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 Du style... (lettre ouverte aux JE)

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Un micro débat au sein du forum "commentaires de romans" m'a interrogé sur ce qu'on était légitimement, en tant qu'auteur, en droit d'attendre du texte qu'on lit et commente.

Ma vision est la suivante : si l'écrivain se distingue du quidam, c'est par la transcription de sa perception des Hommes et des idées, des émotions et des choses. En plus d'un analyse original, il y apporte sa construction, son expression. Ça se traduit par une puissance évocatrice, un sens du rythme et surtout, un enchainement particulier des idées et des mots, un jeu de la ponctuation aussi.

Évidemment ces éléments sont alternatifs.

Voilà ce qui fera la différence entre deux gars qui racontent la même histoire : le style.

L'avantage du style c'est que peu importe le sujet, la narration ne s’essouffle pas : elle roule, entraine, interpelle, installe le lecteur "ailleurs"


Après y'a ceux qui n'en ont pas mais juxtaposent 100 images mille fois vues avec intelligence : ça parle, le lecteur comprend, imagine, est intéressé. Mais faut une bonne histoire, là c'est juste indispensable.

Sur JE on a les deux, et aussi une myriade de textes n'ayant d'autre intérêt -pour leur auteur(e)- que de matérialiser par des mots un moment, une séquence voir le vide.

En tant que lecteur -et commentateur- je ne suis sensible qu'à la première catégorie de plumes. (Pour me distraire, y'a d'autres supports que JE)

Alors, oui, le style c'est tout pour qui se targe de conter. Les autres peuvent bien écrire, ameuter du monde voir avoir du succès, mais ils le feraient tout aussi bien avec leur bouche tandis qu'un écrivain, ça écrit.

manifestement cette vision est très personnelle puisque, à en lire les dizaines de commentaires postés chaque jour, beaucoup aiment des textes qui ne font qu'aligner des mots avec un sens, parfois. Ca donne des textes pleins d'éloges et puis un gars -ou une fille- comme moi pose son cheveu dans la soupe.

Sorry, hein : maintenant vous (me) comprenez





 
Echotoïne.
   
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Echotoïne.  /  Hé ! Makarénine


Bah, je pense que beaucoup sont d'accord avec cette vision des choses, non ? Pour une même histoire, on préférera la version qui se démarque par le style, bien-sûr...
Après, il y a des genres pour lesquels on s'en fiche un peu: la SF, la Fantasy, le polar, etc, tiennent surtout à l'intrigue, à la façon dont l'auteur l'amène, la nourrit, son sens de la description, l'imaginaire qu'il déploie et sa cohérence... Après, si le style a quelque chose de particulier, tant mieux. Mais ce n'est pas le principal.

Pour d'autres types de littérature, on attend en effet une effusion stylistique. Parce qu'au bout d'un moment, y en a ras-le-bol de lire la même chose, avec le même enchaînement de phrases, dans lequel l'auteur se dit "tant que je maîtrise la syntaxe, la grammaire, l'orthographe & la conjugaison, ce sera bien écrit !" Sauf que ben non. Ce sera écrit sans faute, mais pas nécessairement bien.

Mais, encore une fois, ça dépend du type de littérature. Je me contrefous royalement que J.K. Rowling n'ait aucun style, parce que c'est pas ça qui compte dans Harry Potter.
En revanche, si Chateaubriand n'avait pas eu de réel talent d'écriture, qu'est-ce que ça aurait été chiant de lire ses Mémoires ( ça l'est déjà pour certains, alors faut pas demander s'il avait eu la plume de Werber )
Par contre je viens de trouver le moyen de m'auto-torpiller: l'histoire des Thanatonautes me plaisait bien, mais c'était tellement mal écrit que j'ai laissé tomber. J'étais en troisième... Mais là, le problème n'était pas du à une absence de style, mais à une volonté d'en imposer un, sauf qu'il était mauvais. Voilà. Je dézingue tout de même pas tout mon plaidoyer, ouf.
 
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Perso, je n'ai pas de style. Ça fait longtemps que je suis passé à la plume voire au clavier. Mais je préfère la plume, c'est toujours plus stylet.

(désolé mais c'est dans flood, alors…)
 
Elouan
   
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Elouan  /  JE Lambda. (Cuvée 2012.)


Le style, j'ai tendance à le voir comme le sel. C'est bien d'en avoir parfois un peu, mais faut pas en mettre trop non plus. Sinon, ça bouffe l'histoire. Si notre activité/métier à un intérêt, il se situe là, raconter une histoire, pas d'impressionner son interlocuteur avec un style étouffant et de se targuer de nouveau Victor Hugo.

JK n'a pas de style, ça c'est pas un problème... encore faut-il créer un univers un minimum cohérent avec des personnages moins naif (ou moins con, parce que parfois, franchement. franchement.)
 
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Invité  /  Invité


Je pense également que le style a son importance. C'est ce qui va faire que lorsque je vais commencer un livre, je vais m'y accrocher de toutes mes forces pour aller jusqu'au bout et pas lâcher le bouquin avant une centaine de page (d'une traite, hein, je le reprends plus tard). C'est ce qui s'est passé pour moi avec Fred Vargas. Elle a su poser une ambiance qui m'a plu. Du coup, je suis encore plus difficile. Il ne suffit pas que le roman que je lise soit de la SF ou de la fantasy pour que je me mette à le lire.
J'ai accroché à des livres qui ne parlaient pas du tout de choses qui m'intéressaient (par exemple "L'élégance du hérisson") alors que d'autres livres devant faire appel à un monde imaginaire m'ont ennuyé au possible, j'ai même d'ailleurs lâché l'affaire (exemple : La roue du temps) (je tiens à préciser que je n'ai pas le goût de la bonne lecture universelle donc pour ceux qui kiffent ce livre, merci de laisser ma sensibilité tranquille ^^' )

Donc oui, le style, c'est vaaaaachement important.
 
Echotoïne.
   
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Echotoïne.  /  Hé ! Makarénine


Cat R. Waul a écrit:
Le style, j'ai tendance à le voir comme le sel. C'est bien d'en avoir parfois un peu, mais faut pas en mettre trop non plus. Sinon, ça bouffe l'histoire. Si notre activité/métier à un intérêt, il se situe là, raconter une histoire, pas d'impressionner son interlocuteur avec un style étouffant et de se targuer de nouveau Victor Hugo.

JK n'a pas de style, ça c'est pas un problème... encore faut-il créer un univers un minimum cohérent avec des personnages moins naif (ou moins con, parce que parfois, franchement. franchement.)

L'univers est totalement cohérent, à mon sens. Quelles failles y décèles-tu ?
Quant à la naïveté des personnages, ça reste de la littérature jeunesse... Et naïf n'est pas synonyme de con, et j'ai vraiment pas l'impression que les enfants soient pris pour des cons dans Harry Potter. Mais si tu veux on continue cette discussion par MP, pour éviter de flooder ?


Quant au style, il ne s'agit pas toujours de chercher à impressionner l'interlocuteur. ça peut être la transcription de sa propre recherche, la transmission de son ressenti, de sa vision des choses, la volonté d'offrir quelque chose de différent au lecteur... C'est pas parce qu'on a un style qui nous est propre et qu'on le développe qu'on fait dans la flagornerie. Wink
 
Marc Anciel
   
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Marc Anciel  /  Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre


Pour moi c'est au style qu'on fait la différence entre un artiste et un artisan. L'artisan ne fait qu'appliquer des recettes qui marchent pour fabriquer des produits calibrés. Ca demande un certain talent, un savoir faire mais au final, le produit n'a pas "d'âme", il est presque impersonnel tandis que l'artiste ajoute à ça une recherche personnelle, une prise de risque voire une certaine folie. Il prend bien plus de risques parce que ça ne laissera pas indifférent: on aime ou on aime pas.
Néanmoins, entre un produit artisanal et une oeuvre d'art, il y a des millions de nuances.
http://leguidedelecrivainambitieux.blogspot.fr/
 
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Mida  /  Clochard céleste


Attendez là...

Faut d'abord se mettre d'accord sur la notion de style !!! Avoir un style ça veut pas dire qu'on utilise des figure de styles. Tout le monde à un style, un style qui lui est propre, qu'il s'agisse de l'écrivain du dimanche, ou de l'écrivain acharné qui ne cesse de reformuler ses phrases à longueur de journées...

Nous avons tous un style car il est quasiment impossible qu'on raconte une même histoire de manière identique et c'est le fait que chacun va raconter son histoire d'une manière différente qui fait que nous avons un style différent...

Conclusions nous avons tous un style, certains chercheront à imager au maximum, à faire ressentir les sensation du personnage au lecteur (au travers de figures de style) -je fais partie de cette catégorie-. D'autres auront un style plus sobre, plus efficace, narrativement parlant- le parfait exemple dans JE c'est Attchibat qui a une plume aboutie, qui a son propre style mais n'utilise pas ou peu de figure de styles... Mais ça c'est son style !
 
Arcturus
   
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Arcturus  /  Double assassiné dans la rue Morgue


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Dernière édition par Arcturus le Mar 22 Jan 2013 - 14:31, édité 1 fois
 
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Invité  /  Invité


LE STYLE NEST PAS QUE LE MOYEN DAMENER LHISTOIRE MAIS AUSSI SON REFLET. IL EST PAR LUI MEME SIGNIFIANT BIEN QUE CA NAIT PAS TROP DE SENS QUE DE LE DETACHER DU PROPOS PUISQUILS SONT SOLIDAIRES LUN LAUTRE. LA MANIERE DE DIRE CONDITIONNE CE QUI EST DIT ET INVERSEMENT. QUAND LE PROPOS EST A SON MEILLEUR LE STYLE EST A SA PLENITUDE. CEST LE PROPRE DE LA LITTERATURE. UN TEXTE INTERESSANT MAIS MAL ECRIT NEXISTE PAS. IL Y A DES GENRES QUI SEMBLENT ACCORDER AU STYLE PLUS DIMPORTANCE QUE DAUTRES PARCE QUE FOND ET FORME ONT DES MANIERES DIFFERENTES DE SARTICULER. LES TEXTES LES PLUS EXIGEANTS SONT CEUX POUR LESQUELS LE PROPOS EST TOUT SAUF UN PRETEXTE POUR FAIRE LECONOMIE DE LA RECHERCHE STYLISTIQUE ; ET POUR LESQUELS LA RECHERCHE STYLISTIQUE NEST PAS UN MOYEN POUR FAIRE ECONOMIE DU PROPOS. VOUS NE REUSSIEZ JAMAIS DANS UN BON TEXTE A SEPARER STYLE ET PROPOS : ON APPREHENDE LUN QUE PAR LAUTRE. CEST DAILLEURS POUR CETTE RAISON MEME SI CEST NORMAL QUE TOUT CE QUI SE POSTE ICI CEST DE LA GROSSE MERDE
 
Le Condor des Andes
   
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Le Condor des Andes  /  Rapace du monde


Je suis un peu partagé sur la question. L'affirmation d'Echo selon laquelle il n'est pas nécessaire d'avoir un style quand on a une intrigue (et elle cite les genre SF ou fantastique) ne me convient pas. Parce qu'une intrigue a besoin d'être mise en forme, d'être exprimée. On peut avoir une excellente intrigue, et être incapable de la rendre lisible justement parce manque d'une certaine maitrise du style d'écriture. A contrario, un style maitrisé, mais discret, me parait nécessaire dans certaines situations d'écriture.

Pour la SF en particulier, je pense à certains auteurs qui développent simultanément des péripétie originales et des réflexions profondes. Réussir à lier les deux est déjà un sacré travail, et le style, ici, peut consister à rester sobre dans l'écriture, humble je dirais, pour mieux transmettre un fond déjà chargé. Ne pas avoir de style identifiable, cela peut être un choix.

D'autre part, je ne crois pas que cette considération soit applicable à certains genres et pas à d'autres. Certes, la SF de gare se fiche pas mal du style, comme toute la littérature consumériste. Mais le style n'est-il pas lui-même un moyen de faire rentrer dans ces univers imaginaires ? Je ne sais plus qui a dit que la SF rassemblait tous les genres littéraires existants, et je ne suis pas loin de le penser, car à travers la SF on peut aborder n'importe quel sujet de n'importe quelle façon. Et notamment par un style riche et complexe, à forte puissance évocatrice.

Sur l'affirmation que chacun à son style, non. Je ne suis pas du tout d'accord. Le style ne vient pas naturellement dans l'écriture, il nécessite un travail, une réflexion. En quelque sorte, il faut vouloir, décider, maitriser la manière dont on écrit pour prétendre avoir un style. En peinture, c'est ce qui fait la différence entre un barbouillage d'enfant, voire une tache de peinture totalement involontaire due à l'incompétence, du travail d'un artiste abstrait qui cherchera, peut-être, cette spontanéité... mais qu'il aura retravaillé, reconstruite, par le simple fait d'en avoir conscience.

Quant à la littérature américaine qui serait une littérature sans style... C'est vrai qu'on a une véritable différence entre le style à la française, qui est parfois la seule raison d'être d'un texte, et le style à l'américaine, qui s'efface au point de disparaitre derrière le fond du texte. Je trouve que l'une et l'autre de ces conceptions a sa légitimité et ses limites. Quand je regarde le concours actuel de nouvelles sur le forum, je ne peut pas m'empêcher de trouver que les gens qui ne jurent que par le style sont des abrutis prétentieux et obsédés par leur propre nombril. A l'opposé, la démarche d'un Daniel Keyes, qui module littéralement la forme de son écriture selon l'évolution de son histoire, me parait bien plus digne d'intérêt, même si le style est, pour le coup, totalement asservi à l'intrigue, qu'il n'est plus qu'un véhicule pour l'histoire.

Une phrase de je ne sais plus qui : "La forme, c'est le fond qui remonte à la surface."

(Et les majuscules, c'est vraiment un style de macaque)
 
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Mida  /  Clochard céleste



Pour la première partie de ton texte je suis tout à fait d'accord, dire que la SF la Fantasy ou le policier y pas besoin de style est une erreur et c'est ce qui fait le plus de mal à cette littérature (qui est je le rappelle classée comme paralittérature)

Au contraire je dirais qu'il faut dans ce style de littérature affiné son style regardez Franck Herbert, Tolkien, Leiber, Lovecraft, Van Vogt et j'en passe...


Le Condor a écrit:

Sur l'affirmation que chacun à son style, non. Je ne suis pas du tout d'accord. Le style ne vient pas naturellement dans l'écriture, il nécessite un travail, une réflexion. En quelque sorte, il faut vouloir, décider, maitriser la manière dont on écrit pour prétendre avoir un style. En peinture, c'est ce qui fait la différence entre un barbouillage d'enfant, voire une tache de peinture totalement involontaire due à l'incompétence, du travail d'un artiste abstrait qui cherchera, peut-être, cette spontanéité... mais qu'il aura retravaillé, reconstruite, par le simple fait d'en avoir conscience.

Je n'ai jamais aprlé de style abouti. Il ya toujours le travail derrière. De toute façon le travil est toujours présent. Mais à la base on a tous un style, une vision différente. Style ne veut pas dire aboutissement. Il y a des styles qui n'ont pas (encore?) aboutit. Des styles qui manquent de fluidité. Des styles trop imagés. Mais à mon humble avis nous avons tous un style ou une parcelle de style car nous ne racontrons jamais une histoire de la même manière et avec le même angle.

Le Condor a écrit:

Quant à la littérature américaine qui serait une littérature sans style... C'est vrai qu'on a une véritable différence entre le style à la française, qui est parfois la seule raison d'être d'un texte, et le style à l'américaine, qui s'efface au point de disparaitre derrière le fond du texte. Je trouve que l'une et l'autre de ces conceptions a sa légitimité et ses limites. Quand je regarde le concours actuel de nouvelles sur le forum, je ne peut pas m'empêcher de trouver que les gens qui ne jurent que par le style sont des abrutis prétentieux et obsédés par leur propre nombril. A l'opposé, la démarche d'un Daniel Keyes, qui module littéralement la forme de son écriture selon l'évolution de son histoire, me parait bien plus digne d'intérêt, même si le style est, pour le coup, totalement asservi à l'intrigue, qu'il n'est plus qu'un véhicule pour l'histoire.

Pas tous ! Enfin pas ceux que je lis. On a cette idée que la litt américaine "n'a pas de style" car il n'y a beaucoup de persones qu prennent le temps de lire le truc en anglais. J'ai lu bukowski en français puis en anglais, même chose pour fante, hemingway et J.D Salinger... Je peux vous garantir que els traductions françaises sont de véritables massacres.
Ils asséchent le style américain de toute sa force de tout son souffle...
 
Molly
   
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Molly  /  Sang-Chaud Panza


Pour ma part, je suis assez d'accord avec Mida.

Autre remarque : Si on réduit la littérature à la seule prédominance du style, autant arrêter tout de suite de lire des traductions.

Pour ma part, je ne lis quasiment que ça (du russe, de l'anglais, de l'allemand, etc.) Un bon traducteur peut essayer de restituer quelque chose du style de l'auteur qu'il traduit. Mais tout de même, il est évident que le passage dans une autre langue déforme, voire trahit l’œuvre d'un auteur. Faut-il pour autant rejeter toute traduction, et ne s'intéresser qu'à la littérature francophone (ou être très calé en langues étrangères) ? Si c'est ça, je vais tout de suite me jeter dans la Seine...
 
QuillQueen
   
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


moi je dis

http://jeunesecrivains.superforum.fr/t21308-la-forme-le-fond-lequel-conditionne-l-autre?highlight=forme+fond

et tutti quanti, comme un vieux vinyle en boucle...


pblegion a écrit:

Conneries. La littérature française, c'est la littérature du style.

et je FUCK les idées préconçues de ce que doit être la "littérature française-euh" (Fî ! Diantre ! Palsambleu !)
 
Mitsu
   
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Mitsu  /  Powerpuff girl


Plume, tout le monde n'était pas présent sur le forum lors du débat précédent et on déconseille l'archéologie, donc ce nouveau topic a sa raison d'être.
Sinon, je suis tout d'accord avec Le Condor.
http://anthilemoon.net/
 

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