par la narration au fil des pages pour pouvoir les parcourir. Dans le but de savoir comment tout cela va se terminer. C'est mon point de vue. |
| | Nombre de messages : 666 Âge : 34 Localisation : dijon Pensée du jour : "Nous sommes ce que nous faisons, de ce que nous avons fait de nous" Jean Paul. (Sartre) Date d'inscription : 09/08/2012 | Namandine / Hé ! Makarénine Dim 7 Oct 2012 - 11:43 | |
| Oui, david et gabyby, et de toute façon rien ne sert d'être catégorique dans un monde fait d'exceptions. Il n'y a pas vraiment de lois, et puis il y a des lecteurs et des editeurs qui recherche a lire ou publier exclusivement des temoignages. (perso la fiction, ça m'emmerde.)
Quoi qu'il arrive, un bon livre, parait-il, ne reste pas sans editeur. (faut il encore que l'auteur, fasse des pieds et des mains) mais quand on cherche, on trouve. (mais la encore, il y a forcement des exceptions.)
Dernière édition par Namandine le Dim 7 Oct 2012 - 12:08, édité 1 fois |
| | | Invité / Invité Dim 7 Oct 2012 - 11:51 | |
| la fiction t'emmerde ???
je t'invite à en regarder la définition dans un dictionnaire |
| | Nombre de messages : 666 Âge : 34 Localisation : dijon Pensée du jour : "Nous sommes ce que nous faisons, de ce que nous avons fait de nous" Jean Paul. (Sartre) Date d'inscription : 09/08/2012 | Namandine / Hé ! Makarénine Dim 7 Oct 2012 - 12:07 | |
| J'aime lire des histoires vraies, c'est tout. En general, après, il y a des exceptions (même nombreuses, mais j'ai un gout prononcé pour les récits au plus proche du réel.) Je dois m'excuser ? |
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