Moi, j'ai adoréce roman, bon après, tout le monde l'a lu donc je ne vais pas faire un énième commentaire puis de toute façon, je n'en ai pas l'intention comme souvent.

Sinon, Emésine, je pense qu'il ne faut pas comparer Marquez à d'autres auteurs plus classiques voir antiques comme Sophocle.

Cordialement ..

C'était surtout pour le rapprochement des thèmes que je l'évoquais.

Pas pour ce style, je suis d'accord, ils ne se comparent pas

Ouah là quand même Nox, champion du monde de la mauvaise foi.

Je déterre ce topic, avec l'approvation de la modération, car j'ai terminé ce roman ce matin.

J’ai acheté ce livre parce qu’il était accessible dans la librairie et que l’auteur est colombien. Je n’en avais jamais entendu parler.
Aussitôt l’annonce faite à mes amies, j’apprends que c’est un classique, que l’auteur est prix Nobel de littérature, et que c’est à la fois « la pire merde jamais écrite » et « le plus beau roman que j’ai jamais lu ».
Mince. Il déchaîne les passions, en tous cas.
Voilà piquée ma curiosité !
Je le passe donc en haut de la pile à lire, histoire de battre le fer tant qu’il est chaud et de participer moi aussi aux débats en connaissance de cause.

Pour avoir lu des avis très négatifs, j’imprime d’emblée un petit arbre généalogique que j’utiliserai comme marque page. Et me voilà prête. Vais-je haïr ou adorer ce livre ?

Mais quel roman, mes aïeux !
Il est ouf. On le lit comme en état d’ivresse : la narration tourne, enfumée, une espèce d’hypnose qui nous balade d’avant en arrière. Mouvement de cycle ou de balancier ? Les deux ?
Lyrique ou pragmatique ? Rêve ou réalité ?
Réalité augmentée. Un filigrane de fantastique sur le flot des vies croisées, des personnages qui orbitent les uns autour des autres, qui se confondent.
Parce que je n’en attendais rien, ou parce que j’en attendais le pire, j’ai été agréablement surprise de prendre un tel plaisir à cette lecture. J’étais disposée à l’abandonner à tout moment, pour m’épargner une enieme lecture pénible… mais non, le besoin ne s’en est pas fait sentir.

Alors ce n’est pas « le plus beau roman que j’ai jamais lu », mais c’était définitivement une expérience fascinante. Je suis contente de l’avoir tenté !

C'est effectivement une expérience troublante, de lire Cent ans de solitude !
Je pense l'avoir lu trop tôt, personnellement, j'ai eu beaucoup de mal à le comprendre et à m'y retrouver. J'aimerais bien le relire pour voir ce que je pourrais y dénicher, maintenant.

Du même auteur, j'ai lu L'amour aux temps du choléra, beaucoup plus simple à appréhender, et que j'avais trouvé très intéressant (même si certains aspects ne me plaisaient pas forcément).

J'ai lu ce roman qu'on m'avait dépeint comme un incroyable chef d'oeuvre, ça m'a laissé complètement de marbre. Le style est super, c'est du Marquez quoi donc foisonnant baroque et tout et tout, mais au delà de ça, l'auteur m'a perdu par ses personnages qui portent tous le même nom, ses rebondissements sans queue ni tête. Exactement comme ma voisine du dessus, je l'ai peut-être lu trop tôt mais j'ai moi aussi lu "L'Amour au temps du choléra" plus accessible mais tjrs aussi problématique du pt de vue de la culture du viol. G. G. Marquez m'écoeure et je ne suis pas prête de relire un nouveau livre de lui. 

Avant que je me fasse pourrir, je précise que je ne parle nullement de cancel Marquez mais perso, l'apologie du viol dans chaque roman, c'est quelque chose que je ne souhaite plus m'infliger

Citation :

l'apologie du viol dans chaque roman

Pas vu dans "100 ans de solitude".
Il y a UNE scène qui m'a parue bordeline, très courte, et unique dans le roman. (pas d'apologie, donc, à mon sens)
C'est le genre de truc auquel je suis ultra sensible, merci de la mise en garde !!!

Je l'ai lu trois fois avec des années entre chaque. Avant de faire des passages en Amérique du sud et après. A chaque fois la lecture est différente. A chaque fois le plaisir est renouvelé. Je fais partie des fans.